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08/09/2012

Qualité sanitaire des produits de l'agriculture urbaine

Plébiscitée pour ses bénéfices sociaux et en termes d'approvisionnement local en produits frais, l'agriculture urbaine connaît actuellement un véritable essor. Elle pose toutefois la question de la qualité sanitaire des produits puisque ces derniers sont davantage exposés à la pollution atmosphérique (trafic routier dense, activités industrielles) que ceux de l'agriculture en milieu rural.

Pour la première fois, une équipe de chercheurs allemands a étudié les liens entre niveau de trafic routier et contamination en métaux des légumes produits en ville. Ils ont mesuré la concentration en cadmium, chrome, plomb, zinc, nickel et cuivre des parties comestibles de différents fruits (tomate), tubercules (pomme de terre), légumes-feuilles (bette) et herbes (persil) produits dans Berlin, et les ont comparés aux concentrations de légumes de supermarchés. Ils ont également pris en compte la distance des sites de production à la route la plus proche, le nombre de véhicules et la présence de bâtiments entre la route et le site de production (effet barrière).

L'étude révèle que :

- les légumes produits en ville ont des concentrations en métaux plusieurs fois plus élevées que ceux des supermarchés, ce qui peut engendrer des risques importants pour la santé humaine, surtout en cas de consommation quotidienne ;

- contrairement à l'idée répandue selon laquelle les légumes-feuilles et les herbes accumulent plus de métaux que d'autres types de légumes, la contamination n'est pas significativement différente d'un type de légume à l'autre ;

- la présence d'un trafic routier très important entraîne une augmentation de la teneur en plomb de tous les types de légumes.

Les chercheurs soulignent l'importance de l'effet barrière des bâtiments entre les routes et les zones de production légumière en ville (réduction des flux de polluants dans l'atmosphère). Ils concluent que d'autres travaux seront toutefois nécessaires pour produire des recommandations fiables en termes d'aménagement urbain et pour concilier bénéfices sociaux et sécurité sanitaire de l'agriculture urbaine.

 

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

Source : Revue Environmental Pollution, juin 2012


 

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07/09/2012

Les confiseurs contre la taxe sur les produits sucrés

Un récent article paru dans Food navigator nous informe du souhait exprimé par l'association européenne des industries du chocolat, des biscuits et des confiseries (CAOBISCO) que soit supprimée la taxe sur les produits sucrés, mise en place au Danemark, en Finlande et en Hongrie en 2011.

L'organisation juge cette mesure discriminatoire et difficilement compatible avec le fonctionnement du marché du fait qu'elle n'est pas appliquée dans tous les pays européens. Les autres arguments avancés sont que les effets positifs en terme de santé publique ne sont pas clairement démontrés (il est plus juste de parler de régime alimentaire malsain que d'aliment malsain) et que la mise en application de cette taxe entraine une baisse du pouvoir d'achat des familles à faible revenu.

Cette association, qui regroupe environ 2000 firmes dont les géants Mars, Ferrero et Nestlé, propose d'autres mesures pour la protection de la santé publique, comme le recours à des matières premières de meilleure qualité. Selon elle, le soutien de la recherche est également une piste qui pourrait permettre de réduire la valeur calorique de certains produits.

 

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

 

Source : Food navigator

16:28 Publié dans 4. Politiques publiques, Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Renforcer les structures coopératives dans un contexte de crise économique

C'est ce qui ressort du rapport parlementaire de la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann (PS, Paris) publié le 25 juillet dernier, traitant des spécificités coopératives selon les secteurs concernés, dont le secteur agricole. En termes d'état des lieux, on trouvera notamment dans ce rapport un tableau comparatif des principales caractéristiques des coopératives selon leur appartenance sectorielle (et leur encadrement juridique).

Quant aux recommandations, au nombre de six, outre favoriser la reprise d'une entreprise par ses salariés même sous formes de Sociétés Coopératives de Production (SCOP), différents enjeux, non sans liens avec certaines des problématiques phares des coopératives agricoles, sont abordés, tels que ceux de gouvernance (ou comment faire face au «risque dépossession du pouvoir des sociétaires »), de financement et de concurrence avec les acteurs de statut non coopératif.

 

Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

Source : Sénat

16:14 Publié dans Exploitations agricoles | Lien permanent | Tags : coopératives |  Imprimer | | | | |  Facebook

06/09/2012

Le génome du bananier vient d'être séquencé

Après deux ans de travaux, le génome du bananier a été entièrement séquencé par des chercheurs français. Les résultats viennent d'être publiés dans la revue Nature. Les équipes du Cirad et du CEA-Génoscope ont réussi à décrire la séquence de plus de 520 millions de bases, ainsi que la position des plus de 36 000 gènes de la plante sur ses onze chromosomes. Ils ont réalisé ce travail sur l'espèce Musa acuminata, qui entre dans la composition de toutes les variétés comestibles, aussi bien bananes desserts que bananes à cuire.

À côté des céréales, il s'agit de la première plante monocotylédone à être entièrement séquencée. Ce résultat constitue donc une référence importante pour étudier et comparer l'évolution des génomes ainsi que les relations phylogénétiques entre les végétaux. Les chercheurs ont par exemple découvert chez le bananier actuel des séquences non codantes datant d'avant la séparation des monocotylédones et des dicotylédones.

Le séquençage du bananier devrait également faciliter l'identification des gènes responsables des caractères d'intérêt (ex : qualité des fruits, résistance aux maladies, etc.). Ces travaux représentent donc une avancée majeure pour la future amélioration des variétés de bananiers. D'après les auteurs, la création de nouvelles variétés résistantes aux maladies et parasites constitue une nécessité à la fois pour assurer la sécurité alimentaire de nombreux pays du Sud, et pour garantir l'approvisionnement en bananes des pays du Nord. En effet, une seule variété (Cavendish) domine aujourd'hui largement le marché mondial, si bien que la spécialisation des parasites et des maladies représente un danger considérable pour la production de bananes. La séquence du génome du bananier est mise à disposition sur : http://banana-genome.cirad.fr.

 

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

 Source : Nature


16:04 Publié dans Enseignement et recherche, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le CNRS et l'INSERM ont lancé une recherche sur un modèle prédictif sur les épidémies animales

Le CNRS et l'INSERM, en collaboration avec l'université Toulon-Var et des équipes italiennes, élaborent un réseau mathématique permettant d'identifier les risques de propagation de pathogènes lors de transports d'animaux. Cette étude actuellement en cours simule la propagation d'une épidémie de fièvre aphteuse qui toucherait les bovins, et suit le principe de l'organisation d'un réseau complexe.

Contrairement aux modèles de réseaux classiques, qui sont fixes, le réseau est ici adapté en fonction des circonstances temporelles et géographiques. Pour l'instant, ce projet de recherche est mené sur des données communiquées par les autorités italiennes. Un partenariat est envisagé avec la Suède.

Ce travail ambitieux pourra apporter des éléments particulièrement utiles à la surveillance par les autorités sanitaires en matière de santé animale.

 

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

 

Source : CNRS


Réduction des herbicides : 10 ans d'essai à l'INRA

Depuis 2000, l'Inra a mis en place sur le centre de Dijon Epoisses une expérimentation sur des systèmes de culture avec usage réduit en herbicides. Ces systèmes sont basés sur la protection intégrée des cultures, qui repose sur une combinaison de leviers techniques limitant le potentiel de développement des adventices et permettant de réduire l'usage des herbicides. Ces leviers sont les suivants :

- raisonnement du travail du sol pour gérer le stock de semences,

- adaptation des dates de semis pour esquiver les levées d'adventices,

- choix de variétés compétitives,

- désherbage mécanique au cours du cycle cultural pour détruire les plantules déjà levées,

- et le principal levier : diversification des successions de cultures, avec introduction de cultures de printemps (tournesol, sorgho, etc.) et de cultures étouffantes vis-à-vis des mauvaises herbes (triticale).

Les résultats de 10 ans d'essais montrent que la combinaison de ces différents leviers permet de maîtriser les adventices de façon satisfaisante, tout en ayant très peu recours aux herbicides. Certains leviers sont toutefois difficiles à mettre en œuvre dans les exploitations : les systèmes de culture sont en effet plus complexes et plus difficiles à gérer ; ils peuvent générer des problèmes d'organisation du travail. Ils engendrent une baisse de rentabilité économique estimée par l'Inra à 100 euros/ha en contexte de prix moyens, en grande partie due au manque de productivité et de débouchés des cultures de diversification.

Ainsi, la question de la rentabilité des cultures de diversification, ainsi que celle de l'accompagnement des agriculteurs et des acteurs du développement agricole seront déterminantes dans la réduction collective des usages d'herbicides.

L'expérimentation va se poursuivre afin de vérifier que la maîtrise des adventices peut être maintenue à plus long terme et afin d'étudier les impacts des systèmes de cultures à bas niveau d'herbicides sur d'autres critères (biodiversité, qualité de l'eau, etc.).

 

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

 

Source : INRA


11:48 Publié dans Agronomie, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

05/09/2012

Découverte d'un gène du riz lui conférant tolérance au déficit en phosphore

Une équipe de chercheurs philippins a découvert un gène du riz permettant à la plante de tolérer un déficit du sol en phosphore. Cette découverte pourrait avoir des conséquences importantes puisque, dans le monde, 60% du riz pluvial cultivé en plaine sont produits dans des sols présentant des déficits, notamment en phosphore, et dans lesquels les rendements en riz sont bas. Or le phosphore est un élément non renouvelable et l'accès aux engrais phosphatés, de plus en plus coûteux, est souvent limité pour les riziculteurs.

D'après les travaux publiés dans la revue Nature, la surexpression du gène nommé PSTOL1 pour phosphorus-starvation tolerance 1 entraîne une augmentation significative du rendement en milieu pauvre en phosphore, en comparaison aux variétés ne possédant pas ce gène. Les chercheurs indiquent que PSTOL1 stimule la croissance racinaire aux stades précoces de développement de la plante, ce qui permet une meilleure absorption du phosphore et autres nutriments.

Les chercheurs soulignent enfin l'intérêt cruciale de conserver et d'étudier les variétés anciennes des plantes, puisque le gène PSTOL1 a été identifié chez la variété traditionnelle Kasalath.

 

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

 

Source : Nature

11:40 Publié dans Agronomie, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

04/09/2012

Impact de l'accumulation de nanoparticules dans le sol

Une équipe de recherche californienne a constaté que l'accumulation de certaines nanoparticules (oxyde de zinc et de cérium principalement) dans les sols cultivés pouvait avoir un impact non négligeable sur les productions végétales et en particulier sur le soja, particulièrement sensible. Une expérience de culture de soja en serre sur un sol contenant ces deux métaux a démontré que l'oxyde de zinc se concentrait dans les parties comestibles de la plante et que le cérium inhibait la croissance de la plante. L'accumulation de nanoparticules dans le sol peut avoir différentes origines, dont les moteurs diesel d'utilisation courante dans les campagnes.

L'étude des nanotechnologies est active au niveau national. L'Agence nationale de la recherche consacre son cahier de juillet 2012 à cette thématique et a financé 62 projets de recherche sur cette thématique depuis 2005.

 

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

 Sources : PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America)

 Les Cahiers de l'ANR n°5

11:37 Publié dans Agronomie, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/09/2012

Etude collective Inra : les cultures intermédiaires et leurs rôles dans les bilans d'eau, d'azote et autres services écosystémiques

Le 28 juin a eu lieu le colloque de restitution de l'étude Réduire les fuites de nitrates au moyen des cultures intermédiaires, commanditée par les ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie, et réalisée par l'Inra. Cette étude vise à fournir aux pouvoirs publics un ensemble actualisé de connaissances et références agronomiques sur les conditions d'efficacité des cultures intermédiaires pour la réduction des fuites de nitrates et plus généralement sur le rôle des cultures intermédiaires dans les bilans d'eau, d'azote et autres services écosystémiques, et ce dans différents contextes pédoclimatiques. Elle doit en effet contribuer à préparer le 5e programme d'action de réduction des teneurs en nitrates des eaux (démarrage en 2013).

Après une analyse bibliographique de près de 800 références scientifiques, les chercheurs ont conclu que les cultures intermédiaires étaient efficaces, « dans la plupart des situations testées, pour réduire la lixiviation et la concentration nitrique de l'eau de drainage, avec un taux de réduction généralement supérieur à 50% », les effets étant toutefois variables en fonction du contexte pédoclimatique et du système de culture. L'impact de la culture intermédiaire sur la culture suivante (en termes de rendements) est généralement positif, avec là encore une importante variabilité des résultats, sauf pour les légumineuses qui ont toujours un effet favorable. L'implantation d'une culture intermédiaire représente toutefois un coût pour l'agriculteur (semence, main-d'oeuvre, etc.) estimé entre 54 et 110 euros/ha.

L'étude bibliographique a été complétée par une analyse par simulation dans différents contextes agronomiques et pédoclimatiques (types de sol, successions de cultures, modes de gestion de l'interculture, types de cultures intermédiaires, dates d'implantation de ces couverts, etc.) qui confirment les conclusions de la bibliographie.

Les auteurs précisent qu'il existe toutefois un besoin d'approfondissement de certaines connaissances (impacts des cultures intermédiaires sur les bioagresseurs, optimisation des itinéraires techniques et aide à la décision, etc.).

Les résultats de l'étude ont donné lieu à un résumé, une synthèse, un rapport et des présentations qui sont disponibles sur le site.


Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

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Une première variété de lin pour la fabrication de matériaux composites

La coopérative Terre de lin a déposé à l'inscription au catalogue européen des semences, une première variété de lin pour la fabrication de matériaux composites (fibres et matières thermoplastiques). Terre de lin, la plus grande coopérative européenne spécialisée en lin textile, voit en effet dans le marché des matériaux composites un marché prometteur.

Grâce à leurs propriétés de légèreté, solidité et souplesse, les mélanges de fibres et de matières thermoplastiques pourraient en effet être incorporés dans divers objets de la vie quotidienne (ex : tableaux de bord des voitures).

La conduite agronomique de ce nouveau type de variétés devra néanmoins être adaptée : densité de semis, date de récolte et temps de rouissage notamment.

 

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

 

Source : AgraPresse n°3356, semaine du 25 juin 2012

11:31 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/09/2012

Valorex souhaite remplacer l'importation de tourteaux de soja par une production française de protéines végétales

Valorex, fabricant d'aliments du bétail et spécialiste de la thermo-extrusion des graines oléo-protéagineuses, souhaite totalement supprimer les importations de soja, et les remplacer par des protéines végétales produites en France. Pour cette entreprise basée en Bretagne, il s'agirait, à l'horizon 2022, de renoncer à 14 600 tonnes de tourteaux de soja importés et de produire l'équivalent des 6 716 tonnes de protéines via des cultures protéagineuses telles que le lupin et la féverole. Pour cela, il sera nécessaire de multiplier par 2,6 le tonnage en protéines issues de ces cultures, ce qui revient à multiplier par 3,3 les surfaces de cultures protéagineuses en 10 ans, d'après le directeur général de Valorex.

Pour inciter les agriculteurs à accroître leurs surfaces en lupin et en féverole, Valorex envisage d'étendre la logique contractuelle qu'elle a déjà mise en place pour la culture de lin riche en omégas 3. Elle souhaite proposer des contrats de 2 ans aux agriculteurs, avec un prix minimum garanti pour le producteur, le prix de vente étant « indexé aux prix du colza et du pois, pour les prémunir de la volatilité des cours et les inciter à s'engager dans ces productions » précise le responsable des achats pour Valorex.

Ce projet correspond à la volonté de l'entreprise de contribuer à l'amélioration de l'autonomie protéique de la France (aujourd'hui la France importe 4,7 millions de tonnes de soja, soit 2,19 millions de tonnes de protéines). Valorex affiche aussi la volonté de promouvoir les légumineuses et les cultures de diversification à bas niveaux d'intrants, et d'améliorer son bilan carbone. L'approvisionnement en protéines produites localement pourrait en effet engendrer une économie estimée par Valorex à 2 352 tonnes d'équivalent carbone.

 

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

 

Source : Valorex

11:18 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Climat, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/09/2012

« Vinbovin », le bovin français élevé au vin rouge

Le Conseil général de l'Hérault, la FDSEA et une association de défense du vin se sont lancés dans une expérimentation consistant à nourrir des bovins avec du vin rouge. L'initiative française s'inspire du bœuf de Kobé (Japon) nourri à la bière, et à plusieurs expérimentations au Canada et en Espagne.

 Trois bovins ont donc été nourris en 2011 pendant quatre mois avec du foin, de l'orge aplatie et du marc de raisin, puis du vin languedocien. « L'alcool ingéré doit représenter l'équivalent de la consommation recommandée par les autorités de santé pour un homme », précisent les responsables de l'opération. Pour un bovin, cela représente environ 1,5 litre de vin par jour.

 Les bovins ont été « dégustés » et la viande s'est révélée « à la texture très spéciale, belle, persillée, fondante » d'après M. Pourcel, chef étoilé au Michelin. Cette viande serait en effet destinée aux tables de luxe, d'autant que le coût de l'alimentation est multiplié par trois par le surcoût dû au vin rouge. Une seconde expérimentation devrait démarrer à la fin de l'année 2012.

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

Source : Conseil général de l'Hérault

 

 

11:11 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Alimentation et consommation, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : élevage |  Imprimer | | | | |  Facebook