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05/01/2012

Des tomates cultivées grâce à l'hydrogène

Au Japon, un partenariat entre l'université de Chiba et la compagnie Tokyo Gaz a donné naissance à un projet de production de tomates à partir du CO2 généré lors de la production d'hydrogène. Le CO2 produit par une station-service à hydrogène est liquéfié, puis transporté dans des cylindres de 160 kg vers les serres du département d'horticulture de l'université de Chiba, à 55 km de là. La récolte issue de ces serres est plus abondante que dans des conditions de culture habituelles : pour une production de 40 kg de tomates par m2 par an dans des conditions normales, l'apport de CO2 permet d'atteindre 50 kg de tomates par m2 par an.

Le projet débutera en décembre 2011, pour une durée d'un an, avec des récoltes trimestrielles.

Tokyo Gaz étudie maintenant la possibilité d'installer des serres à proximité de la station hydrogène.

Source : ADIT BE Japon

10:56 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Climat, Energie, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : japon, f&l |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/12/2011

Baisse du gaspillage alimentaire au Royaume-Uni

Selon un rapport du WRAP (Working together for a world without waste) britannique, les déchets alimentaires des ménages se sont réduits de 13% entre 2006 et 2009, tandis que sur la même période, l’ensemble des déchets ménagers n’a chuté que de 8%. Cela représente 11 millions de tonnes de déchets évités, soit une économie de 3,6 Mt d’équivalent CO2 par an.

Cette réduction semble être due au changement de comportement des Britanniques, en réponse aux campagnes de sensibilisation à cet enjeu. En effet, selon un sondage de la Food and drink federation, 50% d’entre eux affirment jeter «beaucoup moins» ou «un peu moins» d’aliments qu’avant. L'augmentation de l’indice des prix alimentaires est aussi un autre facteur.

Selon le WRAP, La nourriture gaspillée dans les foyers représente encore environ 12 milliards de livres par an (environ 14 milliards d’euros).

28/11/2011

Nouvelle revue d'agronomie

Le premier volume de la revue Agronomie, environnement et société, éditée par l'Association française d'agronomie (Afa), a été publié en septembre 2011, après un volume préliminaire en juin 2011.

 Comme l'annonce l'éditorial de ce volume, ce projet de revue vise à « revivifier » le lien entre la discipline agronomique et le métier d'agronome, à mettre les concepts et résultats agronomiques au service de l'alimentation, du développement durable et de l'environnement, et à faire évoluer l'agronomie pour prendre en compte les enjeux sociétaux. Longtemps sans représentation, la discipline a depuis 2008 au moins une association : l'AFA, qui « œuvre pour la constitution d’une communauté scientifique et technique » autour de l'agronomie, plutôt à l'image d'un « carrefour interprofessionel » qu'à celle d'une « société savante ».

 Le volume préliminaire de AES contient des articles sur l'agronomie à l'échelle de l'exploitation mais aussi face aux enjeux internationaux en agriculture. Des agronomes y parlent de leur métier. Enfin, les associations partenaires de l'AFA témoignent. Par ailleurs, dans le premier volume numéroté de l'AES (septembre), les thèmes du Grenelle, de la gestion de la santé des plantes, de la performance énergétique et environnementale, de l'eau ainsi que de l'agriculture à haute valeur environnementale (HVE) sont abordés.

 Les membres de la rédaction de la revue sont issus de plusieurs écoles d'enseignement supérieur en agronomie françaises.

Thuriane Mahé, Centre d'études et de prospective

11:52 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Agronomie, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/11/2011

Un jeu pour apprendre à mieux gérer le risque

Un jeu développé par les partenaires du développement permet de mieux comprendre les sources de risques encourus par les petits agriculteurs des pays pauvres. C'est un outil de développement et de recherche que l'ONG bangladeshie BRAC vient de mettre en application avec l'appui de l'IFPRI et de l'Université d'Oxford.

