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08/02/2017

La neutralité carbone à 2050 permise en France grâce à l'agriculture et la forêt

Face à la diversité et à l'ampleur des évolutions intervenues depuis son dernier exercice (2011), l'association négaWatt vient de publier un nouveau scénario de transition énergétique à 2050, qui s'articule avec le scénario Afterres 2050. En effet, s'appuyant sur une approche systémique de la consommation et de la production énergétique, le rapport fait l'inventaire chiffré des évolutions nécessaires, au-delà de l'évolution tendancielle, secteur par secteur, notamment l'habitat, l'agriculture et l'alimentation. Dans une économie décarbonée et plus sobre, la biomasse est alors la principale source d'énergie : combinant réduction des émissions agricoles et amplification du puits de carbone forestier, le scénario débouche sur la neutralité carbone en 2050.

Les auteurs mentionnent toutefois le risque de saturation des puits de carbone, forestiers d'abord puis agricoles, entre 2050 et 2100, conduisant à une reprise des émissions nettes.

Principe de modélisation du scénario négaWatt

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Source : association négaWatt

10:44 Publié dans 1. Prospective, Climat, Filières agricoles, Forêts Bois | Lien permanent | Tags : negawatt, afterres |  Imprimer | | | | |  Facebook

Un manuel de la FAO pour la sauvegarde de la chaîne alimentaire mondiale

Enjeu crucial pour la sécurité alimentaire dans les pays en voie de développement, les déperditions alimentaires peuvent être causées par des ravageurs ou la contamination des aliments par des agents biologiques, chimiques ou physiques. Dans ce dernier cas, à la perte liée au retrait de denrées du circuit s'ajoute le risque sanitaire en cas de consommation accidentelle des aliments. C'est pour répondre à ce problème que la FAO a publié récemment un manuel dont l'objectif est d'appuyer le développement de systèmes d'alarme et de promouvoir une surveillance à différents stades de la production. Il recense divers outils et méthodes disponibles.

On peut notamment citer une application mobile qui permet aux éleveurs de signaler des informations relatives à l'état de santé de leur cheptel, par l'envoi d'un signalement au Système mondial d'information sur les maladies animales (EMPRES-i). Cette application a déjà été déployée dans plusieurs pays, notamment en Afrique. Ce dispositif rend possible une analyse épidémiologique puis une intervention rapide pour gérer l'épisode à un stade précoce.

Source : FAO

10:42 Publié dans Développement, Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Tags : fao, surveillance |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/02/2017

Nouvelle version de l'application mobile anglaise sur la composition des produits

Comme relayé par le site canadien Veille action pour de saines habitudes de vie, l'agence Public Health England a lancé, début janvier dernier, une nouvelle campagne de sensibilisation sur la nutrition à destination des parents et enfants, Change4Life, dotée d'un budget de 6,3 millions de livres. Une application mobile, Be Food Smart, est en particulier proposée : extension de la version de 2016, elle permet de connaître la composition de 114 000 produits en sucre, graisses saturées et sel, en scannant le code barre. Elle s'intègre dans un dispositif plus large avec une communication sur panneaux publicitaires, sur les réseaux sociaux (page Facebook) et avec des activités scolaires.

Source : Veille action pour de saines habitudes de vie

Recherche sur les OGM et conflits d'intérêts

La revue Plos One a publié en décembre 2016 l'article de trois chercheurs de l'Inra analysant les conflits d'intérêts dans les travaux sur l'efficacité et la durabilité des cultures génétiquement modifiées pour résister aux principaux insectes nuisibles (cultures dites Bt).

Thomas Guillemaud, Eric Lombaert et Denis Bourguet ont exploré les liens entre les auteurs de 672 articles académiques publiés entre 1991 et 2015 et les principaux industriels producteurs d'OGM (Monsanto, Syngenta, Dow AgroSciences et DuPont Pioneer). Ils démontrent que 40 % des articles considérés présentent un conflit d'intérêts financier. Par ailleurs, ils ont également trouvé que ces publications avec conflits d'intérêts aboutissent, avec une fréquence 50 % plus élevée que les autres travaux, à des conclusions favorables aux intérêts de l'industrie OGM. L'effet causal direct n'a cependant pas été analysé.

Source : PloS One

10:39 Publié dans Enseignement et recherche, OGM | Lien permanent | Tags : conflit d'intérêt |  Imprimer | | | | |  Facebook

06/02/2017

Le « Brexit gap » alimente les spéculations sur les évolutions du budget européen

Un document de l'Institut Jacques Delors publié en janvier porte sur les impacts financiers du Brexit sur le budget européen, et notamment leurs effets potentiels sur la PAC. Les auteurs estiment que le manque budgétaire serait de 10 milliards d'euros et présentent plusieurs options pour y faire face, en fonction de la date effective de la sortie du Royaume-Uni de l'UE. En effet, le cadre financier pluriannuel, qui fixe les limites budgétaires annuelles sur une période de sept ans, doit être renégocié en 2020. Dans le cas d'une réduction du budget pure et simple, une diminution de 20 % du budget de la PAC serait envisageable, bien que difficilement acceptable politiquement. Dans le cas d'une augmentation des contributions des États membres pour combler le déficit, les États contributeurs nets pourraient voir leur facture s'alourdir (au profit des bénéficiaires nets), rendant les négociations plus tendues. En ce qui concerne la politique agricole, la France pourrait ainsi voir sa contribution augmenter de 23 %. Dans cette optique, l'Institut distingue deux options de négociations : soit les contributeurs nets demandent une réforme profonde des dépenses budgétaires, soit l'Europe propose de se voir accorder un revenu supplémentaire au moyen d'une taxe harmonisée sur le carbone ou les transactions financières.

Source : Institut Jacques Delors

10:38 Publié dans 4. Politiques publiques, PAC | Lien permanent | Tags : brexit |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le pastoralisme, un mode de vie résilient face à de nombreux défis

Coordination Sud, dans le cadre de sa Commission Agriculture et Alimentation, vient de publier une note de synthèse sur le pastoralisme. Elle met notamment l'accent sur le caractère résilient et agro-écologique de ce mode d'élevage extensif (fertilisation des sols, faible recours aux intrants, etc.), pratiqué par environ 120 millions de personnes dans le monde. Cette note aborde aussi le volet économique, généralement peu traité : le pastoralisme représente plus d’un tiers du PIB agricole des pays sahéliens (Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie, Tchad) et, selon l'OCDE, cette part pourrait atteindre 50 % en prenant en compte la contribution de l’élevage à l’agriculture (fumure par exemple). Pour autant, le pastoralisme bénéficie de peu de soutiens publics. Les auteurs observent une évolution des systèmes pastoraux « purs » vers des systèmes « agropastoraux », notamment depuis les grandes sécheresses au Sahel : de plus en plus d’éleveurs développent des productions agricoles et fourragères et, en parallèle, des agriculteurs se lancent dans l’élevage.

Le document conclut sur les défis pour le pastoralisme, dont la sécurisation du foncier pastoral. En effet, il souligne que la promotion de l’agriculture à grande échelle, souvent accompagnée d'un phénomène de privatisation des ressources, notamment en eau, impacte les espaces de parcours, ces «communs» gérés par la communauté.

Source : Coordination SUD

10:36 Publié dans Développement | Lien permanent | Tags : pastoralisme, foncier, résilience |  Imprimer | | | | |  Facebook

De nouveaux repères de consommation alimentaire pour la population française

Dans un avis récent, l'Anses a procédé à l'actualisation de ses repères de consommation pour la population française, dans le cadre du programme national nutrition santé (PNNS), en s'appuyant en particulier sur les enquêtes INCA sur les habitudes alimentaires des Français.

L'Anses recommande de limiter la consommation de viande (hors poulet) à 500 grammes par semaine et celle de charcuterie à 25 grammes par jour. En revanche, il est conseillé de faire une plus grande place dans la ration journalière aux légumineuses (lentilles, fèves, pois chiches), céréales, fruits et légumes frais, et huiles végétales. Cet avis préconise également une consommation maîtrisée de sel et de sucres, y compris via les jus de fruit.

Source : Anses

10:32 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : anses, nutrition, repères de consommation |  Imprimer | | | | |  Facebook