29/01/2013
Lancement de projets d'études sur les exposomes
Deux études importantes financées par l'UE (17,3 millions d'euros), viennent d'être lancées sur le contrôle des expositions environnementales aux contaminants physiques, chimiques et infectieux. Ce sont à ce jour les investissements les plus lourds de l'UE en matière de santé environnementale.
Ces études sont axées sur l'étude des exposomes, qui sont définis comme les collections de facteurs environnementaux tels que eau, air, aliments auxquels les personnes sont exposées et qui peuvent avoir un impact sur la santé. La notion d'exposome prend une importance accrue avec le développement de l'épidémiologie moléculaire. Les expositions aux produits chimiques multiples (dont les pesticides) contenus dans l'air, l'eau et les aliments feront l'objet d'un suivi.
Deux études sont programmées :
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Le projet Exposomics, dirigé par le professeur Paolo Vineis de la School of Public Health de l'Imperial College London, implique 12 institutions. L'objectif est de préciser le lien entre les facteurs environnementaux et les maladies telles que les cancers, les maladies cardiaques et les maladies dégénératives.
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Le projet HELIX, dirigé par le centre de recherches en épidémiologie environnementale (CREAL), basé à Barcelone, regroupe 13 institutions partenaires dont l'université de Berkeley. L'étude sera axée sur les femmes enceintes et les enfants en bas âge.
Les personnes de la cohorte de l'étude seront en possession de smartphones équipés de capteurs permettent d'enregistrer les teneurs des contaminants. Des analyses biologiques (sang, urine) seront effectuées parallèlement. Les premiers résultats des projets Exposomics et HELIX sont attendus dans deux ans. Les études doivent durer quatre ans.
Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective
Source : Cordis
11:00 Publié dans Environnement, Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Imprimer | |
28/01/2013
La recherche en matière de santé et d'alimentation en Europe
Un article de Food Policy, à paraitre en avril 2013, fait le point sur la recherche en matière d'alimentation et de santé, suite aux conclusions de l'étude FAHRE (Food and Health Research in Europe), conduite ces deux dernières années. Cette recherche peut porter sur la production, le marketing, le choix, la réglementation alimentaire, jusqu'au contrôle des maladies liées à la nutrition. L'étude FAHRE a décrit les structures impliquées et identifié les lacunes et besoins en matière de recherche et d'alimentation en Europe.
Plusieurs initiatives importantes ont été identifiées en Europe, comme le Programme cadre de recherche et développement « Horizon 2020 » dont un volet s'intitule « un secteur agro alimentaire durable et compétitif pour une alimentation sure et saine ». D'autres projets sont en cours, comme l'initiative de programmation conjointe « une alimentation saine pour une vie saine ».
En sus de ces programmes majeurs, FAHRE a recensé 470 organisations impliquées dans la recherche alimentation-santé et 363 programmes de recherche, et ce à partir d'études menées dans 32 pays. FAHRE craint que la coordination entre ces différentes études ne soit pas suffisamment assurée, et recommande la création d'un groupe centré sur l'alimentation-santé au sein de la Commission européenne, qui regrouperait les responsables des Directions générales en charge de l'agriculture, de la santé des consommateurs et de la recherche et innovation, les représentants des États-membres ainsi que d'autres intervenants, représentant notamment les professionnels et les consommateurs.
La recherche en matière d'alimentation-santé gagnerait à évoluer du concept d'aliment sain, axé sur le produit, vers celui de mode de consommation sain, qui comprend la prise alimentaire.
Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective
Source : Food Policy
10:59 Publié dans Alimentation et consommation, Enseignement et recherche | Lien permanent | Imprimer | |
La maladie du nez blanc des chauve-souris poursuit sa progression en Amérique du Nord
La maladie du nez blanc (white-nose-syndrom : WNS), qiu atteint depuis 2007 les chauve-souris sur le continent nord-américain, vient d'être signalée dans le parc national « Mammoth Cave » du Kentucky, d'après WFPL News.
