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30/06/2011

Nouvelle politique du foncier

La terre agricole représente un patrimoine culturel et financier, soumis aujourd’hui à de nombreuses pressions tant environnementales, politiques, économiques, que sociales. Ces pressions contribuent au renchérissement du prix des terres et impliquent une évolution de la stratégie foncière des exploitations agricoles françaises. Partant de ce constat, la SAF a mené un cycle de réflexion associant chefs d'entreprises agricole set experts d'horizons variés entre septembre 2010 et mai 2011.

Son rapport Pour une nouvelle politique du foncier, qui en est issu, formule des propositions organisées en cinq axes :

  • recourir à de nouveaux capitaux pour la terre agricole;
  • développer la liquidité du marché foncier;
  • encourager les alternatives au fermage;
  • préserver les terres agricoles de l'artificialisation;
  • faire évoluer la gouvernance du foncier dans les territoires.

 

17:17 Publié dans 4. Politiques publiques | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Biocarburants et volatilité des prix agricoles

Le think tank ICSTD (International Centre for Trade and Sustaibable Development) a publié le 22 juin dernier une étude sur l'impact des biocarburants et des politiques américaines de soutien à ces derniers sur les prix des principales denrées agricoles.

Se fondant sur le modèle FAPRI-CARD, l'article présente les résultats de simulations qui reproduisent ce qu'auraient été les prix de différents produits agricoles entre 2005 et 2009 en l'absence des politiques fédérales de soutien (mandats et crédit d'impôt) et, dans un second temps ce qu'auraient été ces prix si un gel de la production de biocarburants avait été décidée, limitant celle-ci à son niveau de 2004. Soulignons que les hypothèses du modèle sous-jacent (notamment la modélisation des investissements dans les capacités de transformation) ne sont pas directement communiquées dans l'article.

Les conclusions de l'auteur soulignent bien l'importance du secteur américain des biocarburants dans la formation des prix même si ces derniers sont loin d'expliquer à eux seuls les phases de hausse constatées sur cette période 2005-2009. Même si les mandats d'incorporation (RFS) jouent un rôle déterminant, les auteurs soulignent cependant que les effets des politiques de soutien ont joué un rôle très limité dans l'augmentation des prix (7% d'augmentation des prix au maximum pour le maïs en 2007, moins de 3% pour le soja).

Toutefois, le rapport souligne un effet plus important en 2011, se fondant sur une modélisation cette fois prospective sur l'année en cours.

Le rapport conclut enfin en adressant des recommandations pour assouplir et alléger les mécanismes de soutien aux Etats-Unis (suppression du crédit d'impôt et relâchement des contraintes d'incorporation).

Ce rapport est publié alors que le débat fait rage aux Etats Unis tout particulièrement depuis que les sénateurs américains ont voté l'arrêt des crédits d'impôts le 16 juin dernier.

Pierre Claquin, Centre d'études et de prospective

10:12 Publié dans 2. Evaluation, Biomasse/Biocarburants | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

27/06/2011

Projet de loi sur la sécurité alimentaire en Inde

Un projet de loi sur la sécurité alimentaire (The National Food Security Bill, 2011-NFSB) doit être présenté au parlement indien lors de sa prochaine session (mi juillet - mi août). L’annonce de l’élaboration de cette loi a été l’un des principaux thèmes du programme de campagne du Parti du Congrès lors des élections nationales de 2009.

La base de ce projet de loi est de renforcer l’accès de tous à une alimentation suffisante au travers d’un droit universel (droit à l’alimentation) pouvant faire l’objet d’un recours devant les tribunaux.

Les points principaux sont la garantie de fournir des céréales à des prix subventionnés à au moins 90% des ménages ruraux et 50% des ménages urbains. 46% des ménages ruraux et 26% des ménages urbains « prioritaires » recevront 7kg par personne à des prix 7 à 8 fois moins cher que le prix de marché pour le blé, le riz et les millets. Les autres ménages concernés recevront 4 kg par tête à 50% du prix de soutien.

