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30/04/2012

Wal-Mart lance le suivi d'indicateurs de la durabilité des produits de ses fournisseurs

Après les indicateurs GlobalGAP de bonnes pratiques agricoles, de sécurité sanitaire et de bien-être des travailleurs dans l'agriculture, la grande distribution des pays anglo-saxons et leurs fournisseurs collaborent au sein du consortium privé The Sustainability Consortium pour mettre en place un système de suivi de l'impact sur la durabilité des produits de consommation de masse. Wal-Mart est la première entreprise du consortium à mettre en œuvre le suivi de ces indicateurs de durabilité dans sa chaîne d'approvisionnement.

 Le groupement The Sustainability Consortium (TSC) regroupe des grandes entreprises de production et de distribution de produits de grande consommation soucieuses de bâtir des filières d'approvisionnement durables : Wal-Mart, Tesco, Ahold, Delhaize, Marks & Spencer côté distributeurs ; BASF, PepsiCo, McDonald's, Cargill, Unilever parmi beaucoup d'autres côté industriels. Des ONG comme le Fonds mondial pour la nature WWF participent au consortium pour assurer la crédibilité sociétale des indicateurs ; le département de recherche socio-économique LEI de l'Université de Wageningen aux Pays-Bas appuie le consortium dans la mise en place d'indicateurs de durabilité robustes d'un point de vue scientifique.

 Après avoir construit ensemble des indicateurs, pour suivre l'impact sur la durabilité des opérations de production des entreprises qui fournissent les supermarchés partenaires du consortium, la phase pilote de mesure et de suivi des indicateurs vient d'être inaugurée par Wal-Mart. Cette initiative d'ordre privée se focalise sur les relations inter-entreprises (B2B) au sein de la filière et ne se traduit pas à l'heure actuelle par de la communication au consommateur final. Elle est à mettre au regard de l'initiative française, pilotée par les pouvoirs publics, d'affichage environnemental des produits de grande consommation visant au contraire à signaler au consommateur la valeur environnementale de leurs achats.

Source : LEI, Wageningen

Voir aussi : NESE, « Vers un affichage environnemental sur les produits alimentaires : contexte, enjeux et méthodes »

 

 Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

15:00 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

27/04/2012

Volatilité des prix agricoles et des engrais

Un 4 pages de Rabobank décrit comment la volatilité des prix agricoles a impacté la volatilité des prix des engrais, et donc les stratégies de production et de stockage des engrais par les acteurs de la filière. L'instabilité des prix des engrais a le plus de préjudice pour les agriculteurs, qui au final portent le plus de risque parmi les acteurs de la filière, s'ils ne peuvent pas trouver d'engrais au bon moment de leur cycle de culture.

Les stratégies pour réduire cette volatilité mises en place par la filière engrais sont très similaires à celles recommandées par le G20 agricole de 2011 : plus de transparence et de collaboration entre acteurs de la filière sur la production et les stocks d'engrais, utilisation d'outils de télédétection pour mieux anticiper les surfaces semées et donc les besoins en engrais, marchés à terme pour les engrais pour répartir le risque entre acteurs des marchés.

Deux stratégies sont proposées aux producteurs d'engrais pour réduire l'effet de la volatilité des prix sur leur activité : 1) user des dernières méthodes de gestion et technologies pour devenir beaucoup plus efficaces dans la prédiction à moyen terme de la demande et la réponse rapide à cette demande (pour éviter de payer des stocks d'engrais à leur niveau de la filière) ou 2) entamer un processus d'intégration verticale avec leurs fournisseurs de matières premières d'une part, et les agriculteurs d'autre part, afin de sécuriser leur approvisionnement et leurs débouchés.

 Source : Rabobank  

 Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

15:01 Publié dans Production et marchés | Lien permanent | Tags : engrais |  Imprimer | | | | |  Facebook

Lancement officiel de la Plate-forme scientifique et politique intergouvernementale sur la biodiversité

Le secrétariat de l'IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services), qui rassemble plus de 90 pays pour étudier les questions scientifiques et politiques concernant la biodiversité et les services écosystémiques sur le modèle du GIEC, sera basé à Bonn.

Le budget (entre 5 et 13 millions de dollars US) reste à déterminer, un fonds doit être créé pour recevoir les contributions des Etats, des organisations internationales et du secteur privé.

Un panel interdisciplinaire de scientifiques doit être formé qui devra être indépendant.

Source : IPBES

15:01 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Environnement, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : biodiversité |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/04/2012

État des lieux de l'agriculture contractuelle dans les pays en développement

Le département de la recherche de l'AFD vient de faire paraître son rapport A Savoir n°12 sur la contractualisation en agriculture dans les pays en développement. Le rapport synthétise les enseignements tirés de plusieurs études sur le sujet depuis 2007 pour montrer que ce mode de gestion d'une relation commerciale peut s'avérer efficace pour les partenaires de l'échange, y compris quand les marchés sont imparfaits comme dans les pays les moins avancés ou dans des situations post-conflictuelles.

