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28/02/2011

Prévisions de l'USDA à l'horizon 2020

L'USDA a rendu puliques ses prévisions 2011-2020. Ces prévisions annuelles portent sur les productions, le commerce agricole, les revenus agricoles américains ou encore les prix des aliments. Elles sont basées sur un certain nombre d'hypothèses : absence de chocs climatiques ou autres, retour de la croissance mondiale à 3%-4% par an, poursuite de la production de biocarburants et hausse continue de la demande alimentaire mondiale.

Selon ces projections, le commerce international agricole va connaître une forte croissance dans les années à venir. Les échanges de blé en 2020 seraient ainsi de 24 % supérieurs à ceux de 2010/2011. Les pays d'Afrique et du Moyen-Orient deviendraient notamment des importateurs massifs de viande (ils représenteraient, en 2020, 45% des importations mondiales de poulet et 20% de celles de bœuf).

Leur part dans les importations de céréales serait également croissante :

 

Pages de USDA projections 2001 2020.jpg

Parmi les conclusions, sur le long terme les prix agricoles seraient à un niveau très élevé, et la valeur des exportations américaines, comme le revenu agricole dans ce pays, progresseraient durant la période.

 

17:42 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles, Production et marchés | Lien permanent | Tags : usda, etats-unis |  Imprimer | | | | |  Facebook

25/02/2011

Panorama sur les systèmes agricoles combinant production d'alimentation et d'énergie

Ce Panorama de la FAO sur les systèmes agricoles combinant production d'alimentation et d'énergie (IFES : Integrated Food Energy Systems) rassemble les retours d'expérience et les résultats des principales recherches menés dans différents pays sur ces systèmes innovants. Les auteurs présentent ces systèmes comme des réponses adaptées aux défis de l' "agriculture intelligente face au climat" récemment prônée par la FAO (voir cette note), tant pour les pays en développement que pour les pays développés.

Deux types de systèmes sont décrits : dans IFES1, la production intégrée est pensée à l'échelle d'une parcelle de cultures végétales (rotations diversifiées, agroforesterie). Les systèmes IFES2 sont plus complexes et fonctionnent davantage à l'échelle agro-industrielle car ils nécessitent des investissements matériels importants ; les complémentarités reposent sur les échanges et le recyclage des co-produits entre élevages, pisciculture et plantes. Dans tous les cas, la production d'énergie renouvelable repose sur des technologies de 2ème génération. Les auteurs insistent sur le fait que ces systèmes sont à adapter aux contextes locaux. Notamment, l'utilisation des résidus de cultures pour la production d'énergie n'est possible que si les résidus sont disponibles en excédents. Dans certains cas, il convient de les réserver pour l'alimentation animale ou pour améliorer la fertilité des sols.

Le déploiement de tels systèmes requière la mise en place de structures adaptées pour partager les coûts et la charge de travail induits. Le rapport préconise des organisations collectives par lesquelles les agriculteurs se concentrent sur les tâches agricoles et les activités de production d'énergie sont prises en charge par d'autres acteurs. De plus, la configuration de ces organisations doit impliquer les agriculteurs dans les systèmes de développement et d'accompagnement technique. En effet, les auteurs soulignent que l'intégration verticale des services d'accompagnement ne convient pas à la complexité des systèmes IFES.

Le déploiement de systèmes IFES nécessite des politiques tant agricoles qu'énergétiques. Le rapport souligne certaines défaillances des politiques agricoles et de R&D actuelles pour soutenir ces systèmes : priorité donnée aux commodités et manque de soutiens aux systèmes bas carbone et gérés de manière écosystémique, subventions aux fertilisants chimiques, etc. En termes de politiques énergétiques, le rapport cite deux principaux outils (tarifs d'achat et subventions) en précisant que leur efficacité dépend des contextes locaux (concentrations des acteurs, accès aux capitaux, etc.) et que leur mise en œuvre doit être définie en fonction de ces contextes. Dans tous les cas, ces soutiens doivent faire l'objet de prise en charge publique et assurer des soutiens stables et de long terme.

