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05/03/2012

La Chine veut intensifier son soutien à l'agriculture

D'après les nouvelles orientations politiques du gouvernement chinois pour le secteur agricole, la Chine souhaite intensifier encore son soutien à l'agriculture suivant une tendance à l'œuvre depuis quelques années, tout en misant sur la science et les technologies. L'objectif est de développer la production agricole, contribuant ainsi à l'autosuffisance chinoise, notamment en céréales, et à l'amélioration de sa balance commerciale.

Si le document politique publié par le Conseil d'État chinois ne révèle pas de détails chiffrés sur les niveaux de subventions, il précise que celles-ci doivent augmenter à une vitesse supérieure à celle de l’augmentation du PIB et annonce l'orientation des aides vers les zones les plus productives, les grandes exploitations et les coopératives. Les productions de riz et de blé devraient ainsi bénéficier de ces subventions, ainsi que les cultures génétiquement modifiées.

Un autre point important de cette politique consiste à investir dans la formation agricole dans les zones rurales, l'objectif étant de limiter l'exode et de remédier aux inégalités sociales. La gouvernement vise le développement d’un continuum recherche-formation-vulgarisation.

Alors que l'OMC s'interroge de plus en plus sur les effets distorsifs de ce soutien, notamment en ce qui concerne les aides indirectes aux intrants, la Chine confirme la compatibilité de ses mesures en les classant en "boîte verte".

 

Hiba El Dahr, Centre d'études et de prospective

 

Source : International Centre for Trade and Sustainable Development

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28/02/2012

Une lettre numérique consacrée à l'agriculture en Chine

L'Institut de l'Elevage lance une nouvelle lettre "Idele Chine", consacrée comme son nom l'indique à la Chine. Le GEB - département Économie de l’Institut de l’Élevage - y effectue l'analyse de l'économie de l'élevage en Chine. D'une dizaine de pages, ce bulletin numérique traite de l'agriculture en général, mais consacre aussi de gros plans aux marchés laitiers et viande, à la génétique bovine, ovine ou caprine.

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03/02/2012

Nestlé investit dans un centre de formation en Chine

Nestlé veut aider la Chine à accélérer le développement de son industrie laitière en construisant un centre de formation spécialisé dans les produits laitiers dans le nord-est de la Chine.

Ce projet doté de 2,5 milliards de yuans (312 millions d’euros) permettra notamment de dispenser des cours aux agriculteurs afin d'accroître leur activité et d'améliorer leur productivité. Nestlé a par ailleurs distribué 1000 machines à traire aux fermiers de la région.

Le groupe suisse avait déjà construit une usine dans cette ville dès 1987 et collabore depuis de nombreuses années avec les autorités de la province. Cette annonce intervient alors que les Chinois se détournent des marques locales, entachées par des scandales sanitaires.

Le numéro un mondial de la nutrition infantile veut profiter de ce marché en pleine expansion en Chine : avec près de 15 millions de nouveau-nés par an, le segment de la nutrition infantile représente un potentiel qui devrait doubler pour atteindre 136 milliards à l'horizon 2015.

voir aussi : Changement de stratégie pour les groupes alimentaires en Chine

11:25 Publié dans Alimentation et consommation, IAA, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

15/01/2012

Changement de stratégie des groupes agroalimentaires en Chine

L’annonce par Danone et par Nestlé dans la presse chinoise de la suspension (Danone) ou de la fermeture (Nestlé) de l’une de leurs unités de production respectivement de yaourts et de crèmes glacées en Chine traduit un repositionnement de ces deux sociétés dans le secteur des produits laitiers. Sur ce créneau, les marques internationales ont désormais des difficultés à concurrencer les marques locales, telles que Yili et Mengniu, qui disposent d’un réseau et d’une pénétration du marché plus importants. Aussi, Nestlé et Danone cherchent-ils aujourd’hui à se repositionner sur des créneaux à plus forte valeur ajoutée, telle que la marque de yaourts « Bio » de Danone, qui vise les consommateurs les plus aisés des grandes villes chinoises. Nestlé développe également cette stratégie en ciblant les hôtels, les restaurants et les cafés mais en se détournant de la distribution classique.

