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12/01/2021

La « souveraineté alimentaire » contre la vie chère : perspectives ultra-marines

Le rapport des députés L. Adam et C. Guion-Firmin, remis à l’Assemblée nationale en décembre 2020, analyse les différentiels de prix entre les outre-mer et l’Hexagone, qui s’expliquent pour partie par la faiblesse des mécanismes concurrentiels (voir à ce sujet un précédent billet). Ils identifient plusieurs causes aux prix élevés des denrées alimentaires. La multiplication des barrières à l’entrée décourage l’arrivée de nouveaux acteurs sur les marchés, maintenant leur structure oligopolistique. Par ailleurs, la présence des mêmes opérateurs sur les différents segments de la chaîne d’approvisionnement favorise des accords tarifaires préférentiels. De plus, les coûts qu’implique la part importante des importations dans l'offre alimentaire participent aux écarts de prix. Pour les auteurs, la « souveraineté alimentaire », entendue comme le développement de la production locale en vue d’une moindre dépendance aux importations, diminuerait la part du budget des ménages consacrée à l’alimentation, et ils recommandent une surveillance accrue, par les acteurs publics, de la présence et de la mise en valeur de la production locale sur les étals.

Source : Assemblée nationale

07/05/2019

L’alimentation reste un poste de dépenses majeur dans le budget des ménages

L’Insee a publié une note d’analyse sur les comportements de consommation à partir des données de l’enquête Budget de famille 2017. Il en ressort que l'alimentation à domicile (hors tabac, alcool et restauration) reste, en moyenne, le deuxième poste de dépenses des ménages français, après les transports et avant le logement, avec une légère hausse (0,3 %) entre 2011 et 2017. La note met en avant des disparités importantes en fonction du niveau de vie, de la structure familiale (monoparentale ou non) et du statut d'occupation du logement (propriétaire ou locataire). Ces disparités sont les plus fortes concernant l'alimentation à domicile : par rapport aux 20 % des ménages les plus aisés, les 20 % les plus modestes y consacrent 6 à 7 points de plus de leur budget, au détriment des transports (4 points de moins), des loisirs et de la culture (3 à 4 points de moins) et des services d'hébergement et de restauration (4 à 5 points de moins).

Poids des différents postes de dépenses dans la consommation totale des ménages en 2011 et en 2017

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Source : Insee

Notons en parallèle que l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES) a publié en avril 2019 un Éclairages sur le pouvoir d'achat des familles modestes, à partir des données produites par les budgets types de l'Union nationale des associations familiales (UNAF). Sur la période 2012-2018, la part de leur budget (en euros) consacrée à l'alimentation a augmenté beaucoup plus vite que l'inflation, ce qui en fait, pour ces familles, le premier poste de dépenses.

Sources : Insee, IRES

11:35 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : alimentation, budget des ménages |  Imprimer | | | | |  Facebook