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09/10/2019

L'exposition prénatale aux pesticides organophosphorés modifie l'activation du cortex cérébral des adolescents

Des chercheurs des universités de Berkeley et Stanford (Californie) ont, pour la première fois, utilisé la spectroscopie fonctionnelle proche infrarouge (fNIRS) pour mesurer l'impact de l'exposition prénatale aux pesticides organophosphorés (OP) sur l'activité cérébrale. Ils ont observé, chez 95 adolescents, l’activation corticale lors de tâches liées à différents processus cognitifs : attention, mémoire de travail, flexibilité cognitive, inhibition de la réponse, cognition sociale et compréhension du langage. Pour ce faire, ils ont utilisé les données d'une cohorte longitudinale de suivi, depuis 1999, de mères et d'enfants de la vallée de Salinas, région agricole de Californie. Les auteurs observent des modifications de l'activation cérébrale (augmentation ou diminution selon les cas) pendant l'exécution des tâches chez les adolescents ayant été exposés aux organophosphorés avant la naissance (voir figure). L'activation cérébrale est ainsi particulièrement altérée pendant des tâches associées à la flexibilité cognitive et à la mémoire de travail. Ils rapportent également des différences d'activation selon le sexe lors de tests de compréhension du langage (augmentation chez les garçons, diminution chez les filles). Enfin, certaines tâches ne sont pas affectées (cognition sociale par exemple).

Régions du cerveau (hémisphère droit à gauche, hémisphère gauche à droite) pour lesquelles une diminution de l'activité neuronale lors d'un test de flexibilité cognitive est significativement associée à l'exposition prénatale aux OP

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Source : PNAS

Source : PNAS

11:22 Publié dans Santé et risques sanitaires | Lien permanent | Tags : pesticides, organophosphorés, adolescents, cerveau |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/02/2019

Y a-t-il trop de choix dans les supermarchés ?

Dans une chronique de La tête dans le cerveau diffusée fin janvier 2019 et reprise par The Conversation, C. Rodo présente les résultats d'une étude récente s'intéressant à l'activité cérébrale et au ressenti de personnes (questionnaires) ayant dû choisir une photo de paysage parmi 6, 12 ou 24 propositions, la-dite photo étant ensuite imprimée sur un T. shirt ou un mug. Il apparaît que les 12 options correspondent à un optimum pour le choix, avec une diversité suffisante sans être trop lourde à prendre en charge. Ce cas est associé à une activité importante de deux régions du cerveau, alors qu'elle est faible pour les deux autres cas. Même si l'étude doit être reproduite, C. Rodo relie ces résultats aux nombreuses références de produits (bouteilles d'eau minérale, céréales de petit déjeuner, etc.) proposées en supermarché et souligne l'équilibre nécessaire à trouver (ni trop, ni trop peu de références) permettant la comparaison et le choix.

Source : Cerveau en argot

12:41 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent | Tags : cerveau, choix, gms |  Imprimer | | | | |  Facebook

04/07/2018

« Avoir le cerveau plus gros que le ventre ? »

En partenariat avec La tête dans le cerveau, The Conversation a diffusé début juillet, en podcast, une chronique de C. Rodo (chercheur en neurosciences, université d'Aix-Marseille), consacrée aux résultats d'une récente étude s'intéressant aux liens entre choix alimentaires et anatomie du cerveau. Intitulée « Avoir le cerveau plus gros que le ventre », cette chronique permet, en un temps court, de présenter les principaux éléments sur la méthode utilisée, les mécanismes physiologiques en jeu, les résultats et les précautions à avoir pour les interpréter.

Après une privation de nourriture pendant 4 heures, les individus observés devaient noter leur appréciation d'une série de produits, en respectant, dans chaque cas, une consigne précise (préférence naturelle, bénéfice pour la santé, etc.). Les clichés IRM des participants montrent une corrélation entre choix alimentaire et quantité de neurones dans deux régions cérébrales impliquées : plus la quantité de matière grise est importante et plus il sera facile de faire un choix sain. C. Rodo souligne toutefois des précautions à prendre dans l'interprétation de ces résultats : nécessité de répliquer l'étude, pas de démonstration d'un lien de causalité ni d'un éventuel facteur génétique.

Source : The Conversation

09:43 Publié dans Alimentation et consommation, Enseignement et recherche | Lien permanent | Tags : cerveau, alimentation |  Imprimer | | | | |  Facebook