Par ailleurs, Nestlé plutôt que de se développer seul sur certains créneaux, commence à développer des partenariats et à prendre des participations dans de grands groupes locaux. L’approbation, en décembre 2011, par les autorités de régulation chinoises, du rachat par Nestlé de 60% des parts de la société chinoise de sucreries Hsu Fu Chi, confirme cette orientation. La transaction devrait représenter l'une des plus importantes prises de contrôle d'une société chinoise par un concurrent étranger. C’est également la stratégie d’autres groupes, à l’image d’AromaTech, le fabricant français d'arômes alimentaires, qui en vue de renforcer sa présence en Asie, s'associe à son homologue chinois Apple Flavor & Fragrance, avec lequel il constitue une joint-venture à 50/50 ou encore d’IMV technologies, leader sur la reproduction animale, qui en novembre dernier a acquis les sociétés chinoises Shanghai Nelson Techno Medical, Shanghai Nelson Trading and Shanghai DoFU AI Technology, spécialisées dans la fabrication et la distribution de produits du même secteur.

 

Source : DG Trésor, PAC à PAC (Politiques agricoles chinoises à Politique agricole commune), n°1, janvier 2012.

14:10 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, IAA, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/12/2011

Perspectives agricoles chinoises à l'horizon 2020

Jikun Huang, du Center for Chinese Agricultural Policy Chinese Academy of Sciences, a présenté au CGIAR (Consultative Group on International Agricultural Research) en octobre 2011 les résultats d'une étude sur la sécurité alimentaire de la Chine à l'horizon 2020.  Des projections sont issues de la combinaison de deux modèles : le modèle GTAP (Global Trade Analysis Program) et CAPSiM (China’s Agricultural Policy Simulation and Projection Model).

Le scénario « business as usual » se traduirait, à l’horizon 2020, par une auto-suffisance alimentaire maintenue en blé et riz, mais en revanche par de fortes augmentations des importations en huiles (+40% en valeur entre 2010 et 2020), lait (+133%), maïs (+50%), et soja, ainsi qu'une croissance un peu moins forte des importations de sucre (+10%), boeuf et mouton (+10%).

En termes d’exportations chinoises, le modèle utilisé aboutit à une augmentation de l’ordre de 30% en valeur des exportations de produits horticoles (fruits et légumes) de 2010 à 2020, de 50% de celles de porcs et poulets ainsi que de poissons et enfin une augmentation des exportations en produits transformés de l’ordre de 15%.

Des scénarios alternatifs étudient l'impact de l'introduction du maïs OGM chinois ou étranger, ainsi que celui de la production de biocarburants sur les prix mondiaux des céréales si les objectifs du XIIe plan sont atteints par la Chine.

Voir aussi : Scénarios sur le potentiel agricole de la Chine

15:43 Publié dans 3. Prévision, Production et marchés | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/06/2011

Lait français pour bébés chinois

 La coopérative normande Isigny Sainte-Mère, basée en Basse Normandie, a signé un important contrat avec la société chinoise Shanghai Chenguan Dairy portant sur la livraison de 3000 tonnes de lait en poudre infantile par an, d'ici trois ans. Cela représentera 15% de l'activité de l’entreprise et 2% du marché total des laits infantiles importés en Chine (source : Le Moci).

Ce contrat a pu être conclu grâce aux échanges menés par la région Basse-Normandie, jumelée depuis 1990 avec la province chinoise de Fujian.

Le lait français présente des garanties de qualité et de traçabilité répondant aux préoccupations chinoises, très fortes depuis que le secteur laitier chinois a été frappé en 2008 par le scandale du lait à la mélanine, un additif qui a provoqué la mort d'au moins six enfants et des problèmes rénaux et urologiques chez près de 300 000 autres. Tout récemment encore, une nouvelle affaire de contamination par du nitrite a éclaté. Près de la moitié des laiteries chinoises ont reçu l'ordre d'arrêter leur production suite à un audit de l'administration.

