24/05/2011
10 tendances de l'alimentation aux États-Unis
Le numéro d'avril du magazine Food Technology contient un article sur les 10 tendances de l'alimentation aux États-Unis :
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l'importance de la démographie et notamment l'éclatement des modes de consommation selon l'âge et l'origine ethnique, avec l'essor de catégories comme « les riches hispaniques » ou les personnes seules ;
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l'engouement pour la cuisine et le « fait maison », avec un niveau jamais atteint de personnes déclarant préparer leurs repas à la maison, y compris parmi les jeunes (influence possible de la crise) ;
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l'attrait pour les produits locaux made in USA, la cuisine traditionnelle américaine, les spécialités régionales (qui se développent également dans la restauration rapide), la fréquentation croissante des marchés fermiers ;
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la gastronomie comme nouveau hobby, particulièrement chez les jeunes adultes (25-34 ans) : plus de la moitié des Américains regardent des émissions culinaires à la télévision (en moyenne 4 heures par semaine) ; la proportion de ceux qui ont acheté des produits d'épicerie fine est passée de 46% en 2009 à 63% en 2010 ;
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la recherche de « naturalité », le rejet des produits chimiques, des additifs et colorants (essor des produits « sans », « artisanaux »)
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parmi les « produits santé », l'arrivée de nouveaux nutriments, les vitamines et le calcium étant éclipsés par les protéines et le magnésium ;
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malgré ce souci pour la santé, les produits dont les ventes connaissent les plus fortes hausses sont les desserts, les sucreries, les glaces, le chocolat et le vin ;
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le passage à trois repas par jour : ce qui est la norme en France ne l'était pas outre-atlantique mais le devient peu à peu. La proportion de personnes faisant trois repas par jour, en hausse, atteint 44% tandis que celle des personnes faisant deux repas et grignottant diminue. Le petit-déjeuner, en particulier, est davantage pris, la restauration hors foyer s'est emparée de cette tendance pour proposer diverses formules.
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Les aliments-médicaments prennent de l'importance avec l'incidence croissante du diabète, du cholestérol, et plus généralement le vieillissement de la population ;
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le recentrage sur le foyer, où 7 repas sur 10 sont encore pris, et où les Américains reçoivent davantage qu'auparavant (les services de traiteur sont également en hausse).
11:28 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : etats-unis, tendances | Imprimer | |
05/05/2011
Etats-Unis : un outil pour localiser les "food deserts"
Le secrétaire d'Etat à l'agriculture Tom Vilsack a présenté un nouvel outil internet, Food Desert Locator, permettant de localiser les « food deserts » sur le territoire américain. Il s'agit des « census tracts » (plus petite unité territoriale aux Etats-Unis) où une proportion importante des habitants sont en dessous du seuil de pauvreté et ne disposent pas d'un accès aisé à une nourriture fraîche, équilibrée et bon marché (défini par la distance les séparant d'un supermarché ou d'une grande épicerie). Selon ces critères, 10% des census tracts aux États-Unis sont concernées, soit 13,5 millions de personnes, vivant en majorité en ville.
Cet outil, qui se veut un levier pour les chercheurs, les aménageurs et décideurs politiques, fait partie du Food Environment Atlas qui présente une large série d'indicateurs (dépenses en fast foods, taux d'obésité, niveaux d'activité physique, insécurité alimentaire, etc) à l'échelle du county.
Un rapport du service de recherches économiques de l'USDA évaluait en 2009 les conséquences des food deserts sur les régimes alimentaires et la santé des citoyens américains. Améliorer la disponibilité des aliments sains est une des priorités de l'initiative de Michèle Obama Let's Move ! pour lutter contre l'obésité des enfants.
11:29 Publié dans 4. Politiques publiques, 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : etats-unis | Imprimer | |
06/04/2011
23 recommandations pour l'évolution de la politique laitière américaine
En janvier 2010, le secrétaire américain à l'agriculture, Tom Vilsack constituait le Dairy Industry Advisory Committee afin de mener une réflexion relative à la politique agricole américaine. Ce comité avait à se pencher sur les questions de volatilité du prix du lait à la production et de rentabilité de l'élevage laitier, dans le but de formuler une série de recommandations en matière de politique laitière.