Cette maladie peut avoir des impacts importants sur la biodiversité et sur l'équilibre écologique. En effet les chauve-souris sont souvent comparées à des « pesticides naturels » par le rôle régulateur qu'elles assurent sur les populations d'insectes, dont les insectes ravageurs qui endommagent les récoltes. Dans les zones atteintes par le WNS, ce sont environ 1000 tonnes d'insectes par an qui ne sont plus consommées par les chauve-souris.
Une étude publiée en 2011 dans la revue Science estimait les frais pour l'agriculture américaine liés à la mortalité massive des chauve-souris dans une fourchette de 3,7 à 53 milliards de dollars, du fait principalement d'un recours accru aux pesticides. Ces chiffres ne prennent pas en compte les impacts environnementaux négatifs.
Des recherches ont permis d'identifier la présence de l'agent g.destructans dans plusieurs pays européens, dont la France, sans toutefois provoquer de mortalités massives chez les chauve-souris. Il est donc probable que le champignon soit natif de l'Europe, et que les chauve-souris européennes se soient immunisées. La contamination aurait été introduite accidentellement sur le continent américain, par l'intermédiaire de voyageurs d'origine européenne. Les chauve-souris américaines, non adaptées, n'auraient pas résisté à cette contamination. On sait maintenant que le champignon persiste longtemps dans les grottes, même en l'absence de chauve-souris.
Les recherches sur la maladie se poursuivent et L'USDA prend des mesures visant à prévenir l'extension de la maladie dans les États non encore touchés comme le Colorado ou le Dakota du Sud, notamment en limitant l'accès des visiteurs aux grottes.
Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective
10:59 Publié dans Environnement, Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Imprimer | |
25/01/2013
Sociologie des mondes agricoles
Bertrand Hervieu (actuel vice-président du CGAAER) et François Purseigle (maître de conférences à l'ENSAT) publient, aux éditions Armand Colin, Sociologie des mondes agricoles, un manuel universitaire très didactique qui aborde un grand nombre de travaux et connaissances sur le sujet.
Les auteurs rappellent sur pour les pères fondateurs de la sociologie, la « question sociale » a deux versants : exode rural et éparpillement des villes. La montée de la classe ouvrière urbaine est alimentée par les transformations de la paysannerie traditionnelle et la disparition des communautés villageoises. Le devenir des campagnes est donc une question centrale de la sociologie du changement et de la modernité.
La première partie de l'ouvrage chemine à travers de nombreux travaux empiriques, souvent peu lus, parfois oubliés. Les inquiétudes et les prophéties sur la « fin d'un monde » s'éteignent (ou se confirment) à mesure que les agriculteurs se forment en groupe socio-professionnel innovant.
Les trois derniers chapitres, qui s'appuient davantage sur les travaux des auteurs, fournissent un état des lieux complet de l'agriculture française. L'hétérogénité réelle du groupe, mesurable par les statistiques (chapitre 4) fait l'objet d'un intense travail de mobilisation et représentation politique qui maintient une image d'unité (chapitre 5). Le chapitre final ouvre une dimension internationale et comparatiste, en positionnant le secteur agricole dans les phénomènes de globalisation. Les auteurs identifient trois pôles qui structurent l'agriculture à l'échelle mondiale: la famille, la firme et la subsistance.
Sur les agricultures de firme, l'intégration dans des groupes internationaux et la financiarisation, François Purseigle vient par ailleurs de coordonner un numéro spécial d'Etudes rurales.
Florent Bidaud, Centre d'études et de prospective
Source : Armand Colin , Etudes rurales
10:57 Publié dans Agriculteurs | Lien permanent | Imprimer | |
Bien-être animal et grande distribution
Monoprix a annoncé que les oeufs vendus sous sa marque propre ne seraient plus que des oeufs issus de poules élevées en plein air à partir d'avril 2013. La démarche avait déjà été engagée depuis septembre 2012 dans 30 magasins. L’association L214, qui a fait pression sur Monoprix dans ce sens, se réjouit que l’enseigne soit la première « à exclure un produit de sa marque du fait des souffrances animales générées ».
Source : Monoprix
10:53 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent | Imprimer | |
24/01/2013
Des poules pour réduire les déchets ménagers
La communauté de communes de Podensac en Gironde offre aux habitants 300 poules afin d'économiser sur la collecte des déchets (une poule consomme en moyenne 150 kg de déchets végétaux par an). Dans le Val-de-Marne, c'est le syndicat intercommunal en charge de la collecte et du traitement des déchets qui va offrir à 30 familles témoins deux poules ainsi qu'un poulailler à monter et une balance pour peser les restes distribués aux animaux. L'objectif de l'opération, financée par l'ADEME, est de mesurer la quantité de déchets évités et de montrer l'exemple.
Source : Le Parisien, 14/01/2013
10:48 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Imprimer | |
23/01/2013
Auchan lance un portail internet alimentation-santé
Le site Mieux vivre par Auchan, qui s'adresse aux personnes sujettes aux allergies alimentaires ou encore au diabète, propose à l'internaute de créer son profil nutritionnel pour gérer ses préférences. Une e-boutique permet d'acheter des produits compatibles avec ces contraintes.
10:47 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent | Imprimer | |
22/01/2013
Terrena lance sa marque Nouvelle Agriculture®
La coopérative Terrena a présenté, le 19 février, sa marque « Nouvelle agriculture ». Le cahier des charges, contrôlé par un bureau indépendant, garantit une alimentation sans OGM, avec de la luzerne et des graines de lin (en partenariat avec la filière Bleu blanc cœur), et sans antibiotiques. L'offre concerne pour l'instant la viande de lapin, mais devrait s'étendre à d'autres viandes. Terrena vise l’engagement de 1000 agriculteurs d’ici à 2015.
Source : Terrena
10:46 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Imprimer | |
21/01/2013
Farm datings pour trouver un associé
Les farm datings organisés par des chambres d'agriculture sur le modèle des speed datings de rencontre, se multiplient depuis peu dans l'Ouest de la France, pour permettre aux exploitants ayant un associé sur le point de partir à la retraite de trouver un jeune pour le remplacer.
Source : Nouvel Observateur, 10/02/2013
10:45 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Agriculteurs, Travail et emploi | Lien permanent | Imprimer | |
18/01/2013
Rayons Made in France chez Leclerc
Le distributeur Leclerc a inauguré dans plusieurs de ses magasins des rayons Made in France, indiqués par de larges bandeaux bleu-blanc-rouge.
Jusqu'ici, les distributeurs avaient plutôt favorisé l'affichage de produits locaux ou régionaux Système U (« U de… »), Casino (« Le meilleur d’ici. ») ou Carrefour (« Reflets de France »). Leclerc se donne un an pour « optimiser » le concept.
10:45 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation | Lien permanent | Imprimer | |
17/01/2013
États-Unis : fin des paiements directs découplés, quel incidence pour les producteurs ?
Le département de recherche de l’USDA a publié récemment une étude visant à estimer l’impact pour les exploitants américains de la suppression des paiements directs découplés. Bien que le Congrès ne soit pas parvenu en 2012 à adopter un nouveau Farm Bill faute d’accord, ce qui s’est traduit par l’extension du Farm Bill actuel pour une campagne supplémentaire, une mesure faisait relativement consensus au Sénat comme à la Chambre des représentants : la volonté de supprimer les paiements découplés (DP pour direct payments).
L’étude de l’USDA estime dans ce contexte l’impact sur les exploitations de cette suppression. Dans ce document, l’USDA envisage deux types d’effets, l’un direct qui correspond au montant budgétaire transféré aux éleveurs, l’autre indirect via l’appréciation des prix des terres éligibles du fait de la « capitalisation » des DP dans ce facteur. L’USDA souligne que cet effet est controversé et plus difficile à estimer et ne retient que l’hypothèse de capitalisation maximale. Même dans ce cas, l’effet direct de la suppression des DP prime nettement sur l’effet indirect (cliquer pour agrandir) :
Mobilisant de nombreuses bases de données microéconomiques, les estimations mettent en évidence de fortes disparités géographiques dans l’impact des paiements directs, et donc de leur suppression. En moyenne, en 2010, les paiements directs représentaient 39% du total des paiements gouvernementaux aux exploitations et environ 6% du revenu net des exploitations. L’impact de la suppression de ce soutien est essentiellement estimé selon un critère de « santé financière » des exploitations (défini en fonction du caractère positif ou non des revenus et du niveau d’endettement).
La conclusion de l’USDA est que seuls 2% des exploitations touchant des DP perdraient leur statut favorable selon ce critère, soit 11 000 exploitations environ. Certaines régions, comme le Delta du Mississippi par exemple, seraient les plus affectées (13% des exploitations concernées perdant le statut favorable). Compte tenu des hypothèses de modélisation, ces résultats sont annoncés comme correspondant à la fourchette haute.
Il convient de signaler que cette étude n’intègre pas les nouveaux programmes, davantage contracycliques, envisagés par l’une ou l’autre des chambres du Congrès et destinés à remplacer les DP. De même, aucune simulation ne permet d’apprécier la sensibilité des résultats à une évolution des cours des productions ou des intrants (l’année de référence des simulations étant 2009).
Pierre Claquin, Centre d'études et de prospective
Source : USDA
16:52 Publié dans 3. Prévision, 4. Politiques publiques | Lien permanent | Tags : etats-unis | Imprimer | |
La Cour des Comptes européenne évalue l'efficacité des DPU dans les nouveaux États membres
Après son rapport spécial de 2011 consacré aux Régime de Paiement Unique, la Cour des Comptes revient sur le sujet avec la publication d'un rapport portant sur l'efficacité de la mise en œuvre du RPU simplifié (RPUS ) dans les nouveaux États membres (NEM). Deux critiques principales émanent de ce rapport :
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comme souligné en 2011, la Cour revient sur un ciblage insuffisant des bénéficiaires des aides (versement d'aides à des bénéficiaires n'exerçant pas d'activité agricole ou à titre marginal) et des surfaces éligibles (terres affectées à des activités non agricoles).
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par ailleurs, si les aides découplées ont effectivement permis de soutenir les revenus des activités agricoles, la Cour des Comptes critique les conséquences de leur modalité d'octroi (à l'hectare), entraînant notamment, du fait de la structure duale de l'agriculture caractéristique des NEM, la concentration des versements pour un faible nombre de bénéficiaires. Sur ce volet, la Cour recommande ainsi une répartition plus équilibrée des soutiens, en mentionnant deux outils : le plafonnement des versements par bénéficiaire ; la prise en considération des conditions différentiées de production selon les régions (liées à la production de biens publics).
Source : Cour des Comptes européenne
Le rapport de 2011 sur le régime de paiement unique
Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective
16:48 Publié dans 2. Evaluation, PAC | Lien permanent | Imprimer | |
Résultats économiques des exploitations de grandes cultures : les scénarios de l'APCA
Dans un contexte de volatilité croissante des prix des produits agricoles, de hausse du prix des intrants et d'incertitudes quant à la future Politique agricole commune, les chambres d'agriculture ont récemment analysé l'effet de différents scénarios à l'horizon 2020 sur les résultats économiques des exploitations de grandes cultures.
À cet effet, différentes combinaisons de prix ont été testées pour les céréales et oléoprotéagineux (de 96 €/t à 196 €/t par exemple sur le blé tendre, soit relativement plus bas que les niveaux actuellement observés), le pétrole, l'azote, s'ajoutant à différents niveaux envisagés pour les futures aides découplées. Quant aux ressources naturelles, un volet sur les disponibilités de ressources en eau est également pris en compte.
Pour le scénario « tendanciel »intégrant des incertitudes de prix (hypothèses de prix basse, moyenne et maximale), un baril de pétrole compris entre 120 et 140 dollars, un prix de l'azote à 160 (pour une base 100 en 2005) et des aides premier pilier telles que décrites par la Commission en octobre 2011 (143 € de paiement de base ; 81 € de paiement vert), les revenus par actif pourraient varier entre – 70 000 € et + 50 000 € par actif non salarié, selon les hypothèses de prix retenues (cliquer pour agrandir) :
Pour rappel, d'après les derniers résultats de la Commission des Comptes de l'Agriculture, les revenus des exploitations spécialisées en grandes cultures s'établissaient à plus de 70 000 € / actif non salarié pour l'année 2012 du fait d'une conjoncture très favorable.
Les auteurs soulignent en conclusion les risques que présenterait une forte chute des prix agricoles (résultats économiques dans le rouge) et ouvrent vers quelques voies d'adaptation des structures de production afin de leur assurer une meilleure résistance : gestion du matériel, des techniques culturales, diversification des activités, etc.
Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective
Source : APCA
16:46 Publié dans 3. Prévision, PAC, Production et marchés | Lien permanent | Imprimer | |
16/01/2013
Vers un pic des terres cultivées ?
Dans une étude publiée dans la revue Population and Development, des chercheurs de l’université Rockefeller de New York estiment que nous devrions atteindre, d'ici 2060, un « pic des terres cultivées » (peak farmland), soit une stabilisation des superficies nécessaires pour nourrir l'humanité. Une croissance démographique plus lente, une augmentation modérée de la consommation de viande, des progrès technologiques permettant d'améliorer les rendements à l'hectare seraient à l'origine de cette stabilisation, qui permettrait même à 10% des terres actuellement cultivées de retrouver leur état naturel.
Les auteurs se basent sur une analyse rétrospective de la consommation et de la production en Inde et en Chine, remontant aux années 1960 pour montrer que la croissance démographique et des revenus dans ces pays ne s'est pas accompagnée d'une expansion proportionnelle des terres cultivées (grâce notamment à la « révolution verte »). En combinant ensuite des projections de différents facteurs, ils aboutissent à ce résultat de baisse des terres nécessaires :
Les auteurs n'excluent cependant pas des « surprises stratégiques » qui viendraient contrarier leurs projections : forte croissance des biocarburants, impact du changement climatique, comportements alimentaires qui iraient au contraire vers plus de consommation de viande, etc.
Leurs conclusions sont très différentes de celles de la FAO qui, dans un rapport publié en juin 2012, estimait pour sa part que 70 millions d’hectares de terres nets supplémentaires devraient être cultivés en 2050 par rapport au niveau actuel.
Céline Laisney, Centre d'études et de prospective
Sources : Population and Development , FAO
Voir aussi : CEP, 4 pages Analyse n°28
16:44 Publié dans 3. Prévision, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Imprimer | |
Rabobank prévoit une forte croissance agricole dans l'Est de l'UE
Pour rechercher la croissance agricole dans les prochaines années, les entreprises de l'agroalimentaire devraient se tourner vers les nouveaux États membres de l'UE. C'est la conclusion d'un rapport du centre de recherche de Rabobank, qui voit dans ces pays le marché le plus dynamique de l'UE dans la décennie à venir.
Selon l'étude, la réforme de la PAC et la hausse du prix des facteurs de production (en particulier le prix de la terre) devraient fortement inciter à des augmentations de la production agricole dans ces pays. Ils pourraient également provoquer des restructurations importantes dans le secteur.
Les effets devraient être variables selon les pays et les secteurs. Les plus fortes hausses concernent les pays qui bénéficieraient le plus de la redistribution des aides directes de la PAC (Bulgarie, Roumanie), et de manière plus importante dans le secteur des céréales. Rabobank explique la hausse prévue de la production par les marges importantes de productivité qui existent dans l'agriculture de ces pays.
Alexandre Martin, Centre d'études et de prospective
Source: Rabobank
16:40 Publié dans 3. Prévision, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent | Imprimer | |