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06/03/2018

Conférence au SIA sur l'avenir de la filière laitière néo-zélandaise

À l'occasion du Salon international de l'agriculture (SIA), l'Institut de l'élevage a organisé une conférence portant sur la production de lait en Nouvelle-Zélande (dont une vidéo est disponible en ligne). Il s'agissait de présenter les résultats d'un voyage d'étude auquel ont pris part une quinzaine de participants venus d'horizons divers (coopération, conseil, fédérations de producteurs et de transformateurs). Prenant la parole à tour de rôle, ces derniers ont dressé un état des lieux des défis auxquels la filière laitière néo-zélandaise est confrontée.

Pour les participants, cette dernière est aujourd'hui à un tournant. L'augmentation des coûts de production et du niveau d'endettement des éleveurs, ainsi que les contraintes environnementales de plus en plus prégnantes, interrogent quant à la capacité de la filière à poursuivre sa croissance. La question du Brexit et du futur accord de libre-échange Union européenne - Nouvelle-Zélande a également été évoquée. Si l'UE n'est pas un marché cible pour les Néo-Zélandais, ces derniers voient plutôt d'un bon œil le départ du Royaume-Uni. Ils espèrent pouvoir ainsi ré-investir ce marché aujourd'hui principalement alimenté par les Irlandais et les Néerlandais.

Source : Institut de l'élevage

09:53 Publié dans Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : sia, conférence, lait, nouvelle-zélande, brexit |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/02/2018

Brexit : quels enjeux pour l'agriculture ? Une conférence du CEPII en partenariat avec l'Inra

Le 10 janvier 2018 s'est tenue au CEPII une conférence organisée en partenariat avec l'Inra sur le thème « Brexit : quels enjeux pour l'agriculture ? ». À cette occasion, deux rapports destinés au Parlement européen ont été présentés. Le premier, EU - UK agricultural trade: state of play and possible impacts of Brexit, rédigé par une équipe du CEPII (C. Bellora, C. Emlinger, J. Fouré et H. Guimbard), analyse les résultats de simulations du modèle MIRAGE-e sur les impacts du Brexit en matière de commerce et de valeur ajoutée, avec un focus sur le secteur agroalimentaire. Le second rapport, Possible transitional arrangements related to agriculture in the light of the future EU-UK relationship: institutional issues, écrit par A. Matthews, s'intéresse aux modalités de la phase de transition et des relations à venir entre le Royaume-Uni et la future Europe des 27 (voir à ce sujet un précédent billet sur ce blog).

Les simulations du CEPII ont porté sur deux scénarios : celui d'un Hard Brexit, associant clause de la nation favorisée et divergence réglementaire avec l'UE27, et celui d'un Soft Brexit, avec absence de droits de douane et divergence réglementaire plus limitée. Les autres changements possibles, par exemple ceux concernant les politiques agricoles, ne sont pas pris en compte. Les simulations suggèrent des diminutions substantielles d'échanges de produits agroalimentaires entre Royaume-Uni et Union européenne en cas de Hard Brexit, notamment pour les Pays-Bas, la France et l'Irlande (baisses des exportations agroalimentaires les plus importantes en volume). Par ailleurs, la perte de valeur ajoutée agroalimentaire varie selon les pays de l'UE27 et, pour certains d'entre eux, n'est que partiellement compensée par la demande domestique et les exportations vers l'UE et le reste du monde.

Variation de la valeur ajoutée agroalimentaire de l'UE27 dans le cas d'un Soft ou d'un Hard Brexit en 2030, et décomposition de cette variation dans le cas d'un Hard Brexit

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 Source : blog du CEPII

Ces deux rapports ont donné lieu à des échanges stimulants entre les participants, sur de multiples sujets, comme par exemple la probabilité d'un Hard Brexit, les questions complexes relatives au cas de l'Irlande, les contingents tarifaires, la quantification des barrières non-tarifaires dans l'exercice de modélisation, ou encore les alternatives méthodologiques, types « modèles gravitaires », pour analyser ces problèmes.

Julien Hardelin, Centre d'études et de prospective

Sources : CEPII, Parlement européen, Parlement européen