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08/02/2011

L'Afrique attire les industriels et les distributeurs

L’Afrique est considérée comme un marché prometteur pour le groupe Nestlé, qui lui consacre un programme d’investissements de près de 1 milliard d’euros sur trois ans, anticipant l'émergence des classes moyennes.

Aujourd’hui, Nestlé Afrique pèse 2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, en progression de 15%, pour des ventes mondiales de plus de 80 milliards d’euros en 2009. Comptant 26 usines sur le continent, le groupe y emploie directement 14 000 personnes, et de moins en moins d’expatriés.

Le groupe s'approvisionne de plus en plus localement, alors que jusqu’ici il importait la majorité de ses produits et de ses matières premières. Ainsi, le Nescafé Plan prévoit la distribution de 13 millions de plants de café sur toute l’Afrique, une assistance technique et une certification standard. Nestlé, qui achète 50 000 t de café par an sur le continent (Côte d’Ivoire, Éthiopie, Kenya…), devrait en acheter 23000 t directement aux coopératives ivoiriennes d’ici à 2015.

L'objectif est de se prémunir contre la volatilité des cours du marché mondial, et de maîtriser les coûts de production.

Nestlé prévoit de développer les aliments répondant aux problèmes nutritionnels (35 % de la population manque d’iode et 30 % manque de fer), l'eau en bouteilles ainsi que l'offre halal.

De son côté, Wal-Mart a également des ambitions en Afrique : le groupe est en train de racheter le groupe sud-africain Massmart, 3e plus gros distributeur du continent.

Sources : Jeune Afrique, Afriquinfos

14:52 Publié dans Alimentation et consommation, Développement, IAA | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

27/01/2011

Global Food and Farming Futures : rapport final

Le rapport final du programme Global Food and Farming Future du Foresight britannique vient d'être publié. Il a été réalisée avec la participation de 400 experts de 35 pays et de disciplines diverses. L'horizon de la prospective a été fixé délibérément à long terme (2030 et 2050).

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Il s'agit essentiellement d'un état de la science sur de nombreux sujets, notamment les biotechnologies (dans les céréales, l'élevage, l'aquaculture), l'impact du changement climatique, mais aussi la valorisation financière des écosystèmes ou encore les mécanismes pour réduire la volatilité des prix.

Des focus par régions ou pays ont été réalisés (Chine, Afrique, Inde, Brésil, Europe de l'Est).

Dans sa synthèse, le rapport identifie cinq défis principaux pour l'avenir :

  1. équilibrer l'offre et la demande alimentaires futures de manière durable ;

  2. assurer une stabilité de l'offre et protéger les plus vulnérables de la volatilité ;

  3. permettre un accès généralisé à la nourriture et lutter contre la faim ;

  4. faire participer le système alimentaire à l'atténuation du changement climatique ;

  5. maintenir la biodiversité et les écosystèmes.

Parmi les messages principaux, les auteurs insistent sur l'importance de prendre en compte l'interconnexion des politiques : l'alimentation doit être considérée dans ses relations à l'énergie, les ressources en eau, l'usage des sols, la biodiversité... et comme un système, de la fourche à la fourchette.

L'augmentation de la production devra se faire, selon eux, sans mettre en culture beaucoup de nouvelles terres (afin d'éviter les changements d'affectation des sols qui génèrent des émissions de gaz à effet de serre). Ils estiment en outre que la productivité agricole peut encore être améliorée grâce aux technologies existantes, mais qu'il ne faut pas se priver des nouvelles technologies.

Ils recommandent par ailleurs d'investir de nouveau dans la recherche agronomique, de développer des infrastructures dans les pays en développement (routes, ports, irrigation, capacités de stockage, technologies de l'information et de la communication), de réduire le gaspillage ou encore d'orienter les comportements alimentaires.

Céline Laisney, CEP (Centre d'études et de prospective)

 

Voir aussi les notes plus anciennes : lancement de l'exercice article de Science

05/01/2011

La pauvreté rurale persiste dans les pays en développement

Le Fonds international pour le développement de l´agriculture (Fida) a publié son Rapport sur la pauvreté rurale 2011.

