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25/11/2010

100 questions pour l'avenir de l'agriculture

Une équipe de 55 experts de l’agriculture et de l’alimentation du monde entier ont, à la demande du Foresight britannique, élaboré un travail en commun inédit. Ensemble, ils ont dressé le  panorama des questions les plus importantes auxquelles l’agriculture devra répondre. Elles ont été formulées pour obtenir des réponses concrètes, en termes de programme de recherche et de réponses politiques.

Pour l’heure, les questions sont classées en 4 sections : les ressources naturelles, les pratiques agronomiques, le développement agricole, marchés et consommation.

Un rapport sur les enjeux complets de ces questions devrait être diffusé dans le courant de l’année 2011.

29/10/2010

Le monde agricole recrute parmi les demandeurs d'emploi

ADEMA, Accès des Demandeurs d’Emploi aux Métiers Agricoles, entame sa mise en œuvre. Cette formation courte, d’une durée de 22 jours (154 heures), s’adresse aux demandeurs d’emploi qui ne connaissent pas ou qui connaissent peu le secteur agricole et qui sont motivés pour y travailler. Il s’agit d’un stage de découverte des métiers.

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Créé à la suite de l’accord du 6 janvier 2009 sur la formation professionnelle en agriculture, ADEMA a pour vocation de permettre l’accès à la formation des publics les moins qualifiés. « Jusqu'à présent, le milieu agricole s'auto-suffisait et fournissait la relève. Ce n'est plus le cas et il faut s'ouvrir », explique Laurent Usse, de la FRSEA.

Des témoignages audio de stagiaires Adema, formateurs Adema, entreprises ou salariés du monde agricole sont diffusées sur les radios françaises entre le 25 octobre et le 7 novembre 2010.

10:38 Publié dans Enseignement et recherche, Exploitations agricoles, Travail et emploi | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/10/2010

Pourquoi les rendements stagnent-ils en France?

Depuis une vingtaine d’années, la croissance des rendements du blé ralentit et s’est même arrêtée ces dernières années dans de nombreux pays européens, dont la France. Dans une étude publiée dans la revue scientifique Field Crops Research, des chercheurs de l’Inra et d’Arvalis montrent que la stagnation des rendements du blé en Europe est essentiellement due aux pratiques agronomiques (notamment le remplacement des légumineuses par le colza comme culture précédant le blé) et au réchauffement climatique, qui se fait sentir depuis le début des années 1990.

Cependant, le progrès génétique du rendement des variétés cultivées de blé n’a pas faibli, il permet de maintenir les rendements à un niveau stable.

11:39 Publié dans Climat, Enseignement et recherche, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/07/2010

Modélisation de l'impact des investissements dans la recherche agronomique pour le développement

Un document de travail de l'IFPRI (International Food Policy Research Institute) présente un modèle d'évaluation ex-ante de l'effet d'investissements dans les systèmes nationaux et internationaux de recherche agronomique sur les indicateurs du développement. Les différents modèles présentés cherchent à allouer les investissements pour la recherche agronomique entre les différentes régions du monde en développement afin de maximiser la production agricole dans ces régions ou bien d'y minimiser le nombre de personnes pauvres. Le modèle se base sur des estimations passées de l'effet de la recherche agronomique sur les indicateurs du développement et considère que la réduction de la pauvreté est liée à l'accroissement de la production agricole.

Les résultats de l'étude montrent qu'un investissement dans les instituts de recherche agronomique en Asie permettra le meilleur développement de la production agricole ; ceci provient du fait que les effets passés sur les rendements des efforts de la recherche agronomique ont été les plus forts dans la région Asie. En revanche, si l'objectif est de minimiser le nombre de personnes pauvres, les résultats de l'étude poussent à investir dans la recherche agronomique en Afrique Sub-saharienne et en Asie du Sud où l'on dénombre le plus de personnes pauvres.

Jo Cadilhon (CEP)

Le document de travail de l'IFPRI (36 p.)

11:26 Publié dans 2. Evaluation, Développement, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/06/2010

Des poissons transgéniques bientôt dans les assiettes ?

La race bovine Blanc bleu belge est le fruit d'une sélection génétique par des éleveurs ayant repéré son caractère génétique intéressant : 40 % de masse musculaire sans gras en plus.

Des ichtyologistes de l'Université de Rhode Island aux Etats-Unis ont recyclé les mêmes processus moléculaires pour créer une truite transgénique avec deux fois plus de masse musculaire abdominale que les truites conventionnelles.

La compagnie Aqua Bounty dans le Massachusetts a désinhibé la période de non croissance qui intervient naturellement chez le saumon en injectant des morceaux d'ADN qui produisent de l'hormone de croissance. Résultat : un saumon qui arrive au poids commercialisable en 18/24 mois au lieu de 30. Aqua Bounty a déjà soumis le dossier de son saumon transgénique à la Food and Drug Administration pour en permettre la commercialisation.

Source : The Economist


Jo Cadilhon (CEP)

 

10:07 Publié dans Alimentation et consommation, Enseignement et recherche | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/05/2010

Stratégie britannique pour développer les compétences

Au Royaume-Uni, une nouvelle stratégie nationale, AgriSkills Forum 2010, élaborée par les acteurs majeurs du secteur agroalimentaire, et réalisée à la demande du Department for Environment, Food and Rural Affairs (DEFRA), vise à faire reconnaître l'agriculture comme un secteur industriel à la fois prioritaire et innovant, et à développer les compétences des agriculteurs en conséquence.

Partant du constat que les agriculteurs ne sont plus uniquement des exploitants mais aussi des producteurs, des aménageurs ou encore des fournisseurs d'énergie, le rapport souligne que Ieur niveau de qualifications s'élève rapidement et nettement. Pourtant, n'étant pas reconnue comme une industrie de pointe ou comme un domaine stratégique, l'agriculture continue à véhiculer l'image d'un monde nécessitant peu de compétences.

AgriSkills Forum 2010 suggère des pistes d'action pour doter le Royaume-Uni en compétences techniques et professionnelles adaptées aux enjeux d'avenir. Privilégiant l'industrie agroalimentaire, elles visent à faire reconnaître comme essentiel le développement des business skills : compétences économiques et financières, qualités managériales et entrepreneuriales.

10:01 Publié dans 4. Politiques publiques, Enseignement et recherche, IAA, Travail et emploi | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

15/04/2010

Changement climatique et biodiversité

Les chercheurs de l'université de Bonn et de celle Yale ont publié une étude qui vise à quantifier et à modéliser, à l'échelle régionale, l'impact potentiel du changement climatique sur la diversité de la flore. Après avoir examiné plusieurs espèces de plantes que l'on peut trouver dans différentes régions dans les conditions climatiques actuelles, ils ont tout étudié les interdépendances, auxquelles ils ont ensuite appliqué 18 scénarios de changement climatique à l'horizon 2100.

Les conclusions de l'étude indiquent que les régions froides et humides de la planète pourraient servir de refuge à un nombre plus important d'espèces, mais aussi que les régions chaudes et sèches pourraient devenir des milieux hostiles à la diversité végétale.

Les chercheurs estiment qu'ils ne peuvent prédire la manière dont la biodiversité d'une région donnée s'adaptera à ces nouvelles conditions, mais, d'après eux, la redistribution massive des espèces végétales entraînera, dans le monde entier, une uniformisation de la végétation au niveau régional, au détriment d'espèces uniques qui se sont adaptées à des conditions d'habitat particulières.

En conclusion, les auteurs soulignent la nécessité d'une politique forte pour le climat, car « la biodiversité est le fondement même de l'existence humaine ».

Etude parue dans la revue Proceedings of the Royal Society London

 

10:30 Publié dans 3. Prévision, Climat, Enseignement et recherche, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

31/03/2010

Avenir de la recherche agronomique pour le développement

A l'occasion de la Conférence mondiale pour la recherche agronomique pour le développement (GCARD en anglais) qui s'est déroulée à Montpellier du 28 au 31 mars 2010, un rapport a été publié qui fait le point sur les principaux thèmes de recherche à mettre en œuvre afin de lever les obstacles et saisir les opportunités de l'agriculture dans les pays en développement.

Parmi ces thèmes, la place de la femme et des jeunes, le fonctionnement micro-économique des ménages, les jeux institutionnels, le financement de l'aide au développement, la valorisation des expériences des nouveaux pays émergents.

Une feuille de route est proposée aux acteurs, qui reste générale mais présente l'originalité de valoriser une démarche « bottom-up », où les agriculteurs joueraient un rôle plus important dans le processus de recherche.

Le compte-rendu (1 p.) par Jo Cadilhon, CEP

Le résumé du rapport (13 p.)

26/03/2010

Nouveau combustible à base de déchets plastiques et agricoles

Des chercheurs de l'Université japonaise de Shizuoka ont créé un nouveau combustible à base de déchets plastiques et agricoles, aux caractéristiques thermiques proches de celles du charbon. L'équipe estime pouvoir arriver à un procédé de fabrication industriel d'ici trois ans.

Le principe est relativement simple : en brassant pendant 30 minutes les déchets plastiques et ceux issus de la biomasse dans de l'eau maintenue à forte pression et à haute température, les chercheurs obtiennent des grains combustibles d'un diamètre de 1 à 5 millimètres. Ils les compriment ensuite pour obtenir des granulés. Une tonne de déchets issus de la biomasse et 200 kg de plastiques permettent de fabriquer 400 kg de granulés. 1 kg de granulés possède un pouvoir calorifique de 6250 à 7000 kcal, une valeur de l'ordre de celle du charbon.

Selon les inventeurs, la combustion, contrairement à celle du charbon, ne dégage pas d'oxydes de soufre. Les quantités émises d'oxydes d'azote et de dioxines sont largement inférieures aux normes en vigueur au Japon pour les incinérateurs. Les cendres résultant de la combustion sont riches en phosphore et peuvent donc être utilisées comme engrais inorganique.

Ce combustible peut être fabriqué à partir des déchets plastiques récupérés dans les supermarchés et des déchets non comestibles issus de l'agriculture, ressources abondantes au Japon. Son développement améliorerait l'indépendance énergétique du pays.


Source : Mainichi jp - 04/03/2010 (japonais)

 

 

09:01 Publié dans Energie, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Améliorer les légumineuses pour réduire l'empreinte carbone

Un nouveau projet d'un montant de 1,5 million de livres couvrant une période de 3 ans et demi, sous la coordination du John Innes Centre, un institut du Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC) du Royaume-Uni, s'efforcera de trouver de nouveaux moyens pour mettre au point des variétés de pois améliorées et accroître l'absorption d'engrais azotés dans la culture de légumineuses.

Claire Domoney, de cet institut, déclare que « des pois de haute qualité atteindront un prix élevé sur le marché des produits alimentaires ». « Si nous pouvons encourager un plus grand nombre d'agriculteurs à les planter comme cultures de rotation, cela permettra de réduire l'empreinte carbone de l'agriculture britannique en réduisant les quantités d'engrais azotée requises ».

Le projet est cofinancé par le BBRSC et le DEFRA. Il a notamment pour partenaires la Food and Environment Research Agency, la Processors and Growers Research Organisation (PGRO) et Campden BRI, avec des contributions commerciales de Bird's Eye, The Co-operative, Limagrain, Thermo Fisher Scientific, Premier Foods, Pinguin Foods et Horticultural Development Company (HDC).

 

08:55 Publié dans 4. Politiques publiques, Energie, Enseignement et recherche, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

12/03/2010

Inra Priorités scientifiques 2010-2014

L'Inra prépare son document d'orientation pour 2010-2014. Pour cela, il a reçu les propositions de développements scientifiques des départements de recherche de l'Institut, tenu compte des recommandations de son évaluation conduite par l'agence de l'évaluation de l'enseignement supérieur et de la recherche, et analysé les prospectives disponibles à travers le monde comme les attentes des pouvoirs publics.

A l'issue d'une première phase de réflexion interne, 7 priorités ont été identifiées :

- Conjuguer les performances économiques, sociales et environnementales de l'agriculture

- Minimiser les risques environnementaux, quantifier et maximiser les services écosystémiques (eau, biodiversité, ...) rendus par les activités agricoles et forestières

- Mieux connaître les transitions alimentaires et leurs effets

- Développer et valoriser le carbone renouvelable pour la chimie et l'énergie

- Adapter l'agriculture au changement climatique et réduire sa contribution à l'effet de serre

- Renforcer les capacités de prédiction en biologie et en écologie

- Rechercher les cohérences systémiques et territoriales pour la sécurité alimentaire mondiale

Ces priorités sont soumises à discussion sur un blog http://www.inra2014.fr/


Les fruits de cette consultation viendront enrichir les réflexions en cours pour l'élaboration des orientations 2010-2014 de l'Institut.

Cette démarche participative ouverte à l'ensemble de ses partenaires, publics et privés, des sphères scientifiques nationales et internationales, socio-économiques, territoriales, associatives... et, plus largement, à tous les citoyens, est innovante.

 

11:51 Publié dans Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/01/2010

La Corée du Sud investit dans les IAA

Le ministère de l'alimentation, de l'agriculture, des forêts et de la pêche coréen a annoncé un plan ambitieux pour développer les industries alimentaires du pays en investissant environ 3 milliards d'euros ces trois prochaines années.

Selon ce plan, les ventes globales de l'industrie alimentaire coréenne augmenteront de 7% par an. Les exportations de produits agricoles et de la pêche devraient quant à elles augmenter d'environ 30%. "Sur la scène mondiale, l'industrie alimentaire pèse 2,7 milliards d'euros et est plus important que l'industrie de l'automobile et des technologies de l'information. L'intérêt croissant et l'importance de la sécurité alimentaire à travers le monde montre que les perspectives de croissance du marché sont positives" a indiqué
le ministre CHANG Tae-Pyong

Les entreprises du secteur alimentaire de Corée ne sont cependant pas assez matures pour affronter la concurrence mondiale. Malgré ses 8500 fabricants alimentaires, le paysage agoalimentaire coréen demeure très éclaté, plus de 90% des entreprises du secteur ont moins de 50 employés. Au niveau des exportations de produits alimentaires, la Corée ne s'est placée l'an dernier qu'au 40e rang mondial.

Pour remédier à ce manque de compétitivité, le ministère envisage l'augmentation du budget pour la R&D alimentaire pour amener celui-ci à 1,2% du total des ventes du secteur (actuellement 0,34%) et la constitution d'un cluster de l'industrie agro-alimentaire dans le nord de la province de Jeolla.

Source : ADIT

08/01/2010

Visions futuristes de l'agriculture

Agrapresse hebdo présente des visions « futuristes » de l'agriculture dont certaines sont réalistes, proches d'une application, et d'autres relèvent davantage de romans d'anticipation

Jean-Marie Séronie, directeur général du CER France Manche et responsable de la veille économique du réseau CER France, envisage tout d'abord l'exploitation agricole de demain : elle ne sera probablement plus gérée par un seul homme maîtrisant tout, du capital à la technique en passant par la commercialisation, mais « flexible », l'exploitant se spécialisant et développant des alliances avec ses voisins ou des prestataires pour s'assurer les meilleures compétences et donc améliorer sa compétitivité.

Des articles passent ensuite en revue des progrès techniques et scientifiques attendus.

L'amélioration génétique ne devrait pas remplacer la sélection, mais être complémentaire, selon François Houllier, directeur scientifique de l'Inra.

Des méthodes alternatives aux produits chimiques de synthèse se profilent pour soigner les cultures, avec des produits comme le sucre ou de l'argile pour lutter contre les parasites, des extraits de plantes contre les moisissures, des champignons symbiotiques qui remplacent les engrais...

Les fermes verticales, substitut au manque de terres agricoles, verront-elles le jour ? les projets, études et concepts autour de ces fermes artificielles sont maintenant légion, mais les réalisations plus rares...

Les serres du futur stockeront les calories de l'été pour les restituer sous forme de chaleur l'hiver. Cette technologie, maîtrisée, commence à s'appliquer aux Pays-Bas, au Canada et en Turquie.

Quant au tracteur de demain, il devrait être plus ajustable aux besoins de l'agriculteur, modulable, et plus écologique.

Le dossier (10 pages)

 

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26/03/2009

Marchés publics: procédure d'infraction a l'encontre de la France concernant les droits exclusifs pour la gestion des aides agricoles et des aides à la formation professionnelle

La Commission européenne a décidé d'envoyer un avis motivé au titre de l'article 226 du traité CE dans le cadre d'une procédure d'infraction contre la France concernant une disposition du code rural français, adoptée en 2005, qui attribue au Centre national pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles (CNASEA) un droit exclusif pour la prestation aux collectivités territoriales de services de gestion des aides publiques. Cette disposition impose aux collectivités territoriales de confier au CNASEA la gestion de leurs aides financières et actions d'accompagnement (y compris, la gestion des aides financières aux stagiaires de la formation professionnelle) lorsque ces collectivités ne souhaitent pas les gérer elles-mêmes.

La gestion des aides financières étant une activité économique relevant de la directive "marchés publics" 2004/18/CE, la Commission estime que cette délégation de la gestion des aides, dont les modalités et notamment la rémunération sont fixées par une convention entre la collectivité territoriale concernée et le CNASEA, revient à attribuer de gré à gré au CNASEA un marché public de services sans respecter les procédures de passation prévues par le droit communautaire des marchés publics et, en particulier, par la directive 2004/18/CE précitée.

Source : Euractiv

11:23 Publié dans Enseignement et recherche | Lien permanent | Tags : commissiojn européenne |  Imprimer | | | | |  Facebook