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26/11/2013

Une évaluation des effets structurels des soutiens directs dans l'UE des 27

La Commission européenne vient de publier une évaluation des soutiens directs sur les structures d'exploitation dans l'UE des 27. Le rapport analyse les effets des paiements directs sur l'évolution des structures d'exploitations agricoles, la terre, la main-d'œuvre, le capital, le comportement des agriculteurs et la stratégie des entreprises agricoles. La méthode employée permet de distinguer les effets des paiements directs sur les changements structurels et les effets des autres facteurs, tels que l'organisation commune de marché unique et des facteurs non politiques. L'évaluation a été menée en trois phases : 1) une analyse théorique et un examen des cadres juridiques nationaux ; 2) une analyse statistique ; 3) une enquête sur les bénéficiaires de l'aide directe (France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, Slovénie, Espagne et Royaume-Uni).

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02/07/2013

L'élevage irlandais : bilan et perspectives de systèmes à l'herbe

Le dossier Économie de l'Elevage (publication régulière de l'Institut de l'élevage) du mois de juillet est consacré aux filières d'élevage en Irlande. Avant d'aborder les perspectives à l'horizon 2020, ce dossier traite des atouts et faiblesses caractérisant les filières bovin lait, bovin viande et ovine aujourd'hui. Leur point commun : des systèmes de production basés sur l'herbe, avec de ce fait des coûts de production relativement bas.

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13:46 Publié dans Exploitations agricoles, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : élevage |  Imprimer | | | | |  Facebook

12/06/2013

Nouvelle typologie des exploitations agricoles aux États-Unis

Afin de refléter l'évolution des prix agricoles et de l'organisation économique de la production, marquée par une hausse de la production « intégrée » (élevages sous contrats), le service de recherche du département américain à l'agriculture (ERS, USDA) a récemment publié un rapport sur l'évolution de la typologie américaine des exploitations agricoles. Trois indicateurs forment le socle (constant) de cette typologie : le produit brut des exploitations, indicateur de la taille économique des structures, la part de l'activité agricole dans le temps de travail des exploitants ainsi que les modalités de détention du capital des exploitations.

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16:57 Publié dans Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

04/06/2013

Performances comparées des exploitations

L'OCDE vient de publier un rapport sur les performances économiques comparées des exploitations de neuf pays ou régions (l'Allemagne, l'Angleterre, l'Australie, le Canada, les États-Unis, l'Estonie, la Flandre en Belgique, l'Italie et les Pays-Bas).

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16:12 Publié dans Exploitations agricoles, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/01/2013

Exploitations laitières du Nord de l'Europe : quelles économies d'échelle ?

Trois ans après la crise du lait de 2009, l'Institut de l'Élevage présente, dans un de ses derniers dossiers Économie de l'Élevage, une comparaison des différents « modèles laitiers du nord de l'Union européenne à l'épreuve de la volatilité ». Atouts, faiblesses, menaces et opportunités des filières laitières en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Irlande et au Danemark y sont exposés.

Les résultats montrent notamment les limites du modèle danois, caractérisé par l'agrandissement et la capitalisation des structures de production. Si le niveau de production par actif y est très élevé (près de 500 000 kg de lait par UTA), les exploitants ont été fortement affectés par la chute des prix du lait en 2009 avec une baisse brutale de leurs revenus (-70 000 € / actif non salarié en 2009), et les exploitations ont été fragilisées du fait de leur endettement, avec des encours moyen-long terme dépassant les 2 millions d'euros par exploitation en 2010. Les travaux de l'Institut de l'élevage montrent en outre que la relation entre taille de l'atelier laitier et rémunération du travail est négative au Danemark depuis 2007. Cliquer pour agrandir le graphique.

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Au-delà de ces aspects, ce dossier de l'Economie de l'élevage montre la diversité des problématiques auxquelles font face les filières laitières du Nord de l'Europe.

 

Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

 Source : Institut de l'Elevage

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05/01/2013

L'emploi agricole en Europe

D'après Eurostat, 23 millions de personnes étaient employées dans près de 12 millions d'exploitations agricoles en 2010 dans l'UE-27. En équivalent temps plein, cela correspond à 9,7 millions d'UTA, la main-d'œuvre familiale en représentant 77% et les salariés permanents 15% et non permanents 8%. Ces proportions varient cependant beaucoup d'un pays à l'autre :

 

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La Pologne a la plus grande population active agricole (1,9 million), suivie par la Roumanie (1,6 million), l'Italie (1 million), l'Espagne (0,9 million), la France (0,8) et l'Allemagne (0,5). Ces pays représentent 70% des emplois agricoles européens. La France et l'Espagne ont les surfaces cultivées les plus importantes.

L'agriculture biologique concerne 1,3% des exploitations européennes et 2,9% de la SAU.

L'Autriche arrive en tête de la part d'exploitations bio avec 13%, suivie par la République tchèque (7%), la Suède (6%), l'Estonie, la Finlande, l'Allemagne et le Danemark (5% chacun).

 

Source : Eurostat


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07/09/2012

Renforcer les structures coopératives dans un contexte de crise économique

C'est ce qui ressort du rapport parlementaire de la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann (PS, Paris) publié le 25 juillet dernier, traitant des spécificités coopératives selon les secteurs concernés, dont le secteur agricole. En termes d'état des lieux, on trouvera notamment dans ce rapport un tableau comparatif des principales caractéristiques des coopératives selon leur appartenance sectorielle (et leur encadrement juridique).

Quant aux recommandations, au nombre de six, outre favoriser la reprise d'une entreprise par ses salariés même sous formes de Sociétés Coopératives de Production (SCOP), différents enjeux, non sans liens avec certaines des problématiques phares des coopératives agricoles, sont abordés, tels que ceux de gouvernance (ou comment faire face au «risque dépossession du pouvoir des sociétaires »), de financement et de concurrence avec les acteurs de statut non coopératif.

 

Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

Source : Sénat

16:14 Publié dans Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : coopératives |  Imprimer | | | | |  Facebook

29/06/2012

Expertise scientifique collective sur les flux d'azote liés aux élevages

 

 

Les ministères en charge de l'Agriculture et de l'Écologie ont demandé en 2010 une expertise scientifique collective (ESCO) à l'INRA pour « faire un bilan de l'état des connaissances scientifiques sur les flux d'azote en élevage et leur devenir, afin de mieux comprendre le rôle de l'élevage dans les pollutions liées à l'azote et d'identifier les leviers permettant de réduire les pressions de l'azote sur l'environnement ». Cette expertise, appuyée sur un corpus bibliographique de 1330 références biotechniques, économiques et sociales, vient de faire l'objet d'un rapport final.

 

Il en ressort notamment que la contribution de l'élevage aux émissions d'azote est importante et que la concentration des élevages favorise fortement les excédents d'azote. Pour améliorer l'efficience de l'azote au niveau de l'exploitation, les chercheurs soulignent l'importance des modalités de gestion des effluents d'élevage (bâtiment, stockage, épandage), et l'importance des prairies, du pâturage, des légumineuses et des CIPAN (cultures intermédiaires pièges à nitrate) qui recyclent efficacement l'azote.

 

Le traitement technologique des effluents d'élevage pourrait faciliter l'exportation de l'azote vers des régions non excédentaires et donc une meilleure répartition spatiale des apports en azote organique. Cette piste est toutefois insuffisamment étudiée aujourd'hui. Une autre piste pourrait être une relocalisation partielle des activités d'élevage, une approche toutefois difficile à mettre en œuvre et qui ne pourrait s'envisager qu'au cas par cas.

 

Concernant la mise en œuvre d'outils économiques, une politique de quotas (i.e. fixer un niveau maximal de surplus d'azote) présente le double avantage d'être efficace au niveau environnemental (si les quotas sont respectés) et de pouvoir être différenciée en fonction de la sensibilité des territoires. Mais elle pose le problème des coûts de transaction et de contrôle qui peuvent être très élevés.

 

 

Les auteurs mettent également en évidence quatre priorités de recherche, à savoir : la dynamique de l'azote au sein des systèmes de production ; le développement d'outils d'aide à la décision pour les éleveurs et leurs conseillers ; l'insertion territoriale des élevages et de leurs filières ; l'efficacité des politiques environnementales.

 

 

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

Source : Inra

 

 

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24/11/2011

Nouveaux modèles d'entreprises agricoles en Argentine

L'agriculture argentine doit sa croissance spectaculaire des deux dernières décennies aux nouveaux modèles d'entreprise qu'elle a créés et qu'elle pourrait exporter dans d'autres régions, selon le rapport de Rabobank New Models of Farming in Argentina.

Grâce à l'adoption des techniques agricoles performantes, des semences génétiquement modifiées, et des instruments de gestion les plus avancés, la production agricole du pays a pu afficher une croissance annuelle de l'ordre de 4,9% depuis le début des années 1990. Ces innovations ont permis la réduction de moitié des coûts de production, l'amélioration des rendements des cultures (notamment céréales et oléagineux) et l'expansion de la surface agricole totale. Profitant de la hausse des prix des matières premières agricoles dans les années 2000, le secteur a pu également bénéficier des flux de capitaux et des ressources humaines (agronomes) qui ont contribué à son dynamisme.

Mais les transformations majeures de l'agriculture argentine seraient attribuées selon ce rapport à l'émergence de nouveaux modèles d'exploitation qui se distinguent des modèles agricoles traditionnels où l'agriculteur possède la terre, la travaille et prend les décisions techniques et stratégiques. L'Argentine a vu émerger des formes d'organisations agricoles qui centralisent les activités de gestion et les ressources productives, permettant aux agriculteurs d'opérer sur de vastes superficies agricoles sans nécessairement acheter la terre ou l'équipement.

Le rapport présente trois modèles d'entreprises agricoles en Argentine dont les facteurs de croissance reposent sur des méthodes de gestion hautement performantes mais dont le profile varie en fonction du capital investi, du niveau de risque pris ou du revenu attendu... L'analyse conclut que, parmi ces modèles, les plus performants en termes de risque/revenu sont ceux qui combinent propriété et location de la terre. Selon Rabobank, le succès des entreprises argentines fait qu'elles chercheraient à exporter leurs modèles dans des régions où les réserves en terre sont abondantes en l'occurrence en Afrique ou en Mer Noire.

Hiba el Dahr, Centre d'études et de prospective

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13/11/2011

Déméter 2012

Le club Déméter, association de dirigeants et de chefs d’entreprises du monde agricole, vient de publier son ouvrage annuel.

 

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Le premier chapitre met en perspective le rôle des interprofessions favorisant la régulation des marchés et présente les conditions nécessaires à leur fonctionnement efficace. En s'appuyant sur l'histoire de la contractualisation, il explique pourquoi certains secteurs l'ont adopté depuis longtemps et d'autres, non. Puis il analyse ses apports pour les secteurs qui vont en être dotés.

Le dossier « Aide alimentaire aux États-Unis » présente cet outil-clé de la politique agricole américaine, qui absorbe les deux tiers de son budget. Il le compare à la politique d'aide alimentaire française.

Un chapitre est consacré au riz. Il décrit l'évolution de l'économie rizicole depuis une cinquantaine d'années et révèle le caractère singulier de cette céréale par rapport au blé ou au maïs. Puis il étudie le potentiel d'intensification des systèmes de cultures et met en exergue les capactités limitées de régulation du marché mondial, grâce à une analyse détaillée des facteurs expliquant la flambée des cours de 2008.

Enfin, le dossier Viandes françaises dresse un état des lieux des filières et examine l'avenir des productions animales dans les territoires de l'Ouest de la France à l'horizon 2020.

Comme tous les ans, le Déméter 2012 comporte une annexe statistique des données les plus récentes en matière de production, consommation, d'échanges, de dépenses budgétaires et de projections de marchés à l'horizon 2020.

21/06/2011

Statistiques sur la chaîne alimentaire "De la ferme à la table"

Selon une publication d'Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, en 2008, la chaîne alimentaire employait un peu plus de 48 millions de personnes dans l'UE27, soit plus d'un cinquième de l'emploi total. Les 17 millions d'exploitations/entreprises qui la composent ont généré 750 milliards d'euros de valeur ajoutée, soit environ 6% du PIB de l'UE27. Les quatre cinquièmes des exploitations/entreprises de la chaîne alimentaire étaient des exploitations agricoles. Ces exploitations généraient également la majorité des emplois (56%) de la chaîne alimentaire.

La valeur ajoutée était toutefois répartie plus uniformément entre les différents acteurs de la chaîne alimentaire : l'agriculture et l'industrie agro-alimentaire représentant chacune 26% du total de la valeur ajoutée, le commerce de détail comptant pour 20%, les services liés à l'alimentation et aux boissons 17% et le commerce de gros 11%.

17:31 Publié dans Exploitations agricoles, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : ue |  Imprimer | | | | |  Facebook

12/11/2010

Doper la productivité agricole pour répondre à la demande mondiale

Selon un rapport de Global Harvest Initiative, association qui regroupe des firmes de l’agrofourniture et de la transformation agricole ainsi que des organisations de protection de l’environnement et de développement agricole, il faudrait augmenter le taux actuel de croissance de la productivité agricole de 25% pour répondre à l’augmentation des besoins alimentaires et non alimentaires mondiaux d’ici à 2050.

Le rythme de croissance annuelle de la productivité globale des facteurs en agriculture est très variable selon les pays. Sur la période 1970-2007, il est en moyenne de 2,5% en Chine et 2,4% au Brésil, mais seulement 0,6% dans les pays de l’ex-URSS et 0,5% en Afrique subsaharienne.

Les pays où la productivité agricole augmente le plus vite, note Global Harvest Initiative, sont ceux qui ont investi le plus dans la recherche, la vulgarisation et la formation en milieu rural.

Source : Agri US Analyse

10:14 Publié dans Exploitations agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

11/11/2010

Le sans-labour progresse au Etats-Unis

La réduction du labour peut permettre au sol de mieux retenir la matière  organique qui permet de stocker du carbone et donc de réduire les  émissions de CO2 qui contribue au changement climatique. Théoriquement,  l'adoption de pratiques moins basées sur le labour pourrait contribuer à  l'effort des USA en faveur de la lutte contre le changement climatique.

 

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L'USDA tente donc de mieux suivre les changements de pratiques sur le labour. En 2009, environ 35,5% de la surface agricole (pour 8 cultures couvrant  94% de la SAU) n'a pas fait l'objet de labour en 2009. Le soja est la  culture la plus concernée avec 50% de la surface non labourée en 2009,  tandis que le mais, le coton et le riz était non labourés sur  respectivement 30, 24 et 16% des surfaces concernées.

Marie-Aude Even, CEP (Centre d'études et de prospective)

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10/11/2010

L'agriculture de précision se développe aux Etats-Unis

Dans l’Ohio, près de 40% des agriculteurs pratiquent l’agriculture de précision. Ce sont en majorité des gros exploitants, selon une étude de l’université de cet Etat.

Environ 39% des producteurs enquêtés mettent en oeuvre au moins un élément de l’agriculture de précision : GPS (taux d’adoption de 30 %), système de guidage des tracteurs (27 %), moniteur de rendement (25 %), dispositif de cartographie des sols (23 %), applicateur d’engrais à taux variable…

Près de 4% des agriculteurs ont l’intention de se mettre à l’agriculture de précision dans les trois prochaines années, mais 34% déclarent n’avoir aucune connaissance sur cette technologie. Les principales motivations pour son adoption sont l’économie d’intrants  et l’amélioration de la rentabilité des exploitations.

Les agriculteurs qui pratiquent l’agriculture de précision exploitent en moyenne 443 ha, contre 185 ha pour les autres. Ils sont généralement plus jeunes et plus qualifiés. La grande majorité de ceux qui l’utilisent estime que cette technologie rapporte plus qu’elle ne coûte.

Source : Agri US Analyse

09:38 Publié dans Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

29/10/2010

Les labels de qualité créent de la valeur

Les labels de qualité permettent aux producteurs de valoriser leurs productions et de générer de l'emploi, selon deux études de l'Irqualim (Institut régional de la qualité agroalimentaire).

Ces études portent sur cinq produits emblématiques de Midi-Pyrénées : l'agneau fermier du Quercy , le haricot tarbais, le boeuf fermier Aubrac, le Rocamadour et l'Ail rose de Lautrec.

Les labels constituent aussi une porte d'entrée dans la grande distribution, induisant un accroissement des volumes vendus. Ils fixent l'activité économique sur un territoire et empêchent sa délocalisation du fait de la non reproductibilité des démarches qualité. Ils sont donc également bénéfiques à l'emploi.