Malgré les progrès de ces dix dernières années, qui ont permis de tirer plus de 350 millions de ruraux de l'extrême pauvreté, les auteurs soulignent que la pauvreté mondiale reste un phénomène de grande ampleur et essentiellement rural. Sur 1,4 milliard de personnes qui vivent dans les pays en développement et souffrent d'extrême pauvreté, 70% résident en zone rurale.

Le Fida fait état d'une hausse alarmante du nombre de personnes extrêmement pauvres vivant dans les zones rurales de l'Afrique subsaharienne. Il met également en évidence la persistance de la pauvreté rurale sur le sous-continent sud-asiatique estimée à 1 milliard de personnes.

La pauvreté rurale est ainsi issue essentiellement du manque de capitaux, d'opportunités économiques limitées et d'un manque de "capacités" au sens d'Amartya Sen (capital humain et éducation). Elle est également fondamentalement liée aux inégalités et frappe ainsi davantage les femmes, les jeunes et les minorités. Il existe une certaine mobilité de la pauvreté, les gens en sortent et y entrent, le plus souvent suite à un choc (santé, mauvaise récolte, conflit...).

Ainsi, la première série de recommandation insiste sur l'appui à la prévention et la gestion du risque. En effet, les plus pauvres sont souvent moins résilients aux chocs qui augmentent encore plus leur vulnérabilité et diminuent leur chance de s'en sortir. Or, les risques sont multiples et tendent à augmenter avec le changement climatique, la pression sur les ressources naturelles et la volatilité des prix.
Deux autres pistes visent à améliorer le secteur agricole, qui reste essentiel et une des premières sources de réduction de la pauvreté et de croissance. Il s'agit notamment d'aider la petite agriculture familiale à s'intégrer aux marchés et à pratiquer une intensification durable qui utilise une approche systémique, adaptée au contexte, liant intensification traditionnelle et agro-écologie, savoirs paysans et formels. Pour cela, il est indispensable d'améliorer l'environnement rural (infrastructures), diminuer l'exposition au risque (prévention et mitigation), améliorer l'accès à l'éducation et favoriser l'organisation collective.
Enfin, il est également indispensable d'appuyer également les opportunités rurales non agricoles.

Marie-Aude Even, CEP (Centre d'études et de prospective)

14:27 Publié dans Développement, Mondialisation et international, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

19/11/2010

20 ans de développement

Le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a publié son 20e Rapport sur le développement humain. Revenant sur ces 20 années, il constate que des progrès indéniables ont été faits en matière de santé, d'éducation ou d'accès aux services.

Ainsi, les « 10 pays les plus performants » – ceux qui ont le plus progressé en termes d’IDH (indice de développement humain) au cours des 40 dernières années – ont à leur tête l’Oman qui, au fil des décennies, a investi ses revenus de l’énergie dans l’éducation et la santé publique. Les neuf autres sont la Chine, le Népal, l’Indonésie, l’Arabie saoudite, le Laos, la Tunisie, la Corée du Sud, l’Algérie et le Maroc.

Par ailleurs, le rapport constate que les inégalités se sont accrues, non seulement entre pays mais aussi à l'intérieur même des pays, et appelle à la mise en œuvre de politiques publiques innovantes. Le PNUD propose la création de trois nouveaux indices qui doivent permettre de mieux mesurer l'évolution du développement humain : l'indice de développement humain ajusté aux inégalités, l'indice de genre et l'indice de pauvreté multidimensionnelle.

14:41 Publié dans Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/08/2010

Le jatropha présente un fort potentiel pour les agriculteurs pauvres selon la FAO

Dans un rapport conjoint, la FAO et le Fonds international pour le développement agricole (Fida) estiment que le jatropha peut offrir de nouveaux débouchés aux agriculteurs des zones arides des pays en développement. Cet arbuste originaire d’Amérique centrale produit des fruits riches en huile qui peuvent être utilisés pour la production de biocarburant, de pesticides ou de savon et ses sous-produits peuvent servir à la production d’engrais ou d’aliments pour bétail. Les deux institutions soulignent que, compte-tenu de ses spécificités agronomiques, le jatropha peut pousser relativement facilement dans des zones arides sur des sols dégradés et qu’il peut contribuer à réduire l’érosion.

Les auteurs estiment qu’il est peu probable que cette culture puisse diminuer la dépendance des pays en développement vis-à-vis des produits pétrolifères, mais elle pourrait fournir aux familles rurales pauvres une source d’électricité et de combustible pour la cuisson. Selon eux, la production de jatropha pourrait être multipliée par 13 d’ici 2015 pour atteindre 12,8 millions d’hectares dans le monde, contre 900 000 hectares produits à l’heure actuelle essentiellement en Asie.

17:27 Publié dans Développement, Energie | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

29/07/2010

Le Brésil, acteur du développement économique

Le Brésil fait parler de lui du fait de son développement économique et de son rôle géopolitique croissant. Mais il commence également à s'insérer discrètement dans le club des pays contributeurs à l'aide au développement.

Bien que lui-même toujours bénéficiaire de celle-ci et encore confronté à des problèmes de pauvreté dignes du Tiers-monde, le Brésil rejoint la Chine et l'Inde parmi les pays émergents qui souhaitent appuyer le développement des pays les moins avancés. Entre son aide bilatérale, la coopération technique financée par d'autres instituts publics brésiliens, sa contribution aux programmes de l'ONU et les prêts commerciaux consentis par sa banque de développement, The Economist estime que l'aide directe totale du Brésil en 2010 pourrait atteindre 4 milliards de dollars. C'est moins que la Chine, mais au même niveau que l'aide au développement du Canada ou de la Suède.

 

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Le Brésil est particulièrement apprécié pour son expertise technique en agronomie et en irrigation, ainsi que pour les déclinaisons de son modèle d'aide sociale Bolsa Família. L'aide technique brésilienne vise également à développer les filières de transformation d'éthanol afin d'accroître la valeur d'un marché mondial sur lequel le pays est actuellement le fournisseur le plus compétitif.

Source : The Economist

Jo Cadilhon (Centre d'études et de prospective)

09:59 Publié dans Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/07/2010

Modélisation de l'impact des investissements dans la recherche agronomique pour le développement

Un document de travail de l'IFPRI (International Food Policy Research Institute) présente un modèle d'évaluation ex-ante de l'effet d'investissements dans les systèmes nationaux et internationaux de recherche agronomique sur les indicateurs du développement. Les différents modèles présentés cherchent à allouer les investissements pour la recherche agronomique entre les différentes régions du monde en développement afin de maximiser la production agricole dans ces régions ou bien d'y minimiser le nombre de personnes pauvres. Le modèle se base sur des estimations passées de l'effet de la recherche agronomique sur les indicateurs du développement et considère que la réduction de la pauvreté est liée à l'accroissement de la production agricole.

Les résultats de l'étude montrent qu'un investissement dans les instituts de recherche agronomique en Asie permettra le meilleur développement de la production agricole ; ceci provient du fait que les effets passés sur les rendements des efforts de la recherche agronomique ont été les plus forts dans la région Asie. En revanche, si l'objectif est de minimiser le nombre de personnes pauvres, les résultats de l'étude poussent à investir dans la recherche agronomique en Afrique Sub-saharienne et en Asie du Sud où l'on dénombre le plus de personnes pauvres.

Jo Cadilhon (CEP)

Le document de travail de l'IFPRI (36 p.)

11:26 Publié dans 2. Evaluation, Développement, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Cessions d’actifs agricoles à des investisseurs étrangers

Le CAS (Centre d'analyse stratégique) a rendu public son rapport sur les cessions d’actifs agricoles à des investisseurs étrangers dans les pays en développement.

Après une première partie de diagnostic, qui montre que les cessions d'actifs agricoles devraient s'amplifier dans le futur et que ces investissements, s’ils sont mal préparés et mal conduits, peuvent entraîner de graves dommages sociaux et environnementaux, la seconde partie présente des pistes de régulation de ce phénomène.

Cette régulation pourrait s’appuyer sur deux principes :

- Un apport de capital massif dans les filières agricoles des pays du Sud

- Une «responsabilisation» de ces investissements, qui pourrait passer par la création d’un label «Agro Investissement Responsable». Elle devrait également s’appuyer sur les institutions internationales qui réfléchissent activement sur ce sujet, et sur une action déterminée de l’Union européenne et de la France pour aider les pays hôtes à négocier avec les investisseurs.

Le dossier de presse (18 p.)

Le rapport (102 p.)

Voir aussi le rapport récent de l'IIED

10:54 Publié dans Développement, Mondialisation et international, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

24/06/2010

Des alternatives aux acquisitions massives de terres dans les pays en développement

Un rapport publié le 22 juin 2010 par l'Institut international pour l'environnement et le développement (IIED) et commandité par la FAO, le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et l'Agence suisse pour le développement et la coopération (SDC) montre comment les investissements dans l'agriculture des pays en développement peuvent être structurés en alternative aux acquisitions massives de terres.

Il présente divers types de collaboration dont les gros investisseurs et les petits paysans peuvent tirer des avantages réciproques, en les répartissant en six grands chapitres: agriculture sous contrat, contrats de gestion, fermage et métayage, joint ventures, coopératives fermières et liens amont-aval.

Aucun modèle unique ne semble l'emporter comme panacée valable en toutes circonstances pour les petits agriculteurs. Pour offrir des avantages aux exploitants tout en gardant un attrait pour les investisseurs, chaque contexte spécifique doit prendre en compte le régime foncier local, les politiques, la culture, l'histoire, et les considérations biophysiques et démographiques.

 Il indique que les directives internationales en matière d'investissement agricole devraient promouvoir les modèles d'investissement qui offrent davantage d'opportunités aux petits agriculteurs locaux.

Le rapport (116 p.)

 

11:27 Publié dans Développement, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

04/06/2010

Un nouveau virus attaque la troisième base alimentaire du monde : le manioc

Après le riz et le blé, le manioc est la troisième source de calories pour l'alimentation humaine. Le manioc est une culture vivrière importante dans de nombreux pays africains où elle résiste aux conditions agro-environnementales difficiles. Le manioc s'est aussi répandu en Amérique du Sud et en Asie comme une source d'alimentation industrielle pour le bétail.

Ainsi, le manioc est un élément fondamental pour répondre aux besoins alimentaires mondiaux. Or, un nouveau virus est apparu en Afrique orientale qui rend les tubercules de manioc impropres à la consommation, même par les bêtes d'élevage. Si ce virus arrivait à migrer vers d'autres régions cultivant du manioc, des systèmes agraires dans de nombreux pays tropicaux seraient irrémédiablement affectés.


Source : New York Times

Jo Cadilhon
Centre d'études et de prospective

 

 

31/03/2010

Global Food and Farming Futures

Le programme intergouvernemental de prospective britannique, Foresight, a lancé en novembre 2008 le projet Global Food and Farming Futures, avec pour but d'analyser l'avenir du système alimentaire mondial, les évolutions de la demande et de l'offre à l'horizon 2050, et de voir comment les avancées scientifiques et les politiques peuvent répondre aux défis de demain.

Sous le patronage de Jim Fitzpatrick, ministre de l'agriculture et de l'environnement au DEFRA et de Michael Foster, sous-secrétaire d'Etat au ministère du développement international, un groupe composé d'experts de haut niveau mené par Charles Godfray, président de la British Ecological Society, est actuellement dans la phase de conclusion de ses travaux.

Un article publié dans Science, « Food Security : the Challenge of Feeding 9 Billion People », en présente les premières conclusions.

Le compte-rendu (1 p)

L'article (7 p.)

 

Avenir de la recherche agronomique pour le développement

A l'occasion de la Conférence mondiale pour la recherche agronomique pour le développement (GCARD en anglais) qui s'est déroulée à Montpellier du 28 au 31 mars 2010, un rapport a été publié qui fait le point sur les principaux thèmes de recherche à mettre en œuvre afin de lever les obstacles et saisir les opportunités de l'agriculture dans les pays en développement.

Parmi ces thèmes, la place de la femme et des jeunes, le fonctionnement micro-économique des ménages, les jeux institutionnels, le financement de l'aide au développement, la valorisation des expériences des nouveaux pays émergents.

Une feuille de route est proposée aux acteurs, qui reste générale mais présente l'originalité de valoriser une démarche « bottom-up », où les agriculteurs joueraient un rôle plus important dans le processus de recherche.

Le compte-rendu (1 p.) par Jo Cadilhon, CEP

Le résumé du rapport (13 p.)

26/03/2010

Initiative pour le développement de l'agribusiness et des agro-industries en Afrique

Abuja, capitale du Nigeria, a accueilli du 8 au 10 mars la Conférence de haut niveau pour le développement de l'agribusiness et des agro-industries en Afrique. Cette rencontre a réuni les chefs de gouvernement de près de 40 pays africains, les représentants de nombreuses institutions internationales, rassemblant finalement près de 500 participants.

La conférence a adopté l'Initiative pour le développement de l'agribusiness et des agro-industries en Afrique (ID3A). Son objectif est d'attirer des capitaux privés, de l'agribusiness et des agro-industries, vers le secteur agricole africain, en aidant les Etats à créer des conditions favorables pour ces investissements. L'ID3A précise qu'une telle dynamique devrait contribuer à la mise en place de "chaines de valeurs agricoles hautement productives et rentables, qui établiront un lien efficace entre les petits et moyens producteurs et les marchés". La FAO estime en effet qu'il sera nécessaire de mobiliser 940 milliards de dollars d'ici 2050 dans le secteur agricole africain et les services en aval, pour parvenir à mettre en place un marché où plus de 50% des produits alimentaires vendus soient transformés.

L'ID3A prévoit de financer des initiatives de développement de l'agribusiness et de l'agro-industrie grâce à la création de deux guichets de financement. Le premier sera destiné au secteur public et consistera pour l'essentiel en des prêts et un financement de l'assistance technique et le second, pour le secteur privé nécessitera un fonds d'investissement commercial et l'octroi de garantie partielle de crédit permettant de mobiliser des ressources auprès des institutions financières.

Dans sa déclaration finale, l'Union africaine a également demandé à ses pays membres de respecter l'engagement de la déclaration de Maputo d'allouer 10% de leur budget national à l'agriculture d'ici 2015.

 

15:07 Publié dans 4. Politiques publiques, Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

18/03/2010

Le lieu de vente est-il un meilleur indicateur de qualité que le label ?

Les premiers résultats de recherches qualitatives effectuées par un consortium de chercheurs asiatiques sous l'égide de la FAO montrent que les consommateurs urbains dans quatre pays limitrophes du fleuve Mékong en Asie du Sud-est utilisent le lieu de vente comme critère principal de différenciation de la qualité des produits alimentaires de base. Les signes officiels de qualité, les labels et les marques demeurent importants mais ne sont pas des éléments assez discriminants pour que le consommateur effectue son choix. Les résultats des études quantitatives du consortium permettront de quantifier la part relative de ces différents attributs de qualité dans le choix des consommateurs urbains en Thaïlande, au Viet Nam, au Laos et dans la province chinoise du Yunnan.

L'objectif du projet et d'aider les producteurs et les agents des administrations de la région à mieux comprendre les attentes des consommateurs, afin de proposer des stratégies d'investissement et de développement répondant mieux à ces attentes.

Lire l'analyse des premiers résultats de ce projet de recherche-développement par Jo Cadilhon (CEP), 2 pages.

 

05/03/2010

Food Price Watch, une veille sur les prix des produits alimentaires

La Banque mondiale lance une publication trimestrielle sur l'évolution des prix des produits alimentaires domestiques dans les pays à bas et moyens revenus et sur leurs implications.

La première édition montre que, malgré une détente des prix agricoles sur les marchés internationaux depuis la forte hausse de 2008, les prix domestiques restent élevés.

L'impact sur la sécurité alimentaire est net : selon un document de travail, la crise économique en 2009 aurait ajouté 41 millions d'individus au nombre des personne sous-alimentées.

 

15:08 Publié dans Développement, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook