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05/01/2016

Vers un « Internet of food » ?

Un billet mis en ligne en décembre dernier sur le blog de l’University of the Highlands and Islands présente les résultats d’un article publié dans la revue Future Internet, sous le titre « Towards an “Internet of Food”: Food Ontologies for the Internet of Things ». Actuellement se multiplient les méthodes de reconnaissance automatisée des aliments (ex : lecture des codes barres, reconnaissance d’images), permettant d’identifier le produit et de donner des informations à son sujet au consommateur. Ces dispositifs s’appuient sur des bases de données en ligne et des ontologies sur l’alimentation.

Les auteurs ont étudié cinq ontologies (FoodWiki, AGROVOC, Open Food Facts, Food Product Ontology, FOODS: A Food-Oriented Ontology-Driven System-Diabetes Edition). Dans leur publication, ils identifient les modifications à y apporter et les liens à faire avec d’autres ontologies non-alimentaires afin d’améliorer l’identification automatique des aliments et les informations recueillies. L’objectif est de mieux accompagner les individus pour qu’ils fassent des choix alimentaires sains par rapport à leurs état de santé, âge, poids, mode de vie, préférences, etc.

Sources : University of the Highlands and Islands, Future Internet

Les investissements et les dépenses de l’UE nécessitent une « toute nouvelle approche »

La Cour des comptes européenne, dans son rapport annuel 2014 sur le budget de l’UE, préconise d’importants changements dans la gestion des investissements et des dépenses de l’UE, qui doit « faire en sorte que ses investissements correspondent davantage à ses priorités, que ses règles soient plus simples et axées sur les résultats ». Elle recommande en particulier à la Commission de s’assurer davantage de la capacité d’absorption par les États membres des fonds de l’UE, pour éviter une perte ou une mauvaise utilisation de ces fonds (voir à ce sujet un billet sur ce blog).

En 2014, le taux d’erreur global affectant les dépenses budgétaires de l’UE (142,5 milliards d’euros soit 300 euros par citoyen) est de 4,4 % et reste supérieur au seuil de signification de 2 %. Pour le domaine « ressources naturelles » (incluant PAC, pêche et environnement), représentant 57,5 milliards d’euros de dépenses, il s’élève à 3,6 %.

Pourcentage que représentent les engagements restant à liquider des Fonds ESI au 31 décembre 2014 par rapport au total des dépenses publiques de chaque État membre en 2014

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Source : Cour des comptes européenne

Source : Cour des comptes européenne, Cour des comptes européenne

13:34 Publié dans 4. Politiques publiques | Lien permanent | Tags : cour des comptes, fonds européens |  Imprimer | | | | |  Facebook

04/01/2016

Les scientifiques de l’INRA et la promotion des circuits courts

Politix publie, dans son numéro consacré à la sociologie politique des sciences, un article de Jean-Baptiste Paranthoën sur l’implication des scientifiques de l’Inra dans la « consécration institutionnelle » des circuits courts. L’auteur a eu accès aux travaux du groupe de travail « Circuits courts de commercialisation », mis en place début 2009. Selon l’auteur, la défense du sujet par le MAAF, engagé dans une « concurrence institutionnelle avec les autres producteurs d’action publique » (collectivités locales, MEEDDAT), a fourni l’occasion à un ensemble de chercheurs militants, eux-mêmes en compétition dans le champ scientifique, de prendre position(s). Les controverses scientifiques dont il est fait état contribuent à mettre en forme « un besoin important d’amélioration des connaissances », sous forme de références technico-économiques élargies aux problématiques de développement régional durable. Pour l’auteur, « l’intellectualisation de l’action publique (…) favorise l’émergence et la redéfinition d’une demande d’expertise dont les savants se font les bénéficiaires. Les scientifiques ne sont donc pas de simples passeurs entre des acteurs dotés d’intérêts économiques et un État chargé de réguler les relations marchandes, ils participent à la redéfinition des intermédiations entre les agriculteurs et les consommateurs. »

Source : Politix

13:32 Publié dans Enseignement et recherche | Lien permanent | Tags : inra, circuits courts |  Imprimer | | | | |  Facebook

Vers la fin de l’expérimentation animale ?

Dans le cadre de la Veille scientifique et technologique produite par les services scientifiques des ambassades de France, un article du 11 décembre 2015 fait état de la mise au point, par une équipe de l’université hébraïque de Jérusalem, en collaboration avec l’institut allemand Fraunhofer, d’une technique permettant d’insérer des nano-organes humains sur une puce. Les Organs-on-Chips (littéralement « organes sur une puce ») sont des appareils en polymère flexible à peine plus gros qu’une carte mémoire, dans lesquels serpentent des canaux prévus pour faire circuler des fluides. Au centre, se trouve une membrane poreuse sur laquelle sont déposées les cellules que l’on souhaite observer.

organs-on-chips.jpg

Source : http://www.zmescience.com

Selon le professeur Y. Nahmias, qui dirige cette équipe, cette technique pourrait être une alternative aux modèles animaux pour les essais cliniques ou toxicologiques.

Source :  Ministère des Affaires étrangères et du Développement international