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21/03/2012

Le célibat des agriculteurs, un mythe ?

Le célibat des agriculteurs, malgré la médiatisation que lui apporte une émission télévisée, serait-il un mythe ?

Selon le recensement de la population de 2008 réalisé par l'Insee, en effet, 75% des hommes agriculteurs de 30 à 59 ans vivaient en couple dans leur logement, soit une proportion plus élevée que pour les ouvriers (71%), les employés (69%) et surtout les personnes sans activité (39%).

 

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Par ailleurs, 10% vivaient seuls contre 16% des ouvriers et 18% des employés. La cohabitation avec d'autres membres de la famille reste en effet plus répandue : elle concernait 15% des hommes agriculteurs de 30 à 59 ans.

Les agricultrices du même âge, quant à elles, sont les championnes de la vie en couple, et seules 4% d'entre elles vivent seules.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

14:18 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : agriculteurs |  Imprimer | | | | |  Facebook

La « street food » se développe en France

Très populaire aux États-Unis, notamment à New York et Los Angeles, la street food ou cuisine de rue a longtemps été associée en France à la « malbouffe ». Mais depuis quelques mois les quartiers d'affaires voient s'installer, à l'heure du déjeuner, des food trucks (camions-cantines) aux pieds des bureaux, qui proposent des produits de qualité et variés. Les files d'attente s'allongent, comme devant le Camion qui fume, qui propose des hamburgers et frites maison en changeant de quartier tous les jours. Les amateurs le localisent grâce à twitter, comme à New York où plusieurs blogs (tweat.it, thebrooklynnomad.com ou encore midtownlunch.com) centralisent tous les messages twitter envoyés par les camions ambulants pour faire savoir en temps réel où ils sont.

Les grands chefs eux-mêmes explorent le snacking : Guy Martin a créé une sandwicherie de luxe, Jean-François Piège a imaginé trois recettes pour Sushi Shop, Marc Veyrat a crée un concept européen de fast-food bio et Thierry Marx a même créé une école de street food.

Les distributeurs s'en inspirent également : Monoprix envisage de lancer Monop' Street, des camionnettes de rue vendant ses meilleurs produits de restauration rapide.

En France, le marché de la street food est estimé à 32,7 milliards d’euros en 2011, en croissance de 66,5% depuis 2004, selon le cabinet spécialisé Gira Conseil.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

14:09 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/03/2012

Bientôt des robots intelligents dans les champs ?

Un dossier du magazine Réussir Vigne fait le point sur les avancées de la robotique en viticulture. Si les robots se sont généralisés en agro-alimentaire, ils sont loin d'être une réalité dans les champs.

Cependant, plusieurs innovations sont actuellement développées et des projets de recherche sont en cours. Des robots sont désormais en mesure d’effectuer la récolte de fruits aussi fragiles que des fraises : la société espagnole Agrobot a ainsi mis au point un robot capable de différencier une fraise mûre de celle qui ne l’est pas, de la prendre et de la poser, le tout en douceur et sans l’abîmer.

Aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande, des chercheurs planchent sur des robots de taille, qui pourraient être opérationnels d’ici 2014. En France, un robot épampreur, lieur, ébourgeonneur devrait être bientôt commercialisé. Un prototype de robot vendangeur européen devrait quant à lui voir le jour d’ici quatre ans.

Créer un robot vendangeur capable de se mouvoir de façon autonome et de « prendre des décisions » en fonction des images de la végétation qu’il perçoit serait techniquement tout à fait faisable, selon Christophe Guizard, de l’unité de recherche ITAP (information, technologies, analyse environnementale, procédés agricoles) à l’IRSTEA de Montpellier. C’est d’ailleurs l’objet des recherches d’un programme européen baptisé Clever Robots for Crops.

Mais si la technologie progresse, il reste la question de savoir si elle est acceptable socialement et accessible financièrement.

15:12 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Enseignement et recherche, Production et marchés | Lien permanent | Tags : vin |  Imprimer | | | | |  Facebook

10 ans d'évolution de l'agriculture biologique en France

Les 10 ans de l’Agence Bio ont été l’occasion de faire le point sur les 10 dernières années de développement de l’agriculture biologique. Selon les chiffres de l'Agence Bio, le marché des produits bio a quadruplé sur cette période et l’année 2011 devrait se solder par une croissance du marché d’au moins 10% pour approcher les 4 milliards d’euros, alors que les dépenses alimentaires dans leur ensemble sont en baisse.

En dix ans, le nombre d’exploitations bio a doublé, de 10 000 à 20 000 environ. La part des exploitations bio dans l’ensemble des exploitations françaises a presque triplé, passant de 1,6% en 2001 à 4,6% en 2011. Les surfaces exploitées en bio sont quant à elles passées de 420 000 ha environ à 950 000 ha, soit une part de la surface agricole utile (SAU) de 3,5% fin 2011, contre 1,5% en 2001. L’évolution de cette part est positive dans toutes les filières, mais certaines comme la production fruitière ou la viticulture présentent des parts supérieures (9,6% pour les surfaces fruitières fin 2010, 6,1% pour la viticulture).

Par ailleurs, l'ensemble du secteur se développe, avec un nombre d’opérateurs bio (exploitations et opérateurs aval) qui a plus que doublé :

 

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 En 2012, l’agence Bio met l’accent sur la communication, avec l’ouverture d’une page Facebook, d’un blog et le lancement d’une application sur smartphone permettant de localiser les vendeurs proposant des produits bio.

15:10 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Agronomie | Lien permanent | Tags : bio |  Imprimer | | | | |  Facebook

29/02/2012

Innovation pour l'irrigation dans les zones arides

Un jeune diplômé de l'université de Swinburne en Australie a développé un outil capable, à partir de sources d'énergies renouvelables (éolien, solaire), de liquéfier la vapeur d'eau. Appelé « Airdrop irrigation system », cette innovation repose sur l'aspiration d'air, la condensation à température abaissée de l'eau au niveau du sol, puis l'injection dans un système d'irrigation "au sol". Cette technologie bon marché et à basse consommation d'énergie pourrait être utilisée dans des zones très rurales et dans des conditions quasi-désertiques. Pour l'instant, le prototype a été testé à petite échelle et dans un jardin. Les expérimentations de terrain et à large échelle de cette technologie restent à faire.

 

Sources : le site de Yale Environnement pour une interview video, le site de la radio publique australienne.

 

Thuriane Mahé, Centre d'études et de prospective

 

15:15 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

28/02/2012

Une lettre numérique consacrée à l'agriculture en Chine

L'Institut de l'Elevage lance une nouvelle lettre "Idele Chine", consacrée comme son nom l'indique à la Chine. Le GEB - département Économie de l’Institut de l’Élevage - y effectue l'analyse de l'économie de l'élevage en Chine. D'une dizaine de pages, ce bulletin numérique traite de l'agriculture en général, mais consacre aussi de gros plans aux marchés laitiers et viande, à la génétique bovine, ovine ou caprine.

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La ferme urbaine de 2062

L'exposition “2062. Aller-retour vers le futur” à la Gaîté Lyrique (jusqu'au 25 mars 2012) explore l'évolution de la société à travers les innovations technologiques.

Elle accueille notamment une micro-ferme hors-sol, conçue par l’artiste Damien Chivialle, diplômé de l’École nationale supérieure de création industrielle de Paris. Sur un espace aussi réduit qu’une place de parking et grâce à des containers, il fait tenir une serre qui élève poissons et lapins et produit des salades ou herbes en aquaponie, c’est-à-dire en utilisant les déjections des poissons comme engrais. Dans chaque ferme-container, deux mètres cube d’eau circulent en circuit fermé, permettant ainsi d'éviter l'évaporation de l'eau, de ne rejeter aucune eau usée dans l'environnement et de préserver l'énergie de par l'utilisation de l'eau (l'eau étant plus facile à chauffer que l'air).

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Le public est invité à participer à des ateliers de germination ainsi qu'à des dégustations de produits «hors-sol ».

15:28 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Agronomie, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Alimentation générale, nouveau magazine

Un nouveau magazine trimestriel, Alimentation générale, est en kiosque depuis le 1er mars.

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Il aborde l'ensemble des sujets relatifs aux nourritures, sous des angles aussi bien économiques, sociétaux, historiques que culturels.

Au sommaire de ce premier numéro figurent un dossier sur l'alimentation des jeunes, une enquête sur le maïs au Mexique, un entretien avec Henri Nallet, ancien ministre de l'Agriculture, ainsi qu'un portrait d'une vigneronne et une réflexion sur les guides gastronomiques.

 

15:24 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

26/02/2012

Vers une bouteille 100% végétale

Coca-Cola a signé un accord avec une entreprise de biotech néerlandaise pour développer un polymère entièrement issu de végétaux. Jusqu’ici, le polyéthylène des bouteilles végétales contenait encore une fraction dérivée du pétrole.

Ce que propose la société Avantium est un nouveau polyester (polyéthylène-furanoate ou PEF) obtenu à 100% grâce à des ressources végétales. Il est constitué de monoéthylène glycol issu de la transformation de la canne à sucre, et au lieu de l’acide téréphtalique dérivé du pétrole, d'un acide furanique, le FDCA, synthétisé à partir de plantes alimentaires ou de résidus agricoles.

L’accord signé avec Coca-Cola a permis à Avantium d’inaugurer le 8 décembre 2011 une unité pilote d’une capacité de 40 tonnes par an. La commercialisation de cette « Plantbottle » est prévue dans les prochaines années.

Plusieurs prévisions tablent sur une très forte croissance de la demande de bioplastiques dans les prochaines années.

voir aussi :

http://veilleagri.hautetfort.com/archive/2012/01/10/premi...

11:24 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Enseignement et recherche, Filières agricoles, IAA | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

24/02/2012

Essor de l'agromafia

Selon la Commission parlementaire italienne sur la contrefaçon et la piraterie commerciale, le chiffre d'affaires de l'agromafia (terme qui regroupe les falsifications, les imitations illicites de produits ainsi que l'infiltration mafieuse dans les filières alimentaires) s'élève à 12,5 milliards d'euros par an en Italie.

Parallèlement, Europol constate une progression du commerce de pesticides illégaux et contrefaits, un trafic qui rapporterait des milliards d’euros par an au crime organisé. Plus de 25% des pesticides en circulation dans certains Etats membres de l’UE proviendraient ainsi de ce marché illégal. Les produits en question menacent la santé des agriculteurs et des consommateurs et représentent un risque pour l’environnement. Europol a élaboré une série de recommandations, concernant notamment les enquêtes transfrontalières et la réalisation d’une étude sur la traçabilité des matières dangereuses utilisées pour la fabrication illégale de pesticides.

Sources : DG Trésor, Sillons d'Europe, Nº 142 - 25 janvier 2012, Europol

10:49 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

24/01/2012

BASF se retire du marché des OGM en Europe

Le groupe allemand BASF annoncé qu'il suspendait ses activités de développement et de commercialisation d'organismes génétiquement modifiés en Europe. Il va se concentrer sur les principaux marchés en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Les produits dont la production et la commercialisation sont arrêtées sont notamment les pommes de terre féculières génétiquement modifiés (Amflora, Amadea et Modène). L’Amflora avait été autorisée en Europe en 2010.

Le groupe a motivé sa décision par le fait que « les biotechnologies ne sont pas suffisamment acceptées dans de nombreuses régions en Europe par la majorité des consommateurs, des agriculteurs et des responsables politiques ».

14:28 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, IAA | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Projet pilote de réserve régionale alimentaire et humanitaire d'urgence en Afrique de l'Ouest

Lors de la conférence FARM sur le « G20 agricole : quelles suites ? » du 20 décembre 2011, Claude Jibidar, directeur adjoint du bureau Afrique de l'Ouest du Programme alimentaire mondial (PAM) a présenté les modalités pour un projet régional pilote du PAM de réserve régionale alimentaire et humanitaire d'urgence en Afrique de l'Ouest.

Ce projet en faveur de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), soutenu par le G20, propose de mettre en place des stocks physiques placés dans quatre villes de la région. Ces stocks seront constitués à 40% en stock physique et à 60% en stock virtuel (devises pour acheter des céréales sur les marchés). La réserve couvrira le mil, le maïs, le riz et le sorgho : les céréales les plus consommées par les populations locales. Les critères de déclenchement d'utilisation des réserves sont basés sur la volatilité des prix sur les marchés internationaux et sur un système d'alerte au niveau national. Les pays qui emprunteront de la nourriture pourront la remplacer plus tard en nature ou bien payer pour permettre de reconstituer les stocks virtuels de la réserve.

Ce système repose sur l'hypothèse qu'il ne sera pas utilisé par tous les pays en même temps car il n'a vocation à répondre qu'à l'insécurité alimentaire transitoire dans des zones géographiques limitées. En plus de la réserve, des filets de sécurité seront mis en place pour assurer l'alimentation des populations pauvres. Les acteurs privés des filières font partie d'un comité consultatif pour mieux gérer les stocks et prendre les décisions. Le coût initial est estimé à 44,3 millions de dollars et les coûts récurrents annuels à 16 millions de dollars seront à partager par les différents États membres. Le projet sera proposé aux chefs d' États de la CEDEAO en juin 2012.

Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

21/01/2012

Le sorgho, un substitut au maïs ?

D’après Arvalis, Institut du végétal, le rendement du sorgho grain progresse de 11 % en 2011 par rapport à la moyenne des 5 années précédentes, atteignant les 63 q/ha au niveau national. Ces bons résultats s’observent dans la plupart des régions de production, avec des différences cependant puisque l'Alsace arrive en tête avec 80 q/ha et que le Poitou-Charentes atteint 52 q/ha.

Ainsi, malgré une baisse des surfaces de près de 13 % en 2011 par rapport à 2010, la production française reste quasi stable. De plus, selon les observations d'Arvalis, la faible teneur en tanin (facteur antinutritionnel pour les monogastriques, qui décourageait l'utilisation du sorgho en alimentation animale) se confirme.

Sur 1,5 million de tonnes consommées en Union européenne, seule la moitié a été produite en Europe. Les débouchés sont donc importants, d'autant que les pouvoirs publics français affichent leur volonté de diminuer l’utilisation de l’eau par le secteur agricole : le plan national d’adaptation au changement climatique prévoit de substituer 14000 hectares de maïs par des cultures plus économes en eau. Le sorgho, qui se trouve dans ce cas, pourrait ainsi être un substitut partiel du maïs dans les rotations, ce qui d’ailleurs permettrait de satisfaire les engagements de diversification des assolements, conformément au « verdissement » annoncé du premier pilier de la PAC.

Sources : Lettre des agriculteurs de France n°467

14:13 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Climat, Filières agricoles, PAC, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

15/01/2012

Changement de stratégie des groupes agroalimentaires en Chine

L’annonce par Danone et par Nestlé dans la presse chinoise de la suspension (Danone) ou de la fermeture (Nestlé) de l’une de leurs unités de production respectivement de yaourts et de crèmes glacées en Chine traduit un repositionnement de ces deux sociétés dans le secteur des produits laitiers. Sur ce créneau, les marques internationales ont désormais des difficultés à concurrencer les marques locales, telles que Yili et Mengniu, qui disposent d’un réseau et d’une pénétration du marché plus importants. Aussi, Nestlé et Danone cherchent-ils aujourd’hui à se repositionner sur des créneaux à plus forte valeur ajoutée, telle que la marque de yaourts « Bio » de Danone, qui vise les consommateurs les plus aisés des grandes villes chinoises. Nestlé développe également cette stratégie en ciblant les hôtels, les restaurants et les cafés mais en se détournant de la distribution classique.

Par ailleurs, Nestlé plutôt que de se développer seul sur certains créneaux, commence à développer des partenariats et à prendre des participations dans de grands groupes locaux. L’approbation, en décembre 2011, par les autorités de régulation chinoises, du rachat par Nestlé de 60% des parts de la société chinoise de sucreries Hsu Fu Chi, confirme cette orientation. La transaction devrait représenter l'une des plus importantes prises de contrôle d'une société chinoise par un concurrent étranger. C’est également la stratégie d’autres groupes, à l’image d’AromaTech, le fabricant français d'arômes alimentaires, qui en vue de renforcer sa présence en Asie, s'associe à son homologue chinois Apple Flavor & Fragrance, avec lequel il constitue une joint-venture à 50/50 ou encore d’IMV technologies, leader sur la reproduction animale, qui en novembre dernier a acquis les sociétés chinoises Shanghai Nelson Techno Medical, Shanghai Nelson Trading and Shanghai DoFU AI Technology, spécialisées dans la fabrication et la distribution de produits du même secteur.

 

Source : DG Trésor, PAC à PAC (Politiques agricoles chinoises à Politique agricole commune), n°1, janvier 2012.

14:10 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, IAA, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/01/2012

Première bouteille de vin en papier

La société britannique GreenBottle avait déjà lancé une bouteille de lait fabriquée à partir de papier. Elle vient de mettre au point un conditionnement similaire pour du vin. Elles sont fabriquées à partir de papier, moulées ensuite en forme de bouteille, puis entourées d’une mince couche de plastique. Lorsque la bouteille est vide, le consommateur déchire le film plastique, et la bouteille peut ainsi être recyclée et compostée.

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Elle ne pèse que 55g, soit 10 fois moins qu'une bouteille en verre, ce qui permet de réduire le bilan carbone lors du transport et de diminuer de 10% sur les émissions des gaz à effet de serre par rapport au verre. À l’heure actuelle, ces bouteilles sont produites en Turquie mais une usine devrait très prochainement être créée en Cornouailles. Reste à savoir si les consommateurs sont prêts à accepter cette évolution.

Source : TNS Sofres

10:50 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Climat, Energie, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : vin |  Imprimer | | | | |  Facebook