Après plus d'un an de travaux, experts et professionnels de ce comité ont remis leur rapport final au secrétaire à l'agriculture. Ce rapport contient 23 recommandations en matière de politiques laitière. Le DIAC plaide notamment en faveur de :
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la mise en œuvre d'un programme de gestion de la croissance de la production, sans que celui-ci n'entrave l'entrée de nouveaux producteurs dans le secteur ;
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l'évolution des aides contra-cycliques pour la production de lait, avec la prise en compte, pour leur activation, de seuils en matière de revenus et de coût des aliments. Ces aides étant aujourd'hui plafonnées, le comité préconise le développement de systèmes assurantiels au-delà du plafond permettant de couvrir le risque des grandes exploitations.
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Des paiements plus incitatifs pour l'adoption de pratiques respectueuses de l'environnement,
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La fin des soutiens à l'éthanol conduisant au renchérissement du coût de l'alimentation des vaches laitières,
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La garantie d'obtention du statut de résident permanent pour les salariés immigrés employés dans les exploitations laitières
Au-delà de ces recommandations, ce rapport est riche d'informations relatives aux nombreux outils de la politique laitière américaine.
Marie-Sophie Dedieu, CEP
18:13 Publié dans 4. Politiques publiques, Filières agricoles, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : etats-unis, lait | Imprimer | |
15/03/2011
Le Brésil importe de l’éthanol américain
Le Brésil a importé récemment 80 millions de litres d’éthanol anhydre (à incorporer dans l’essence) en provenance des Etats-Unis. Si la quantité est négligeable (la consommation brésilienne est de l’ordre de 22 milliards de litres), cette opération est symbolique dans la mesure où elle constitue la première importation depuis 1994, dans un pays qui veut devenir le fournisseur d’éthanol de la planète et qui demande dans les enceintes bilatérales et multilatérales l’ouverture des marchés de biocarburants. Certains spécialistes estiment que d’autres importations pourraient avoir lieu prochainement, en raison de la difficulté pour approvisionner le marché intérieur avant que la récolte n’atteigne le plein régime, de la compétitivité prix de l’éthanol américain et parce que la production de sucre reste plus attractive pour les producteurs brésiliens compte tenu des prix mondiaux.
Cette situation n’empêche pas les producteurs et de nombreux analystes d’afficher des objectifs d’exportation très ambitieux à moyen terme et de continuer à voir l’ouverture du marché américain comme un objectif prioritaire. Il est vrai également que le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Approvisionnement prévoit une multiplication par 2,5 de la production d’ici 2020, et que les investissements des poids-lourds se multiplient, avec des projets d’expansion de grande ampleur des éthanoliers traditionnels comme des pétroliers nationaux et internationaux.
Jean-Guillaume BRETENOUX
Conseiller agricole au Service Economique Régional de Brasilia
10:39 Publié dans 4. Politiques publiques, 5. Fait porteur d'avenir, Biomasse/Biocarburants | Lien permanent | Tags : brésil, etats-unis | Imprimer | |
07/03/2011
Repas pris à l'extérieur et obésité
Une étude de l'USDA semble vérifier la relation de cause à effet entre la nourriture consommée hors du foyer et la dégradation du régime alimentaire des moins de 18 ans, ainsi que l'augmentation des taux d'obésité aux Etats-Unis.
Comparée à la nourriture préparée à la maison, la nourriture préparée et consommée hors de la maison ("food away from home") est associé à une consommation calorique excessive et une mauvaise qualité de régime, particulièrement parmi les 13-18 ans : les repas pris hors de la maison sont de 108 calories supérieurs aux repas pris à la maison, et de 145 calories pour les repas pris à la cantine.
Un focus sur les boissons sucrées indique qu'environ 35 % des calories supplémentaires consommées par les moins de 18 mangeant hors de chez eux proviennent des boissons sucrées.
