13/10/2021
Modélisation des effets d'un régime flexitarien sur la qualité de l'air et la santé humaine
L'épandage d'engrais azotés de synthèse et d'effluents d'élevage est responsable de 96 % des émissions européennes d’ammoniac (NH3). Libéré dans l'atmosphère, celui-ci contribue ensuite à la formation de particules fines, dont les effets néfastes sur la santé sont avérés. Dans un article publié dans la revue Ecological Economics, des chercheurs ont modélisé l'impact d'une transition flexitarienne des régimes alimentaires sur la qualité de l'air et sur la santé humaine en Europe (UE et hors-UE). Ils montrent notamment que, par rapport à un scénario de référence, une telle évolution permettrait de réduire d'un tiers les émissions européennes d’ammoniac. La teneur en particules fines de l'atmosphère diminuerait, quoique de façon plus modérée, et le nombre de morts prématurées associées aux particules fines baisserait de 3,1 %.
Concentration en particules fines en µg/m3 dans un scénario de référence, à gauche ; à droite, différence entre ce scénario de référence et le scénario flexitarien
Source : Ecological Economics
Source : Ecological Economics
16:28 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement, Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Tags : flexitarisme, pollution, santé humaine | Imprimer | |
04/06/2018
Rencontres François Rabelais 2017 : diffusion des enregistrements vidéos sur Youtube
Les vidéos des tables rondes, organisées en novembre 2017 lors des 13e Rencontres François Rabelais de l'IEHCA de Tours, sont depuis début juin disponibles sur la plate-forme Youtube. Parmi les sept rencontres diffusées, l'une d'elles portait sur la question du végétarisme et du véganisme, croisant les regards de chercheurs en sciences sociales (histoire, anthropologie) avec ceux de professionnels.
Vidéo de la table ronde « Du végétarisme au véganisme » – Capture d'écran
Source : IEHCA
Un premier temps de ces échanges est consacré à définir et clarifier les notions contemporaines de « véganisme » et « flexitarisme », par rapport aux termes plus anciens de « végétarisme » et « végétalisme ». Dans un deuxième temps, plusieurs facteurs explicatifs sont proposés de la montée de ces courants végétariens en France, et de leur confrontation au modèle alimentaire français et à la gastronomie. Dans un dernier temps, les intervenants cherchent à montrer comment les nouvelles formes de communautés souples, liées aux réseaux sociaux, contribuent activement à favoriser ces courants alimentaires.
09:46 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : iehca, végétarisme, veganisme, flexitarisme | Imprimer | |