Le rapport effectue une méta-analyse des leçons à tirer de plus de 100 études scientifiques ou de la littérature grise sur l'agriculture contractuelle. Le rapport rappelle les forces du marché international qui expliquent l'essor de la contractualisation en agriculture puis explicite les approches conceptuelles utilisées pour étudier ce phénomène et expliquer comment la contractualisation ressort comme le moyen le plus adéquat pour gérer les risques d'une transaction commerciale avec des petits producteurs agricoles dans les pays en développement. Selon l'étude, la contractualisation est particulièrement adaptée à des productions à valeur ajoutée relativement élevée pour l'exportation ou pour la grande distribution émergente dans ces pays. Cependant, la contractualisation existe également comme stratégie anti-risque dans les filières de commercialisation traditionnelle de cultures vivrières.

 Le rapport explicite des points de vigilance pour les agriculteurs ou leur représentants quand un acheteur leur propose de signer un contrat d'approvisionnement. Une conclusion à retenir est que l'agriculture contractuelle nécessite un degré élevé de connaissance en gestion entreprenariale de la part des fournisseurs ainsi que des acheteurs. Dans de nombreux pays en développement, la participation d'un intermédiaire de commercialisation spécialisé est souvent nécessaire pour faciliter le processus de contractualisation et son suivi.

 Source : AFD

Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

05/04/2012

Prospective de l'agriculture en Bourgogne

Le Programme pour et sur le développement régional (PSDR), financé par l'INRA et le Conseil régional de Bourgogne, a engagé une réflexion prospective sur l’agriculture et les espaces ruraux dans le développement régional bourguignon. Trois scénarios contrastés à 2030 ont été élaborés, qui ont pris comme cadre d'ensemble trois des scénarios réalisés par le Centre d'études et de prospective dans l'exercice Agriculture Energie 2030.

 (cliquer pour agrandir)

Bourgogne prospective2030.jpg


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15:33 Publié dans 1. Prospective, Agronomie, Energie, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le maïs américain n'augmentera pas les stocks mondiaux de céréales

Une récente étude publiée par Rabobank constate qu'il est peu probable que les rendements du maïs produit aux Etats-Unis soient suffisamment importants pour augmenter de manière significative les niveaux historiquement bas des stocks mondiaux en céréales. Les rendements sont en effet susceptibles de croître à un rythme beaucoup plus lent que par le passé, la ligne de croissance sera ainsi inférieure aux estimations actuelles de l'USDA. Ceci est dû à des changements structurels dans la géographie de la production. Les cultures ont migré vers des régions moins productives, le manque de rotation et la densité des plantations ayant fortement contribué à cette baisse tendancielle des rendements. Il y aurait 50% de chance seulement pour que la production de maïs puisse répondre à la demande mondiale toujours croissante, annonce le rapport.

En conséquence, une zone de production plus vaste serait nécessaire avec, dans les trois à cinq années à venir, une compétition toujours plus rude entre production d'éthanol, exportations et alimentation pour bétail.

Hiba el Dahr, Centre d'études et de prospective

15:30 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Scénarios pour la restauration commerciale en France

La filière de la restauration commerciale en France représente un chiffre d’affaires de 50 milliards d’euros, et constitue le cinquième secteur pourvoyeur d’emplois. Une étude d'Eurogroup Consulting dresse un état des lieux de ce secteur, incluant ses forces, faiblesses et ses enjeux.

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15:29 Publié dans 1. Prospective, 3. Prévision, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Les échanges mondiaux en oléagineux dépassent les flux en céréales

Pour la première fois en 2010-2011, les volumes échangés de graines oléagineuses dépassent ceux des céréales, avec une croissance record de 65 à 230 millions de tonnes en l'espace de six ans. Ce sont les conclusions du rapport "World Grain & Oilseeds Map 2012" de Rabobank présenté en mars 2012 à la conférence Global Grain Asia à Singapour.

 

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15:26 Publié dans Filières agricoles, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Exposition « France 2040 »

À l'occasion des Rencontres des territoires durables, une exposition cartographique a été lancée à partir des travaux de la DATAR pour représenter la France de 2040 en 10 cartes :

• L'urbain-métropolisé français dans la mondialisation

• Les systèmes métropolitains intégrés

• Les portes d'entrée de la France et les systèmes territoriaux des flux

• Les espaces de la dynamique industrielle

• Les villes intermédiaires et leurs espaces de proximité

• Les espaces de développement résidentiel et touristique

• Les espaces de la faible densité

• Démographie mondiale et vieillissement

• Les territoires français face au changement climatique

• Urbanisation, paysages et artificialisation des sols.

cartes-datar11.jpg



Plusieurs cartes présentent de manière très synthétique les scénarios issus de la démarche Territoires 2040, tels ceux concernant les espaces de faible densité.

Ces cartes sont téléchargeables sur le site sous forme de fiches PDF.

L’exposition, qui se tient au CESE (Conseil économique, social et environnemental) est ouverte jusqu'au 3 juin, du lundi au vendredi, de 9h00 à 17h00.

15:23 Publié dans 1. Prospective, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Une contribution originale pour le prochain Farm Bill : MDIS, un tunnel de prix basé sur un dosage original de stockage à la ferme et de jachère

Dans le cadre du prochain Farm Bill, la puissante organisation agricole américaine National Farmers Union (NFU) a remis récemment en avant une proposition de politique intitulée Market-Driven Inventory System (MDIS ou, ci-dessous Reserve Policies). Cet outil de régulation se fonde sur un principe ancien, la stabilisation dans un « tunnel de prix » grâce au stockage, mais s’appuie sur un dosage original de stockage à la ferme et de jachère.

 

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15:21 Publié dans 4. Politiques publiques, PAC | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le système public de stockage et de distribution du riz indonésien

L'Indonésie a mis en place un système de stockage et de distribution du riz afin de préserver la sécurité alimentaire du pays. L'Association pour la commercialisation de produits agricoles et alimentaires pour l'Asie et le Pacifique (AFMA) relate, dans sa dernière lettre d'information en ligne, la visite de délégations d'autres pays asiatiques intéressés par ce modèle.

Trois composantes institutionnelles caractérisent ce système public :

  1. l'Agence de sécurité alimentaire planifie la constitution de réserves publiques et la distribution d'aide alimentaire dans cet immense pays ;

  2. l'entreprise publique Bulog met en œuvre la logistique des réserves et de la distribution ;

  3. le marché de gros en riz de Cipinang, près de Jakarta, où s'échangent 3 000 tonnes de riz par jour et dont les prix servent de prix de référence pour l'ensemble du pays.

L'Indonésie compte préserver sa sécurité alimentaire en riz par une meilleure connaissance de la situation sur les marchés mondiaux, une meilleure évaluation des capacités de production du pays, et l'adaptation des politiques publiques en fonction du contexte de marché.

 

Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

Nanotechnologies en agriculture et alimentation

Un article de la revue Food Policy analyse l'impact de la croissance du recours aux nanotechnologies dans le domaine agro-alimentaire dans les pays de l'OCDE.

 Selon l'auteur, de l'IFPRI (International Food Policy Research Institute), l'usage des nano-particules est en constante augmentation dans les secteurs de l'agriculture et de l'alimentation depuis 2006. Elles peuvent être un élément soit de l’aliment (complexe vitaminés avec système d'encapsulation des substances actives), soit de l’emballage alimentaire (par exemple nano-traceur qui permet de détecter la présence de germes pathogènes). En agriculture, le recours aux nano-pesticides permet de réduire les intrants.

Les investissements en matière de recherche atteindraient, à l’échelon mondial, plusieurs milliards de dollars. Le nombre de firmes agroalimentaires impliquées est passé de 200 à 400 entre 2006 et 2010, et ce chiffre atteindrait 1000 en 2020.

Face à la montée de l'utilisation de ces produits, l'auteur identifie trois défis principaux : continuer l'investissement en recherche (principalement sur l'évaluation des risques), maîtriser la gestion du risque et prendre en compte l'acceptation du public.

 Il n'y a pas d'obligation d'étiquetage de ces produits et il n'y a donc pas de registre officiel des produits alimentaires contenant des nano-particules. Toutefois, deux registres officieux sont répertoriés :

  • le registre Project of Emerging Nanotechnologies (PEN) sur le territoire des États-Unis, qui répertoriait 89 produits en 2010,

  • Le registre établi par le BEUC (Organisation des consommateurs européens) sur le territoire communautaire, qui répertoriait 27 produits en 2010 (et 10 en 2009).

 

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : Guillaume P. Gruère, « Implication of nanotechnology growth in food and agriculture in OECD countries », Food Policy, avril 2012.


Un nouveau blé sélectionné pour sa tolérance à la salinité

La revue Nature Biotechnology rapporte l’obtention d’une variété inédite de blé dur tolérante au sel, qui se double d’une description d’une fonction de gènes de tolérance au sel (le locus Nax2). Issue d’une collaboration entre plusieurs universités et centres de recherche australiens, cette nouvelle variété a requis l’usage des biotechnologies pour le choix de la variété ayant la propriété de tolérance intéressante, Nax2. Cette variété a par contre été obtenue par croisement « classique » de la variété de blé ancienne résistante à des teneurs élevées en sodium du sol et d’une variété commerciale de blé dur. L’augmentation de rendement testée en champ avoisinerait les 25% de biomasse supplémentaire par rapport aux semences du marché. Ce blé tolérant à la salinité va à présent être évalué par le programme d’amélioration du blé dur australien.

En Australie, le risque de salinité des espaces agricoles est lié à la fois à la remontée de sel des eaux de nappes phréatiques dans les zones arides de vallée où ces eaux seraient plus salées, mais également - phénomène moins visible et plus ponctuel - à une saturation des sols en eau dans des zones de cuvette ou de canaux où la stagnation d’eau fait remonter la salinité des couches du sol plus profonds. Cette salinité de l’environnement est généralement néfaste aux plantes par accumulation dans les feuilles où les ions altèrent alors le métabolisme de la photosynthèse.

Cette nouvelle variété semble d’autant plus intéressante que près de 20% des sols agricoles de ce pays seraient touchés par des problèmes de salinité et que, parmi les variétés actuelles de blé, celles de blé dur semblent plus sensibles à la salinité de leur environnement. Une telle culture pourrait ainsi être envisagée ailleurs qu’en Australie, par exemple là où les vallées fluviales se salinisent suite à différents phénomènes, souvent d’origine anthropique. Cette sélection variétale semble une avancée importante mais ne pourra sans doute pas constituer un remède durable à la salinisation de certains sols.

 

Thuriane Mahé, Centre d'études et de prospective

 

Sources : « Wheat grain yield on saline soils is improved by an ancestral Na+ transporter gene »,Nature Biotechnology, mise en ligne mars 2012 ; « Création d’un nouveau blé tolérant au sel », Le Figaro, 14 mars 2012 ; « Wheat Breeding for Salt Tolerance », présentation de l’ICARDA, Septembre 2007 ; « World Breakthrough On Salt-Tolerant Wheat », Science Daily, 11 mars 2012.

15:02 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Agronomie, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Marginalisation de l'Afrique dans le commerce alimentaire mondial

Selon une note publiée par la Fondation FARM sur la base du dernier rapport statistique de l'OMC sur le commerce international 2011, l'Europe est restée le premier exportateur mais aussi le premier importateur alimentaire mondial en 2010. Totalisant 43% des exportations alimentaires totales, elle devance la région Asie/Océanie (20%) et l'Amérique du Nord (15%, Mexique compris). Loin derrière, l'agriculture africaine ne contribue qu'à hauteur de 4% des exportations agricoles et alimentaires mondiales alors qu'elle mobilise 18% des terres arables de la planète.

Si les échanges inter-régionaux sont particulièrement importants, notamment en Europe, la faiblesse des flux commerciaux au sein de l'Afrique s'explique par :

  • une tendance historique privilégiant les échanges avec l'Europe, et plus récemment avec les États-Unis et la Chine, au détriment du commerce inter-régional et de l'investissement dans les agricultures africaines,

  • la faiblesse des infrastructures,

  • une part élevée des recettes douanières dans le budget des États.

Selon FARM, il n'existe pas de statistiques disponibles sur le commerce alimentaire dans le cadre des accords d'intégration régionale en Afrique. Alors que les cinq accords (UE 27, ALENA, MERCOSUR, ANASE et la Communauté andine) réalisent trois quarts des exportations alimentaires mondiales, « l'ensemble des exportations africaines de produits alimentaires vers le reste du monde, hors échanges inter-régionaux, ne représente que 7% des exportations mondiales de ces produits ».

Pour FARM, ce sont les pays émergents qui assurent depuis dix ans la croissance des échanges alimentaires grâce à la progression de leurs importations. Ces dernières ont contribué à plus de 40% de la hausse des exportations alimentaires mondiales. A l'instar du continent sud américain, l'Afrique présenterait toutefois un potentiel énorme pour le développement de son agriculture et de ses marchés sous l'effet de la croissance démographique et de l'urbanisation. Le développement de marchés régionaux serait selon FARM une opportunité à saisir à condition que les politiques mises en place puissent accompagner la construction de ces marchés afin de stimuler les investissements.

Hiba el Dahr, Centre d'études et de prospective

14:59 Publié dans Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Des plats cuisinés surgelés destinés aux seniors

En Grande-Bretagne, la société On the Menu vient de lancer une gamme de plats cuisinés et de desserts dédiés aux « grands seniors » (personnes âgées de plus de 75 ans), vendus en grandes surfaces. Ils sont conçus avec une forte densité nutritionnelle (les grands seniors manquent d’appétit et sont souvent mal nourris), avec plus de protéines et moins de matières grasses. Les packagings et le mode d’emploi sont également étudiés pour en faciliter l’usage.

Source : The Food & Drink Innovation Network , On the menu

(par Minutes Marketing, TNS Sofres)

14:57 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook