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29/01/2014

Bioplastiques, un rapport de la Rabobank

Cette étude intitulée Bioplastics moving to the beet a été publiée fin janvier 2014 par la branche de Rabobank en charge de la recherche sur l'alimentation et l'agribusiness. Selon ce rapport, le développement des bioplastiques sera un des grands moteurs de la demande en sucre d'ici 2020 en Europe, principalement à travers les emballages alimentaires. Pour les auteurs, les bioplastiques sont un débouché intéressant, d'autant que la demande en sucre pour l'alimentation, les boissons ou encore les biocarburants aurait une croissance limitée, en comparaison avec ce nouveau secteur (5% pour le bioéthanol contre 40% pour les bioplastiques). Deux grands types de bioplastiques se dégagent de cette étude : ceux visant le mélange ou le remplacement de la matière première fossile par un produit biosourcé, et ceux ayant pour objectif de nouvelles fonctionnalités comme la biodégradabilité.rabobank.png

Élise Delgoulet, Centre d'études et de prospective

Source : Rabobank 

 

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06/01/2014

Michelin et Tereos signent un accord de partenariat sur la transformation industrielle de matières premières agricoles

Suite à la volonté de Michelin de créer une filière de production de butadiène biosourcé pour la fabrication de ses pneus (projet Biobutterfly), Tereos, quatrième groupe sucrier mondial et premier producteur européen d'alcool, et Michelin, ont signé un accord de R&D concernant la production d'alcool cellulosique et la production de butadiène à partir de cet alcool. Le but est de mettre en place une filière de transformation de matières premières agricoles pour produire de l'alcool à l'échelle industrielle, à partir de la fraction cellulosique des végétaux (pailles, etc.), de façon à pouvoir produire des pneus à partir de biomasse.

Source : Tereos

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13/12/2013

Estener, une usine de production de biodiesel avancé issu de graisses animales non alimentaires

Le premier site français de production de biodiesel avancé, issu de graisses animales impropres à l'alimentation, a été inauguré en novembre 2013 dans la région du Havre. L'usine Estener est née du partenariat entre le groupe des Mousquetaires (Intermarché, SVA Jean Rozé) et Saria France.

 

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Source : Estener

Ce projet industriel, qui a nécessité un investissement de 40 millions d'euros, consiste d'abord à collecter les co-produits non valorisables des abattoirs et des supermarchés, et à séparer les graisses animales non alimentaires. Ces graisses subissent ensuite un process industriel de transformation appelé « transestérification », qui permet de fabriquer du biodiesel ou EMHA (Ester Méthylique d’Huiles Animales). Ce biocarburant, qui est ensuite mélangé au diesel fossile, est vendu dans le réseau de stations essence Intermarché.

L'usine Estener devrait produire 75 000 tonnes par an de ce biodiesel et créer 27 nouveaux emplois directs. Les porteurs du projet soulignent les avantages de cette initiative, à la fois économique (car elle apporte un nouveau débouché de valorisation des coproduits de la filière viande française) et environnemental, car ce biocarburant innovant permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre (-83 % par rapport au gazole) et de particules de suie, sans entrer en concurrence avec l’alimentation humaine ou animale.

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

Source : Estener


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World Energy Outlook 2013 (WEO) : focus sur les biocarburants et le Brésil

Publié en novembre 2013, ce rapport actualisé chaque année présente des projections à l'horizon 2035 des tendances en termes de production, de demande et d'échanges dans le secteur de l'énergie. Les résultats présentés ci-dessous correspondent au scénario « Nouvelles politiques », qui est le scénario central du WEO reposant sur une approche tendancielle incluant les politiques publiques mises en place ou annoncées par les différents gouvernements.

Parmi les grandes conclusions de ce rapport, ressort le rôle stratégique à venir du Moyen-Orient pour répondre à la demande en pétrole brut à partir de 2020 ; un rôle masqué jusqu'à cet horizon par l'exploitation des sables bitumeux au Canada, des gaz de schistes aux États-Unis, la production de pétrole offshore extrait à grande profondeur et de gaz naturel liquéfié.

Concernant les biocarburants, la demande devrait tripler d'ici 2035, représentant alors 8% de la demande en carburants dans le secteur des transports. Les biocarburants avancés devraient être déployés sur les marchés après 2020 et représenter 20% de l'offre en biocarburants à l'horizon 2035. Quant aux subventions pour ce secteur, elles devraient se maintenir.

Le rôle du Brésil est aussi détaillé. Second producteur mondial de biocarburants, surtout d'éthanol à partir de canne à sucre, sa production devrait tripler d'ici 2035, répondant alors au tiers de sa demande intérieure en carburants dans le secteur routier. De plus, les exportations nettes brésiliennes représenteront près de 40 % du commerce mondial de biocarburants. Cette augmentation de la production soulève la question des surfaces mobilisables sans atteinte à l'environnement, suffisantes selon l'International Energy Agency.

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Source : International Energy Agency

Le focus fait sur le Brésil souligne ses performances énergétiques, ainsi que sa production à venir via ses récentes découvertes en mer, qui vont le conduire à devenir un des exportateurs majeurs de pétrole. Le secteur énergétique brésilien restera un des moins intensifs en carbone grâce à une forte mobilisation des ressources renouvelables : hydroélectricité, éoliennes mais aussi l'électricité produite à partir de bioénergie. Le gaz naturel jouera aussi un rôle important.

Élise Delgoulet, Centre d'études et de prospective

Source : International Energy Agency


29/11/2013

Les États-Unis en voie de flexibiliser leur politique de soutien aux biocarburants

L’Environment Protection Agency (EPA) a publié le 29 novembre une proposition de mandats d'incorporation de biocarburants pour 2014 inférieurs à ceux de 2013. L'EPA justifie cette décision par le fait que la baisse de la demande ne permet pas d'absorber la production croissante de bioéthanol. Ces mandats sont l'un des principaux outils d'incitation publique aux biocarburants et cette décision, si elle est confirmée, constituerait un tournant dans la politique américaine.

Source : Environment Protection Agency

10:31 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Biomasse/Biocarburants | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/11/2013

La première usine de biocarburants de deuxième génération de taille commerciale

La première usine de biocarburants de deuxième génération de taille commerciale a été inaugurée près de Turin, par Beta Renewables et Novozymes. Ces deux derniers avaient noué un partenariat stratégique fin 2012, faisant de Novozymes le premier fournisseur en enzymes de Beta Renewables, spécialiste des biocarburants. L'installation permet, à partir d'une conversion enzymatique, de produire de l'éthanol à partir de matières premières ligno-cellulosiques non comestibles (résidus de cultures et cultures énergétiques). L'usine utilise des pailles et des cannes de Provence (culture énergétique poussant sur des terres pauvres) et devrait produire entre 40 000 et 60 000 tonnes d'éthanol cellulosique par an.

 Source : Novozymes

10:30 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Biomasse/Biocarburants | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Bioéconomie à l’INRA

 

Dans la continuité du colloque sur la bioéconomie qui s'est tenu les 8 et 9 octobre derniers, l'INRA a ouvert un site dédié à ce sujet émergent. Ce colloque, organisé dans le cadre de l’accord de collaboration scientifique et technique entre l’INRA et l’IFPEN, a réuni un grand nombre d'acteurs (recherche, enseignement, administration et industrie) en accord avec la vision systémique portée par ces établissements, acteurs venant des différents États membres de l’Union européenne. La bioéconomie fait partie des objectifs majeurs du VIIIe programme de recherche européen Horizon 2020.

 Source : INRA

 

10:20 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/10/2013

Premier vol européen avec du biocarburant à base de sucre

Pour la première fois en Europe, un vol d'essai entre Toulouse et Le Bourget a été réalisé le 20 juin 2013 avec 10% de biocarburant issu de canne à sucre. Ce biocarburant, mis au point par Total et la start-up américaine Amyris, est élaboré à partir de la transformation du sucre en farnésène puis en farnésane. Total produit actuellement ce biocarburant à partir de canne à sucre brésilienne. Il espère une certification du farnésane en 2014, ce qui lui permettrait de développer ses capacités de production en Europe et plus particulièrement en France, à partir de betterave sucrière. Dans les années à venir, Total souhaite également élaborer des biokérosènes à partir des parties non comestibles des plantes.

Source : Total

16:14 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Biomasse/Biocarburants, Energie | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

22/09/2013

Émergence des biomatériaux dans les bâtiments publics

Si le bois reste privilégié parmi les matériaux bio-sourcés utilisés pour la construction de bâtiments publics, de nouveaux matériaux d'origine agricole (paille et chanvre notamment) prennent peu à peu leur place. Ces matériaux présentent en effet des qualités isolantes qui permettent aux bâtiments d'atteindre les exigences des normes « bâtiment basse consommation », voire « bâtiment à énergie positive ». La première école publique avec ossature bois et isolation en paille a été inaugurée à la rentrée 2013 à Issy-les-Moulineaux. Son coût a été d'environ 15% supérieur à celui d'un bâtiment classique mais un retour sur investissement est attendu sous 15 à 20 ans grâce aux économies d'énergie. Cette valorisation de la paille dans les bâtiments publics pourrait ainsi offrir de nouveaux débouchés agricoles. La région PACA est par exemple intéressée pour valoriser les pailles de riz et de lavande produites sur son territoire.

 Source : Localtis

16:05 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Biomasse/Biocarburants, Energie | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/09/2013

Chimie du végétal, panorama de 4 molécules d'intérêt

La synthèse de l'étude La chimie du végétal, une valorisation non-alimentaire et non-énergétique de la biomasse, réalisée par Alcimed pour FranceAgriMer, dresse un état des lieux pour 4 molécules biosourcées : éthanol, acide succinique, acide acrylique et linalol. Cette analyse par filière met en lumière leurs enjeux propres, dans l'objectif de mieux en appréhender les évolutions possibles.

L'éthanol est une molécule issue à 98% de la biomasse en France (17,6 Mhl en 2011). Principalement à vocation énergétique (66% de la production biosourcée), elle a un potentiel de développement dans les industries pharmaceutiques et chimiques à la condition d'une baisse des coûts de production. Ces opportunités futures reposeraient principalement sur les ressources lignocellulosiques.

Le linalol est un composant des huiles essentielles de lavande et de lavandin, dont la France est le premier producteur mondial (respectivement 80 t/an et 1100 t/an). L'enjeu est le maintien des débouchés actuels sur un marché très concurrentiel, qui fait appel à d'autres voies d'obtention : extraction à partir d'autres sources de biomasse (bois de rose, de hô) et synthèse chimique (pin, pétrole).

Pour les acides succinique et acrylique, les molécules présentes sur les marchés sont d'origine pétrochimique. Dans le premier cas, le développement de projets de production à partir d'amidon végétal (R&D en France et industriels hors-Europe) ouvre la perspective d'un élargissement du champ d'application, aujourd'hui restreint aux produits à haute valeur ajoutée. Le recours aux produits biosourcés permettrait une baisse des coûts de production, conséquemment du prix de vente. Quant à l'acide acrylique, deux voies de production biosourcée sont en développement pour faire face au prix élevé de la matière première (propylène) et à la demande d'un produit plus respectueux de l'environnement par les clients. À noter que la production mondiale avoisine les 4 millions de tonnes par an, pour un chiffre d'affaires compris entre 9 et 11,5 milliards d'euros.

Pour FranceAgriMer, cette étude « constitue une base devant permettre à terme de disposer de données supplémentaires concernant la mobilisation de tonnages des matières agricoles, sylvicoles et des surfaces correspondantes afin d'anticiper d'éventuels conflits d'usage ».

 Elise Delgoulet, Centre d'études et de prospective

 Source : FranceAgriMer

14:37 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/06/2013

Les géants de l'agroalimentaire dénoncent les biocarburants

Unilever et Nestlé ont rejoint plusieurs ONG pour dénoncer les politiques de soutien aux biocarburants. Dans une lettre adressée au Premier ministre britannique, David Cameron, les dirigeants des deux leaders mondiaux de l'agroalimentaire dénoncent les impacts négatifs du développement des biocarburants sur la sécurité alimentaire, en raison de leurs effets sur les prix. Citant des simulations des Nations unies, la lettre affirme que les objectifs d'incorporation pourraient provoquer des hausses de prix des denrées concernées de 20% à 36% d'ici 2020. Ces hausses de prix affectent, selon eux, la capacité des entreprises de l'agroalimentaire à fournir des produits à des prix abordables.

Par ailleurs, le président de Nestlé met en avant sur son blog l'impact négatif des biocarburants sur les ressources en eau, citant des travaux du Department of Energy américain, et rappelant les résultats d'une conférence organisée en 2012 avec l'International Institute for Sustainable Development (IISD) sur le sujet. Dans la lettre, signée également par les dirigeants d'Action Aid UK, OXFAM GB et WF-UK, ils demandent à M. Cameron, qui préside actuellement le G8, d'user de son influence au sein de cette instance pour sensibiliser les autres pays à cet enjeu.

Alexandre Martin, Centre d'études et de prospective

Sources :Financial Times , Nestlé 

16:01 Publié dans Biomasse/Biocarburants, IAA | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/04/2013

Bilan carbone des biocarburants

Le Commissariat général au développement durable a publié récemment, dans sa collection Etudes et documents, une note sur le bilan carbone des biocarburants. Elle est dédiée à la question controversée des « changements indirects d’affectation des sols » (CASi).

Synthétisant les résultats de plusieurs études récentes commanditées par l’ADEME, le CGDD rappelle ce que recouvrent ces concepts de changements directs et indirects d’affectation des sols induits par le développement des biocarburants, les principales méthodes mobilisées pour estimer ce phénomène (ACV conséquencielles versus modèles économiques) et les principaux résultats de ces travaux.

Sur la base de ces études, et en dépit des difficultés méthodologiques qui conduisent à des résultats très variables dans la littérature, le CGDD souligne l’intérêt de prendre en compte ce phénomène qui conduit à affaiblir, de fait, le bilan carbone direct et indirect des filières biocarburants.

Dans une seconde partie, le CGDD rappelle les propositions de la Commission européenne en la matière (publiées en octobre dernier) et formule une analyse synthétique (forces / faiblesses) des quatre grandes options politiques envisagées par cette Commission pour tenir compte des CASi.

 

Pierre Claquin, Centre d'études et de prospective

 Sources : CGDD

ADEME

http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?sort=-1&cid=96&m=3&id=83115&ref=&nocache=yes&p1=111

 

 

 

11:40 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

28/03/2013

États-Unis : l’explosion du prix des crédits d’incorporation de biocarburants, symptôme de contraintes incompatibles ?

Dans un article publié sur le site farmdocdaily, Scott Irwin, économiste de l’université de l’Illinois, met en évidence l’explosion du prix des renewable identification numbers (RIN) pour l’éthanol : leur valeur a plus que décuplé en à peine deux mois (cliquer pour agrandir) :etats-unis

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13:03 Publié dans 4. Politiques publiques, Biomasse/Biocarburants | Lien permanent | Tags : etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

15/02/2013

Le Brésil relève son taux d’incorporation obligatoire de bioéthanol

Dans un contexte d’embellie de la campagne sucrière 2012/2013 après les fortes chutes des deux campagnes précédentes, et en vue de limiter la hausse de l’inflation, le ministère de l’énergie brésilien a annoncé, à compter du 1er mai prochain, une révision à la hausse du taux d’incorporation obligatoire de bioéthanol dans l’essence mise à la consommation (de 20% depuis octobre 2011 à 25%, soit un retour au taux en vigueur avant cette baisse).

Cette hausse très substantielle était prévue pour le 1er juin et a été avancée dans le temps, sous réserve que les producteurs puissent fournir la quantité d’éthanol supplémentaire que cela impliquera. Cela devrait être le cas puisque, selon la fédération professionnelle de l’industrie sucrière du Brésil (UNICA), une hausse des surfaces dédiées et une amélioration des rendements par renouvellement des plantations permettent d’envisager une hausse d’environ 8% de la récolte de canne, à condition que les conditions climatiques ne soient pas trop défavorables.

Cette mesure s’accompagne également d’une hausse modérée du prix de l’essence qui permet d’améliorer le différentiel entre prix de l’essence et prix de l´éthanol à la pompe, même s’il n’atteint pas encore l’écart idéal de 70% (le prix de l’éthanol doit être 70% de celui de l’essence ou moins pour être rentable ; actuellement le différentiel resterait autour de 75-80%).

Ainsi, un ratio prix du sucre sur prix du pétrole plus favorable devrait rendre au bioéthanol brésilien une partie de sa compétitivité passée. La hausse du taux d’incorporation témoigne de la relative flexibilité qui caractérise, avec la promotion des véhicules flex-fuel, la régulation brésilienne du marché de l’éthanol qui s'adapte aux fondamentaux du marché du sucre.

Enfin, il faut noter que le groupe pétrolier Pétrobras, qui subit actuellement de lourdes pertes et la chute du cours de ses actions, est demandeur d’une hausse encore plus importante du prix de l’essence et d’une hausse de la consommation d’éthanol pour limiter les importations d’essence raffinée qui plombent son bilan. Le gouvernement brésilien va devoir arbitrer entre l'inflation au consommateur et le soutien à l'un de ses champions nationaux actuellement en difficulté.

 

Mylène Testut, conseillère agricole à l’ambassade de France au Brésil

11:21 Publié dans 4. Politiques publiques, Biomasse/Biocarburants, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : brésil |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/01/2013

Des eucalyptus OGM pour produire des biocarburants ?

La société israélienne FuturaGene développe des eucalyptus génétiquement modifiés et poussant 40% plus vite que la normale (27 mètres de haut au bout de cinq ans et demi; 104 mètres cubes de bois par hectare et par an), et dont le bois pourrait servir à fabriquer du papier, du carburant ou des granulés pour centrales électriques. La croissance rapide des arbres permettrait une réduction importante des prix. Plusieurs centaines de parcelles d'expérimentation existent aujourd'hui, surtout aux États-Unis, mais l'Europe et les États-Unis refusent d'autoriser l'exploitation commerciale de ces arbres. La société est actuellement en attente d'une autorisation d'exploitation commerciale au Brésil, à partir de 2015. La culture de ces arbres génétiquement modifiés comporte néanmoins des risques environnementaux, reconnus par la société FuturaGene et dénoncés par les associations de défense de l'environnement (diminution des ressources en eau, prolifération incontrôlée, baisse de la biodiversité, etc.).

 

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

 

Source : Courrier International

16:01 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Biomasse/Biocarburants, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook