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08/11/2019

Peut-on se passer de la grande distribution ?

L'une des séances de La fabrique des aliments, cycle de journées d’études organisé à l’initiative des chercheurs Inra de l’IRISSO, était consacrée, le 17 octobre 2019, aux évolutions de la grande distribution. L’historien J.-C. Daumas a d’abord mis en perspective les discours apparus dès les années 1990 annonçant « la fin des hypermarchés » ou, plus récemment, « l’amazonisation complète du commerce », avec ses travaux sur la consommation de masse (voir à ce sujet un précédent billet sur ce blog). Selon lui, l'avenir du commerce alimentaire dépendra notamment de la capacité des distributeurs, qui disposent de réserves financières considérables, à nouer des alliances avec les pure players d’Internet, mais aussi de l’attitude des consommateurs qui, en France, s’enthousiasment pour la livraison… à condition qu’elle soit gratuite. Quatre autres travaux ont ensuite été discutés : ceux du géographe S. Deprez sur les effets territoriaux du commerce connecté (drives d’enseignes et fermiers) ; la recherche en marketing de M. Herbert, I. Robert et F. Saucède, qui ont utilisé des méthodes de prospective pour imaginer comment nous ferons nos courses en 2025 ; la sociologie des négociations entre la grande distribution et ses fournisseurs (S. Billows) ; et, enfin, l’analyse du luxe alimentaire (V. Marcilhac), pour qui l’alliance avec la grande distribution est porteuse d’un risque de banalisation.

Lien : Transhumances

09:34 Publié dans Alimentation et consommation, Société | Lien permanent | Tags : aliments, grande distribution, daumas, internet, drive |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/01/2016

Vers un « Internet of food » ?

Un billet mis en ligne en décembre dernier sur le blog de l’University of the Highlands and Islands présente les résultats d’un article publié dans la revue Future Internet, sous le titre « Towards an “Internet of Food”: Food Ontologies for the Internet of Things ». Actuellement se multiplient les méthodes de reconnaissance automatisée des aliments (ex : lecture des codes barres, reconnaissance d’images), permettant d’identifier le produit et de donner des informations à son sujet au consommateur. Ces dispositifs s’appuient sur des bases de données en ligne et des ontologies sur l’alimentation.

Les auteurs ont étudié cinq ontologies (FoodWiki, AGROVOC, Open Food Facts, Food Product Ontology, FOODS: A Food-Oriented Ontology-Driven System-Diabetes Edition). Dans leur publication, ils identifient les modifications à y apporter et les liens à faire avec d’autres ontologies non-alimentaires afin d’améliorer l’identification automatique des aliments et les informations recueillies. L’objectif est de mieux accompagner les individus pour qu’ils fassent des choix alimentaires sains par rapport à leurs état de santé, âge, poids, mode de vie, préférences, etc.

Sources : University of the Highlands and Islands, Future Internet