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30/06/2009

Quels défis pour l'agriculture mondialisée ? conférence du CAS

Comment nourrir 9 milliards d'humains en 2050 ? comment réduire l'instabilité des prix agricoles ? Ces thèmes font l'objet de nombreuses réflexions actuellement, livres, articles ou conférences comme celle organisée le 18 juin 2009 au Centre d'analyse stratégique.

Sébastien Treyer et Laurence Roudart ont apporté des éléments de réponse à la première question : le premier en présentant les scénarios Agrimonde, plutôt optimistes quant aux possibilités de nourrir le monde en 2050, mais qui soulignent les fortes disparités géographiques, et donc la nécessité des échanges internationaux ; la seconde en tentant d'évaluer les terres cultivables (et non encore cultivées) disponibles. Là aussi, l'optimisme est de mise : les terres cultivées pourraient être doublées sans convertir de forêts, mais c'est bien sûr faire abstraction des contraintes économiques et sociales.

L'intervention de Jean-Pierre Butault avait pour objet la deuxième question. D'après lui, il est difficile de déterminer quel instrument serait le plus apte à réduire l'instabilité des prix, car on ignore les causes de cette instabilité. Cependant, des outils similaires à ceux de la PAC pourraient être bénéfiques aux pays en développement.

Hervé Guyomard s'est justement intéressé à l'impact de la politique agricole européenne sur ces derniers, impact désormais moins négatif que par le passé mais qui pourrait encore être amélioré.

Le compte-rendu par Marie-Sophie Dedieu

 

14:10 Publié dans Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/06/2009

L'agriculture du Cher à l'horizon 2020

La chambre d'agriculture du Cher a lancé cette démarche prospective en mai 2008 par une journée de présentation et de débats où étaient conviés des agriculteurs et acteurs de la « société civile ».

Elle l'a poursuivi en réalisant un diagnostic de l'état actuel de chaque filière (occupation du territoire, poids économique, pyramide des âges, main-d'oeuvre...), diagnostic utilisé par Agrobiosciences pour élaborer quatre scénarios d'évolutions possibles pour 2020 :

- la spécialisation des exploitations agricoles

- le virage des nouveaux métiers

- le signal « aliment »

- le contrat sociétal et territorial

CR de l'exercice

Site Internet

 

15:04 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent | Tags : prospective |  Imprimer | | | | |  Facebook

Certification environnementale : le dispositif précisé

Le comité opérationnel « certification environnementale » prévu par le Grenelle de l'environnement, a remis son rapport au ministre de l'Agriculture.

L'architecture globale de la certification, fruit de 18 mois de travail entre les organisations professionnelles agricoles, l'aval agroalimentaire, les associations de protection de l'environnement et de consommateurs et les pouvoirs publics, est acté.

La certification environnementale est un dispositif gradué de 1 à 3 (niveau de « haute valeur environnementale »). Elle concerne les thématiques biodiversité, stratégie phytosanitaire, gestion des engrais, gestion de la ressource en eau, consommation énergétique.

L'objectif est que 50 % des exploitations françaises puissent être largement engagées dans cette démarche en 2012.

Une expérimentation a été menée pour tester et préciser le dispositif dans cinq départements (Ille-et-Vilaine, Oise, Meuse, Rhône et Tarn).

Les propositions du rapport serviront de base pour préparer le projet de loi Grenelle 2. Une commission nationale de certification sera en outre créée.

Le rapport

Le site

 

 

 

09:57 Publié dans Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

19/06/2009

La Russie veut doubler ses exportations de céréales

La ministre russe de l'Agriculture, Elena Skrynnik, a indiqué lors du premier forum céréalier mondial qui s'est tenu les 6 et 7 juin à Saint-Pétersbourg que la Russie souhaitait augmenter de manière conséquente le volume de ses exportations de céréales.

Les exportations russes de céréales en 2009 se sont élevées à ce jour à 20,2 millions de tonnes, a annoncé le chef du département de réglementation du marché agroalimentaire du ministère de l'Agriculture, Valeri Movtchan.

Au cours de l'année agricole précédente qui a pris fin le 1er juillet 2008 la Russie a exporté 13 millions de tonnes de céréales. La récolte globale 2008 s'est élevée à 108 millions de tonnes, un record depuis 1992. Le ministère mise sur une récolte de 90 millions de tonnes en 2009.

 


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Carte des importateurs et exportateurs mondiaux

 

Dans les 10 à 15 ans à venir, la Russie entend porter le volume de ses exportations de céréales à 40-50 millions de tonnes, augmentant sa part sur le marché mondial jusqu'à 20%, a indiqué à Saint-Pétersbourg la ministre russe de l'Agriculture.

La Russie veut parallèlement multiplier ses livraisons vers les pays d'Asie et du Pacifique, en créant un « couloir céréalier » avec cette région. Pour cela, elle encourage la production en Sibérie, où le taux d'occupation des terres est faible. Elle ferait alors concurrence aux blés australiens, canadiens et américains. Les Européens craignent, de leur côté, une concurrence accrue dans le bassin méditerranéen, et en particulier sur le marché égyptien, premier importateur mondial.

Par ailleurs, le vice-Premier ministre a indiqué lors du forum que la Russie avait l'intention d'étudier la possibilité de créer « un pool » des pays de la mer Noire, avec l'Ukraine et le Kazakhstan, premier pas vers la création d'un pool céréalier mondial, à l'image de l'Opep pour le pétrole.

Source  :RIA Novosti

 

17:59 Publié dans Production et marchés | Lien permanent | Tags : russie |  Imprimer | | | | |  Facebook

FAO/OCDE: Perspectives agricoles 2009-2018

Les prix agricoles mondiaux repartiront à la hausse au cours des dix prochaines années sans toutefois atteindre les pics de la crise alimentaire de 2006-2008, indiquent l'OCDE et la FAO dans leur rapport annuel sur les Perspectives agricoles.

La faiblesse persistante de l'économie mondiale freinera les prix des denrées de base au cours des deux ou trois prochaines années, puis ceux-ci devraient se raffermir sous l'effet de la reprise économique", souligne le rapport.

Au cours des dix prochaines années, le prix des productions végétales (céréales, sucre...) devrait ainsi augmenter de 10 à 20%, hors inflation, par rapport à la moyenne de 1997-2006 tandis que celui de la viande se stabilisera, souligne l'étude. D'ici à 2018, le prix des produits laitiers devrait être "légèrement" plus élevé qu'au cours de la période 1997-2006.

Par ailleurs, le rapport pointe un potentiel d'accroissement considérable de la productivité. Une augmentation de 40% de la production agricole mondiale d'ici à 2018 ne semble ainsi pas "irréaliste" à condition de réaliser les investissements nécessaires et de gérer certains risques "importants" notamment concernant les ressources en eau, soulignent les deux organisations.

Le rapport met en garde contre les risques de "stress hydrique" liés au changement climatique (inondations, sécheresse...), alors que le secteur agricole utilise déjà 44% du total de l'eau consommée dans les pays de l'OCDE et plus de 60% dans de nombreux autres pays.

Brossant un tableau "plutôt positif" du marché des denrées agricoles, les deux organisations appellent toutefois à prendre leurs projections avec prudence en raison des bouleversements économiques à venir et d'une possible remontée des cours du brut. Si le baril de pétrole avoisinait les 90-100 dollars, les prix agricoles augmenteraient considérablement et la production serait fortement touchée, relève le rapport, qui a fondé l'essentiel de ses projections sur un baril à 60-70 dollars.

Synthèse en PDF (105 p.)

Site

16:40 Publié dans 3. Prévision, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

16/06/2009

Etude prospective offre-demande alimentaire à l'horizon 2020. Impacts sur les activités et les métiers

Observia, l'observatoire prospectif des métiers et des qualifications des industries alimentaires qui dépend de l'ANIA, a engagé, avec l'aide de Futuribles, une réflexion prospective sur l'avenir des activités des industries agroalimentaires. Pour cela, la méthode des scénarios a été utilisée afin de construire les futurs possibles de l'offre et de la demande alimentaire à l'horizon 2020, pour en déduire ensuite les évolutions en termes d'activités donc de compétences pour les IAA.

Quatre scénarios ont ainsi été élaborés :

Scénario 1 « Le monde nous nourrit » (spécialisation)

Scénario 2 « Industrie locale » (relocalisation de produits élaborés et fonctionnels)

Scénario 2bis « Sur-mesure de masse »

Scénario 3 « Assemblage alimentaire »

Scénario 4 « Biotech et hyperchoix »

Lire le compte-rendu

L'étude

15:40 Publié dans 1. Prospective, Alimentation et consommation, IAA | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

15/06/2009

Grenelle de la mer : les rapports

Les quatre groupes du Grenelle de la mer, réunissant chacun l'Etat, les collectivités locales, le patronat, les syndicats et les ONG, ont remis leurs rapports au ministre de l'écologie.
Ces rapports contiennent 500 propositions environ, consensuelles ou non.
Parmi ces propositions :

- le classement de 10% de la ZEE (zone économique exclusive) en aire marine protégée d'ici 2012 (contre 0.19% aujourd'hui)
- la création de 6 zones pilotes pour la gestion concertée des pêches

- la protection d'un tiers du littoral d'ici à 2020 (contre 14% aujourd'hui)
- le renforcement du contrôle de la pêche de loisir
- le développement de la labélisation des produits de la mer
- l'idée d'un "port du futur" offshore pour limiter l'impact sur le littoral
- l'idée de "bateaux de pêche du futur" peu consommateurs d'énergie et capables de mieux sélectionner leurs prises.

 

Jean-Louis Borloo arbitrera parmi ces mesures lors d'une table ronde finale début juillet après des débats en région.

Les rapports

09:52 Publié dans Pêche et aquaculture | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

12/06/2009

Le prix des terres continue à augmenter

 Les prix des terres agricoles en France ont poursuivi leur progression en 2008, augmentant de 5,6% par rapport à 2007, avec cependant des transactions en baisse, selon les données de la Fédération nationale des Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer).

Contrairement à la tendance observée pendant de nombreuses années, les terres agricoles, dont le prix a atteint en moyenne 5.170 euros par hectare en 2008, ont été principalement achetées par les agriculteurs eux-mêmes. Profitant notamment de la hausse des prix agricoles et donc de leurs revenus en 2007, ces derniers ont augmenté leurs achats de 1,8 %.

Quant aux prix des vignes, ils ont progressé en valeur et en surface de 11 %.

Pour la première fois depuis 1997-1998, le marché des terrains urbanisables destinés aux logements, aux infrastructures et aux zones d'activités est par ailleurs en recul, mais reste à un niveau "très élevé", a expliqué la Safer. Il reste toutefois en valeur globale plus élevé que le marché des terres agricoles. "L'essor de la campagne résidentielle se poursuit malgré tout. Le gaspillage des terres agricoles continue inexorablement", a dénoncé André Thevenot, le président de la Fédération nationale des Safer.

Communiqué de presse

17:44 Publié dans Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Climat : les actions possibles

 Des publications très récentes indiquent que les effets du changement climatique pourraient être plus sévères et moins distants que ce que suggèrent les travaux du GIEC. L'idée reçue (notamment par la passé) est que le changement climatique reste une thématique secondaire face aux autres enjeux et priorités à faire dans les pays en voie de développement.

Dans cette intervention à l'IDDRI, Franck Lococq conclut qu'il est nécessaire d'au moins réexaminer les stratégies de développement à l'aune du changement climatique, même dans des secteurs en apparence peu sensibles au climat et peu émetteurs en gaz à effet de serre. Un portefeuille d'actions est nécessaire, comprenant à la fois réduction des émissions (atténuation) et limitation des impacts (adaptation), stratégies qui souvent nécessitent d'être davantage associées de par leur inter-dépendance. L'arbitrage entre entre atténuation, adaptation anticipative (ex ante) et adaptation réactive (ex post) au sein de ce portefeuille dépend notamment du degré de connaissance et de certitude des impacts à venir du changement climatique.

Le compte-rendu par Marie-Aude Even

17:16 Publié dans Climat, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Bioéconomie à l'horizon 2030

La bioéconomie se réfère à un ensemble d’activités économiques liées à l’innovation, au développement, à la production et à l’utilisation de produits et de procédés biologiques. Les progrès dans le domaine de la bioéconomie peuvent contribuer à améliorer la santé, les rendements agricoles, les processus industriels et la protection de l’environnement.

L'ouvrage s'ouvre par une approche factuelle de la technologie, qui met l'accent sur les applications des biotechnologies dans la fabrication de matières premières, dans le domaine de la santé et dans l'industrie.

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L'ouvrage décrit l'état actuel des biotechnologies et, en s'appuyant sur l'étude quantitative des données privées et publiques concernant les innovations en cours et les dépenses de recherche et développement, il établit une analyse perspective des évolutions possibles dans le domaine des biotechnologies d'ici 2015.

Sous un angle institutionnel, l'étude s'intéresse aux rôles que jouent le financement de la recherche et développement, les ressources humaines, la propriété intellectuelle et la réglementation dans la mise en place d'une bioéconomie.

Elle se penche également sur les évolutions futures susceptibles d'influer sur les nouveaux modèles économiques. Des scénarios fictifs à l'horizon 2030 visent à encourager une réflexion sur la façon dont les divers choix de politiques et les avancées technologiques interagissent dans la transition vers une bioéconomie.

Enfin, l'ouvrage passe en revue les différentes options politiques qui permettraient de tirer parti des avantages sociaux, environnementaux et économiques d'une bioéconomie.

 

Résumé détaillé


15:16 Publié dans Biomasse/Biocarburants | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Coexistence OGM et non OGM : l'avis des chercheurs

La coexistence de cultures OGM et non OGM n'est possible que si de grandes distances d'isolement entre les champs sont établies. C'est l'un des enseignements du programme de recherche européen CoExtra dont les conclusions ont été rendues publiques après 4 années de travail.
Lancé le 6 juin 2005, le programme de recherche européen Co-extra, d'un budget de 22 millions d'euros, a mobilisé plus de 200 chercheurs de dix-huit pays pendant quatre ans.

En effet, selon les espèces, la taille des champs, les vents, les chercheurs ont modélisé la dispersion des pollens dont certains peuvent voyager jusqu'à 30 kilomètres, précise Yves Bertheau, coordinateur du projet. Le chercheur explique que l'on "peut imaginer que tout le monde s'entende sur un territoire, et qu'un bassin de production soit OGM ou sans OGM" mais s'interroge alors sur "qui prend cette décision pas forcément consensuelle ?".

Par ailleurs, d'autres facteurs  peuvent générer des traces d'OGM dans l'alimentation comme la qualité des semences utilisées et la transformation des produits, les animaux nourris avec des plantes OGM n'étant pas étiquetés comme tels... (le Conseil national de la consommation a d'ailleurs demandé en avril qu'un étiquetage "nourri sans OGM" soit créé pour les viandes et produits laitiers).

Le site de la conférence

Le résumé en français

 

15:04 Publié dans Environnement | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

11/06/2009

Changement climatique et épizooties

L'incidence du changement climatique sur l'émergence et la réémergence des maladies animales est confirmée par une majorité des Pays et Territoires Membres de l'OIE dans une étude mondiale menée par l'OIE auprès de tous ses Délégués nationaux.

126 des Pays et Territoires Membres de l'OIE interrogés ont participé à l'étude, dont 71% ont déclaré être extrêmement inquiets quant à l'impact attendu du changement climatique sur les maladies animales émergentes et ré-émergentes. 58% ont identifié l'apparition récente d'au moins une maladie émergente ou ré-émergente sur leur territoire comme étant directement liée au changement climatique.

Les trois maladies émergentes le plus souvent citées par les Membres de l'OIE interrogés sont : la fièvre catarrhale ovine (maladie de la langue bleue), la fièvre de la Vallée du Rift et la fièvre du West Nile.

La majorité des pays considèrent aussi que l'action de l'homme sur l'environnement a un impact sur les changements climatiques et donc sur l'émergence et la réémergence des maladies animales.

Source : OIE

22:25 Publié dans Climat, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Climat : les agriculteurs apportent des solutions

Le 29 mai 2009, la Fédération Internationale des Producteurs Agricoles (FIPA) s'est réunie avec le Danish Agricultural Council pour discuter rôle crucial de l'agriculture dans un accord mondial sur les changements climatiques, puisque non seulement ce secteur est fortement touché par les changements climatiques, mais aussi parce qu'il offre des solutions durables à long terme d'atténuation et d'adaptation.

La conférence a émis une déclaration intitulée Changement climatique : Les agriculteurs apportent des solutions - Propositions d'intégration de l'agriculture dans un accord post-Kyoto.

Les signataires demandent que, dans le protocole post-Kyoto sur le climat, l'agriculture fasse l'objet d'un accord séparé. Pour eux, il est indispensable d’instaurer des systèmes vérifiables pour piéger le carbone et pour que les agriculteurs puissent recevoir des crédits de carbone.

La conférence

La déclaration

22:13 Publié dans Climat, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

SAF recommandations pour une nouvelle orientation de l'agriculture

 La Société des agriculteurs de France a publié dans son rapport 2009 160 recommandations pour une nouvelle orientation de l'agriculture.

Ces recommandations sont regroupées en 19 fiches qui "s'articulent autour d'un retour à l'appropriation du risque par et pour les chefs d'entreprise agricole. Elles visent également à simplifier ou redéfinir un nouveau cadre réglementaire national sur les dispositifs juridiques, sociaux et fiscaux ».

Elles sont organisées en trois thèmes :

- Comment produire plus et mieux ?

- Comment mieux tirer parti des marchés ?

- Comment moderniser la législation ?

Le rapport

22:03 Publié dans 4. Politiques publiques | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Avenir des élevages laitiers en Bretagne

La revue Cap élevage de mai 2009 présente les résultats d'un débat sur l'"avenir des élevages laitiers d'ici 2015" en Bretagne selon la vision qu'en ont les éleveurs. L'étude, commanditée par le CNIEL, est menée au niveau national par l'Institut de l'élevage et les Chambres d'agriculture.

 Les conditions favorables à la production sont non négligeables en Bretagne et la levée des  quotas laitiers est attendue par certains éleveurs pour enfin pouvoir augmenter leur production. Toutefois, pression foncière, environnementale et renouvellement des actifs - conditions de travail difficiles et augmentation du capital à engager pour la reprise d'exploitations de taille croissante - apparaissent comme les principaux facteurs qui limiteront la hausse de la production.

 Les avis des éleveurs divergent quant aux conséquences de l'augmentation probable de la taille des troupeaux sur les systèmes d'alimentation des animaux. Ils dépendront des disponibilités en temps de travail mais les avantages économiques et écologiques de l'herbe sont reconnus.

 Des incertitudes fortes sur l'évolution de la régulation du marché sont soulevées en Ille-et-Vilaine. Les producteurs craignent une chute du prix du lait et peinent à imaginer la contractualisation. Attributs, parties et rapports de force sont autant d'incertitudes qui pèsent sur les éleveurs quant aux futurs contrats.

L'étude devrait déboucher sur une prospective nationale dans un contexte "de bouleversements intenses qui s'accompagnent de fluctuations importantes du prix du lait".

Marie-Sophie Dedieu

21:37 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent | Tags : élevage |  Imprimer | | | | |  Facebook