Le projet prévoit également des garanties universelles à des groupes spécifiques : femmes enceintes, enfants (support nutritionnel dans les écoles), sans abris. Il prévoit un système de recours et de compensation pour les ménages en cas de non application de ce droit à l’alimentation.

Les choix faits dans ce projet de loi, objet de débats intenses, sont un élargissement/universalisation du système de droits par rapport à l’existant et le maintien de sa mise en œuvre dans le cadre du dispositif public de distribution (Public Distribution System), objet de fortes critiques quant à son efficacité.

L’élargissement du dispositif va se traduire par une augmentation significative du coût budgétaire (subventions) pour le gouvernement. Par ailleurs, la disponibilité en céréales et leur stockage, compte tenu des quantités importantes qui devront être mobilisées (estimation allant entre 60 et 80 millions de tonnes), vont constituer des problèmes pratiques majeurs à régler par le ministre en charge de la distribution alimentaire. Ce dernier a commencé des consultations avec les ministères centraux et les Etats fédérés pour avoir leurs analyses et suggestions afin d’améliorer le système de distribution dans ses composantes achat, stockage et transport des céréales.

Philippe Beyries,

Conseiller agricole à New Delhi

13:49 Publié dans 4. Politiques publiques, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : inde |  Imprimer | | | | |  Facebook

Revue Territoires 2040 n°3 : Des systèmes spatiaux en perspective

Après avoir fait état d’une première série de controverses prospectives, la revue Territoires 2040 consacre cette nouvelle livraison à l’étude des sept systèmes spatiaux qui ont été en 2010 au cœur de la réflexion prospective menée par la DATAR  : les espaces métropolisés et leur capacité à générer de la croissance dans l’économie mondialisée, les métropoles comme leviers de développement territorial, les portes d’entrée de la France et les espaces de flux comme vecteurs de la mobilité et de l’échange, les villes intermédiaires comme espaces de la proximité, les espaces à base économique résidentielle, les espaces à base économique industrielle et, enfin, les espaces de faible densité et leur potentiel agro-environnemental et de développement local.

Au-delà de leur description, de leur qualification et de leur cartographie, ce sont les problématiques qui caractérisent ces systèmes qui ont été appréhendées et sont ici présentées.

Leur exploration prospective constituera, quant à elle, la matière du prochain numéro de la revue Territoires 2040.

11:30 Publié dans 1. Prospective, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

3 scénarios pour la filière cunicole en 2025

Le CLIPP (Comité lapin interprofessionnel pour la promotion des produits) a présenté, lors de son assemblée générale à Paris, les résultats d'une étude prospective sur l'avenir de la filière en 2025.

Trois scénarios ont été élaborés, qui misent sur le développement de produits transformés, une diversification des systèmes d'élevage ou une compétitivité par les prix.

Quel que soit le scénario, la filière cunicole est amenée à se concentrer, à restructurer certains pans de son activité, conclut le CLIPP, avec une production au mieux maintenue dans le premier scénario et des réductions de 10% et de 27% dans le second et le troisième.

Source : La France agricole

11:16 Publié dans 1. Prospective, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

L'USDA se dote d'un plan pour développer l'agro-foresterie

En lançant un Plan agro-foresterie (2011-2016), l'USDA reconnaît les bénéfices de ces pratiques, non seulement pour le secteur agricole mais aussi pour les milieux ruraux (amélioration des habitats naturels, qualité des paysages) et péri-urbains (contrôle des pollutions olfactives et sonores, maintien de la qualité des eaux). Le Plan vise trois objectifs : développer l'agro-foresterie auprès des propriétaires fonciers des communautés rurales, soutenir la recherche et intégrer ces pratiques dans les projets d'aménagement des territoires et de développement économique.

Il s'agit d'une première étape vers l'élaboration d'une politique spécifique outre-Atlantique (mise en place d'un comité de pilotage de l'agro-foresterie, proposition de loi visant à définir les pratiques, mise au point d'indicateurs de suivi, plan de mise en œuvre, etc.).

En France, une harmonisation réglementaire en 2010 clarifie le statut des parcelles agro-forestières, leur donnant accès aux aides agricoles et devrait faciliter le développement de ce mode de production. D'autre part, une mesure du second pilier de la PAC co-financée par l'Europe et les régions permet d'aider l'installation des premiers systèmes agro-forestiers depuis 2009.

Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective

10:55 Publié dans 4. Politiques publiques, Forêts Bois | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Un label bio pour la restauration

La restauration commerciale hors domicile pourrait bientôt obtenir son label bio. Le Comité national de l'agriculture biologique de l'INAO, l'Institut national de l'origine et de la qualité, a validé le 9 juin un projet de cahier des charges bio pour la restauration à caractère commercial, hors restauration collective.


Le label prévoit trois niveaux d'engagement :

- Le premier consiste à introduire un ou plusieurs ingrédients bio. Les restaurateurs devront veiller à ne pas présenter un aliment issu à la fois d'une production conventionnelle et d'une production biologique si aucune distinction ne peut être établie entre les deux produits.

- Le second niveau consiste à présenter un plat ou un menu composé dans sa totalité de produits issus de l'agriculture biologique.

- Le troisième niveau concerne des restaurants 100% bio où tous les produits présentés à la carte sont issus de l'agriculture biologique, y compris les vins.

Les restaurants devront afficher pour chaque ingrédient et/ou chaque plat les produits issus de l'agriculture biologique. Les contrôles seront effectués par des organismes certificateurs selon des fréquences adaptées à chaque niveau d'engagement et à la structure des restaurants. Ce cahier des charges entrera en vigueur après publication de son décret d'homologation au Journal Officiel.

10:48 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Tags : bio |  Imprimer | | | | |  Facebook

26/06/2011

Changement climatique et ressources en eau

Le rapport de la FAO, Climate change, Water and Food Security, recommande d'approfondir la connaissance et les prédictions sur les enjeux concernant le climat et les ressources en eau aux échelles régionales dans les pays en développement. Il indique qu'il est utile de réaliser de meilleures prédictions sur les conditions agro-climatiques à venir, appuyer la modélisation et les mesures d'adaptation, et d'anticiper le coût des investissements qui seront nécessaires. Ainsi, les stratégies prônées dans ce rapport portent autant sur l'analyse des effets du changement climatique que sur la promotion des actions d'adaptation tout en tenant compte des besoins d'augmenter la production. 

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09:53 Publié dans Climat, Environnement, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

24/06/2011

L'USDA finance des projets de recherche sur l'atténuation des émissions agricoles

D'après un communiqué de presse de l'USDA, 7,4 millions de dollars ont été versés à des organismes de recherche appliquée aux États-Unis pour financer des projets d'atténuation des gaz à effet de serre agricoles mettant en œuvre des pratiques d'agriculture de conservation promues par le service des ressources naturelles du département (NRCS).

La plupart des projets sélectionnés visent à faciliter l'entrée sur les marchés carbone de mesures d'atténuation pour différentes productions (lait, riz, forêts) et pratiques agricoles (fertilisation, gestion des prairies), par la mise au point de méthodes et d'outils de calcul des émissions réduites ou évitées et leur conversion en crédits carbone.

Ce soutien confirme le choix des États-Unis d'orienter la maîtrise de leurs émissions agricoles par une approche de marché.

Fabienne Portet, Centre d'études et de prospective

11:00 Publié dans 4. Politiques publiques, Climat, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

21/06/2011

Statistiques sur la chaîne alimentaire "De la ferme à la table"

Selon une publication d'Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, en 2008, la chaîne alimentaire employait un peu plus de 48 millions de personnes dans l'UE27, soit plus d'un cinquième de l'emploi total. Les 17 millions d'exploitations/entreprises qui la composent ont généré 750 milliards d'euros de valeur ajoutée, soit environ 6% du PIB de l'UE27. Les quatre cinquièmes des exploitations/entreprises de la chaîne alimentaire étaient des exploitations agricoles. Ces exploitations généraient également la majorité des emplois (56%) de la chaîne alimentaire.

La valeur ajoutée était toutefois répartie plus uniformément entre les différents acteurs de la chaîne alimentaire : l'agriculture et l'industrie agro-alimentaire représentant chacune 26% du total de la valeur ajoutée, le commerce de détail comptant pour 20%, les services liés à l'alimentation et aux boissons 17% et le commerce de gros 11%.

17:31 Publié dans Exploitations agricoles, Travail et emploi | Lien permanent | Tags : ue |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/06/2011

Evaluation monétaire de l'écosystème britannique

 Caroline Spelman, Secrétaire d'Etat à l'environnement au Royaume-Uni, a présenté la première évaluation de l'écosystème national britannique (UK National Ecosystem Assessment).

Cette évaluation, dirigée par Bob Watson, ancien président du Giec, a impliqué plus de 500 scientifiques, économistes et autres « parties prenantes » provenant des pouvoirs publics, des universités, des ONG et du secteur privé.

L'objectif était de mesurer les avantages économiques, sociaux et sanitaires des « services » rendus par la nature dans ce pays. Ainsi, selon ce rapport, les abeilles et autres insectes pollinisateurs apportent 430 millions de livres (487 millions d'euros) par an à l'agriculture britannique. Les zones humides sont valorisées à hauteur de 1,5 milliard de livres (1,6 milliard d'euros) pour leur impact sur la qualité de l'eau. Avoir une maison avec vue sur un espace vert est estimé à 300 livres (340 euros) par an et par personne en termes de bénéfice pour la santé.

L'évaluation prend également en compte les services environmentaux couverts par les importations d'aliments, de bois et de fibres textiles. Celles-ci utilisent 14 millions d'hectares, à comparer aux 20 millions d'hectares nécessaires à la production domestique.

Le rapport dresse un bilan des changements intervenus ces 60 dernières années dans les différents aspects de l'écosystème, avec des progrès et des déteriorations selon les cas (cliquer pour agrandir) :

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Il propose enfin des scénarios à l'horizon 2060, dont les impacts sur les différents services environmentaux ont ensuite été estimés en termes monétaires.

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Cette évaluation a servi de base à la rédaction du Livre blanc sur l'environnement que le DEFRA a présenté le 7 juin.

Céline Laisney, CEP (Centre détudes et de prospective)

 

Voir aussi :

L'étude TEEB (The Economics of Ecosystems and Biodiversity)

Le rapport du CAS Biodiversité : L'approche économique de la biodiversité et des services liés aux éco systèmes


 

 

13:29 Publié dans 1. Prospective, 4. Politiques publiques, Environnement | Lien permanent | Tags : uk |  Imprimer | | | | |  Facebook

Impacts du changement climatique sur les prix agricoles à 2030

 L’ONG Oxfam vient de publier un rapport, Growing a better future, dans lequel elle explore les conséquences de la croissance démographique et du changement climatique sur la sécurité alimentaire mondiale.

Selon les projections réalisées à l'aide du modèle Globe à l'horizon 2030, détaillées dans un autre document réalisé par l'Institute of Development Studies, le prix des denrées alimentaires pourrait augmenter de 70% à 90% entre 2010 et 2030 sans prendre en compte les effets du changement climatique. Celui-ci aggraverait encore cette augmentation, jusqu'à la doubler comme dans le cas du maïs (cliquer pour agrandir) :

 

Oxfam prix ali 2030.png

 

Des scénarios « alternatifs » ont également été simulés : l'un dans lesquel la productivité agricole augmente plus vite que dans le scénario tendanciel, un autre dans lequel des stratégies d'adaptation réduisent l'impact du changement climatique. Ce modèle dit d'équilibre général semble ne pas prendre en compte les biocarburants ni les sources d'instabilité comme les aléas climatiques.

Dans son rapport, l'ONG appelle à une réforme majeure du système alimentaire mondial, à un contrôle de la spéculation des denrées agricoles, ou encore à l’abandon du soutien aux biocarburants. Elle préconise aussi des investissements dans l’agriculture paysanne et familiale ainsi qu'un meilleur accès aux marchés pour les petits producteurs.

 Céline Laisney, CEP (Centre détudes et de prospective)

Voir aussi sur le même sujet, les prévisions de l'IFPRI.

13:00 Publié dans 3. Prévision, Alimentation et consommation, Climat, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/06/2011

Croissance du bio américain malgré la crise

 L'Organic Trade Association (OTA) a annoncé que le secteur de l'agriculture biologique américaine avait connu une croissance de presque 8% en 2010, atteignant 28,6 milliards de dollars (alors que les ventes de produits alimentaires dans leur ensemble ont stagné).

Les fruits et légumes bio ont bénéficié de la plus forte progression, près de 12% sur l'année. Ils représentent à présent 12% de l'ensemble des ventes de fruits et légumes aux États-Unis. Les produits laitiers bio totalisent, quant à eux, 6% de parts de marché.

Les ventes de textiles biologiques (notamment le lin) ont augmenté de 16% et atteignent 605 millions de dollars. Les compléments alimentaires bio sont également un marché porteur dans un pays qui en consomme beaucoup.

Le système de certification « organic » américain est différent du système européen, comme l'explique cette présentation de Lashonda McLeod, attachée agricole.

Céline Laisney, CEP (Centre détudes et de prospective)

16:58 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent | Tags : etats-unis, tendances, bio |  Imprimer | | | | |  Facebook

Lait français pour bébés chinois

 La coopérative normande Isigny Sainte-Mère, basée en Basse Normandie, a signé un important contrat avec la société chinoise Shanghai Chenguan Dairy portant sur la livraison de 3000 tonnes de lait en poudre infantile par an, d'ici trois ans. Cela représentera 15% de l'activité de l’entreprise et 2% du marché total des laits infantiles importés en Chine (source : Le Moci).

Ce contrat a pu être conclu grâce aux échanges menés par la région Basse-Normandie, jumelée depuis 1990 avec la province chinoise de Fujian.

Le lait français présente des garanties de qualité et de traçabilité répondant aux préoccupations chinoises, très fortes depuis que le secteur laitier chinois a été frappé en 2008 par le scandale du lait à la mélanine, un additif qui a provoqué la mort d'au moins six enfants et des problèmes rénaux et urologiques chez près de 300 000 autres. Tout récemment encore, une nouvelle affaire de contamination par du nitrite a éclaté. Près de la moitié des laiteries chinoises ont reçu l'ordre d'arrêter leur production suite à un audit de l'administration.

Céline Laisney, CEP (Centre détudes et de prospective)


16:10 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

L'Afrique à l'aube d'une révolution verte ?

 Un article de la revue McKinsey Quarterly décrit l'agriculture africaine comme étant à un tournant. La révolution verte paraît enfin accessible à ce continent, à l'instar du continent asiatique, les pays donateurs augmentant leur aide consacrée à l'agriculture et les investissements privés (notamment de Chine et du Brésil) étant en forte progression.

L'Afrique pourrait, selon les estimations de McKinsey, faire passer sa production agricole de 280 milliards de dollars par an aujourd'hui à environ 500 milliards en 2020 et 880 milliards en 2030.

Mais pour cela, il lui faut surmonter un certain nombre de défis dont la corruption, les problèmes politiques, les infrastructures inadaptées...

McKinsey, qui est impliqué dans des projets dans une dizaine de pays africains, estime que les plans de développement doivent être « moins ambitieux et davantage ciblés ». Les différentes régions d'Afrique devraient se concentrer sur leurs forces respectives et l'accent devrait être mis autant sur le marketing, les infrastructures, la commercialisation et la logistique que sur la croissance de la productivité.

Céline Laisney, CEP (Centre détudes et de prospective)

14:59 Publié dans Développement, Mondialisation et international, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : afrique |  Imprimer | | | | |  Facebook