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11/05/2022

Évaluation des politiques agricoles et alimentaires au Mali

Dans un rapport paru au mois d’avril 2022, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) présente une évaluation des politiques nationales de soutien à l’agriculture au Mali. L’étude porte sur les chaînes de valeur de sept productions, entre 2005 et 2020 : arachide, bétail, coton, maïs, millet, riz et sorgho. Trois indicateurs sont d'abord utilisés : le taux nominal de protection (effet sur le prix domestique des politiques commerciales et de prix ; figure ci-dessous) ; le taux nominal d’assistance (effet des dépenses publiques sur le prix) ; l'écart de développement des marchés (effet des coûts d'accès aux marchés excessifs dus à des infrastructures déficientes, à des technologies obsolètes, à des marges abusives, etc.). Les dépenses publiques, trop faibles et en forte baisse, sont ensuite observées entre 2005 et 2017. Les subventions aux intrants sont importantes, au détriment de celles allouées à la recherche et à la vulgarisation. L'appui massif au riz et au coton ne favorise pas la diversification. Enfin, la protection des consommateurs et le dysfonctionnement des chaînes de valeur ont un impact négatif sur les prix agricoles.

Les composantes du taux nominal de protection

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Source : FAO

Source : FAO

09/06/2020

Gouvernance et enjeux du foncier rural au Mali

Un séminaire sur le Mali, organisé en 2019, auquel participèrent des experts du CTFD et de l'AFD, ainsi que des fonctionnaires et membres d'organisations paysannes et civiles du Mali, a donné lieu à la publication d’une note de synthèse en mars 2020. Celle-ci aborde trois enjeux : la Loi foncière agricole (LFA) adoptée en 2017, les terres irriguées gérées par l'Office du Niger et les conflits violents provoqués par la gouvernance du foncier agropastoral. Les débats ont mis en avant des avancées telles que la méthodologie « ascendante » d’élaboration de la LFA, mais son application reste incertaine compte tenu de la faible présence de l’État sur l'ensemble du territoire. Par ailleurs, la pression foncière, la micro-parcellisation et la précarité de nombreux exploitants sont autant d'obstacles à une gestion plus juste (mieux distribuée entre les différentes parties) au sein de l'Office du Niger. Enfin, les conflits autour du foncier agricole et pastoral sont davantage expliqués par des aspects économiques, politiques, territoriaux, identitaires et religieux que par le mode de gestion des terres.

Source : CTFD

11:20 Publié dans Développement, Mondialisation et international, Territoires | Lien permanent | Tags : mali, foncier |  Imprimer | | | | |  Facebook