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07/02/2022

Durabilité et résilience du système alimentaire des Hauts-de-France

Le Basic et Bio Hauts-de-France ont réalisé un diagnostic de la durabilité et de la résilience du système alimentaire régional, insistant sur les enjeux de reterritorialisation. Les auteurs se sont appuyés sur des données publiques, la littérature existante et des ateliers d'échange avec une soixantaine d'acteurs. L'étude établit un « potentiel nourricier » de 130 % : la région est excédentaire en terres agricoles par rapport aux besoins alimentaires de ses habitants. Mais, elle présente un « potentiel agro-industriel » de seulement 70 % : les capacités de transformation agroalimentaire régionale et les emplois associés sont insuffisants pour répondre à la demande des habitants en produits transformés. Le diagnostic pointe également des fragilités du système alimentaire : dépendance aux intrants importés, faible capacité de résistance face aux chocs climatiques extrêmes, etc. Enfin, il présente deux scénarios à l'horizon 2050 (tendanciel et « de résilience et de préservation ») et leurs impacts sur l'emploi, les potentiels nourricier et agro-industriel.

Le « potentiel nourricier » des Hauts-de-France en 2019

potentiel nourricier.jpg

Source : Le Basic-Bio Hauts-de-France

Source : Le Basic

14/12/2021

Romuald Botte, Bruno Villalba, La figure du paysan. La ferme, l’Amap et la politique, Le Bord de l’eau, 2021, 240 pages

Coécrit avec un chercheur et assorti de références sur les mondes agricoles, cet ouvrage retrace la trajectoire du fondateur de la première Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) des Hauts de France.

Les 2 200 Amap dénombrées aujourd'hui en France, les 66 000 paniers distribués et leurs 270 000 consommateurs s’inscrivent dans le mouvement d’institutionnalisation, dans les années 1990, d’agricultures alternatives, qui témoigne selon les auteurs de « la fin d’un monopole de représentation du monde paysan ». Plusieurs moments de la vie de l’Amap retiennent l’attention. L’installation concentre plusieurs choix stratégiques : le choix du terrain (conditions climatiques, qualité des sols, topographie), celui des cultures (débouchés attendus, etc.) et la sélection des machines adaptées pour limiter la pénibilité. La figure ci-dessous rend compte de l'évolution de l'exploitation. L’assemblée générale annuelle y est un moment clé, avec la présentation des comptes d’exploitation et des prévisionnels à partir desquels va être fixé le prix annuel des paniers de fruits et de légumes. Leurs distributions aux amapiens sont l’occasion d'échanges sur les espèces cultivées, le travail du sol ou les investissements réalisés.

Évolutions du salaire mensuel de R. Botte et projets de la ferme

botte villalba.jpg

Source : Le Bord de l’eau

Lien : Le Bord de l’eau