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10/01/2012

Inde : une loi pour augmenter les subventions à l'alimentation des plus pauvres

La Food Security Bill ou loi pour la sécurité alimentaire, qui a reçu le feu vert du gouvernement indien en décembre 2011, devrait fournir des provisions mensuelles de blé, de millet et de riz bon marché à 64% des 1,2 milliard d’Indiens, soit environ 770 millions de personnes. Le projet de loi, qui doit encore être approuvé par le Parlement lors de sa session de mars 2012, va augmenter les subventions gouvernementales annuelles pour l’alimentation de près de 4,1 milliards d’euros pour les porter à 14 milliards d’euros, pesant ainsi sur les finances publiques. Des fonds supplémentaires seront également nécessaires pour augmenter la production de céréales.

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04/01/2012

Commerce agricole et changement climatique

Cette note du Centre du commerce international (CCI, organe hybride entre l'OMC et l'ONU) aborde la question du changement climatique (CC) en agriculture sous un angle original : celui du commerce international des produits agricoles. En réponse aux enjeux posés dans les pays en développement (PED), le CCI prône la libéralisation des échanges : "déployer des efforts concertés pour libéraliser les échanges dans le cadre de règles contribuerait non seulement à réduire les émissions d’origine agricole, mais améliorerait aussi la sécurité alimentaire en lissant les disparités régionales en matière d’accès à l’alimentation".

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03/01/2012

Feuille de route de la Commission pour une économie décarbonnée en 2050

 D'après la feuille de route, l'agriculture a déjà réduit ses émissions depuis 1990 et devrait être en mesure de les réduire encore de 42% à 49 % par rapport à 1990. Après 2030, le taux de réduction des émissions agricole pourrait diminuer en partie à cause de la hausse de la production liée à l'augmentation de la population mondiale. D'ici 2050, l'agriculture devrait représenter un tiers des émissions totales de l'UE, soit 3 fois plus qu'aujourd'hui. Si elle ne réduit pas ses émissions, d'autres secteurs devront réduire d'autant leurs émissions, à des coûts plus élevés. L'insertion de l'agriculture dans les politiques climatiques va donc devenir cruciale.

 

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11:11 Publié dans 3. Prévision, Biomasse/Biocarburants, Climat, Energie, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/12/2011

Etat des ressources en terres et en eaux

 La FAO a publié le premier rapport sur L’Etat des ressources en terres et en eaux (SOLAW), dans le monde, rapport de sensibilisation qui doit être mis à jour tous les trois à cinq ans. Il s’inspire de plusieurs bases de données mondiales à références spatiales. Les nouveaux problèmes qui se posent sur les ressources en terres et en eaux y sont traités de manière intégrée plutôt que sectorielle.

Selon ce rapport, un quart des terres sont dans un état de dégradation extrême, 8% sont modérément dégradés, 36% sont stables ou légèrement degradés et 10% sont "en cours de bonification". L'agriculture occupe 11% de la surface des terres émergées de la planète et utilise 70% de l'eau tirée des aquifères, des cours d'eau et des lacs.

Les superficies cultivées ont augmenté de 12% dans le monde au cours des dernières 50 années. Les superficies irriguées ont doublé à l’échelle mondiale pendant la même période et représentent la plus grande partie de l’augmentation nette des terres cultivées. Dans le même temps, la production agricole a été multipliée par 2,5 à 3 grâce à l’augmentation considérable du rendement des principales cultures.

 

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11:00 Publié dans Environnement, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/10/2011

Insécurité alimentaire et instabilité des cours

La récente publication des 3 agences de l'ONU à Rome (FAO, FIDA et PAM) présente un bilan inquiétant des dernières crises alimentaires et économiques. Ces crises, qui "mettent à mal les efforts déployés pour réaliser l'Objectif du Millénaire pour le développement, continueront probablement à marquer les prochaines années" annonce le rapport.

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Le document qui analyse l'état de l'insécurité alimentaire dans le monde, met en lumière les conséquences de l'instabilité des cours internationaux sur les économies ayant été impactées de manières différentes selon les régions. 
"Les petits pays dépendants des importations notamment en Afrique ont été frappés de plein fouet par les crises" alors que des mécanismes de protection ont permis aux grands pays de mieux de se prémunir, favorisant ainsi la hausse des prix sur les marchés internationaux.
Le rapport pointe par ailleurs la recrudescence de la pauvreté chez les petits producteurs avec des effets durables sur le développement notamment chez les enfants. Les carences nutritionnelles chez ces derniers au cours des 1000 premiers jours qui suivent la naissance seraient significativement marquantes. La hausse des prix alimentaires bénéficie davantage aux   producteurs disposant déjà de ressources productives par rapport aux plus pauvres qui achètent plus qu'ils ne produisent.

Cette hausse des prix favoriserait l'investissement durable dans l'agriculture, une stratégie fortement encouragée par le rapport, qui mise par ailleurs sur la productivité agricole et l'ouverture généralisée à la concurrence pour garantir la sécurité alimentaire à long terme.

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

14:40 Publié dans Mondialisation et international, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/10/2011

Les fermes verticales au secours de la sécurité alimentaire ?

 Les travaux de Dickson Despommier mettent en avant les avantages des fermes verticales au Moyen-Orient et en Europe comme solution possible aux défis du changement climatique et à la problématique d'approvisionnement alimentaire des villes en quantité et en qualité.

Les procédés hydroponiques et aéroponiques qu'il préconise en culture "hors sol" permettraient ainsi d'économiser 70% de l'eau d'irrigation, d'augmenter simultanément le volume d'eau potable disponible et de qualité, et d'assurer des rendements suffisants tout en économisant de l'espace.

Si le concept est déjà en cours de développement au Japon, en Corée du Sud, aux Pays-Bas, en Angleterre et aux Etats-Unis, l'auteur prévoit sa généralisation dans de nombreux pays Européens mais aussi au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, régions largement importatrices et menacées par l'insécurité alimentaire. Les cultures en terrasse et sur les toits sont actuellement encouragées en Égypte (un des pays les plus peuplés de la région où l'agriculture urbaine constitue une source d'alimentation essentielle au citadins) et des projets agricoles futuristes sont en cours de réalisation aux Émirats. "Masdar City", proche d'Abu Dhabi, serait ainsi un projet urbain modèle pour la région, avec une empreinte carbonique égale à zéro, des fermes verticales intégrées dans l'environnement bâti et la mise à disposition de technologiques durables et d'énergies renouvelables.

Source : La Lettre de veille du CIHEAM n°18, septembre 2011, "Agricultures urbaines en Méditerranée"

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

05/10/2011

Ressources en eau et sécurité alimentaire

 Le rapport « Eau et alimentation », publié par le CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale) à l'occasion de l'ouverture du 14e Congrès mondial de l'eau au Brésil, estime que les réserves mondiales en eau seraient suffisantes pour répondre à la croissance de la demande alimentaire au cours des prochaines décennies. Selon ce rapport, le facteur limitant dans la production alimentaire serait l'utilisation inefficiente de l'eau plutôt que la rareté des ressources estimées suffisantes pour couvrir à la fois les besoins énergétiques, industriels et environnementaux.

L'étude scientifique analyse la situation des bassins de dix grands fleuves dans le monde (Nil, Mékong, Volta, etc.) en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.

Le CGIAR évoque un "défi politique" et estime qu'avec de modestes améliorations, nous pourrions doubler, voire tripler la production alimentaire actuelle.

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

12:07 Publié dans Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : eau |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/09/2011

Les "points chauds" du changement climatique

Le CGIAR (Consultative Group on International Agricultural Research) a produit une étude localisant les «points chauds -hotspots- du changement climatique et de l’insécurité alimentaire» futurs.

Rédigée par une équipe de scientifiques dans le cadre du programme de recherche du CGIAR sur le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS), l'étude croise en effet les endroits susceptibles d'être les plus impactés par le changement climatique avec ceux qui souffrent d'ores et déjà de pénuries alimentaires chroniques.

En analysant plusieurs modèles climatiques et des indicateurs d'insécurité alimentaire, les chercheurs ont identifié des zones de grande vulnérabilité et créé une série de cartes détaillées (cliquer pour agrandir).

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L’une de ces cartes montre ainsi quelles régions du monde risquent de franchir un « seuil climatique » – comme des températures trop élevées pour la culture du maïs et du haricot – qui pourrait affecter la production agricole des quarante prochaines années.

Ces « hotspots » sont principalement situés en Afrique et en Asie du Sud, mais la Chine et l’Amérique latine pourraient également être concernées. Dans moins de 40 ans, la saison agricole de ces régions sera plus courte, plus chaude et plus sèche, mettant en danger des centaines de millions de personnes déjà très démunies.

Cette étude répond à un besoin urgent de concentrer les efforts d’adaptation au changement climatique sur les populations et les régions dont la production agricole et la sécurité alimentaire sont particulièrement menacées par l'évolution du climat.

10:25 Publié dans Climat, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/09/2011

DuALIne : Durabilité de l’alimentation face à de nouveaux enjeux

Le rapport de l’exercice de réflexion duALIne, pour une alimentation durable dans les pays développés et en développement, est disponible en ligne. Ces travaux, conduits par l’Inra et le Cirad, ont réuni pendant 18 mois, dès novembre 2009, des acteurs publics, privés et des chercheurs pour dresser un état des lieux des connaissances sur les points clefs de l’alimentation, au regard de ses impacts sur l’environnement, la santé, l’économie et la société, dans un contexte de changements globaux. Ces résultats, mis en débat lors d’un colloque tenu le 29 mars 2011, ont identifié des besoins de recherche nouveaux.

La consommation alimentaire et ses évolutions à moyen et long termes, la qualité nutritionnelle et son impact carbone en France, les procédés de transformation et la logistique des systèmes alimentaires industriels, le lien entre urbanisation et durabilité, l'importance des pertes et gaspillages, le rôle de la volatilité des prix et des normes et standards privés ou publics, sont les différentes questions abordées dans les chapitres de ce rapport.

Le chapitre 9 comporte une exploration prospective.

Enfin, le denier chapitre traite des méthodes d'évaluation de la durabilité.

 

14:25 Publié dans Alimentation et consommation, Energie, Environnement, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

28/07/2011

En Afrique, développer les agro-carburants sans pénaliser la sécurité alimentaire

Un article publié dans Nature renouvelle en partie les débats actuels sur l'intérêt des bioénergies au regard des enjeux de sécurité alimentaire. D'après les auteurs, il ne faut pas jeter l'opprobre sur les productions locales de biocarburants en Afrique car, dans certaines conditions, il s'agit de stratégies intéressantes, tant du point de vue du développement des zones rurales que de la sécurité alimentaire.

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16:47 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : afrique |  Imprimer | | | | |  Facebook

27/06/2011

Projet de loi sur la sécurité alimentaire en Inde

Un projet de loi sur la sécurité alimentaire (The National Food Security Bill, 2011-NFSB) doit être présenté au parlement indien lors de sa prochaine session (mi juillet - mi août). L’annonce de l’élaboration de cette loi a été l’un des principaux thèmes du programme de campagne du Parti du Congrès lors des élections nationales de 2009.

La base de ce projet de loi est de renforcer l’accès de tous à une alimentation suffisante au travers d’un droit universel (droit à l’alimentation) pouvant faire l’objet d’un recours devant les tribunaux.

Les points principaux sont la garantie de fournir des céréales à des prix subventionnés à au moins 90% des ménages ruraux et 50% des ménages urbains. 46% des ménages ruraux et 26% des ménages urbains « prioritaires » recevront 7kg par personne à des prix 7 à 8 fois moins cher que le prix de marché pour le blé, le riz et les millets. Les autres ménages concernés recevront 4 kg par tête à 50% du prix de soutien.

Le projet prévoit également des garanties universelles à des groupes spécifiques : femmes enceintes, enfants (support nutritionnel dans les écoles), sans abris. Il prévoit un système de recours et de compensation pour les ménages en cas de non application de ce droit à l’alimentation.

Les choix faits dans ce projet de loi, objet de débats intenses, sont un élargissement/universalisation du système de droits par rapport à l’existant et le maintien de sa mise en œuvre dans le cadre du dispositif public de distribution (Public Distribution System), objet de fortes critiques quant à son efficacité.

L’élargissement du dispositif va se traduire par une augmentation significative du coût budgétaire (subventions) pour le gouvernement. Par ailleurs, la disponibilité en céréales et leur stockage, compte tenu des quantités importantes qui devront être mobilisées (estimation allant entre 60 et 80 millions de tonnes), vont constituer des problèmes pratiques majeurs à régler par le ministre en charge de la distribution alimentaire. Ce dernier a commencé des consultations avec les ministères centraux et les Etats fédérés pour avoir leurs analyses et suggestions afin d’améliorer le système de distribution dans ses composantes achat, stockage et transport des céréales.

Philippe Beyries,

Conseiller agricole à New Delhi

13:49 Publié dans 4. Politiques publiques, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : inde |  Imprimer | | | | |  Facebook

26/06/2011

Changement climatique et ressources en eau

Le rapport de la FAO, Climate change, Water and Food Security, recommande d'approfondir la connaissance et les prédictions sur les enjeux concernant le climat et les ressources en eau aux échelles régionales dans les pays en développement. Il indique qu'il est utile de réaliser de meilleures prédictions sur les conditions agro-climatiques à venir, appuyer la modélisation et les mesures d'adaptation, et d'anticiper le coût des investissements qui seront nécessaires. Ainsi, les stratégies prônées dans ce rapport portent autant sur l'analyse des effets du changement climatique que sur la promotion des actions d'adaptation tout en tenant compte des besoins d'augmenter la production. 

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09:53 Publié dans Climat, Environnement, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/06/2011

Impacts du changement climatique sur les prix agricoles à 2030

 L’ONG Oxfam vient de publier un rapport, Growing a better future, dans lequel elle explore les conséquences de la croissance démographique et du changement climatique sur la sécurité alimentaire mondiale.

Selon les projections réalisées à l'aide du modèle Globe à l'horizon 2030, détaillées dans un autre document réalisé par l'Institute of Development Studies, le prix des denrées alimentaires pourrait augmenter de 70% à 90% entre 2010 et 2030 sans prendre en compte les effets du changement climatique. Celui-ci aggraverait encore cette augmentation, jusqu'à la doubler comme dans le cas du maïs (cliquer pour agrandir) :

 

Oxfam prix ali 2030.png

 

Des scénarios « alternatifs » ont également été simulés : l'un dans lesquel la productivité agricole augmente plus vite que dans le scénario tendanciel, un autre dans lequel des stratégies d'adaptation réduisent l'impact du changement climatique. Ce modèle dit d'équilibre général semble ne pas prendre en compte les biocarburants ni les sources d'instabilité comme les aléas climatiques.

Dans son rapport, l'ONG appelle à une réforme majeure du système alimentaire mondial, à un contrôle de la spéculation des denrées agricoles, ou encore à l’abandon du soutien aux biocarburants. Elle préconise aussi des investissements dans l’agriculture paysanne et familiale ainsi qu'un meilleur accès aux marchés pour les petits producteurs.

 Céline Laisney, CEP (Centre détudes et de prospective)

Voir aussi sur le même sujet, les prévisions de l'IFPRI.

13:00 Publié dans 3. Prévision, Alimentation et consommation, Climat, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/06/2011

L'Afrique à l'aube d'une révolution verte ?

 Un article de la revue McKinsey Quarterly décrit l'agriculture africaine comme étant à un tournant. La révolution verte paraît enfin accessible à ce continent, à l'instar du continent asiatique, les pays donateurs augmentant leur aide consacrée à l'agriculture et les investissements privés (notamment de Chine et du Brésil) étant en forte progression.

L'Afrique pourrait, selon les estimations de McKinsey, faire passer sa production agricole de 280 milliards de dollars par an aujourd'hui à environ 500 milliards en 2020 et 880 milliards en 2030.

Mais pour cela, il lui faut surmonter un certain nombre de défis dont la corruption, les problèmes politiques, les infrastructures inadaptées...

McKinsey, qui est impliqué dans des projets dans une dizaine de pays africains, estime que les plans de développement doivent être « moins ambitieux et davantage ciblés ». Les différentes régions d'Afrique devraient se concentrer sur leurs forces respectives et l'accent devrait être mis autant sur le marketing, les infrastructures, la commercialisation et la logistique que sur la croissance de la productivité.

Céline Laisney, CEP (Centre détudes et de prospective)

14:59 Publié dans Développement, Mondialisation et international, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : afrique |  Imprimer | | | | |  Facebook

26/05/2011

Conférence internationale sur les investissements fonciers internationaux

 Une conférence organisée par l'Institute of Development Studies (IDS) s'est tenue en avril pour faire le point sur la réalité des investissements fonciers internationaux.

Après le rapport de la Banque mondiale sur le sujet, de nouveaux chiffres estiment le phénomène à 80 millions d'hectares dans le monde, dont plus de la moitié en Afrique:

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Il est toutefois très difficile d'avoir des chiffres solides, la plupart des contrats n'étant pas publics, et certains restant à l'étape de la négociation sans jamais se matérialiser.

De nombreuses interventions ont passé en revue les impacts de ces investissements sur les pays d'accueil à partir d'études de cas concrètes menées dans de plusieurs pays de tous les continents.

Parallèlement, l'IDS a publié une édition du Journal of Peasant Studies sur ce thème.

Klaus Deininger, senior economist à la Banque mondiale, y examine les défis représentés par la nouvelle vague d'investissements fonciers.

Olivier De Schutter exprime ses inquiétudes et appelle à aller plus loin que les « codes de bonne conduite ».

Tania Murray Li, professeur d'Anthropologie à l'Université de Toronto, estime que ces investissements ne sont pas susceptibles de réduire la pauvreté ni de créer autant d'emplois que ce qui est souvent avancé.