Céline Laisney, CEP (Centre détudes et de prospective)


16:10 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

08/04/2011

Scénarios sur le potentiel agricole de la Chine

 Le projet CATSEI (Chinese Agricultural Transition: Trade, Social and Environmental Impacts), fondé par le 6e programme-cadre de la Commission européenne et qui rassemble 6 instituts de recherche internationaux*, conduit une analyse systémique sur les impacts potentiels du développement agricole de la Chine à l'horizon 2030.

Il a développé le modèle d'équilibre général Chinagro, dont les dernières simulations, basées sur un certain nombre d'hypothèses tendancielles et des variantes concernant les politiques adoptées, distingue 7 scénarios :

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12:30 Publié dans 1. Prospective, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

18/03/2011

10% du riz commercialisé en Chine seraient contaminés

Le magazine indépendant chinois New Century a publié mi-février une longue enquête sur la pollution des rizières. Selon Pan Genxing, un chercheur de l'université agricole de Nankin qui a relevé des échantillons dans six régions différentes, 10% du riz commercialisé dans le pays contiendraient un niveau élevé de métaux lourds dont le cadmium. Le problème serait plus grave dans la moitié sud du pays.  Li Tingqiang, chercheur à la faculté des sciences environnementales de l'université du Zhejiang, estime que le problème est «sévère» et rappelle les évaluations qui accompagnaient déjà le onzième plan quinquennal lors de son adoption, en 2006 : 20 millions d'hectares étaient pollués aux métaux lourds, soit près d'un sixième de l'ensemble des terres arables de la Chine, affectant 12 millions de tonnes de grains chaque année.

En réponse à ce défi, le ministère chinois de la protection de l'environnement a annoncé le 19 février 2011 un plan de réduction de 15% des pollutions au plomb à l'horizon 2015 par rapport aux niveaux  de 2007.  Le ministère estime que 900 tonnes de métaux lourds, dont du plomb du cadmium et de l'arsenic, auraient été déversées dans la nature depuis 2007 et que 75 milliards de yuans (8 milliards d'euros), seront nécessaires pour gérer le problème au cours des cinq prochaines années.

Source : China Daily

10:11 Publié dans Environnement, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

26/01/2011

La Chine investit dans l'agriculture

Selon l'agence de presse Xinhua, le gouvernement chinois devrait investir 15 milliards de dollars dans les cinq prochaines années pour assurer sa sécurité alimentaire. Cette enveloppe sera consacrée à l'achat de machines agricoles, ainsi qu'à la subvention de la production de riz, de maïs et de coton.

Le budget global consacré à l'agriculture devrait augmenter de 10% en 2011.

Le ministère de l’Agriculture chinois annonce que la production de céréales a augmenté de 2,9% en 2010, pour atteindre 546,4 millions de tonnes, dépassant ainsi l'objectif fixé à 500 millions. Les stocks seraient de 200 millions de tonnes. A terme, la Chine souhaite augmenter encore sa capacité de production céréalière annuelle de 10 millions de tonnes.

Cependant, dans le même temps les importations chinoises de céréales ont explosé, ateignant ,selon GTIS, 3,12 millions de tonnes en 2010, soit le double de 2009. Ses fournisseurs principaux sont l'Australie, le Canada, les Etats-Unis et la France. Et d'après une étude de Rabobank, la Chine est en passe de devenir un importateur majeur de maïs, comme il l'est à présent de soja.

Céline Laisney, CEP (Centre d'études et de prospective)


16:00 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

17/01/2011

La Chine et les Etats-Unis engagés dans un dialogue régulier sur les accords commerciaux agro-alimentaires

La 21eme session de la Commission jointe USA-Chine sur le commerce extérieur réunie en décembre 2010 a permis des avancées entre les deux pays pour permettre un meilleur accès en Chine de produits et services agro-industriels américains : viande de boeuf, soja, collaboration institutionnelle.

Le Département de l'agriculture américain informe que la dernière réunion de la Commission jointe USA-Chine sur le commerce extérieur (JCCT : Joint Commission on Commerce and Trade) a permis de faire avancer des enjeux agro-alimentaires au sein des négociations plus larges sur la protection des droits de propriété intellectuelle en Chine. Les Américains comptent sur le gouvernement chinois pour faire des efforts pour améliorer la lutte contre la contrefaçon et assouplir les règles d'approvisionnement des collectivités publiques chinoises, qui défavorisent actuellement les fournisseurs américains face à leurs concurrents chinois.

L'USDA souligne plus particulièrement que ce forum régulier de discussions commerciales entre les deux gouvernements permet surtout d'intégrer des accords sur les enjeux agro-industriels, afin d'améliorer les débouchés à l'exportation de leurs agriculteurs. C'est ainsi que des discussions pour résoudre un contentieux sur l'accès de la viande bovine américaine en Chine pourraient reprendre en 2011 suite au dernier forum. Sept nouveaux accords ont été signés couvrant la collaboration technique agricole, l'exportation de soja, les statistiques agricoles et la promotion de l'investissement aux Etats-Unis.

Jo Cadilhon, CEP (Centre d'études et de prospective)

11:15 Publié dans 4. Politiques publiques | Lien permanent | Tags : etats-unis, chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

13/01/2011

Sécurité alimentaire en Chine demain

 La Chine a accompli des progrès économiques et sociaux remarquables au cours des trois dernières décennies, sortant plusieurs centaines de millions de personnes de la pauvreté et faisant progresser la sécurité alimentaire sur son territoire. Cependant, "la réduction continue des surfaces arables et la dégradation massive des sols menacent la capacité du pays à maintenir les niveaux actuels de production agricole. Et le fossé croissant entre zones rurales et urbaines constitue un défi majeur pour le droit à l’alimentation de la population", a déclaré le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'alimentation, Olivier De Schutter, à l’issue de sa mission en République populaire de Chine.

Au cours de sa mission, le Rapporteur spécial s’est également penché sur la question de l'accaparement des terres, sur la situation des éleveurs nomades dans les provinces occidentales et dans les régions autonomes, sur la dimension nutrition du droit à l'alimentation et sur la gestion transparente des questions de sécurité alimentaire par les autorités. Sur base de cette mission en Chine, il présentera un rapport au Conseil des droits de l'homme en 2011.

Les conclusions préliminaires de la mission (6 p.)

Voir aussi la publication du CEP (Centre d'études et de prospective)

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17/09/2010

Changement climatique en Chine

Le changement climatique pourrait entraîner une baisse de 13% des rendements agricoles d'ici à 2050 en Chine, selon une étude chinoise publiée jeudi 2 septembre dans la revue Nature.

Menés par Shilong Piao du Centre de recherche sur le climat de l'université de Pékin, les scientifiques prédisent que la hausse des températures prévue de 1 à 5°C d'ici à 2100 en Chine en raison du changement climatique, devrait entraîner une réduction supplémentaire des réserves en eau pour l'agriculture, réduisant les rendements agricoles les années suivantes. Ils prévoient une baisse de rendement de 4 à 14% pour le riz, de 2 à 20% pour le blé et de 0 à 23% pour le maïs d'ici au milieu du 21e siècle.

Le climat est déjà devenu plus sec dans le Nord de la Chine qui détient selon eux 18% des ressources totales en eau et 65% des terres arables. Les températures plus élevées ont également entraîné une multiplication des insectes et nuisibles.

Or, la Chine devra accroître ses récoltes annuelles d'au moins 4 millions de tonnes de grains, durant les prochaines décennies, pour nourrir sa population croissante.

09:45 Publié dans Climat, Environnement | Lien permanent | Tags : climat, chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

28/04/2009

La Chine vise une production céréalière de 550 millions de tonnes d'ici 2020

Pour garantir la sécurité de ses  approvisionnement céréaliers la Chine s'est fixée comme objectif  une production de grains[1] de plus de 550 millions de tonnes en  2020, soit une croissance de 50 millions de tonnes sur les 12 ans  à venir.

Ce plan a été approuvé par le Conseil des Affaires d'Etat  (gouvernement central) lors d'une réunion mercredi, présidé par le Premier ministre Wen Jiabao.

Le gouvernement a appelé à des efforts pour réserver aux  céréales 1,8 milliard de mu (120 millions d'hectares) de terre  cultivable, et 1,56 milliard de mu de terre agricole [2]. Pour sa part, la production céréalière devra atteindre 350 kg par mu.

Le gouvernement chinois considère que la sécurité céréalière  d'un pays peuplé de 1,3 milliard d'habitants joue un rôle  fondamental pour stimuler la demande domestique et s'attaquer à  l'actuelle crise financière.

D'après le ministère chinois de l'Agriculture, la Chine a  produit environ 528,5 millions de tonnes de céréales en 2008, soit une augmentation de 5,4% ou de 26,9 millions de tonnes par rapport à l'année précédente.

[1] En Chine, les pommes de terre et autres féculents sont cumulés, moyennent un coefficient de transformation, aux céréales proprement dites, pour constituer la catégorie dite des "grains".

[2] La différence entre les deux montants s'explique par les doubles récoltes sur certaines surfaces.


Source : Agence de Presse Xinhua

 

11:28 Publié dans 4. Politiques publiques, Production et marchés | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

19/03/2009

OCDE Politiques agricoles des économies émergentes : Suivi et évaluation 2009

Le rapport en PDF

 

Dans son rapport Politiques agricoles des économies émergentes : Suivi et évaluation 2009, l’OCDE analyse les mesures prises par les gouvernements de l’Afrique du sud, du Brésil, du Chili, de la Chine, de l’Inde, de la Russie et de l’Ukraine pour atténuer la charge qui pèse sur les consommateurs et assurer l’approvisionnement en produits alimentaires dans les conditions de hausse et d’instabilité des prix qui prévalent depuis quelques années.

Les mesures les plus courantes ont consisté à réduire ou à suspendre les droits d’importation sur les produits alimentaires, ou à imposer des obstacles à l’exportation, par exemple sous forme de taxes. Or les obstacles à l’exportation n’aident pas ceux qui ont le plus besoin de sécurité alimentaire, explique le rapport. Ils font du tort aux agriculteurs nationaux et limitent l’incitation à produire. En outre, ils nuisent aux partenaires commerciaux qui dépendent des importations.

Bien que ces mesures puissent accroître les apports alimentaires dans les pays exportateurs à court terme, le renforcement du protectionnisme et l’adoption de politiques d’autosuffisance risquent d’accentuer l’instabilité des prix des produits agricoles sur les marchés mondiaux et de réduire les échanges.

Pour renforcer le secteur agricole à long terme, le rapport recommande de réduire le soutien public accordé à certains produits de base et aux mesures créatrices de distorsions du marché, qui bénéficient actuellement d’un montant disproportionné de subventions, pour le réorienter vers la fourniture de biens publics tels que la recherche, les infrastructures, la formation et la commercialisation.

Les auteurs soulignent la nécessité d’accroître les investissements publics pour mieux faire correspondre l’offre et la demande, développer les cultures à rendement élevé, améliorer la compétitivité à long terme de l’agriculture et assurer des niveaux de revenus plus élevés et durables aux agriculteurs.

11:18 Publié dans 4. Politiques publiques, Développement | Lien permanent | Tags : ocde, politique agricole, brésil, chine, inde, russie, afrique du sud |  Imprimer | | | | |  Facebook