Fabienne Portet, CEP (Centre d'études et de prospective)

12:00 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Climat, Energie, Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Attitudes et comportements des Français en matière d’environnement

Dans une enquête réalisée à la demande de l’ADEME, le CREDOC fait le point sur les attitudes et comportements des Français en matière d’environnement. Cette enquête montre que le concept de développement durable fait son chemin dans l’opinion, les personnes en ont une idée de plus en plus précise et la notion s'élargit au-delà de l'environnement (33% des interviewés l’envisagent sous un jour économique et 18% y apposent une de ses implications sociales).

Les différentes facettes de la consommation durable pourraient être regroupées en deux grandes catégories : « consommer moins » qu’il s’agisse d’éviter le gaspillage, de consommer des produits plus robustes, de réduire sa consommation en général ou de louer et échanger des produits ; et « consommer mieux » des produits différents : plus respectueux de l’environnement, fabriqués localement, ou issus du commerce équitable. Il est intéressant de constater que ces deux visions de la consommation durable sont aussi présentes l’une que l’autre dans l’opinion (respectivement 77% et 76%).

Pour 46% des enquêtés, la consommation durable signifie avant tout d’éviter le gaspillage, 44% parlent de consommer des produits plus respectueux de l’environnement, et 38% évoquent la consommation de produits locaux (+10 points en un an).

Mais force est de constater que le grand public émet des doutes sur l’information délivrée sur les produits respectueux de l’environnement : seuls 31% pensent que l’information sur les produits respectueux de l’environnement est scientifiquement fondée et seuls 25% la jugent claire.

Les personnes interrogées semblent mitigées concernant la mise en place d’un affichage environnemental : 52% jugent cette information utile mais 46% pensent qu’il s’agira d’une étiquette de plus qu’ils ne regarderont pas. La principale attente d’étiquetage environnemental concerne les produits alimentaires, loin devant les produits d’entretien, d’hygiène et de beauté et les autres catégories de produits proposées.

L’alimentation fait ainsi office de porte d’entrée dans une consommation plus responsable, et cela d’autant plus que les actes d’achats alimentaires sont plus fréquents que les achats d’autres biens et services.

Voir aussi : scénarios du CAS sur la consommation durable à 2030.

11:16 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Equitable made in france

 

Ethiquable, entreprise coopérative du Gers, spécialiste du commerce équitable, lance ce printemps une gamme à la fois équitable, bio et locale en collaboration avec des producteurs français. Cette gamme, baptisée « Paysans d'Ici », propose 16 produits (piment d'Espelette, jus de tomate de Marmande, crème de châtaigne de l'Aveyron…) développés avec neuf groupements de producteurs.

De son côté, Alter Eco, le spécialiste du commerce équitable habituellement tourné vers les pays du sud, a engagé un partenariat avec une coopérative agricole biologique de Poitou-Charentes. Il garantit une rémunération minimale aux 120 producteurs de cette coopérative. Le prix payé par Alter Eco pour la tonne de lentilles, haricots blancs ou de blé figurera sur l'étiquette des produits.

 

Sources : Ethiquable, Alter Eco.

10:12 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

22/02/2011

Oenotourisme par smartphone

L'une des premières applications sur l'oenotourisme pour smartphone, consacrée à la Bourgogne , propose des informations sur les différentes appellations de la région et leurs producteurs.

Baptisée « Vins et tourisme en Bourgogne », cette application gratuite permet notamment, grâce à la géolocalisation, de consulter des informations sur les appellations traversées en visitant le vignoble, par exemple sur les producteurs, les hôtels et restaurants à proximité et les fêtes viticoles du moment.

Issues d'un cofinancement entre privé (40 %) et public (60 %), les données présentées par l'application émanent de Bourgogne Tourisme (comité régional du tourisme) et du Bureau interprofessionnel des Vins de Bourgogne.

iphone vin.jpg


« Aujourd'hui, c'est de l'information. Demain on pourra développer le paiement ou les réservations sur mobile », estime Didier Martin, président de Bourgogne Tourisme, soulignant également le rôle clé de cet outil pour « établir le profil-type du consommateur ». Une application du même type a récemment été mise en place par l'interprofession des vins de Loire.

11:16 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

11/02/2011

Gaspillage et compétitivité

Le Value Chain Management Centre (VCMC) canadien envisage la lutte contre le gaspillage comme un moyen d'améliorer la compétitivité du secteur agro-alimentaire, tout en préservant l'environnement.

Dans une étude, les auteurs estiment qu'à cause du gaspillage (entendu comme la différence entre ce qui est produit et ce qui est consommé), le Canada perd 20 milliards d'euros par an soit 40% de la production agricole et 2% du PIB.

Selon cette étude, les consommateurs finaux sont responsables de plus de 50% du gaspillage (cliquer pour agrandir) :

gaspillage canada graph.jpg



Le VCMC cite des exemples d'entreprises ayant réussi à réduire leurs coûts de 20% et à augmenter leurs ventes de 10% en améliorant l'organisation de leur chaîne de valeur.

09:53 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement, IAA | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

10/02/2011

Le bio poursuit sa progression

D’après les premières estimations de l'Agence bio, la France compterait 20 600 producteurs bio fin 2010, soit une hausse de 50% par rapport à 2008. Les surfaces conduites en agriculture biologique ont augmenté de 23,5% en 2010 par rapport à 2009, soit 2,9% de la surface agricole française, contre 2,46% fin 2009. En termes de répartition géographique, la région Rhône-Alpes reste la première région bio de France, suivie du Languedoc-Roussillon et de la région Midi-Pyrénées.

(cliquer pour agrandir)

exploitation bio progression.jpg


Côté consommation, les ventes de produits bio ont de leur côté augmenté de 10% en 2010, pour atteindre 3,3 milliards d'euros environ. La part des consommateurs de produits bio est restée stable malgré la crise. En 2010, 39% des Français déclarent avoir acheté des produits bio dans les 4 semaines précédant l’enquête. Par ailleurs, 43% des Français affirment consommer des produits biologiques au moins une fois par mois, dont 23% au moins une fois par semaine et 7% tous les jours.

L’alimentaire n’est plus le seul domaine concerné  : effet, près de la moitié des Français a acheté au moins un produit biologique autre qu’alimentaire en 2010, qu’il s’agisse de produits d’entretien ménager, de produits cosmétiques et d’hygiène, de produits de jardinage utilisables en agriculture biologique ou de textile.

15:29 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

08/02/2011

L'Afrique attire les industriels et les distributeurs

L’Afrique est considérée comme un marché prometteur pour le groupe Nestlé, qui lui consacre un programme d’investissements de près de 1 milliard d’euros sur trois ans, anticipant l'émergence des classes moyennes.

Aujourd’hui, Nestlé Afrique pèse 2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, en progression de 15%, pour des ventes mondiales de plus de 80 milliards d’euros en 2009. Comptant 26 usines sur le continent, le groupe y emploie directement 14 000 personnes, et de moins en moins d’expatriés.

Le groupe s'approvisionne de plus en plus localement, alors que jusqu’ici il importait la majorité de ses produits et de ses matières premières. Ainsi, le Nescafé Plan prévoit la distribution de 13 millions de plants de café sur toute l’Afrique, une assistance technique et une certification standard. Nestlé, qui achète 50 000 t de café par an sur le continent (Côte d’Ivoire, Éthiopie, Kenya…), devrait en acheter 23000 t directement aux coopératives ivoiriennes d’ici à 2015.

L'objectif est de se prémunir contre la volatilité des cours du marché mondial, et de maîtriser les coûts de production.

Nestlé prévoit de développer les aliments répondant aux problèmes nutritionnels (35 % de la population manque d’iode et 30 % manque de fer), l'eau en bouteilles ainsi que l'offre halal.

De son côté, Wal-Mart a également des ambitions en Afrique : le groupe est en train de racheter le groupe sud-africain Massmart, 3e plus gros distributeur du continent.

Sources : Jeune Afrique, Afriquinfos

14:52 Publié dans Alimentation et consommation, Développement, IAA | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/02/2011

Innovations alimentaires

Le CRIOC (Centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs) belge a analysé quelque 500 produits alimentaires qui ont été introduits sur le marché en 2010, et a identifié les principales tendances d'innovation. Ainsi, il s'avère que le motif d'innovation le plus fréquent vise à améliorer le goût du produit. L'étude montre également que tous les pays n'innovent pas de la même manière. Ainsi, la Belgique occupe une position proche des innovations françaises ou hollandaises alors que l'Italie innove surtout dans le secteur des apéritifs et snacks et se focalise sur la recette et développe la sophistication des produits. Les innovations en provenance des Etats-Unis sont focalisées sur le bénéfice santé et la technologie.

L'étude Nouveaux produits alimentaires

 

14:40 Publié dans Alimentation et consommation, IAA | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

04/02/2011

Consommation record de poisson

En 2010, la place du poisson dans l'alimentation mondiale a atteint une moyenne record de près de 17 kg par habitant, assurant 15% des besoins moyens en protéines animales de plus de 3 milliards de personnes. Ce rapport de la FAO estime que la part des ressources surexploitées, épuisées ou en phase de reconstitution est passée à 32% en 2010. Pêche et aquaculture font vivre 540 millions de personnes (8% de la population mondiale)

L'organisation des Nations Unies propose des mesures visant à lutter contre le commerce des poissons pêchés de façon illégale, ainsi que la création d'un registre mondial des bateaux de pêche, attribuant à chacun d'entre eux, et ce à vie, un "numéro d'identification unique".

Par ailleurs, Steve Murawski, qui occupait jusqu'à récemment le poste de directeur des programmes scientifiques au sein du département de la pêche de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), affirme que plus aucune espèce de poisson vivant dans les eaux territoriales américaines n'est surexploitée cette année, contre 37 espèces l'année dernière. D'après lui, il s'agit d'une première depuis 1900, date à laquelle remontent les archives. Ces bons résultats viennent après que la Nouvelle-Angleterre ait mis en place un nouveau système de gestion qui répartit les pêcheurs par secteurs, en leur attribuant un quota annuel de pêche pour les poissons de fond comme la morue, le haddock ou le flet (source : ADIT).

14:21 Publié dans Alimentation et consommation, Pêche et aquaculture, Sécurité alimentaire | Lien permanent | Tags : fao |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/02/2011

L'obésité dans le monde

Dans le monde, 1,46 milliard d'adultes sont en surpoids et la prévalence de l'obésité a quasi doublé entre 1980 et 2008, touchant 205 millions d'hommes et 297 millions de femmes – soit près de 10 % des hommes et 14 % des femmes. Ces résultats ont été publiés dans la revue britannique The Lancet par les chercheurs de la Harvard School of Public Health de Boston qui estiment que  "le surpoids et l'obésité, l'hypertension et le haut niveau de cholestérol ne sont plus désormais l'apanage des pays occidentaux ou des pays riches et ont glissé vers les pays à revenu bas ou moyen".

Il existe des différences entre pays toutefois : les États-Unis ont l'IMC (rapport du poids au carré de la taille en mètre) le plus élevé (plus de 28), suivis de la Nouvelle-Zélande, tandis que le Japon a l'IMC le plus bas (22 pour les femmes et 24 pour les hommes).

L'IMC a baissé chez les femmes italiennes, et n'a que très peu augmenté en Belgique, en Finlande et en France.

14:01 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/02/2011

Scénarios sur la consommation durable à 2030

Le CAS (Centre d'analyse stratégique) a publié un rapport sur la consommation durable, conçue non seulement comme un « verdissement » de l'économie mais comme un changement profond des habitudes nées de l’essor des sociétés modernes de consommation.

Ce rapport souligne l'écart entre les intentions affichées et les actes concrets et s'interroge sur ce que serait une politique publique en la matière. Des expérience étrangères (Royaume-Uni, Finlande et Suède) sont décrite dans une partie « état des lieux », tandis que la deuxième partie est consacrée aux 5 scénarios à l'horizon 2030, qui sont plus différentes « options » possibles, ou différents degrés d'engagement dans la consommation durable, sachant que les auteurs ont volontairement exclu l'option de la décroissance.

CAS scenarios.jpg


 

 

 

 

 

Compte-rendu du rapport par Céline Laisney, CEP (2 p.)

Synthèse (12 p.)

Rapport (186 p.)

12:03 Publié dans Alimentation et consommation, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook