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07/12/2017

Les coûts cachés de l'alimentation au Royaume-Uni

Sustainable Food Trust a publié en novembre les résultats de ses travaux sur les coûts cachés de l'alimentation au Royaume-Uni. S'appuyant sur la littérature existante, les auteurs ont cherché à quantifier ces externalités négatives selon plusieurs entrées, elles-mêmes déclinées en diverses thématiques : dégradation des ressources naturelles (ex : pollution de l'air), pertes de biodiversité, coûts de santé liés à l'alimentation (ex : maladies cardiovasculaires) et à la production (ex : antibiorésistance), subventions au secteur agricole et régulation, importations et leurs propres coûts cachés.

Il apparaît ainsi que, pour chaque livre « alimentaire » dépensée par un consommateur, les coûts additionnels s'élèvent également à une livre. Ces coûts ne sont pas pris en compte dans le prix de vente des produits et sont couverts par d'autres mécanismes (impôts, traitement de l'eau, etc.). L'objectif de cette publication est d'attirer l'attention, de donner des éléments de discussion et d'action pour les pouvoirs publics et les acteurs des systèmes alimentaires, auxquels des recommandations sont destinées en fin de rapport.

Répartition des coûts des externalités négatives du système alimentaire britannique en 2015

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Source : Sustainable Food Trust

Source : Sustainable Food Trust

La PAC peut protéger la biodiversité et générer des services écosystémiques en diversifiant les paysages agricoles

Un policy brief, publié par le réseau d'organismes de financement de la recherche BiodivERsA et rédigé par l'Institute for European Environmental Policy (IEEP), présente les résultats de 5 projets de recherche européens sur le rôle de la diversité des paysages sur la production de deux services écosystémiques clés, la pollinisation et le biocontrôle, notamment dans le contexte du changement climatique. Les chercheurs ont par exemple montré que les prédateurs naturels exercent un contrôle biologique plus efficace lorsque les paysages agricoles sont hétérogènes, c'est-à-dire lorsqu'ils comportent une forte proportion d'habitats semi-naturels (prairies, haies, parcelles forestières, rebords des champs et étangs).

Sur la base de ces résultats, les auteurs proposent 5 recommandations pour la réforme 2020 de la Politique agricole commune (PAC) : 1) garantir une proportion minimale de zones non cultivées, 2) conserver et restaurer les habitats semi-naturels agricoles, 3) augmenter le budget alloué aux mesures agro-environnementales et climatiques et améliorer leur ciblage, 4) modifier les règles et la pondération allouée aux zones d'intérêt écologique dans l'attribution des aides, et 5) utiliser la PAC pour maintenir des paysages agricoles mixtes malgré la pression de la spécialisation.

Source : BiodivERsA

Des levures de vignes sauvages pour lutter contre les moisissures en viticulture

Le débat autour des résidus de fongicides dans les produits viticoles a accentué les recherches de moyens alternatifs de lutte sanitaire. C'est dans ce contexte que des chercheurs de l'université de Milan ont examiné le pouvoir antagoniste de levures de vignes sur les pathogènes fongiques provoquant de récurrents dégâts dans les vignobles (Botrytis, Penicillium, Aspergillus, etc.). Un article publié début novembre rend compte de leurs travaux.

Plus de 200 souches issues de 26 espèces de levure, récoltées sur des feuilles de différentes vignes sauvages d'Europe et de variétés cultivées en systèmes biodynamique, biologique et conventionnel, ont été sujettes à des expériences in vitro et in vivo. L'évaluation de leur efficacité respective repose sur l'analyse de leur caractère inhibiteur ou tueur, leurs sécrétions de molécules létales (enzymes, composés organiques volatiles, acide sulfurique, etc.), leur capacité à se fixer dans le milieu en formant un biofilm et à contrer les mécanismes de défense du pathogène.

Si les résultats concluent que 6 souches seulement sont intéressantes pour le biocontrôle, l'une d'entre elles s'est révélée plus efficace qu'un fongicide de synthèse.

Source : Frontiers in Microbiology

06/12/2017

Le contrôle des troupeaux connectés en élevage bovin laitier

La diffusion en agriculture de nouvelles technologies concerne également le secteur bovin laitier, qui fait l'objet de nombreuses recherches pour le développement d'outils connectés. Dans un article du 26 octobre, le Financial Times présente l'exemple de vaches équipées de podomètres, colliers, capteurs stomatiques, mammaires, capteurs de mouvements, etc., soit autant d'outils permettant à l'éleveur de suivre leurs paramètres biologiques à distance. La santé, l'état de fertilité, les vêlages, mais aussi la qualité du lait sont alors sous contrôle de l'éleveur grâce à des applications sur smartphone ou ordinateur.

Des enjeux sont internationaux : l'amélioration de la production et de la productivité économique par l'optimisation du système d'élevage (anticipation des phénomènes biologiques permettant une meilleure gestion temporelle des interventions) grâce à des innovations technologiques. De nouveaux capteurs pour les troupeaux connectés et des applications sont ainsi déjà développés sur les marchés italiens, irlandais et japonais.

Faisant de l'animal un objet technologique, ces innovations sont néanmoins au cœur de débats éthiques sur la condition animale en élevage.

Représentation schématique d'une vache connectée

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Source : Financial Times

Source : Financial Times

Les femmes et l'alimentation : résultats de travaux de sociologie sur le rôle des normes alimentaires et corporelles

Le dernier numéro d'Inra Sciences Sociales présente une synthèse des résultats de quatre recherches en sociologie qui, sur la thématique des femmes et de l'alimentation, traitent de la diffusion et de la réception des normes alimentaires. Ces éléments reposent sur une analyse comparée (France et États-Unis) de deux titres de la presse féminine de 1943 à 2010, sur des analyses statistiques des achats alimentaires, sur le traitement des données de la cohorte Elfe et de l'enquête Inca2, ainsi que sur des entretiens approfondis. Sont ainsi éclairées l'évolution des recommandations alimentaires et la façon dont elles sont déformées par les appartenances sociales des individus. A contrario, les normes relatives aux rythmes alimentaires sont largement partagées par l'ensemble de la population, y compris par les ménages modestes.

Pour les auteures, la conception et l'évaluation des politiques publiques doivent ainsi prendre en compte : i) les contraintes de temps, d'organisation domestique et de ressources matérielles, ainsi que leurs variations selon la position socioéconomique des ménages et les âges de la vie ; ii) la multiplicité des recommandations et des normes alimentaires, et la complexité de leurs processus de diffusion, transmission et réception.

Source : Inra

16:27 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : femmes, normes, corps |  Imprimer | | | | |  Facebook

Chine : la nouvelle route de la soie pourrait changer le paysage des marchés de céréales

Les investissements massifs de la Chine destinés à construire les infrastructures permettant de mieux relier le pays au continent européen offrent de nouvelles opportunités aux pays producteurs de céréales de l'ancien bloc soviétique. Un article de la Nikkei Asian Review en décrit les enjeux. Ces nouvelles voies de transport ouvrent de nouveaux marchés aux céréales du Kazakhstan, du Kirghizistan, de l'Ouzbékistan et de la Russie, non seulement vers la Chine, mais aussi vers l'Asie du Sud-Est. À terme, selon l'auteur, cela pourrait fortement réduire la présence américaine sur ces marchés.

Source : Nikkei Asian Review

La FoodTech en France : état des lieux et perspectives

DigitalFoodLab a publié, début décembre, un rapport présentant la « FoodTech » en France, de 2013 à 2017. Il en dresse un panorama autour de six domaines : « AgTech » (ex : agriculture de précision), « FoodScience » (ex : produits alimentaires de rupture), « FoodService » (ex : plateforme de réservation de restaurant), « Coaching » (ex : nutrition personnalisée), « Media » (ex : recettes en ligne), « Delivery & Retail » (ex : livraisons de proximité). Depuis 2013, 400 startups ont été créées, levant 317 millions d'euros, avec une dynamique plus importante ces dernières années (premières levées de fonds supérieures à 20 millions d'€ notamment). Sur 2014-2015, les montants investis en France ne représentent cependant que 1,1 % du total mondial. À noter que AgTech, FoodService et Retail & Delivery attirent près de 90 % des investissements, et que l’Île-de-France concentre 63 % des entreprises et 80 % des fonds levés.

Évolution des investissements par domaine

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Source : DigitalFoodLab

Les auteurs identifient des tendances pour le développement de la FoodTech à court terme (livraisons, produits innovants et locaux, données pour les restaurateurs et industriels), moyen terme (blockchain, nutrition personnalisée, aliments du futur) et long terme (rapprochement production–consommateur, plus grande transparence, personnalisation généralisée des produits).

Source : DigitalFoodLab

05/12/2017

30 ans de collaboration scientifique entre l'Afrique et l'Europe

Un rapport du Centre commun de recherche (Joint Research Center) de l'Union européenne, publié en novembre, présente un bilan de trois décennies de travail en commun du JRC avec les organisations et institutions de l'Union africaine. Structuré par grands thèmes (population et migrations, changement climatique, recherche et innovation, etc.), le rapport résume les grands résultats (données, travaux scientifiques) issus de cette collaboration, identifie des tendances, et dégage des leçons pour l'avenir. On y retrouve des chapitres dédiés à l'usage des terres, à l'agriculture, au changement climatique et aux pêcheries, entre autres. À ce rapport s'ajoute la base cartographique Africa StoryMaps, qui présente les principaux résultats sous forme de cartes interactives. Le rapport été présenté à l'occasion du 5e Sommet UA-UE à Abidjan les 29-30 novembre. Il s'inscrit dans le contexte du partenariat renouvelé UA-UE.

Source : Joint Research Center

Une bipolarisation croissante de l'emploi qui se traduit également au niveau territorial

L'Insee a récemment publié une analyse, basée sur le recensement de la population, de la bipolarisation des emplois en France selon les territoires. De plus, un document de travail approfondit l'hypothèse d'un lien entre le développement des nouvelles technologies et l'augmentation de la demande de cadres ou d'emplois non qualifiés, accentuant des disparités territoriales. Le marché de l'emploi paraît fortement territorialisé, reflétant l'évolution des secteurs d'activité. La diminution des emplois ouvriers, imputable à la concurrence internationale, a été sensible dans les régions où l'activité y était la plus exposée (textile, métallurgie). En revanche, là où l'emploi ouvrier est surtout agricole ou agroalimentaire, il a mieux résisté. Les emplois peu qualifiés de ce secteur, faiblement délocalisables et/ou peu automatisables jusqu'à présent, se sont maintenus : la proportion d'ouvriers non qualifiés augmente en s'éloignant des villes, et atteint 25 % dans les grandes régions viticoles.

Évolution de la part des ouvriers non qualifiés par type de territoire en France métropolitaine (en %)

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Source : Insee

Dans le même temps, les emplois de services peu qualifiés (essentiellement services à la personne et commerces de proximité) se sont fortement développés, mais pas dans les régions où l'emploi ouvrier a le plus diminué, expliquant une partie de l'augmentation du taux de chômage dans ces territoires. De fait, leur croissance est surtout dépendante de la demande de services (vieillissement, travail des femmes, commerce), et n'est pas liée à la diffusion des TIC.

Source : Insee, Insee

16:15 Publié dans Agriculteurs, IAA, Territoires, Travail et emploi | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Les outils agricoles à l'épreuve de l'open source

Les principes de l'open source dégagés pour les logiciels libres – possibilité de partager, distribuer, modifier et reproduire librement les informations – peuvent-ils s'appliquer dans le domaine agricole ? Un article de Q. Chance (Inra) et M. Meyer (AgroParisTech), dans Techniques & Cultures, met en perspective deux initiatives dans le domaine des outils agricoles. Le cas d'Ekylibre, un logiciel de gestion intégrée de l'exploitation, traite de la montée en compétence d'une communauté d'utilisateurs et de l'articulation entre vente de services et libre usage. En contrepoint, l'analyse de la coopérative d'auto-construction L'Atelier paysan considère la combinaison de savoirs tacites et formalisés dans les séances de formation à la soudure. Dans les deux cas, certaines compétences apparaissent « collantes » (sticky), « car difficilement dissociables d'un lieu particulier » et donc difficilement transférables.

Source : Techniques & Cultures

16:12 Publié dans Agriculteurs, Exploitations agricoles, Société | Lien permanent | Tags : open source, logiciels libres |  Imprimer | | | | |  Facebook

04/12/2017

État des lieux des travaux de recherche sur les résistances

Le dernier Cahier de la recherche de l'Anses, publié en octobre 2017, traite des phénomènes de résistance et des méthodes alternatives. Il aborde plus particulièrement des recherches sur les résistances aux antibiotiques et aux phytosanitaires, ainsi que la lutte anti-vectorielle (maladies humaines). Les travaux présentés incluent par exemple la caractérisation des modes de résistance : ainsi pour plasmopara viticola, agent du mildiou de la vigne, des mutations de certains gènes entraînent des résistances vis-à-vis d'un fongicide, à l'instar des pyréthrinoïdes dans le cas de la pyrale du maïs. Autre exemple : dans le cadre du réseau R4P, un article traite de tests effectués sur l'intensité de la résistance de l'insecte Drosophila suzuuki, pathogène de différents fruits, à deux produits phytosanitaires, l’organophosphoré « Phosmet » et le pyréthrinoïde « lambda-cyhalothrine ».

Source : Anses

16:10 Publié dans Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Tags : anses, résistances, méthodes alternatives, pyrale du maïs |  Imprimer | | | | |  Facebook

Deux enquêtes s'intéressent aux consommations de viande et produits d'origine animale des Français

Réalisé en juillet 2017 par Ipsos pour Interbev, un sondage auprès de 1 000 individus montre que 94 % des personnes interrogées se déclarent omnivores, 3 % végétariennes et 1 % végétaliennes. 91 % des répondants consommeraient de la viande au moins une fois par semaine ; le « goût », les « habitudes alimentaires » et les « bienfaits de la viande pour la santé » sont les explications les plus fréquemment avancées (respectivement à 72 %, 67 % et 54 %). Toutefois, des inflexions sont identifiées : 46 % ont diminué leur consommation et 89 % « pensent qu'il faut manger moins de viande mais de meilleure qualité ».

Proposée par KantarWorldpanel et reprise par La France Agricole, une étude basée sur 12 000 répondants établit à 38 % de leur budget alimentaire les dépenses moyennes des foyers français en produits d'origine animale. Depuis 2013, ces dépenses diminuent, avec une baisse des produits carnés et, dans une moindre mesure, des produits laitiers. Les individus déclarant consommer des protéines animales moins de deux fois par semaine sont en augmentation, tout comme ceux achetant des produits végétaux (boissons végétales, yaourts au soja, etc.). Enfin, 1,9 % des foyers comptent au moins un individu végétarien (1,5 % en 2015) et 34 % au moins une personne flexitarienne (25 % en 2014, 34 % en 2016). Dans ce dernier cas, un rajeunissement est constaté ainsi que la volonté de manger des produits animaux de meilleure qualité.

Sources : InterbevLa France Agricole

16:08 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : consommation, viande, enquêtes |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/12/2017

Agriculture et migrations : un atlas des migrations rurales africaines éclaire la complexité du phénomène

Alors que 220 millions de jeunes ruraux d'Afrique subsaharienne seront en âge de travailler d'ici 15 ans, les dynamiques des migrations rurales dans cette région restent mal connues. Le Cirad, en publiant avec la FAO un atlas de ces migrations, sur la base de données internationales et nationales, apporte une contribution utile à la compréhension de ce phénomène et de ses liens avec l'agriculture.

L'atlas indique que la vaste majorité des Africains migre au sein même de l'Afrique. Il s'agit principalement de jeunes hommes ayant été scolarisés. Leur décision de migrer est moins guidée par la nécessité de survie que par la volonté notamment de « vivre de nouvelles expériences ». L'atlas invite à investir dans l'agriculture et le développement rural, et à encourager les liens entre zones rurales et urbaines afin d'offrir à ces populations des conditions de vie meilleures.

Source : Cirad

16:03 Publié dans Développement, Territoires, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : migrations, monde rural, afrique subsaharienne, atlas |  Imprimer | | | | |  Facebook

Un moyen novateur de lutte biologique contre les insectes ravageurs lors du stockage de denrées alimentaires

Fléaux sanitaires pour les industries agroalimentaires, mites, teignes ou tribolium se retrouvent fréquemment dans les denrées stockées. Ces insectes sont à craindre à chaque étape de transformation, de la matière brute au produit fini, et sont responsables de pertes alimentaires et de surcoûts sanitaires.

Si les produits phytosanitaires sont le plus souvent utilisés pour prévenir et traiter l'infestation, des méthodes de biocontrôle se développent. Le pôle de compétitivité Vitagora présente l'une d'elles sur son blog, fruit de plusieurs années de recherches chez Bioline Agrosciences : l'utilisation de micro-abeilles de la famille des Trichogrammes, prédateurs spécifiques des mites alimentaires. Les principaux enjeux de cette innovation sont l'identification des espèces prédatrices spécifiques à chaque ravageur et l'introduction de ces insectes dans le milieu à protéger ou à assainir. Enfin, cette alternative fait appel à des mécanismes biologiques qui ne sont pas pleinement prévisibles et son efficacité ne peut pas, de ce fait, être totalement garantie.

Source : Vitagora

Comparaison des avis des Espagnols et des Européens sur la Politique agricole commune

À partir de l’Eurobaromètre spécial 440 (2016, données collectées auprès de 27 800 personnes en 2015), le ministère espagnol chargé de l'agriculture a publié en novembre une note comparant les avis des Espagnols et des autres Européens sur la PAC, l'agriculture et l'environnement. Il en ressort que les Espagnols ont une moindre connaissance de l'existence de la PAC (43 % n'en ont pas entendu parler, contre 30 % au niveau de l'Union). Pour les principaux objectifs à assigner à la PAC, les Espagnols privilégient le niveau de vie des agriculteurs et la stabilité des prix alimentaires, alors que ce sont la qualité et la sécurité sanitaire de l'alimentation pour les autres Européens. Espagnols et Européens dans leur ensemble se rejoignent sur les priorités de la PAC, sachant toutefois que les Espagnols accordent une importance plus élevée à l'amélioration de la compétitivité et la productivité. L'augmentation des aides est un souhait partagé, les Espagnols étant plus nombreux à l'exprimer (à 62 % contre 45 %). Enfin, la protection de l'environnement est davantage prise en compte par les autres Européens.

Source : ministerio de Agriculturea y Pesca, Alimentación y Medio-Ambiente

15:59 Publié dans 4. Politiques publiques, Société | Lien permanent | Tags : espagne, eurobaromètre, pac, opinion |  Imprimer | | | | |  Facebook