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06/09/2019

Créer un futur alimentaire durable

Sous-titré « un menu de solutions pour nourrir près de 10 milliards d'hommes en 2050 », ce rapport sur les ressources mondiales dédié au futur alimentaire planétaire, paru en juillet 2019, se propose de démontrer qu'il est possible de nourrir le monde de manière durable à cette échéance et en détaille les modalités techniques. Les travaux de recherche et de modélisation ont été portés par le World Resources Institute, l'Inra et le Cirad, aux côtés de la Banque mondiale et des programmes des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'environnement (PNUE). Ils proposent cinq leviers d'action pour piloter la transition des systèmes alimentaires : réduction de la demande alimentaire (moins de pertes et de gaspillage, transition démographique), intensification écologique des systèmes de production (gains de productivité, réduction des intrants, maintien de la surface agricole utile actuelle), réduction du cheptel de ruminants couplée à la reforestation des pâturages marginaux, et stimulation de l'innovation technologique.

Source : World Resources Institute

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08/01/2019

22 solutions pour une alimentation durable en 2050

La consommation alimentaire mondiale pourrait augmenter de 50 % d'ici à 2050. Un rapport du World Resources Institute, publié en décembre, propose donc un « menu » de 22 options pour un avenir alimentaire durable. Pour cela, trois défis sont à surmonter : produire plus pour satisfaire la demande (food gap), freiner la conversion et la dégradation des terres (land gap) et réduire les émissions de gaz à effet de serre pour limiter l'augmentation de la température à 1,5-2°C (emission gap). Les solutions proposées sont organisées en cinq grandes catégories : 1) réduire la croissance de la demande alimentaire en limitant les pertes et en adoptant des régimes alimentaires moins riches en viande, 2) augmenter la production sans convertir de nouvelles terres (notamment via l'innovation technologique), 3) protéger et restaurer les forêts, les savanes et les tourbières, 4) développer les pêcheries et l'aquaculture durables pour remplacer la viande par du poisson dans les consommations alimentaires et 5) réduire les émissions de gaz à effet de serre (ex. : par une meilleure gestion des effluents d'élevage). Enfin, les auteurs explorent comment trois scénarios, plus ou moins ambitieux, permettent de relever ces défis.

Source : World Resources Institute

05/07/2016

Réduire les émissions de gaz à effet de serre autres que les oxydes de carbone en Chine

Un récent document de travail du World Resources Institute fait un état des lieux de la politique de réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES) hors carbone. À partir de travaux de recherche, il anticipe l'évolution, d'ici 2030, des émissions liées à l'agriculture, l'industrie ou l'énergie, et analyse les principales mesures prises par le gouvernement chinois.

Émissions actuelles et projetées de GES hors oxydes de carbone, par la Chine, par secteur

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Source : WRI

Constatant que certains secteurs sont actuellement peu ou pas couverts par ces mesures, les auteurs font l'inventaire des sources d'émissions et de l'état des connaissances en matière de limitation. Dans le secteur agricole, les émissions proviennent surtout de la fertilisation azotée (également mise en cause dans le process de fabrication des ammonitrates) et des rizières. Selon le WRI, les mesures de réduction pourraient être optimisées.

Source : WRI

09:08 Publié dans Climat, Environnement | Lien permanent | Tags : wri, ges, chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/06/2016

Le World Resources Institute

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Créé en 1982 aux États-Unis, le World Resources Institute (WRI) se définit comme une organisation globale de recherche. Il mobilise environ 500 experts et salariés dans plus de 50 pays. Son objectif est, d'une part, de produire des rapports et analyses de politiques publiques, reposant sur l'excellence scientifique et la mobilisation de données de qualité ; d'autre part de proposer des stratégies et outils adaptés à la mise en action des idées « Making Big Ideas Happen ». Le WRI s'adresse à l'ensemble des parties prenantes, publiques et privées. Il bénéficie de financements divers : fondations (entre autres, de la fondation John D. and Catherine T. MacArthur), gouvernements, institutions internationales, entreprises, organisations non-gouvernementales et donateurs individuels.

Ce think tank s'est fixé comme mission d'accompagner la société pour qu'elle fonctionne de manière à protéger l'environnement et sa capacité à répondre aux besoins des générations actuelles et futures. Historiquement, déforestation, désertification et changement climatique constituaient les enjeux environnementaux qui mobilisaient le WRI. Aujourd'hui, son activité s'organise autour de six défis globaux, en interaction les uns avec les autres : villes, climat, alimentation, énergie, forêts et eau.

Au titre des travaux du WRI sur l'eau, on citera ici ceux relatifs à sa gestion quantitative, en particulier le projet Aqueduct, qui dresse un état des lieux de la disponibilité et de l'usage de la ressource sous forme de cartes interactives, avec également un focus agricole (voir à ce sujet un premier billet sur ce blog, et un second). S'agissant de l'alimentation, depuis 2013, le WRI publie régulièrement des papiers dans une série intitulée « Creating a sustainable food future ». Le dernier, datant d'avril 2016, porte sur les changements de régimes alimentaires, les comparant avec les besoins alimentaires estimés pour 2050 à l'échelle mondiale. Il présente différents scénarios, plus ou moins ambitieux, les variantes reposant sur la réduction des calories consommées, des protéines animales et/ou de la consommation de viande bovine. Les auteurs concluent que ces modifications pourraient réduire de 30 % le food gap.

Élise Delgoulet, Centre d'études et de prospective

Lien : World Resources Institute

14:57 Publié dans Enseignement et recherche | Lien permanent | Tags : wri, portrait |  Imprimer | | | | |  Facebook