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11/03/2015

Quelles perspectives pour l’utilisation des drones en agriculture aux États-Unis ?

Dans un article publié récemment dans Food Policy, deux chercheurs de l’université du Tennessee reviennent sur le débat actuel entourant la question de l’utilisation des drones aux États-Unis. Si plusieurs observateurs prévoient notamment que 80 % des ventes domestiques de drones pourraient être à usage agricole, l’utilisation domestique fait face à une forte opposition, liée en particulier aux images diffusées sur les opérations des drones militaires, aux préoccupations de sécurité et aux craintes d’atteinte à la vie privée.

Cette publication montre que, suite au mandat donnée par le Congrès à la Federal Aviation Administration pour intégrer pleinement les drones à l’espace aérien américain, un nombre significatif de lois a été adopté par les États pour réguler cette utilisation. Certaines de ces dispositions peuvent avoir un impact potentiellement négatif pour l’agriculture, en créant une incertitude législative et/ou en interdisant ou réduisant fortement l’usage local de drones. Face à ce constat, plusieurs pistes sont évoquées : réduire l’incertitude légale, adopter un code industriel de conduite et de pratiques sûres, élaborer un consensus, via une discussion ouverte, pour équilibrer utilisation de drones et garanties sur la vie privée et les droits de propriété. Enfin, du fait du fort pouvoir de lobbying de cette industrie et du développement potentiel des drones en agriculture, les auteurs pensent qu’une réglementation pourrait prochainement autoriser cette utilisation en l’encadrant au niveau fédéral.

Julia Gassie, Centre d’études et de prospective

Source : Food Policy

09:52 Publié dans Agriculteurs, Agronomie | Lien permanent | Tags : drones, états-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/03/2015

Les sujets prioritaires de recherche pour l’EFSA, à l’horizon 2020

Dans le cadre du projet Horizon 2020, lancé en 2011 par la Commission européenne et dans lequel avaient été retenus trois domaines prioritaires de recherche (excellence scientifique, leadership industriel et challenges sociétaux), l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a identifié, dans un récent rapport d’expertise, 42 priorités de recherche. Relatives à l’axe « challenges sociétaux », certaines de ces priorités avaient déjà été identifiées en 2012 et 2013.

Parmi les sujets mis en avant par l’Agence figurent différents domaines liés à la production agricole et alimentaire, nécessitant des travaux de recherche et des développements méthodologiques pour appuyer une évaluation scientifique et une évaluation des risques. Peuvent notamment être cités :

- des sujets liés à l’environnement et à la santé : impacts des mélanges chimiques sur l’homme et l’environnement, produits chimiques et maladies émergentes ;

- des sujets liés à la santé et au bien-être des animaux : perception par les agriculteurs et les consommateurs, innocuité des nouveaux additifs alimentaires utilisés en aquaculture, pour les santés animale et humaine et pour l’environnement, nouvelles méthodes alternatives in vitro en toxicologie pour réduire le recours à l’expérimentation animale ;

- des sujets liés aux comportements alimentaires : sources alternatives de protéines (insectes par exemple) ;

- des sujets liés aux pratiques agricoles : impact global des pratiques agricoles sur les ravageurs des cultures, protocoles écologiques de surveillance pour contrôler ces ravageurs.

Le présent rapport fait suite à des consultations effectuées au cours de l’été 2014 auprès des instances de l'EFSA. L’Agence poursuivra ce travail afin d’appuyer la Commission dans l’identification des sujets de recherche prioritaires.

Madeleine Lesage, Centre d’études et de prospective

Source : EFSA

09:50 Publié dans Enseignement et recherche, Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Tags : efsa |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le gouvernement écossais entreprend de moraliser le commerce des animaux exotiques

Richard Lockhead, Cabinet Secretary for Rural Affairs and the Environment du gouvernement écossais, a récemment diligenté un examen des modalités de commerce des animaux exotiques sur son territoire. Il a commissionné à cette fin des organisations vétérinaires, des biologistes et des organismes de protection animale, parmi lesquelles l’association OneKind.

Le marché européen des animaux exotiques concerne actuellement des millions d’animaux sauvages importés chaque année, répartis entre plus de 1 000 espèces (mammifères, oiseaux, invertébrés, reptiles et amphibiens, poissons). Si une grande partie de ce commerce est destinée aux parcs zoologiques, il existe également un marché, parfois illégal, touchant les particuliers. En effet, le choix d’un animal de compagnie d’origine exotique est une tendance constatée dans les pays occidentaux.

L’importation de ce type d’animaux peut constituer une menace à plusieurs niveaux : pour la santé et le bien-être de ces animaux, dont les besoins physiologiques ne sont pas forcement pris en compte par leurs propriétaires, mais aussi pour les animaux domestiques autochtones et la santé humaine.

Il apparaît de ce fait important de renforcer les mesures prévues par la législation actuelle, notamment en ce qui concerne le commerce d’animaux non-domestiques sur Internet, lequel échappe souvent aux contrôles et propose, avec peu de garanties, une gamme d’animaux exotiques très divers (singes, hérissons pygmées, ratons laveurs, iguanes, caméléons, tortues, boas, pythons, etc.). Ainsi, alors que le dispositif actuel repose sur des listes négatives d’espèces interdites, définies notamment par la Convention de Washington, l’association OneKind propose de fixer une liste positive des animaux pouvant être détenus comme animaux de compagnie.

Madeleine Lesage, Centre d’études et de prospective

Source : The Scottish Government

09:49 Publié dans Protection des végétaux et des animaux | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/03/2015

Nourrir 1,5 milliard de Chinois en 2030. Alain Bonjean, Marie-Hélène Schwoob, Carole Ly et Delphine Boinet

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Écrit par quatre auteurs qui connaissent parfaitement la Chine, ce bon livre présente en détail les évolutions récentes du système agricole et alimentaire de ce pays, et ses perspectives pour les prochaines années. Mais à travers cette présentation, c’est une analyse d'ensemble des transformations de la société chinoise et de sa place dans le processus de mondialisation qui nous est proposée.

Après une description générale des caractéristiques physiques, géographiques et pédo-climatiques de la Chine (chap. 1), l’ouvrage insiste sur les écarts de développement entre villes et campagnes et sur le gigantesque exode rural entamé dans les années 1980 (chap. 2). Depuis une décennie, la ruée vers les villes s’accompagne d’un changement de profil des migrants et d’un renouveau des actions pour le développement des campagnes. Ces mutations profondes ont contribué à l’émergence d’une large couche moyenne (chap. 3), porteuse de nouvelles conduites alimentaires, et de plus en plus sensible à la sûreté sanitaire comme aux enjeux environnementaux. Il en a résulté une ouverture croissante aux importations, également rendue nécessaire par la stagnation de la productivité et la réduction relative des terres arables (chap. 4).

Les pages suivantes sont consacrées aux « leviers technologiques de la modernisation agricole » (chap. 5) : biotechnologies, mécanisation, fertilisation, traitement des effluents, mais aussi amélioration des processus de transformation. Ces innovations, ainsi que les priorités des autorités politiques, poussent au développement d’une agriculture professionnelle, avec la disparition des petites exploitations familiales (moins d’un hectare), des regroupements de terres, l'élévation du niveau de formation et la multiplication des coopératives (chap. 6). La stratégie du gouvernement vise aussi à défendre quelques champions nationaux de l’agroalimentaire, à étendre les partenariats internationaux et à soutenir la grande distribution. Enfin, les dernières pages décrivent les échanges entre Chine, France et Union européenne, repèrent les secteurs porteurs et dégagent les opportunités offertes aux entreprises françaises (chap. 7).

L’ensemble est complété par quatre intéressantes annexes, présentant successivement les apports historiques de la Chine à l’agriculture mondiale, la problématique actuelle de la protection de l’environnement, des conseils pour travailler avec des partenaires chinois et une dizaine de fiches filières.

Bruno Hérault, Centre d’études et de prospective

Lien : de Boeck

09:46 Publié dans 1. Prospective, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

Colloque de la SFER « Structures d’Exploitation et Exercice de l’Activité Agricole : Continuités, changements ou ruptures ? »

La Société Française d’Économie Rurale (SFER) a organisé les 12 et 13 février un colloque sur la question des mutations structurelles des exploitations agricoles. Parmi les très nombreuses présentations de diverses équipes de chercheurs et de professionnels, les thèmes abordés ont été le travail agricole, les organisations de producteurs et les évolutions de l’agriculture en France, au Canada ou encore dans certains pays d’Afrique.

Ces deux journées ont débuté par un exposé de J. D. Van der Ploeg, de l’université de Wageningen, en partie basé sur son ouvrage The New Peasantries et des publications plus récentes telles que l’article paru en 2014 dans The Journal of Peasant Studies (Peasant-driven agricultural growth and food sovereignty). Le chercheur a critiqué la vision duale du monde agricole, opposant une agriculture paysanne en déclin à des systèmes émergents de types entrepreneurial ou industriel. Il a expliqué que les évolutions passées ne permettent pas de conclure à une disparition de la petite agriculture familiale, et qu’au contraire une « repaysanisation » est à l’œuvre, à l’échelle du monde, en marge du développement d'« empires » de l’agroalimentaire, intermédiaires entre les millions de producteurs et les centaines de millions de consommateurs européens. Avant d’aborder la question de la rémunération, par la société, des externalités positives, il a cité une étude comparative de deux types d’exploitations bovin lait en Hollande, de même surface, et nécessitant toutes deux le travail d’un exploitant. L’une, « high tech », produit 800 000 kg de lait par an. L’autre, souvent décrite comme « non préparée pour le futur », en produit 400 000. La seconde s’est révélée plus rémunératrice que la première, notamment en période de crise.

Alexis Grandjean, Centre d’études et de prospective

Lien : SFER

09:44 Publié dans Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : structures d'exploitations, sfer |  Imprimer | | | | |  Facebook

Colloque du Commissariat général au développement durable sur Résilience et transition écologique : quelles dynamiques territoriales ?

Le colloque Résilience et transition écologique : quelles dynamiques territoriales ? qui s’est tenule 5 mars dernier, à l’initiative du ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie (MEDDE), visait à mettre en évidence la façon dont la résilience peut être un facteur de redynamisation de certains territoires, dans une perspective de transition (écologique, énergétique, etc.). Étaient également traitées la mobilisation citoyenne et collective comme levier de la résilience, ainsi que la pertinence des modes d’action publique face aux démarches de résilience. Ce colloque s’est appuyé sur des travaux menés au Commissariat général au développement durable sur trois volets : analyse intégrée de la résilience territoriale, villes et résilience, cohésion sociale et résilience des sociétés.

La résilience, loin d’être un phénomène de mode pour le MEDDE, s’inscrit pleinement dans sa Stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2015-2020, dont elle constitue l’axe premier dédié à développer des territoires durables. Elle constitue le moyen de dépasser des situations de crise dans un contexte de multiplication des risques (naturels, technologiques, sanitaires) et de mutations économiques et sociales. La capacité de résilience repose sur une démarche collective et citoyenne, mobilisant et engageant les territoires et leurs habitants sur le long terme ; elle n’est pas une réponse temporaire à une crise ou à un événement extrême. Il s’agit d’une « résilience sociétale ».

Parmi les cas concrets exposés, signalons celui se rapportant à la redynamisation de territoires ruraux fragilisés comme au Mené (Côtes-d’Armor), zone d’élevage, excentrée, très polluée, qui s’est engagée il y a plus de dix ans dans une démarche de production locale d’énergies renouvelables (utilisation des ressources locales pour réaliser un « mix énergétique » : chaudière bois, unité de méthanisation, huilerie de colza carburant, etc.). Peut également être citél’exemple d’une mobilisation citoyenne et collective à Béganne (Morbihan) pour réaliser un parc éolien citoyen. En termes d’action publique, l’État accompagne les collectivités territoriales avec l’« Atelier des territoires », visant à « faciliter l’émergence d’une stratégie de territoire et à engager les acteurs locaux dans un processus de projet grâce à la concertation et la co-construction ».

Enfin, un outil collaboratif, le WIKIRESILIENCE, « plate-forme de partage de connaissances et de pratiques entre les acteurs désireux d’améliorer la résilience de leur territoire », est mis à la disposition du public par le MEDDE.

Christine Cardinet, Centre d’études et de prospective

Source : MEDDE

09:43 Publié dans 4. Politiques publiques, Territoires | Lien permanent | Tags : résilience |  Imprimer | | | | |  Facebook

06/03/2015

La Chine va augmenter de 33 % son budget pour le stockage de matières premières agricoles

Le ministre des finances chinois a annoncé début mars que le budget dévolu au stockage des principales matières premières agricoles allait être augmenté de 33 % en 2015, pour atteindre un peu plus de 24 Milliards de dollars. Cette annonce fait suite à une précédente déclaration de l’administration des grains, laquelle prévoit d’augmenter, à moyen terme, de 50 millions de tonnes les capacités de stockage public que certains experts estiment déjà, même si cela relève toujours du secret d’État, à 200 millions de tonnes. L’Empire du milieu se doterait ainsi de capacités d’intervention susceptibles de représenter plus de 10 % de la production mondiale de céréales. Les prix minimum pour le blé et le riz ont également été reconduits.

Source : Reuters

09:39 Publié dans Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : chine, stockage |  Imprimer | | | | |  Facebook

Cartographier les risques liés au ruissellement des insecticides

Environmental Pollution a mis en ligne en mars un article proposant une cartographie, à l’échelle du monde, des risques de ruissellement qui entraîneraient une pollution par insecticides des eaux de surface. Pour ce faire, les chercheurs ont distingué deux catégories de variables : celles liées à l’environnement (pente, pluie et son intensité, caractéristiques du sol, etc.) et celles liées aux pratiques agricoles (taux d’application d’insecticides, etc.). La spatialisation permet de visualiser les zones à haut risque de contamination, comme le montre la figure ci-dessous. Une gradation Nord-Sud apparaît clairement, en Europe par exemple. Les chercheurs concluent que 40 % des terres seraient sujets au risque de ruissellement des insecticides dans les cours d’eau.

Risques de ruissellement des insecticides à l’échelle mondiale

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Source : Environmental Pollution

Source : Environmental Pollution

 

09:36 Publié dans Agronomie, Environnement | Lien permanent | Tags : cartographie, insecticide |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/03/2015

Enquête sur les produits biosourcés auprès de consommateurs européens

Dans le cadre du programme de recherche européen Open-Bio, des chercheurs de l’université de Wageningen ont interrogé 107 consommateurs issus de six pays européens afin de mieux comprendre leur perception du terme « biosourcés ». L’étude montre une disparité dans les représentations des personnes enquêtées : certaines font le lien avec les biotechnologies, d’autres avec l’agriculture biologique ou l’environnement au sens large. Les auteurs soulignent en particulier qu’un grand nombre de consommateurs ne connaît pas ce concept. De plus, aucun des participants n’aurait fait référence au caractère renouvelable de la ressource, la biomasse, constituant la base des produits qui leur ont été présentés.

Source : Wageningen UR

09:35 Publié dans Biomasse/Biocarburants | Lien permanent | Tags : produits biosourcés |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le rôle de la nutrition dans la santé mentale

Selon une étude publiée en mars 2015 dans la revue The Lancet et réalisée par des chercheurs des universités australiennes de Melbourne et de Deakin, le mode de nutrition fait partie des facteurs pouvant induire des troubles mentaux chez l’individu. En psychiatrie, l’équilibre nutritionnel jouerait un rôle comparable à celui qu’il a en cardiologie, endocrinologie ou gastro-entérologie. Des associations ont ainsi été notées entre des habitudes alimentaires saines et une prévalence réduite des risques de dépression et de suicide à différents groupes d’âge. Diverses études cliniques ont démontré le rôle protecteur de certains nutriments, tels les acides gras oméga 3, le zinc, les vitamines des groupes B et D. Par exemple, chez le jeune, des carences nutritionnelles importantes durant les périodes critiques du développement peuvent engendrer le développement de troubles dépressifs et psychotiques.

Ces données soulignent l’importance de l’amélioration du régime alimentaire comme moyen de prévenir l’incidence initiale de certains troubles mentaux courants. Les auteurs conseillent ainsi aux cliniciens une prise en compte plus importante de l’équilibre nutritionnel dans l’éventail des traitements contre les troubles de la santé mentale.

Source : The Lancet

09:33 Publié dans Alimentation et consommation, Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Tags : nutrition |  Imprimer | | | | |  Facebook

04/03/2015

Coûts d’atténuation du changement climatique

La chaire Économie du Climat a publié, en janvier 2015, un document de travail sur les coûts d’abattement des émissions agricoles pour 5 régions en Europe, en utilisant les résultats d’une enquête afin de caractériser les pratiques locales (rotations, rendements, fertilisation, marges brutes, etc.) et avec un focus particulier sur le protoxyde d’azote N20 (en lien avec les pratiques de fertilisation, et l’introduction de légumineuses dans les rotations). Un des auteurs avait aussi contribué à un article sur le cas spécifique de la France et le coût d’abattement lié à l'introduction de légumineuses (voir à ce sujet un précédent billet sur ce blog).

Source : chaire Économie du Climat

09:31 Publié dans Climat | Lien permanent | Tags : changement climatique, atténuation |  Imprimer | | | | |  Facebook

Caractériser et suivre la ressource énergétique de la forêt française : résultats du projet FORESEE

Fin février, l’Inra a mis en ligne, sur son portail d’actualités dédié aux entreprises et au monde agricole, un article consacré aux résultats du projet de recherche Forest Resource Estimation For Energy (FORESEE). Conduit de 2010 à 2014, ce projet a permis de travailler sur l’estimation de la ressource forestière et ses conditions d’exploitation, de l’échelle de la parcelle à celle du massif forestier, et d’élaborer de nouveaux outils d’aide à la décision pour une gestion prévisionnelle et opérationnelle de la ressource bois-énergie. Il préfigure la mise en place d’un « géo-portail R&D de la forêt », actuellement sous forme de prototype.

Source : Inra

09:29 Publié dans Forêts Bois | Lien permanent | Tags : forêt |  Imprimer | | | | |  Facebook

Deux nouvelles cartes pour apporter une vue globale sur l’agriculture

L’IIASA et l’IFPRI ont récemment produit deux nouvelles cartes à l’échelle mondiale sur des sujets agricoles. La première présente les pourcentages de terres agricoles pour l’année 2005, avec une résolution d’un kilomètre. Basée sur l’hybridation de multiples sources de données et cartes, avec une validation des données par des volontaires (crowdsourcing), elle améliore une précédente carte réalisée en 2011 par l’IIASA.

IIASA-IFPRI Global Cropland Map (View of northern and central Africa)

crate1-IIASA.jpg

Source : IIASA Geo-Wiki Project, Google

La deuxième carte porte sur la taille des parcelles agricoles.

IIASA Global Field Size Map (View of northern and central Africa)

crate2-IIASA.jpg

Source : IIASA Geo-Wiki Project, Google

Ces deux cartes sont disponibles sur la plate-forme Geo-Wiki.

Sources : IIASAGlobal Change Biology

 

09:25 Publié dans Agronomie, Exploitations agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : cartographie, iiasa, ifpri |  Imprimer | | | | |  Facebook

BASF lance un débat sur les enjeux de l’alimentation et de l’agriculture sur le Creator Space online, sa plate-forme en ligne de co-création

Dans un communiqué de presse du 3 mars, BASF annonce le lancement d’un débat avec le monde agricole et l’ensemble des citoyens français sur sa plate-forme collaborative Creator Space online, sur la thématique de l’alimentation. Trois enjeux majeurs sont identifiés : « éviter la perte de nourriture », « améliorer l’efficacité de la production alimentaire » et « garantir une alimentation saine et équilibrée pour tous ». Des discussions sont d’ores et déjà lancées sur « comment rassurer les Français sur leur alimentation ? » ou « comment lutter contre l'ESCA ? » (maladie de dépérissement de la vigne) ; d’autres sont à venir (sur le nouveau plan Ecophyto).

La plate-forme d’échanges d’idées Creator Space onlinea été créée début février à l’occasion des 150 ans de BASF. Elle est ouverte à différents publics (citoyens, étudiants mais aussi chercheurs et experts) et traitera, outre la question de l’alimentation, celles de la vie en ville et des énergies intelligentes.

Source : BASF, BASF

09:22 Publié dans Société | Lien permanent | Tags : collaboratif, basf |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/03/2015

L’agroécologie et son potentiel environnemental en Zambie : de l’utilité d’une réflexion sociotechnique pour l’aide au développement

L’Agence Française de Développement (AFD) a récemment publié un document de travail consacré à l’agroécologie et à son potentiel environnemental en Zambie. S’inspirant de la « sociologie de la traduction », développée dans le milieu des années 1980 en France par le Centre de sociologie de l’innovation, cette recherche s’intéresse aux deux principales options agroécologiques testées dans le pays, l’agriculture de conservation et l’agriculture biologique, et met en évidence une diversité d’agroécologies.

Au terme de cette analyse, les auteurs dégagent plusieurs messages : il est déterminant de penser l’organisation des conditions de l’adoption d’une agriculture agroécologique ; les débats cherchant à savoir si l’agriculture biologique a sa place dans l’agroécologie ou si l’agroécologie propose de la remplacer doivent être dépassés ; le phénomène agroécologique reste encore très marginal, ce qui amène à questionner les doctrines agricoles des bailleurs de l’aide internationale. Enfin, les travaux de terrain sur le suivi et l’évaluation des résultats restent trop peu développés.

Source : AFD

09:21 Publié dans Agronomie, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : agroécologie, zambie, afd |  Imprimer | | | | |  Facebook