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23/04/2010

Dépendance alimentaire des pays du Golfe

Un récent rapport de l'Economist Intelligence Unit prévoit un doublement des montants annuels consacrés aux importations de produits alimentaires dans les pays du Golfe entre 2010 et 2020 (de 26 milliards à 53 milliards de dollars). Il insiste sur le caractère stratégique pour ces pays d'assurer leurs approvisionnements à prix raisonnable. Augmenter la production nationale « n'est pas une option » pour ces pays, selon les auteurs, du fait des ressources en eau limitées et des coûts de plus en plus élevés de la désalinisation de l'eau.

Si les pays du Golfe vont probablement maintenir leur production domestique d'aquaculture, de lait ou de céréales n'exigeant pas d'irrigation intensive, leur stratégie d'investissements fonciers à l'étranger s'impose, d'après le rapport, d'autant que ces pays ont, grâce à leurs réserves de pétrole, des moyens financiers importants. Mais les auteurs alertent sur la nécessité de bien gérer les risques liés à ces investissements, notamment en les faisant en toute transparence, en indiquant bien les bénéfices pour les populations locales et en respectant les règles commerciales du pays d'accueil. Les pays du Golfe doivent avoir une vision de long terme et accepter des taux de retour plus faibles, en partageant avec les communautés locales une partie de la production.

Le rapport (30 p.)

 

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22/04/2010

L’emploi agricole amortit la crise en Turquie

Sous l'effet de la crise économique (-5% de PIB en 2009), le taux de chômage en Turquie est passé de 10,6% fin 2008 à 14% fin 2009. Mais cette hausse serait nettement plus forte sans l'emploi agricole qui joue un rôle d'amortisseur de la crise. En effet, hors agriculture, le taux de chômage est passé à 16,6% fin 2009, après avoir atteint 19% au début de la même année.

L'agriculture adoucit les conséquences de la crise en offrant des possibilités d'emplois aux travailleurs les moins qualifiés. Le secteur primaire emploie encore 26% de la population active, soit plus de cinq millions de personnes.

Cette part s'est réduite (40% de la population active travaillait dans le secteur en 1999), sous l'effet de la modernisation rapide du pays. Mais avec la crise, l'emploi agricole connaît une remontée sensible (+640.000 emplois en 2009), signe d'un retour de la main d'œuvre vers les villages.

Selon Seyfettin Gürsel, directeur du centre de recherches économiques et sociales de l'université Bahçesehir d'Istanbul, "l'emploi agricole, inhabituellement haut, stabilise le taux de chômage".

Il est probable que le même phénomène soit à l'œuvre dans d'autres pays encore très agricoles, comme certains pays d'Europe centrale et orientale.

Source : Econostrum info

 

10:24 Publié dans Mondialisation et international, Travail et emploi | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Bilan économique et environnemental des OGM

Les progrès en matière de biologie cellulaire et moléculaire ont permis le développement de semences génétiquement modifiées pour des plantes résistantes aux herbicides et à certains insectes. Introduites en 1996 aux Etats-Unis, leur usage s'est développé largement pour les culture de maïs, soja et coton.

Ce rapport
de l'Académie des sciences américaine dresse un bilan économique et environnemental de l'usage de ces semences. Les bénéfices sont au départ nombreux mais pourraient fortement diminuer dans le temps à cause d'un usage dominant des semences. Certains risques liés au développement d'une résistance des plantes concurrentes augmentent en effet avec la part des cultures génétiquement modifiées. Du point de vue environnemental, la dépendance à un seul herbicide (le glyphosate) serait moins efficace sur le long terme. Les semences de maïs et de coton exprimant une toxine insecticide semblent plus efficaces pour limiter l'usage d'insecticides dans la durée .

Le bilan économique est plus positif avec une réduction des coûts de production ou une hausse de la productivité soit par des rendements, soit par un travail simplifié pour les agriculteurs. Néanmoins, les effets sur les productions conventionnelles n'ont pas été étudiés. Enfin, peu d'éléments sont connus sur le bilan social de l'introduction des cultures OGM.

Le rapport recommandent le développement de l'évaluation des OGM, une collaboration entre administration, universités et acteurs de terrain pour maîtriser et documenter l'apparition d'adventices résistantes, l'étude des effets sur la qualité de l'eau ainsi que le développement de semences OGM d'intérêt général, c'est-à-dire avec des caractéristiques d'adaptation au climat ou de meilleure qualité nutritionnelle.

Thuriane Mahé

10:09 Publié dans 2. Evaluation, Environnement | Lien permanent | Tags : ogm |  Imprimer | | | | |  Facebook

CCAT : un outil de simulation de l'impact des directives environnement et bien-être animal

Le 30 mars 2010 s'est tenu à la DG Recherche à Bruxelles une réunion de travail des usagers finaux de l'outil CCAT (Cross Compliance Assessment Tool).

L'outil CCAT parvient à simuler de façon satisfaisante l'impact de l'application des directives environnement et bien-être animal sur les coûts de production ainsi que l'évolution de l'offre agroalimentaire sur les marchés. Notamment, les résultats de l'impact sur la production agricole sont visualisés par des cartes à l'échelle régionale (NUTS2) générées automatiquement par le modèle. En revanche, les composantes bien-être animal et surtout le module d'impact environnemental, paysager et sur la biodiversité nécessitent d'être renforcés.

L'intérêt principal de CCAT est que le modèle et toutes ses bases de données seront disponibles aux usagers finaux tels que le MAAP, afin de simuler l'impact de modifications futures du paquet conditionnalité ou pour mettre à jour la base de données actuelles afin de mieux calibrer le modèle aux conditions nationales pour servir d'outil d'évaluation.

Pour plus d'information et pour une assistance technique : http://www.ccat.wur.nl/UK/

Le compte-rendu de Jo Cadilhon (CEP)

 

10:03 Publié dans 2. Evaluation, 4. Politiques publiques, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

16/04/2010

Gestion durable des ressources en eau dans le secteur agricole

L'agriculture est le principal utilisateur d'eau dans la plupart des pays. Ce secteur est également confronté à l'énorme défi d'augmenter considérablement la production de produits alimentaires d'ici 2050 en consommant moins d'eau, principalement en raison des pressions croissantes résultant de l'urbanisation, de l'industrialisation et du changement climatique. La part de l'agriculture dans la consommation totale d'eau est en effet, selon les prévisions, appelée à diminuer à l'avenir :


ocdeeau.jpgDans ce contexte, il est important qu'à l'avenir les agriculteurs reçoivent les bons signaux pour augmenter l'efficacité de l'utilisation de l'eau et améliorer sa gestion à usage agricole, tout en préservant les écosystèmes aquatiques.

Ce rapport de l'OCDE offre une profusion d'informations sur les tendances récentes et des perspectives sur l'utilisation des ressources en eau dans l'agriculture, en intégrant notamment les impacts du changement climatique.

Il examine les résultats obtenus par certains pays de l'OCDE en matière de gestion de leurs ressources en eau à usage agricole, en se concentrant sur l'ampleur des subventions accordées aux agriculteurs pour leur besoin en eau, les mesures de protection contre les inondations et les sécheresses et l'organisation et la gestion des institutions liées à l'eau et au secteur agricole.

Il propose enfin des recommandations politiques concrètes.

 

10:31 Publié dans 4. Politiques publiques, Environnement | Lien permanent | Tags : eau |  Imprimer | | | | |  Facebook

Durabilité des biocarburants

En décembre 2008, les dirigeants européens ont conclu un accord sur une nouvelle Directive énergie renouvelable, qui requiert de chaque Etat membre que 10% de ses besoin en carburants de transports proviennent de sources d'énergie renouvelables, notamment les biocarburants, l'hydrogène et l'électricité verte, d'ici 2020.

La directive établit également des critères de durabilité pour les biocarburants. Elle oblige les Etats membres à s'assurer qu'ils offrent au moins 35 % d'économies d'émission de carbone par rapport aux énergies fossiles. Ce chiffre devrait se monter à 50 % en 2017 et 60 % en 2018

Toutefois, des inquiétudes sont apparues selon lesquelles accroître la production de biocarburants résulterait en une déforestation massive et aurait un impact grave sur la sécurité alimentaire, car les cultures énergétiques remplaceraient les autres utilisations des terres (ce qu'on appelle le « changement indirect d'utilisation des sols »).

Un rapport, élaboré pour la Commission européenne par l'IFPRI, a conclu que le changement indirect d'utilisation des sols a un effet important sur la durabilité environnementale des biocarburants. Néanmoins, il affirme que les objectifs d'énergie renouvelable de l'UE actuels sont assez faibles pour assurer la durabilité environnementale des biocarburants.

Ce rapport est le premier d'une série de quatre études que la Commission a commandé sur le sujet.

Le rapport de l'IFPRI (125 p.)

09:59 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

15/04/2010

Croissance des surfaces en bio en Europe

 Un rapport publié par Eurostat montre qu'entre 2005 et 2008 les superficies destinées à l'agriculture biologique dans les 27 pays de l'UE ont augmenté de 21%. Elles représentaient 7,8 millions d'hectares en 2008. Les cinq premiers pays sont l'Espagne (1,3 million d'hectares), l'Italie (un million), l'Allemagne (0,9 million), le Royaume- Uni (0,7 million) et la France (0,6 million).

En pourcentage de SAU consacrée à l'agriculture bio, l'Autriche reste en tête avec près de 16%, suivie par la Suède (10%) et l'Italie (9%).

 En ce qui concerne les types de cultures, 44% sont des pâturages et des prairies, 37% des cultures, et 10% des cultures permanentes. Les 9% restants correspondent à des terres en jachère ou non exploitées. Parmi les cultures arables, la part la plus importante revient aux céréales (44%), suivies des fourrages herbacés (42%). Les légumes frais ne représente que 4%.

Les plus fortes hausses de superficies consacrées au bio entre 2005 et 2008 se sont produites en Pologne, Lituanie, Espagne et Belgique.

10:48 Publié dans Environnement | Lien permanent | Tags : bio |  Imprimer | | | | |  Facebook

Changement climatique et biodiversité

Les chercheurs de l'université de Bonn et de celle Yale ont publié une étude qui vise à quantifier et à modéliser, à l'échelle régionale, l'impact potentiel du changement climatique sur la diversité de la flore. Après avoir examiné plusieurs espèces de plantes que l'on peut trouver dans différentes régions dans les conditions climatiques actuelles, ils ont tout étudié les interdépendances, auxquelles ils ont ensuite appliqué 18 scénarios de changement climatique à l'horizon 2100.

Les conclusions de l'étude indiquent que les régions froides et humides de la planète pourraient servir de refuge à un nombre plus important d'espèces, mais aussi que les régions chaudes et sèches pourraient devenir des milieux hostiles à la diversité végétale.

Les chercheurs estiment qu'ils ne peuvent prédire la manière dont la biodiversité d'une région donnée s'adaptera à ces nouvelles conditions, mais, d'après eux, la redistribution massive des espèces végétales entraînera, dans le monde entier, une uniformisation de la végétation au niveau régional, au détriment d'espèces uniques qui se sont adaptées à des conditions d'habitat particulières.

En conclusion, les auteurs soulignent la nécessité d'une politique forte pour le climat, car « la biodiversité est le fondement même de l'existence humaine ».

Etude parue dans la revue Proceedings of the Royal Society London

 

10:30 Publié dans 3. Prévision, Climat, Enseignement et recherche, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

14/04/2010

Regards croisés sur l'avenir de la PAC

Lors de ce séminaire organisé par la SAF en mars 2010, des représentants de plusieurs pays (Espagne, Royaume-Uni, Allemagne, Hongrie, Autriche, Pologne, Pays-Bas) ainsi qu'une personne de la DG Agri sont venus présenter leurs positions respectives et leurs propositions pour la réforme de la PAC.

Les sujets les plus controversés ont été le rôle des dispositifs d'assurance, le maintien ou non du premier pilier, l'harmonisation des DPU entre anciens et nouveaux membres (et la possibilité de la mise en place d'un flat rate), et le niveau du budget consacré à la PAC.

Le compte-rendu du séminaire (3 p.)

 

15:29 Publié dans PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Les pays du bassin méditerranéen s'éloignent de la diète méditerranéenne

Une étude menée par la Fondation Diète méditerranéenne, basée en Espagne, sur les modes de consommation alimentaire dans 41 pays (méditerranéens, européens et autres grands pays du Monde) entre 1961 et 2003 à partir des données de la FAO tente de calculer leur taux d'adhérence à la Diète Méditerranéenne.

Les données de l'étude soulignent un éloignement progressif des pays méditerranéens par rapport à la Diète méditerranéenne. La Grèce est le pays qui s'en éloigne le plus, suivie de l'Albanie, de la Turquie et de l'Espagne. En revanche, les pays méditerranéens de la rive Sud et de l'Est sont ceux qui continuent à montrer le profil alimentaire le plus proche de la Diète méditerranéenne, malgré les changements rapides constatés ces dernières années dans les modes de consommation des populations de ces pays.

Paradoxalement, les pays de l'Europe de la rive nord et d'autres pays du monde convergent de plus en plus vers le modèle alimentaire méditerranéen.

Le rapport veut alerter sur ces tendances et signaler l'importance de la préservation de la Diète méditerranéenne pour la santé et l'environnement.

Source: Ciheam, Fundación Dieta Mediterránea.

A lire également : La Diète méditerranéenne. Richesse commune et modèle de développement durable pour la région (Ciheam)


 

14:05 Publié dans Alimentation et consommation, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Débat public sur l'avenir de la PAC

Un débat public sur l'avenir de la PAC vient d'être lancé par Dacian Ciolos, Commissaire européen à l'agriculture.

Celui-ci sera organisé autour de quatre questions stratégiques :

- Pourquoi avons-nous besoin d'une politique agricole commune en Europe?

- Qu'est-ce que les citoyens attendent de l'agriculture?

- Pourquoi réformer la PAC?

- De quels outils avons-nous besoin pour la PAC de demain?

Un site internet est mis en place pour contribuer.

On y trouve également des documents de références ainsi que des graphiques et chiffres-clés.

Les échanges se poursuivront jusqu'au mois de juin 2010. Puis, mi-juillet, une conférence de synthèse sera organisée. Elle permettra de créer une feuille de route pour la PAC post 2013 qui devrait être présentée à la fin de l'année 2010.

 

11:33 Publié dans PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

13/04/2010

L'assurance, bientôt première source de revenus agricoles aux US ?

Selon les prévisions du FAPRI (Food and Agricultural Policy Research), les programmes d'assurance récolte et d'assurance recettes pourraient devenir la première source de soutien du revenu des agriculteurs. En effet, les indemnités nettes touchées par les producteurs de grandes cultures et fruits et légumes devraient approcher les 6 milliards de dollars par an en 2013, soit un montant comparable à l'ensemble des paiements directs, et le coût total des programme d'assurance pour les finances publiques serait supérieur, en 2019, aux autres programmes de soutien des prix et des revenus.

Ces chiffres sont issus de projections basés sur des hypothèses sur les prix de marché des grandes cultures assez soutenus et une participation aux programmes d'assurance relativement stable, autour de 40% des surfaces cultivées.

Par ailleurs, la Risk Management Agency (RMA) de l'USDA a publié une étude sur les résultats financiers des assureurs participant au programme fédéral  d'assurance agricole. Pour l'année 2009, le taux de rendement des capitaux propres investis atteint 26,4%, ce qui place l'année 2009 parmi les années les plus rentables pour les assureurs. Dans le même temps, la RMA a cherché à évaluer le taux de rendement "raisonnable" compte tenu des risques effectivement encourus, il est estimé à 10,7%

Source : Agri Us Analyse, FAPRI.

18:31 Publié dans 3. Prévision, Production et marchés | Lien permanent | Tags : assurance, etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

Bilan ACV des biocarburants

Une étude sur les analyses de cycle de vie des biocarburants de première génération vient d'être remise aux ministères du développement durable et de l'agriculture, à l'Ademe et à FranceAgriMer. Réalisée par BioIs sous l'égide d'un comité technique associant les professionnels des filières agricoles et industrielles ainsi que des associations environnementales, elle présente une situation contrastée selon les types de biocarburants.

Les biodiesels et les bioéthanols incorporés directement permettent de réduire fortement la consommation d'énergie non renouvelable par rapport aux carburants fossiles :

- entre 65 et 80% pour les biodiesels issus d'oléagineux,

- autour de 80% pour les biodiesels issus de déchets (huiles alimentaires usagées, graisses animales),

- entre 50 et 85% pour les éthanols incorporés directement dans l'essence,

- entre 30 et 55% pour les éthanols incorporés sous forme d'ETBE

 

Sur ces bases, l'utilisation actuelle de biocarburants en France permet de remplacer chaque année l'utilisation de 2 400 000 tep.

Concernant les émissions de gaz à effet de serre, les réductions sont de l'ordre de :

- entre 60 et moins de 80% pour les biodiesels issus d'oléagineux,

- autour de 90% pour les biodiesels issus de déchets

- entre 50% et légèrement plus de 70% pour les éthanols incorporés directement dans l'essence, -

- entre 25 et moins de 50% pour les éthanols incorporés sous forme d'ETBE.

 

ademebiocarb.jpg

 

L'étude souligne cependant l'impact des "changements d'affectations des sols" qui peut être discriminant. Ainsi, lorsque le développement de cultures utilisées pour la production de biocarburants aboutit, directement ou indirectement, à la disparition de prairies, de zones humides, ou de forêts primaires, le bilan de gaz à effet de serre des biocarburants peut s'avérer négatif. L'étude préconise des travaux complémentaires afin de définir la méthodologie adéquate.

Voir aussi l'étude de l'IFPRI sur l'impact des changements d'affectations des sols

12:31 Publié dans Biomasse/Biocarburants | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

08/04/2010

Les Européens jugent la PAC

Selon les résultats de l'Eurobaromètre sur la politique agricole publiés le 30 mars 2010, une très large majorité (90%) d'Européens considère que l'agriculture et les zones rurales sont des sujets importants pour l'avenir. De plus, 83% des sondés estiment que l'UE doit continuer à subventionner ses agriculteurs. Par rapport à l'enquête de 2007, on observe une augmentation importante du nombre de répondants qui estiment que l'aide financière devrait être augmentée (+ 10 points) ou maintenue (+4 points). Des différences importantes existent bien sûr entre les pays.

L'enquête se penche également sur les objectifs prioritaires que les Européens donnent à la PAC, et sur leur évaluation de l'efficacité de cette politique. Leur connaissance générale de la PAC a été enfin mesurée.

Le compte-rendu (2 p.)

Les résultats (178 p.)

 

17:22 Publié dans PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/04/2010

Le Brésil prévoit une forte croissance de sa production agricole

Près de 50 millions de tonnes de céréales et d'oléagineux, plus de 8 millions de tonnes de viande et 300 millions de tonnes de canne à sucre supplémentaires seraient produites au Brésil d'ici 2020, selon une récente étude publiée par le Ministère de l'agriculture brésilien. La croissance de la production de viande (boeuf, porc et poulet) serait de 37% sur toute la période. Pour le bœuf, la consommation interne étant supposée augmenter de près de 2% par an, les exportations pourraient quant à elles croître de près de 4% par an.

Depuis 1990, la croissance de la production brésilienne de céréales et d'oléagineux est de 5% par an en moyenne. Les prévisions intègrent un ralentissement des rendements en soja. Les chercheurs devraient se focaliser sur les plantes comme le riz, le maïs, le blé, le coton, sur lesquels des progrès sont encore à faire en termes de rendement. Il sera possible de produire plus sans étendre les surfaces cultivées pour ces productions (sauf le maïs, qui devrait s'étendre d'un million d'hectares). Les nouvelles terres mises en culture seront surtout consacrées au soja et à la canne. Au total, les surfaces cultivées devraient, selon le ministère brésilien, s'accroître de 15% de 2010 à 2020.

La question se pose de savoir si ces prévisions sont compatibles avec l'objectif que le Brésil s'est fixé de réduire la déforestation de 80 % d'ici à 2020 également.

10:58 Publié dans 3. Prévision, 4. Politiques publiques, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : brésil |  Imprimer | | | | |  Facebook