Les adolescents, qui ont plus de liberté pour sortir déjeuner ou boire un verre, sont, selon cette étude, une population à cibler par les politiques publiques.
Mélanie Gambino, CEP
18:13 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : etats-unis, obésité | Imprimer | |
28/02/2011
Prévisions de l'USDA à l'horizon 2020
L'USDA a rendu puliques ses prévisions 2011-2020. Ces prévisions annuelles portent sur les productions, le commerce agricole, les revenus agricoles américains ou encore les prix des aliments. Elles sont basées sur un certain nombre d'hypothèses : absence de chocs climatiques ou autres, retour de la croissance mondiale à 3%-4% par an, poursuite de la production de biocarburants et hausse continue de la demande alimentaire mondiale.
Selon ces projections, le commerce international agricole va connaître une forte croissance dans les années à venir. Les échanges de blé en 2020 seraient ainsi de 24 % supérieurs à ceux de 2010/2011. Les pays d'Afrique et du Moyen-Orient deviendraient notamment des importateurs massifs de viande (ils représenteraient, en 2020, 45% des importations mondiales de poulet et 20% de celles de bœuf).
Leur part dans les importations de céréales serait également croissante :
17:42 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles, Production et marchés | Lien permanent | Tags : usda, etats-unis | Imprimer | |
18/01/2011
Les Etats-Unis modifient les menus des cantines
L'USDA, le ministère de l'agriculture américain, propose de nouvelles recommandations alimentaires pour les repas distribués dans les cantines scolaires publiques, réduisant les quantités de sel et de gras, et prévoyant davantage de fruits, de légumes, de pain complet et de lait écrémé. Un déjeuner pour un élève de maternelle qui représentait auparavant 633 calories est ainsi réduit à 550 calories.
C'est la première fois depuis 15 ans que ces recommandations seraient modifées. Il est vrai que 32% des enfants américains âgés de 6 à 19 ans sont en surpoids ou obèses, or, beaucoup d'entre eux consomment près de la moitié de leur ration calorique quotidienne à l'école.
L'USDA met en discussions ces nouvelles recommandations sur le site www.regulations.gov, qui recueillera les commentaires et permettra d'affiner la loi avant son application.
14:26 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : etats-unis | Imprimer | |
17/01/2011
La Chine et les Etats-Unis engagés dans un dialogue régulier sur les accords commerciaux agro-alimentaires
La 21eme session de la Commission jointe USA-Chine sur le commerce extérieur réunie en décembre 2010 a permis des avancées entre les deux pays pour permettre un meilleur accès en Chine de produits et services agro-industriels américains : viande de boeuf, soja, collaboration institutionnelle.
Le Département de l'agriculture américain informe que la dernière réunion de la Commission jointe USA-Chine sur le commerce extérieur (JCCT : Joint Commission on Commerce and Trade) a permis de faire avancer des enjeux agro-alimentaires au sein des négociations plus larges sur la protection des droits de propriété intellectuelle en Chine. Les Américains comptent sur le gouvernement chinois pour faire des efforts pour améliorer la lutte contre la contrefaçon et assouplir les règles d'approvisionnement des collectivités publiques chinoises, qui défavorisent actuellement les fournisseurs américains face à leurs concurrents chinois.
L'USDA souligne plus particulièrement que ce forum régulier de discussions commerciales entre les deux gouvernements permet surtout d'intégrer des accords sur les enjeux agro-industriels, afin d'améliorer les débouchés à l'exportation de leurs agriculteurs. C'est ainsi que des discussions pour résoudre un contentieux sur l'accès de la viande bovine américaine en Chine pourraient reprendre en 2011 suite au dernier forum. Sept nouveaux accords ont été signés couvrant la collaboration technique agricole, l'exportation de soja, les statistiques agricoles et la promotion de l'investissement aux Etats-Unis.
Jo Cadilhon, CEP (Centre d'études et de prospective)
11:15 Publié dans 4. Politiques publiques | Lien permanent | Tags : etats-unis, chine | Imprimer | |
13/01/2011
Le Département de l'agriculture américain pourrait réglementer les semis de luzerne OGM
Un rapport de l'USDA daté du 16 décembre 2010 envisage la possibilité de réglementer la production de luzerne OGM aux États-Unis. Si la mesure est effectivement mise en œuvre, elle constituera une première dans ce pays où la production de plantes OGM fait l'objet d'un suivi et d'un contrôle faibles. Or, la luzerne OGM commercialisée par Monsanto n'est pas considérée comme dangereuse pour la santé humaine ou animale. En revanche, c'est le risque de pollinisation croisée avec des luzernes cultivées en agriculture biologique que certains acteurs craignent. Les cahiers des charges du mode de production biologique interdisent explicitement l'utilisation d'OGM. Et tiré par la demande du consommateur américain, l'agriculture biologique se développe de plus en plus aux États-Unis. C'est ainsi que l'USDA propose qu'une distance minimale de 8 km sépare toute parcelle sous luzerne OGM d'une parcelle sous luzerne conventionnelle ou en mode de production biologique. L'objectif de cette réglementation inédite de l'USDA est de mettre en place des règles de cohabitation entre systèmes de culture afin de prévenir une escalade de contentieux juridiques sur le sujet.
Jo Cadilhon, CEP (Centre d'études et de prospective)
Source : The Economist
14:05 Publié dans Environnement | Lien permanent | Tags : etats-unis | Imprimer | |
Mesure du gaspillage aux Etats-Unis
Dans le cadre de la revue des consommations alimentaires et donc des besoins de production agricole, un travail d'ajustement des pertes et gaspillages alimentaires vient d'être effectué par l'USDA.
Il apparait que les chiffres de pertes et gaspillages couramment utilisés sont surestimés pour certains produits (produits à base de viande), et sous-estimés pour d'autres (produits laitiers, les graisses et sucres ajoutés). Le résultat est que les Américains ont une ration journalière moyenne "réelle" de 2614Kcal/j
En poids de produits jetés, la différence entre les anciennes estimations et les nouvelles correspond à 7,7kg de produits alimentaires jetés en plus par an (soit l'équivalent de la totalité de ce que les ménages francais jetent par an comme produits emballés non consommés selon l'ADEME).
Toutes les statistiques de consommation sur les séries longues vont être recalculées pour comparaison.
Annie Soyeux, CEP (Centre d'études et de prospective)
13:28 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Tags : etats-unis | Imprimer | |
12/01/2011
Coût du travail en Fruits et légumes aux Etats-Unis
La production de fruits et légumes demande beaucoup de main-d'oeuvre. Celle-ci représente 42% des coûts de production des exploitations maraîchères américaines.
Environ la moitié des salariés agricoles aux États-Unis seraient des immigrés clandestins, or les réformes des lois sur l'immigration, si elles réduisent l'offre de main-d'oeuvre, risque d'accroître le coût du travail agricole. Dans ce rapport de l'ERS, plusieurs scénarios envisagent les conséquences potentielles sur la base d'études de cas, dont une mécanisation plus importante pour certaines cultures, et une réduction de la production pour d'autres.
14:55 Publié dans Filières agricoles, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : etats-unis | Imprimer | |
10/01/2011
Un outil pour calculer les émissions agricoles
L'USDA a annoncé le lancement d'un outil en ligne pour aider les agriculteurs à estimer leurs émissions de gaz à effet de serre ainsi que les capacités de séquestration de leurs exploitations.
Les informations nécessaires sont l'Etat dans lequel se situe l'exploitation, la taille des parcelles, l'historique des changements d'utilisation des sols, les pratiques en termes de fertilisation et de travail du sol, la consommation d'éléctricité, etc.
Cet outil, développé en collaboration avec l'Université du Colorado, se veut simple d'utilisation, accessible à tous les producteurs pour leur permettre de mesure leur empreinte carbone et les leviers dont ils disposent pour la réduire.
14:19 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement | Lien permanent | Tags : climat, etats-unis | Imprimer | |
12/11/2010
Mesures en faveur des biocarburants aux Etats-Unis
Le 13 octobre 2010, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a relevé à 15%, contre 10% depuis 1979, le taux autorisé (mais non exigé) pour l’incorporation de bioéthanol dans l’essence, pour les véhicules légers construits depuis 2007. L’EPA décidera, d’ici à la fin de l’année, si ce taux peut être étendu aux véhicules construits entre 2001 et 2006, ce qui toucherait alors 40% des automobiles.
Selon certaines estimations, une hausse de 5% du taux d’incorporation aux véhicules construits depuis 2001 signifierait une augmentation potentielle du tonnage de maïs transformé en bioéthanol équivalente à environ 10% de la récolte actuelle de maïs.
De plus, le secrétaire à l’Agriculture, Tom Vilsack, a rendu public tout un train de mesures en faveur des biocarburants : création de cinq centres de recherches régionaux sur la biomasse qui soutiendront également la construction d’une bioraffinerie par région, aide aux stations-service pour l'installation de des pompes spéciales, subventions à la transformation et au transport de biocarburants...
Par ailleurs, l’USDA a passé un accord quinquennal avec l’Administration de l’aviation civile pour mettre au point un carburant « vert », à partir de la transformation de résidus de récolte et de produits du bois.
Les mesures annoncées ont provoqué une levée de boucliers de la part des organisations d’éleveurs et de l’industrie de la viande, qui considèrent que les biocarburants renchérissent le prix du maïs et du tourteau de soja, et des associations de défense de l’environnement, qui dénoncent l’impact indirect des biocarburants en termes d'émissions de gaz à effet de serre (par le changement d'affectation des sols).
Un rapport récent de l'USDA montre que l'obligation d’incorporation votée en 2007 (un volume minimum d’incorporation de biocarburants de 136 Md L en 2022, soit 4,5 fois plus que le volume de biocarburants effectivement utilisé en 2008) pourrait, dans certaines conditions, bénéficier à l’ensemble de l’économie.
14:06 Publié dans Energie | Lien permanent | Tags : etats-unis | Imprimer | |
11/11/2010
Le sans-labour progresse au Etats-Unis
La réduction du labour peut permettre au sol de mieux retenir la matière organique qui permet de stocker du carbone et donc de réduire les émissions de CO2 qui contribue au changement climatique. Théoriquement, l'adoption de pratiques moins basées sur le labour pourrait contribuer à l'effort des USA en faveur de la lutte contre le changement climatique.
L'USDA tente donc de mieux suivre les changements de pratiques sur le labour. En 2009, environ 35,5% de la surface agricole (pour 8 cultures couvrant 94% de la SAU) n'a pas fait l'objet de labour en 2009. Le soja est la culture la plus concernée avec 50% de la surface non labourée en 2009, tandis que le mais, le coton et le riz était non labourés sur respectivement 30, 24 et 16% des surfaces concernées.
Marie-Aude Even, CEP (Centre d'études et de prospective)
11:55 Publié dans Climat, Environnement, Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : etats-unis | Imprimer | |
10/11/2010
L'agriculture de précision se développe aux Etats-Unis
Dans l’Ohio, près de 40% des agriculteurs pratiquent l’agriculture de précision. Ce sont en majorité des gros exploitants, selon une étude de l’université de cet Etat.
Environ 39% des producteurs enquêtés mettent en oeuvre au moins un élément de l’agriculture de précision : GPS (taux d’adoption de 30 %), système de guidage des tracteurs (27 %), moniteur de rendement (25 %), dispositif de cartographie des sols (23 %), applicateur d’engrais à taux variable…
Près de 4% des agriculteurs ont l’intention de se mettre à l’agriculture de précision dans les trois prochaines années, mais 34% déclarent n’avoir aucune connaissance sur cette technologie. Les principales motivations pour son adoption sont l’économie d’intrants et l’amélioration de la rentabilité des exploitations.
Les agriculteurs qui pratiquent l’agriculture de précision exploitent en moyenne 443 ha, contre 185 ha pour les autres. Ils sont généralement plus jeunes et plus qualifiés. La grande majorité de ceux qui l’utilisent estime que cette technologie rapporte plus qu’elle ne coûte.
Source : Agri US Analyse
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