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31/03/2010

Global Food and Farming Futures

Le programme intergouvernemental de prospective britannique, Foresight, a lancé en novembre 2008 le projet Global Food and Farming Futures, avec pour but d'analyser l'avenir du système alimentaire mondial, les évolutions de la demande et de l'offre à l'horizon 2050, et de voir comment les avancées scientifiques et les politiques peuvent répondre aux défis de demain.

Sous le patronage de Jim Fitzpatrick, ministre de l'agriculture et de l'environnement au DEFRA et de Michael Foster, sous-secrétaire d'Etat au ministère du développement international, un groupe composé d'experts de haut niveau mené par Charles Godfray, président de la British Ecological Society, est actuellement dans la phase de conclusion de ses travaux.

Un article publié dans Science, « Food Security : the Challenge of Feeding 9 Billion People », en présente les premières conclusions.

Le compte-rendu (1 p)

L'article (7 p.)

 

Biocarburants: perspectives à l'horizon 2020

FranceAgriMer a mis en place en place en 2009 un Comité "biocarburants et biomasse", composé d'experts de tous horizons et élargi à l'ensemble des filières concernées. Ce comité poursuit les travaux engagés par l'ex-Office national interprofessionnel des grandes cultures depuis 2006. Après avoir publié les conclusions du groupe de travail "concurrence alimentaire-non alimentaire" en novembre 2007, le comité "biomasse et biocarburants" avait livré son expertise sur les perspectives de développement des biocarburants de 1ère et 2ème générations, en septembre 2008.

Cette dernière étude est aujourd'hui affinée, avec quatre scénarios de développement testés.

Selon ces scénarios, quelles que soient les hypothèses de développement des biocarburants de seconde génération, les biocarburants de première génération seront nécessaires pour atteindre l'objectif d'incorporation de la directive EnR. Il existe un écart de maturité important entre les deux générations qui ne sera vraisemblablement pas comblé en 2020; par conséquent, celles-ci doivent être considérées dans une logique de continuité et non de rupture.

Le diaporama présenté par Jean-Luc Gurtler, animateur du Comité biomasse et biocarburants de FranceAgriMer et chef de l'unité "analyses transversales" de la Direction "Marchés, études et prospective", à l'occasion de la conférence organisée par FranceAgriMer le 4 mars 2010.

 

11:10 Publié dans 1. Prospective, Biomasse/Biocarburants | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Avenir de la recherche agronomique pour le développement

A l'occasion de la Conférence mondiale pour la recherche agronomique pour le développement (GCARD en anglais) qui s'est déroulée à Montpellier du 28 au 31 mars 2010, un rapport a été publié qui fait le point sur les principaux thèmes de recherche à mettre en œuvre afin de lever les obstacles et saisir les opportunités de l'agriculture dans les pays en développement.

Parmi ces thèmes, la place de la femme et des jeunes, le fonctionnement micro-économique des ménages, les jeux institutionnels, le financement de l'aide au développement, la valorisation des expériences des nouveaux pays émergents.

Une feuille de route est proposée aux acteurs, qui reste générale mais présente l'originalité de valoriser une démarche « bottom-up », où les agriculteurs joueraient un rôle plus important dans le processus de recherche.

Le compte-rendu (1 p.) par Jo Cadilhon, CEP

Le résumé du rapport (13 p.)

30/03/2010

L'avenir de la PAC selon le CESE

Le Comité économique et social européen (CESE) est la première institution européenne à présenter une vision globale de l'avenir de la politique agricole commune (PAC), avant même la publication des documents de la Commission européenne sur le sujet, attendus pour la fin de cette année et pour 2011.

Pour le CESE, tout débat portant sur la PAC d'après 2013 doit commencer par une définition précise de son objectif ultime, lequel, une fois décidé, devrait conduire à un accord sur une série d'instruments politiques et à une dotation financière. Son message est clair : « le modèle agricole européen, qui est plus que jamais menacé par les évolutions actuelles, doit être soutenu et encouragé de manière d'autant plus déterminée et ciblée par une politique agricole commune forte ».

Le CESE se prononce contre un paiement unique à la surface dans toute l'Europe (flat rate), en raison, entre autres, des grandes différences structurelles et climatiques, des fortes divergences des revenus moyens nationaux et régionaux et des coûts de production. Il convient au contraire de trouver des solutions adaptées aux conditions spécifiques des régions ou des types d'exploitations.

Il soutient que tout paiement futur doit être exclusivement lié à la fourniture de services que requiert la préservation du modèle agricole européen, par exemple des exigences élevées en matière de sécurité alimentaire, et que des décisions sont nécessaires pour déterminer les services pouvant faire l'objet de ces paiements.

Le CESE demande également des aides à l'investissement destinées aux exploitations agricoles afin de rendre ces dernières aussi productives et durables que possible et de compenser les dommages occasionnés aux zones rurales par l'application de méthodes de production agricole intensives.

L'avis du CESE a été adopté, le 18 mars, à la quasi-unanimité, décision que le vice-président du CESE, Seppo Kallio a qualifié d'"historique".

L'avis (18 p.)

09:57 Publié dans PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

26/03/2010

Le Brésil devient le 3e exportateur agricole mondial

Selon les derniers chiffres de l'OMC, les exportations agricoles brésiliennes, qui atteignent 61,4 milliards de dollars en 2008, dépassent désormais celles du Canada (54 milliards). Le Brésil est donc devenu le troisième plus grand exportateur de produits agricoles derrière l'Europe et les États-Unis. Le pays, qui n'était encore que le sixième exportateur agricole en 2000, est à présent le premier exportateur mondial d'éthanol, de café, jus d'orange, poulet, viande bovine, sucre et tabac et le deuxième exportateur de soja et maïs.

Plusieurs facteurs sont à l'origine de ce résultat : la demande croissante des pays asiatiques notamment en viande et la forte croissance de la productivité des cultures (soja, canne à sucre).

Toujours selon l'Organisation mondiale du commerce (OMC), les plus grands exportateurs agricoles en pourcentage du commerce agricole mondial sont : les États-Unis (10,4%), l'Union européenne considérée comme un tout (9,5%), le Brésil (4,6%), le Canada, la Chine (3,2%), l'Argentine (2,8%), l'Indonésie (2,4%), la Thaïlande (2,4%), la Malaisie (2,1%), l'Australie (1,9%), Fédération de Russie (1,9%), l'Inde (1,6%), la Nouvelle-Zélande et le Mexique (1,3%), tandis que le Chili occupe la 15e place (1,2%). Ces 15 plus grands exportateurs ont vendu ensemble pour 1117 milliards de dollars de denrées agricoles en 2008.

Ce nouveau classement des pays exportateurs de produits agricoles influencera sans doute le cours des négociations à l'OMC. De nouveaux pays joignent en effet le club des grands exportateurs agricoles tandis que d'autres perdent du terrain.

Source : OMC, Statistiques du commerce international 2009, 267 p.

 

15:25 Publié dans Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Initiative pour le développement de l'agribusiness et des agro-industries en Afrique

Abuja, capitale du Nigeria, a accueilli du 8 au 10 mars la Conférence de haut niveau pour le développement de l'agribusiness et des agro-industries en Afrique. Cette rencontre a réuni les chefs de gouvernement de près de 40 pays africains, les représentants de nombreuses institutions internationales, rassemblant finalement près de 500 participants.

La conférence a adopté l'Initiative pour le développement de l'agribusiness et des agro-industries en Afrique (ID3A). Son objectif est d'attirer des capitaux privés, de l'agribusiness et des agro-industries, vers le secteur agricole africain, en aidant les Etats à créer des conditions favorables pour ces investissements. L'ID3A précise qu'une telle dynamique devrait contribuer à la mise en place de "chaines de valeurs agricoles hautement productives et rentables, qui établiront un lien efficace entre les petits et moyens producteurs et les marchés". La FAO estime en effet qu'il sera nécessaire de mobiliser 940 milliards de dollars d'ici 2050 dans le secteur agricole africain et les services en aval, pour parvenir à mettre en place un marché où plus de 50% des produits alimentaires vendus soient transformés.

L'ID3A prévoit de financer des initiatives de développement de l'agribusiness et de l'agro-industrie grâce à la création de deux guichets de financement. Le premier sera destiné au secteur public et consistera pour l'essentiel en des prêts et un financement de l'assistance technique et le second, pour le secteur privé nécessitera un fonds d'investissement commercial et l'octroi de garantie partielle de crédit permettant de mobiliser des ressources auprès des institutions financières.

Dans sa déclaration finale, l'Union africaine a également demandé à ses pays membres de respecter l'engagement de la déclaration de Maputo d'allouer 10% de leur budget national à l'agriculture d'ici 2015.

 

15:07 Publié dans 4. Politiques publiques, Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Nouveau combustible à base de déchets plastiques et agricoles

Des chercheurs de l'Université japonaise de Shizuoka ont créé un nouveau combustible à base de déchets plastiques et agricoles, aux caractéristiques thermiques proches de celles du charbon. L'équipe estime pouvoir arriver à un procédé de fabrication industriel d'ici trois ans.

Le principe est relativement simple : en brassant pendant 30 minutes les déchets plastiques et ceux issus de la biomasse dans de l'eau maintenue à forte pression et à haute température, les chercheurs obtiennent des grains combustibles d'un diamètre de 1 à 5 millimètres. Ils les compriment ensuite pour obtenir des granulés. Une tonne de déchets issus de la biomasse et 200 kg de plastiques permettent de fabriquer 400 kg de granulés. 1 kg de granulés possède un pouvoir calorifique de 6250 à 7000 kcal, une valeur de l'ordre de celle du charbon.

Selon les inventeurs, la combustion, contrairement à celle du charbon, ne dégage pas d'oxydes de soufre. Les quantités émises d'oxydes d'azote et de dioxines sont largement inférieures aux normes en vigueur au Japon pour les incinérateurs. Les cendres résultant de la combustion sont riches en phosphore et peuvent donc être utilisées comme engrais inorganique.

Ce combustible peut être fabriqué à partir des déchets plastiques récupérés dans les supermarchés et des déchets non comestibles issus de l'agriculture, ressources abondantes au Japon. Son développement améliorerait l'indépendance énergétique du pays.


Source : Mainichi jp - 04/03/2010 (japonais)

 

 

09:01 Publié dans Energie, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Améliorer les légumineuses pour réduire l'empreinte carbone

Un nouveau projet d'un montant de 1,5 million de livres couvrant une période de 3 ans et demi, sous la coordination du John Innes Centre, un institut du Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC) du Royaume-Uni, s'efforcera de trouver de nouveaux moyens pour mettre au point des variétés de pois améliorées et accroître l'absorption d'engrais azotés dans la culture de légumineuses.

Claire Domoney, de cet institut, déclare que « des pois de haute qualité atteindront un prix élevé sur le marché des produits alimentaires ». « Si nous pouvons encourager un plus grand nombre d'agriculteurs à les planter comme cultures de rotation, cela permettra de réduire l'empreinte carbone de l'agriculture britannique en réduisant les quantités d'engrais azotée requises ».

Le projet est cofinancé par le BBRSC et le DEFRA. Il a notamment pour partenaires la Food and Environment Research Agency, la Processors and Growers Research Organisation (PGRO) et Campden BRI, avec des contributions commerciales de Bird's Eye, The Co-operative, Limagrain, Thermo Fisher Scientific, Premier Foods, Pinguin Foods et Horticultural Development Company (HDC).

 

08:55 Publié dans 4. Politiques publiques, Energie, Enseignement et recherche, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

20/03/2010

Ambitions brésiliennes en biocarburants

Allan Kardec Duailibe, directeur de l'Agence nationale du pétrole du Brésil, a indiqué lors d'une conférence à l'ambassade du Brésil en France le 10 mars 2010, que le pays comptait multiplier sa production de bioélectricité par 7 d'ici 2020. Celle-ci passerait de 1 800 mégawatts en 2009 à 13200 en 2020.

L'essentiel de la bioélectricité produite au Brésil étant un co-produit de la production d'éthanol, sa production montera donc en puissance au même rythme que cette dernière, le pays poursuivant l'expansion de ce secteur. Celui-ci s'internationalise également de plus en plus, comme en témoigne l'implantation de Shell comme distributeur du bio-éthanol de Cosan, ou la création de Tereos Internacional par Tereos (Béghin-Say, La Perruche), deuxième sucrier européen.

Les exportations brésiliennes de biocarburants, notamment vers l'Union européenne, sont donc susceptibles d'augmenter fortement. Selon une étude menée par le Global Biofuels Center (GBC), elles devraient en effet doubler d'ici 2015.

Source : Agra Presse n°3243, 15/03/2010

 

11:50 Publié dans Biomasse/Biocarburants | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

19/03/2010

Trois scénarios pour l'agriculture européenne

La Commission européenne a publié début mars une étude intitulée « Scenar 2020-II » (actualisant une première étude réalisée en 2006), qui étudie les conséquences de trois scénarios d'évolution de l'agriculture européenne.

Le premier, appelé « scénario de référence », table sur une baisse de 20 % en termes réels du budget de la PAC, un découplage total en 2013 et un basculement d'une partie des aides du premier pilier vers le second pilier.

Le second est un « scénario conservateur » dans lequel le premier pilier garde davantage d'importance. Ces deux premiers scénarios intègrent un accord dans le cycle de Doha à l'OMC, qui n'est toutefois qu'en cours de négociation.

Le troisième est un « scénario libéral » avec une libéralisation des échanges, une réduction de 75 % du budget en termes réels, une suppression des aides directes et un basculement vers le second pilier.

Pour les productions végétales, l'étude prévoit une augmentation de la production d'ici à 2020 dans les trois scénarios. Avec la progression des rendements, les surfaces utilisées seraient en baisse, une tendance qui serait accentuée dans le scénario libéral.

Pour les productions animales, le porc et les volailles résisteraient mieux à l'ouverture des marchés que la viande bovine. Pour la filière laitière, l'UE garderait un avantage compétitif sur le marché des fromages.

L'étude prévoit une baisse du prix des terres agricoles de 3,5 %, 1 % et 30 %, respectivement pour les trois scénarios.

Le revenu agricole dans les vingt-sept Etats membres de l'UE reculerait de 7 % entre 2002 et 2020 dans le scénario de référence ; il serait stable pour le scénario conservateur et baisserait de 22 % pour le scénario libéral.

Dans le scénario de référence, le nombre d'exploitations diminuerait d'un tiers dans l'UE, passant de 11 millions à 7 millions. La baisse serait de 25 % dans les quinze anciens Etats membres et de 40 % dans les douze nouveaux Etats membres.

L'emploi agricole connaîtrait des évolutions contrastées :

map Scenar2020II.jpg

L'étude Scenar 2020-II confirme les « pires craintes », a estimé le Copa-Cogeca (organisations agricoles et coopératives de l'UE), réagissant dans un communiqué. Elle prouve en effet que si les aides de la Pac sont réduites, il y aurait une intensification de l'agriculture dans certaines régions et des terres abandonnées dans d'autres, où elles ne seraient plus assez rentables.

L'étude (205 p.)

Le résumé (11 p.)

 

 

16:25 Publié dans PAC | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

L'Indonésie veut devenir un géant agricole

 

L'Indonésie peut devenir autosuffisante dans les 5 ans, puis commencer à nourrir le monde, selon le gouvernement indonésien. Le pays entend en effet devenir, d'ici à 2030, un grand producteur de riz, de maïs, de sucre, de café, de crevettes, de viande et d'huile de palme.

Le quatrième pays le plus peuplé au monde, avec 235 millions d'habitants, il est déjà bien placé pour le riz, pour lequel il est auto-suffisant depuis 2008, et surtout pour l'huile de palme, dont il est le premier producteur mondial. En revanche, il n'assure pas encore ses besoins en maïs, sucre ou soja. « Si tout se passe bien, l'Indonésie pourra être auto-suffisante dans cinq an, et commencer alors à alimenter les marchés étrangers selon un expert agricole de l'université Satya Wacana.

Pour ce faire, Jakarta veut attirer les investisseurs dans l'extrême-est de la Papouasie, afin d'y développer un immense domaine agricole qui pourrait atteindre 1,6 million d'hectares et créer des centaines de milliers d'emplois, selon les estimations officielles. Cette région faiblement peuplée bénéficie de conditions propices à la culture du riz, de la canne à sucre ou du soja ainsi qu'à l'élevage.

En revanche, l'absence quasi-totale d'infrastructures (routes, électricité...) nécessitera d'énormes investissements, estimés à plus de cinq milliards de dollars, notamment pour construire un grand port. Le syndicat des Fermiers indonésiens s'inquiète d'un contrôle de la production alimentaire par des grands groupes. A cela s'ajoute des craintes pour l'environnement, la Papouasie étant jusqu'à présent l'une des régions les mieux préservées de la déforestation.

Source : Commodity Online

 

18/03/2010

L'image des agriculteurs s'améliore

Dans un contexte de crise pour l'ensemble de la filière agricole, l'Ifop a souhaité faire le point sur l'image des agriculteurs auprès des Français. Cette enquête révèle une réelle amélioration de l'image des exploitants agricoles. D'abord, sur le plan économique, ils apparaissent plus modernes (78%, + 9 points) et plus compétitifs (60%, + 4 points) que l'an dernier, et ceci malgré les difficultés qui touchent notamment les producteurs de céréales et de lait.

On note également un regain de confiance à leur égard en ce qui concerne leur respect de l'environnement (55%, + 12 points) et de la santé (69%, + 16 points). Plus des trois quarts des personnes interrogées estiment par ailleurs que les consommateurs peuvent avoir confiance en eux (79%, + 11 points).

Les exploitants agricoles apparaissent moins violents (15%, - 13 points) et moins égoïstes (24%, - 6 points) aux yeux des Français. De même, si l'image de catégorie assistée reste forte (49%), elle s'érode dans un contexte de marasme général de la filière agricole (- 6 points).

Près de six Français sur dix se déclarent en outre prêts à payer plus cher les produis agricoles pour garantir un revenu correct aux agriculteurs.

Ces résultats sont confortés par un autre sondage sur Les Français et le monde agricole, réalisé par Global Net Survey pour Sélection Reader's Digest : plus de 90% ont une image « très » ou « assez » bonne des agriculteurs. En revanche, moins de 50% des Français ont confiance en la qualité des produits qu'ils achètent et seuls 35% pensent que les agriculteurs et éleveurs privilégient la qualité. Des marges de progrès existent donc pour améliorer encore cette image.

IFOP, Baromètre d'image Ades agriculteurs, vague 10 (21 p.)

Global Net Survey, Les Français et le monde agricole (11 p.)

 

15:40 Publié dans Société | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Projections à 2019 des prix agricoles

Selon ces projections réalisées, comme tous les ans, par l'USDA, l'impact de la crise économique et financière devrait progressivement s'effacer et les prix agricoles retrouver un niveau élevé, du fait de la demande alimentaire et énergétique croissante. La croissance de la production américaine de bioéthanol devrait se poursuivre, quoiqu'à un rythme moins soutenu. Les objectifs européens concernant les biocarburants se traduiraient par une forte demande de biodiesel. Tout ceci devrait se traduire par un renchérissement de l'alimentation du bétail, les prix de la viande sont donc appelés à augmenter également.

USDA projections 2019.jpg

 

L'USDA prévient en préambule qu'il ne s'agit pas de prévision de ce qui va advenir, mais d'un scénario dépendant de plusieurs hypothèses d'entrée, dont l'absence de choc externe, des conditions météorologiques normales, des politiques énergétiques et climatiques inchangées. Ce sénario « de référence » doit servir de point de comparaison pour des scénarios faisant varier certaines hypothèses.

Le rapport (106 p.)

 

14:53 Publié dans 3. Prévision, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le marché de la biodiversité en plein essor

De même qu'il existe des bourses du carbone permettant de compenser les émissions de gaz à effet de serre en achetant des crédits de C02, des mécanismes ont été imaginés pour protéger la biodiversité. Ils visent à réparer l'impact laissé sur les écosystèmes par les grands ouvrages d'aménagement (routes, activité commerciale, industrielle.. ,) en finançant, via l'achat de crédits, des «actifs naturels» protégés.

A l'heure actuelle, 39 gouvernements nationaux ou régionaux ont mis en place des mécanismes de compensation de la biodiversité et 25 autres projets sont en cours d'expérimentation à travers le monde, selon une étude sur ces marchés de la biodiversité présenté début mars par Ecosystem Marketplace, une ONG américaine.

Si le phénomène est en plein boom, il reste pour l'instant limité : 86000 hectares sont ainsi sous protection et les transactions concernées seraient comprises entre 1,3 et 2,1 milliards d'euros, à comparer avec les transactions sur le marché du carbone (120 milliards d'euros en 2008).

En France, CDC-biodiversité, une filiale de la Caisse des dépôts, a lancé en mai 2009, un projet pilote sur la plaine de la Crau. Les premiers crédits devraient être vendus en avril.

L'étude (85 p).

 

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Le lieu de vente est-il un meilleur indicateur de qualité que le label ?

Les premiers résultats de recherches qualitatives effectuées par un consortium de chercheurs asiatiques sous l'égide de la FAO montrent que les consommateurs urbains dans quatre pays limitrophes du fleuve Mékong en Asie du Sud-est utilisent le lieu de vente comme critère principal de différenciation de la qualité des produits alimentaires de base. Les signes officiels de qualité, les labels et les marques demeurent importants mais ne sont pas des éléments assez discriminants pour que le consommateur effectue son choix. Les résultats des études quantitatives du consortium permettront de quantifier la part relative de ces différents attributs de qualité dans le choix des consommateurs urbains en Thaïlande, au Viet Nam, au Laos et dans la province chinoise du Yunnan.

L'objectif du projet et d'aider les producteurs et les agents des administrations de la région à mieux comprendre les attentes des consommateurs, afin de proposer des stratégies d'investissement et de développement répondant mieux à ces attentes.

Lire l'analyse des premiers résultats de ce projet de recherche-développement par Jo Cadilhon (CEP), 2 pages.