(cliquer pour agrandir)

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Le jeu consiste à proposer à l'agriculteur de placer des jetons correspondant à son pécule sur un plan de jeu représentant les différents types d'instruments financiers à sa disposition : assurances récolte, assurances contre d'autres risques, placement en épargne de groupe. Le jeu permet ainsi à un petit agriculteur peu instruit dans les instruments financiers de déclarer son choix de couverture contre les risques et son degré de participation à une épargne mutuelle. Pour les partenaires du développement, le jeu permet également de mesurer l'importance que les plus démunis attribuent aux différents types de risque par le degré de couverture qu'ils demandent.

Source : IFPRI

Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

05/11/2011

Danemark : Un label pour les restaurants bio

De plus en plus de restaurants et de cafés sont labellisés « restaurant biologique » au Danemark. Trois labels, accordés depuis 2009 par le Ministère de l’alimentation, correspondent à la part d’aliments biologiques servis dans les repas : de 30 à 60%, de 60 à 90% et de 90 à 100% :

oeko_paa_menuen.jpg

Les autorités réalisent des inspections pour vérifier que le cahier des charges est respecté.

Les lieux de restauration bio sont localisables grâce à une carte interactive.

25/10/2011

Bonduelle se développe en Russie

Le groupe Bonduelle, spécialisé dans les légumes en conserve et surgelés, a annoncé lors de la présentation de ses résultats annuels son projet d'acheter une usine et de reprendre des terres agricoles en Russie, avec pour objectif d'accélérer son développement sur ce marché très prometteur.

Bonduelle est présent en Russie et dans les pays d'Europe Centrale et Orientale depuis le milieu des années 1990. Il est leader du légume en conserve sur le marché russe avec plus de 30% de parts de marché en valeur. Outre la Russie, le Brésil est un autre point fort du développement de Bonduelle dans les pays émergents. Une usine y a été mise en service en septembre 2010 pour la conserve de maïs doux et petits pois.

14:26 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, IAA | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

L'espérance de vie des agriculteurs s'accroît

De 1976 à 2008, l'espérance de vie à 35 ans a augmenté de cinq années pour les hommes et de quatre années et demie pour les femmes, selon l'INSEE. Toutes les catégories sociales ont profité de ce progrès : les agriculteurs ont gagné plus de quatre ans d'espérance de vie. Leur espérance de vie à 35 ans, si elle a moins augmenté que celle la moyenne des Français, reste parmi les plus élevées, avec celle des cadres et des artisans, commerçants et chefs d'entreprise (cliquer pour agrandir):

INSEE Esperance de vie.jpg

Ceci est parfois expliqué par un moindre tabagisme, une activité physique plus importante et une alimentation plus variée. Toutefois, cet indicateur doit être relativisé par  l'"indicateur de vie en bonne santé", selon lequel la situation des agriculteurs est moins favorable.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

12:02 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : agriculteurs |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/10/2011

Les fermes verticales au secours de la sécurité alimentaire ?

 Les travaux de Dickson Despommier mettent en avant les avantages des fermes verticales au Moyen-Orient et en Europe comme solution possible aux défis du changement climatique et à la problématique d'approvisionnement alimentaire des villes en quantité et en qualité.

Les procédés hydroponiques et aéroponiques qu'il préconise en culture "hors sol" permettraient ainsi d'économiser 70% de l'eau d'irrigation, d'augmenter simultanément le volume d'eau potable disponible et de qualité, et d'assurer des rendements suffisants tout en économisant de l'espace.

Si le concept est déjà en cours de développement au Japon, en Corée du Sud, aux Pays-Bas, en Angleterre et aux Etats-Unis, l'auteur prévoit sa généralisation dans de nombreux pays Européens mais aussi au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, régions largement importatrices et menacées par l'insécurité alimentaire. Les cultures en terrasse et sur les toits sont actuellement encouragées en Égypte (un des pays les plus peuplés de la région où l'agriculture urbaine constitue une source d'alimentation essentielle au citadins) et des projets agricoles futuristes sont en cours de réalisation aux Émirats. "Masdar City", proche d'Abu Dhabi, serait ainsi un projet urbain modèle pour la région, avec une empreinte carbonique égale à zéro, des fermes verticales intégrées dans l'environnement bâti et la mise à disposition de technologiques durables et d'énergies renouvelables.

