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11/10/2012

Union Bio Semences, la première coopérative de grandes cultures bio en Ile-de-France

Union Bio Semences a été inaugurée début octobre en région parisienne : il s'agit de la première coopérative dédiée aux grandes cultures bio pouvant fonctionner à grande échelle et stocker d'importantes quantités de grain. Cette usine collecte, trie et emballe diverses cultures (blé, maïs, lin, soja,etc.) cultivées en Ile-de-France, Bourgogne, Picardie et Normandie : de 2800 tonnes en 2011, la production devrait à terme passer à 26 000 tonnes.

Il s'agit d'une avancée importante pour la filière grandes cultures bio car cette usine améliorera les débouchés des agriculteurs. Sa construction a été soutenue par les régions Ile-de-France et Bourgogne, la régie municipale de l'eau de Paris et l'agence de l'eau Seine-Normandie, qui souhaitent en particulier promouvoir l'agriculture biologique dans les zones de captage d'eau potable.

 

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

 Source : Eau de Paris


 

14:32 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : bio, coopératives |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/10/2012

McDonald's va ouvrir son premier restaurant 100% végétarien en Inde

Le numéro un mondial du secteur prévoit d'ouvrir des fast food végétariens dans deux villes saintes d'Inde en 2013, afin de s'adapter aux traditions culinaires et religieuses. Ses premiers restaurants ouverts en 1996 ne proposaient déjà pas de viande de boeuf, animal sacré pour les hindouistes. La chaîne de sandwichs Subway ainsi que Domino's Pizza comptent déjà des points de vente uniquement végétariens dans le pays. Avec 271 restaurants seulement, sur 33 000 dans le monde, le marché indien est encore marginal pour Mc Donald's, mais la firme, qui envisage un potentiel important de développement du pays, le considère comme une priorité.

 Source : AFP 

 

09/10/2012

Stratégie agro-alimentaire de l'Irlande à l'horizon 2020

Le ministère de l'Agriculture irlandais a publié un bilan d'étape de son ambitieuse stratégie Food Harvest 2020 de développement du secteur agricole et agro-alimentaire. En matière de développement agricole, l'Irlande mise sur ses exportations. La stratégie fixe trois objectifs globaux à l'horizon 2020 : une hausse de 33% de la production agricole en valeur, une hausse de 31% des exportations et une hausse de 40% de la valeur ajoutée. Elle mise également sur la durabilité environnementale de la chaîne de production, dans un but de différentiation sur les marchés internationaux. Pour cela, les entreprises peuvent adhérer à un schéma volontaire, Origin Green.

 Cette stratégie avait été mise en place en 2010, au terme d'un processus transparent et participatif. Suite à une large consultation publique, dont l'ensemble des contributions sont en ligne, un Comité avait été mis en place pour élaborer des recommandations. Il était composé de représentants des organisations agricoles, de l'industrie, de la distribution, mais également des consommateurs, des organisations de défense de l'environnement, ainsi que d'économistes, banquiers et experts en finances publiques.

 Le document de stratégie se décline en plus de 200 recommandations issues de ce Comité. L'originalité du processus réside aussi dans l'importance accordée au suivi de la mise en œuvre. Afin de responsabiliser les acteurs, ce suivi est assuré par le même Comité, qui chaque année produit un document d'étape et définit les actions prioritaires de l'année. Le document d'étape de 2012 indique que parmi les 200 recommandations, 4% ont été réalisés, 39% sont en bonne voie, 49% ont fait l'objet de premières mesures et 7% n'ont pas encore été entamées.

Alexandre Martin, Centre d'études et de prospective

Source : Ministère de l'agriculture irlandais

15:07 Publié dans Environnement, IAA, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

08/10/2012

Global Food Security Index

L'Economist Intelligence Unit, en partenariat avec l'entreprise DuPont, a construit un Index de sécurité alimentaire (Global Food Security Index) entendue au sens large, recouvrant les notions d'accessibilité (en termes de prix) et de disponibilité des produits, ainsi que de qualité sanitaire et nutritionnelle.

L'accessibilité comprend ainsi, entre autres, la part de budget consacrée à l'alimentation et les prix des produits alimentaires importés. La disponibilité est mesurée par la dépense publique en recherche et développement dans l'agriculture, l'état des stocks ou encore des infrastructures. Quant à la qualité, elle est reflétée notamment par l'existence de normes nutritionnelles, la disponibilité en micronutriments et le degré de diversification des régimes alimentaires.

Au total, 25 indicateurs ont été documentés et 105 pays classés selon cet Index. La France se situe à la 4e place de l'index global et à la 2e place pour la qualité sanitaire et nutritionnelle.

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Le rapport met en évidence des corrélations telles celle entre l'accès au financement pour les agriculteurs et la sécurité alimentaire globale. Cet index sera actualisé tous les trois mois pour prendre en compte les fluctuations de prix.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

 Source : Global Food Security Index

05/10/2012

San Francisco s'engage dans le développement de l'agriculture urbaine

Fin juillet, la ville de San Francisco a adopté un programme de soutien à l'agriculture urbaine, doté en propre de 120.000 dollars et d'un emploi à temps plein. Avec ce guichet unique, elle entend mieux coordonner ses interventions sur un domaine d'activité en pleine expansion, pour lequel elle dépense de l'ordre de 550.000 dollars par an. Un inventaire des parcelles cultivables doit être réalisé d'ici la fin de l'année, y compris les toits d'immeubles. La ville pourra ainsi définir un « Plan stratégique » pour l'agriculture urbaine et prioriser les projets en attente.

Cette décision fait notamment suite à la mise à jour du droit de l'urbanisme en 2011, avec la définition d'une neighbourhood agriculture (sur des micro-parcelles), d'une large scale urban agriculture (sur des lots de plus d'un acre, soit 0,4 ha) et d'un régime juridique favorable à la distribution-commercialisation des produits et précisant les règles de cohabitation avec les autres occupations du sol (notamment les habitations).

Ce Plan stratégique vise notamment à faciliter l'accès des community gardens, en manque d'espace, aux terrains municipaux. Les community gardens peuvent être comparés aux jardins ouvriers et aux jardins partagés français, en ce qu'ils procèdent d'une démarche d'animation sociale et d'insertion des minorités. Dans un contexte de crise économique, le jardinage de ville et l'auto-consommation de subsistance prennent une place croissante dans l'alimentation des ménages pauvres.

Florend Bidaud, Centre d'études et de prospective

Source : Mairie de San Francisco


14:59 Publié dans 4. Politiques publiques, Agronomie, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

04/10/2012

La filière équine française à l’horizon 2030

Cet exercice de prospective a été initié par l'INRA et l'IFCE (Institut français du cheval et de l'équitation), il y a deux ans, afin de déterminer quels pouvaient être les futurs possibles de la filière à l'horizon 2030. Un colloque a été organisé le 2 octobre 2012 pour en présenter les conclusions, et discuter les quatre scénarios potentiels d'ici 20 ans :

 

  • Scénario «  Tous à cheval »

Après une période de crise, le pouvoir d'achat s'améliore et permet aux classes moyennes d'accéder plus largement à ce loisir. L'équitation et les paris hippiques sont pratiqués par un nombre croissant de personnes.

 

  • Scénario «  Le cheval des élites »

La crise s'aggrave, renforçant l'aspect élitiste de la pratique de l'équitation. Le nombre global de chevaux diminue. Les difficultés économiques favorisent en revanche les jeux d’argent dont les paris hippiques.

 

  • Scénario « Le cheval citoyen »

L'État contractualise avec des entreprises équestres. Les différents atouts du cheval sont mis en avant, en plus de l'équitation, et surtout l'entretien des espaces agricoles et les services communaux et à la personne, l’hippothérapie, l’éducation et la réinsertion. Les effectifs de chevaux augmentent.

 

  • Scénario « Le cheval compagnon »

Le cheval est perçu comme un animal de compagnie et tout tourne autour de son bien-être. Les courses pouvant présenter un danger (sauts d'obstacles) sont ainsi interdites. La population de chevaux diminue, mais celle de chevaux « inactifs » (animaux de compagnie) augmente.

 

Enseignement commun aux scénarios, l'efficacité économique de la filière est largement questionnée. Tous les scénarios sont confrontés à des coûts de production des chevaux et des services équestres élevés en France, à une fiscalité peu favorable ainsi qu’à des problèmes d’organisation des entreprises et acteurs de la filière. Sans changement et réaction de l'interprofession, le développement de la filière, notamment pour ce qui concerne de nouveaux usages et activités risque d’être très dépendant de variations du contexte économique et d’offres étrangères plus compétitives.

 

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : INRA

14:58 Publié dans 1. Prospective, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/10/2012

Évaluation des politiques agricoles de l'OCDE

L'OCDE innove avec l'intégration, dans l'édition 2011 du rapport annuel de suivi-évaluation des politiques agricoles, de certains pays émergents : Afrique du Sud, Brésil, Chine, Russie, Ukraine.

Comme à l'accoutumée, l'analyse est centrée sur l'évolution de « l'estimation du soutien au producteur », ramené à la valeur de la production agricole. Du fait de la hausse des prix agricoles, l'année 2010 est marquée par une réduction mécanique de cet indicateur : 18% en 2010 contre 22% en 2009.

À noter que les États-Unis se démarquent par un ratio aides / valeur de la production relativement bas, à hauteur de 7%, ce qui s'explique en partie par le caractère anticyclique de la politique agricole américaine (niveau d'aides variable avec la conjoncture).

 Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

 Source : OCDE 

02/10/2012

Perspective pour les filières laitières en Allemagne

Après avoir publié en octobre 2010 une série de fiches thématiques relatives aux différentiels de compétitivité France / Allemagne pour les filières laitières, l'Institut de l'élevage vient de consacrer son dernier dossier Économie de l'élevage à l'Allemagne : Les Allemagnes laitières. Voies divergentes et avenirs contrastés.

 Cette synthèse souligne en effet des dynamiques bien distinctes pour les trois grandes zones laitières allemandes :

  • des menaces à l'Est : la production avec des structures de très grande taille (21% de la collecte, moyenne de 150 vaches laitières, mais avec d'importantes disparités) est menacée par la difficulté de recrutement de main-d'œuvre et par la concurrence avec la production de céréales ;

  • des atouts au Sud (60% des exploitations laitières, 33% de la collecte) : en dépit d'ateliers laitiers de taille relativement modeste (moyenne de 30 vaches laitières) et de coûts de production plus élevés que dans d'autres bassins, la production laitière bénéficie de débouchés bien valorisés ;

  • dynamisme au Nord, soutenu par différents acteurs de la filière (banques, coopératives notamment).

 

Ce dossier permet aussi de mettre en avant des éléments transversaux des filières laitières allemandes :

  • la production pourrait être menacée par la concurrence induite par le développement de la production de biogaz, qui a entraîné les prix du foncier à la hausse ; des difficultés pour avoir recours (pas uniquement à l'Est) à de la main-d'œuvre salariée et les évolutions des DPU pourraient fragiliser les éleveurs ;

  • mais le secteur laitier bénéficie de politiques publiques avantageuses pour la filière, notamment pour la transmission des exploitations laitières dans le cadre familial et pour les investissements.

 

Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

 

Source : Institut de l'élevage


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01/10/2012

Information et affichage environnementaux dans le secteur alimentaire

Depuis une dizaine d’années, les initiatives d’information environnementale destinées à éclairer les décisions d’achats des consommateurs se développent. Si elles ont d'abord été initiées par des acteurs privés (en particulier les distributeurs), aujourd’hui les acteurs publics commencent à jouer un rôle plus actif et des processus expérimentaux sont actuellement en cours en France et au niveau de l’Union européenne. Le secteur agroalimentaire est particulièrement concerné par ces processus.

Afin de mettre en évidence les zones de convergence entre toutes les parties prenantes et d’identifier les points qui restent à débattre, l’Iddri et l’ambassade de la Nouvelle-Zélande à Paris ont organisé un atelier sur l’affichage environnemental dont un document synthétise les principaux points.

Il en ressort que, pour l'instant, l'affichage environnemental sert davantage à documenter les évolutions et améliorations des pratiques le long de la chaîne alimentaire qu'à modifier les comportements de consommation.

Les aspects méthodologiques (quels indicateurs retenir ?), l'accès aux données, la présentation la plus pertinente de cette information pour une meilleure compréhension du consommateur restent des questions très délicates. Elles renforcent la nécessité d’une expérimentation illustrant les écueils potentiels et les solutions possibles.

Source : IDDRI


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