Source : La Lettre de veille du CIHEAM n°18, septembre 2011, "Agricultures urbaines en Méditerranée"

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

08/10/2011

Des crédits carbone pour les légumineuses

Les légumineuses ne nécessitent pas d’apport d’azote pour croître. Elles émettent moins de gaz à effet de serre que les autres cultures. L’accroissement des surfaces de légumineuses contribue donc à la lutte contre le changement climatique. C'est pourquoi 11 coopératives agricoles vont proposer à leurs agriculteurs adhérents de semer des légumineuses, et bénéficieront à ce titre de crédits carbone, selon une méthodologie agréée par le ministère de l'Ecologie le 29 juillet, et développée par InVivo AgroSolutions, le CDC climat et le Citepa.
Le montant s'élèvera à quelques euros par hectare, que toucheront les coopératives et non l'exploitant. Certaines pourront rétribuer l'agriculteur ou bien investir dans des projets de soutien de la filière légumineuse.

Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective

09:50 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Climat | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/10/2011

Le boom des potagers traditionnels et des jardins biologiques urbains en Italie

 Les villes italiennes se mobilisent avec leurs citoyens et institutions pour exploiter les espaces verts urbains et péri-urbains. Les villes de Turin, Ferrare, Milan et la région des Pouilles en sont des exemples concrets, avec leurs initiatives favorisant des méthodes d'exploitation durables des jardins urbains dans une finalité économique, culturelle, de loisir et de préservation du territoire.

Ainsi, dans la région des Pouilles, l'initiative portée par la ville d'Ostuni impliquant la population locale a permis la bonification des potagers péri-urbains, rétablissant les étagements à usage agricole qui existaient avant les années 1980 et qui révélaient une partie historique de la ville. Avec ce projet de valorisation des potagers, les agriculteurs actifs de la zone ont constitué une communauté des Jardiniers des Potagers Péri-urbains d'Ostuni et une marque a été créée pour la promotion des produits provenant de cette région de grande valeur historique et paysagère.

Source : La Lettre de veille du CIHEAM n°18, septembre 2011, "Agricultures urbaines en Méditerranée"

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

10:44 Publié dans 4. Politiques publiques, 5. Fait porteur d'avenir, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

11/09/2011

Démocratisation des produits bio

La consommation de produits issus de l'agriculture biologique, qui était réservée auparavant aux plus aisés, touche désormais les catégories les plus modestes, selon le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie).

Ainsi, 52 % des personnes disposant de moins de 900 euros par mois consomment aujourd'hui des produits bio, contre 20 % en 1995, d'après les Enquêtes « Conditions de vie et Aspirations ».

Et 60 % des jeunes achètent de temps à autre ce type de produits, alors qu'ils n’étaient que 26 % il y a quinze ans.

Les acheteurs réguliers ou occasionnels de produits bio se recrutent néanmoins toujours en plus grand nombre dans les catégories les plus aisées.

La préoccupation pour l’environnement n’est pas la seule explication de l’essor de ces produits, qui jouissent aussi d’une image positive pour la santé et pour le goût. L’augmentation de l’offre en rayon et la bonne identification du label AB facilitent aussi cet engouement.

La progression des ventes bio est d’autant plus notable que la hausse des prix des denrées alimentaires et l’augmentation du coût du logement ont renforcé, ces dernières années, les contraintes budgétaires des Français.

17:23 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/09/2011

Carte de la restauration collective bio

La FNAB, en partenariat avec le MAAPRAT et avec l’Agence Bio, a créé un espace de recueil d’expériences sur les produits bio locaux en restauration collective, sous forme de carte de France interactive.

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Celle-ci permet de localiser les initiatives et leur type (cantine scolaire, d’entreprise, d'hôpital, etc).

Une fiche détaillée par établissement permet de faire un point sur la manière dont le projet a été mis en place : les moyens mis en œuvre, les produits utilisés, retour des consommateurs, projets pour l’avenir, difficultés rencontrées, etc.

Son objectif est de faciliter les démarches pour manger bio local en restauration collective, en permettant à tout porteur de projet d’accéder à une fiche d’expérience correspondant le plus possible à ses caractéristiques propres.

Cet outil de mutualisation et d’essaimage ne se veut pas exhaustif, mais vise à refléter la diversité des projets mis en œuvre sur les territoires.

11:53 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

04/09/2011

Un réseau social pour le développement agricole

Selon l'Observatoire des usages Internet de l'institut Médiamétrie, l'Hexagone compte plus de 20 millions d'inscrits à un site communautaire. À l'occasion de ses 20 ans, l'association Trame (association nationale de développement agricole et rural) a lancé le réseau social du développement agricole : Pardessuslahaie.net.

Il devrait permettre de partager plus vite et plus loin les innovations. Les agriculteurs et leurs conseillers pourront y présenter leurs actions, diffuser les résultats d'expérimentations et d'études, présenter leurs idées, partager leurs innovations, etc.

Ce réseau social est à la disposition de tous les acteurs du développement agricole. Il a pour vocation d'être un outil collaboratif qui « permettra de se mettre en relation avec d'autres salariés agricoles ou des agriculteurs, mais aussi avec des passionnés de leur production partout en France, de participer à des forums, d'avoir accès à des informations pointues que d'autres collègues voudront partager ».

15:56 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

17/08/2011

Crise économique et dépenses alimentaires aux Etats-Unis

 

Pendant la crise économique 2007-2009, selon les services de l'USDA, les dépenses alimentaires des ménages américains ont chuté de 5%, soit la plus forte baisse en 25 ans. En dépenses par habitant, la baisse a été encore plus prononcée : de 2444 dollars en 2006 à 2283 en 2009 (avec correction de l'inflation), soit -6,6%.

Ce sont les ménages aux revenus moyens qui ont le plus restreint leurs dépenses. La hausse touche toutefois plus durement les ménages les plus pauvres, l'alimentation représentant 35,6% du budget du quintile de revenu le plus bas.

Dans l'ensemble, les économies ont été réalisées sur la restauration hors foyer, qui a connu une baisse de 11,5% de 2006 à 2009.

La question se pose de savoir si cette tendance est conjoncturelle et amenée à s'inverser à la fin de la récession ou durable. Les premiers chiffres sur 2010 suggèrent une remontée des dépenses alimentaires.

 

11:23 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/08/2011

Des aéroports produisent leur propre biocarburant

Deux aéroports de Détroit (Etats-Unis, Michigan) projettent de consacrer 1700 acres (environ 688 hectares) à la production de biomasse à partir de colza et graines de moutarde. Ces plantations seront placées sous la responsabilité de l’Université d’Etat du Michigan. Pour éviter la concurrence avec la consommation alimentaire, elles couvriront des surfaces aujourd’hui non cultivées.

Les deux aéroports pourraient ainsi réaliser chaque année une production commune d’un million de litres de biocarburant. Le projet devrait débuter dès février 2012.

Subventionnée par l’Etat, cette collaboration fait partie d’un projet plus vaste de démonstration des technologies agro-énergétiques qui bénéficie d’un budget total de 476 000 dollars (soit 332 000 euros). En cas de succès, le projet pourrait inciter des entreprises spécialisées dans les carburants alternatifs à s’installer dans le voisinage des aéroports.

Source  : Biodiesel Magazine

15:50 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Biomasse/Biocarburants | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook