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Irlande : un plan stratégique à 2020

Au début du mois de septembre, le ministère de l’Agriculture irlandais a présenté sa stratégie pour la prochaine décennie. Baptisée Food Harvest 2020, elle se base sur deux leviers essentiels : être en permanence à l’écoute du consommateur pour saisir les opportunités et accélérer la restructuration des entreprises agricoles pour gagner en compétitivité.

Pages de 2020FoodHarvest.jpg


Cet ambitieux plan de développement sur dix ans vise à augmenter la production agricole, agroalimentaire, sylvicole et piscicole de 33% par rapport à 2007-2009 et augmenter l’exportation de ces produits de 42%. La production de lait devrait augmenter de 50% grâce à la suppression des quotas

Il doit accroître la valeur de la production primaire des agriculteurs et pêcheurs de 1,5 million d'euros. Ainsi, l'agriculture jouerait un rôle majeur dans la reconstruction de l'économie du pays, avec la perspective de création de 3500 à 4000 emplois d'ici 2020.

Atteindre cet objectif ne semble pas gagné d'avance : selon les analyses du ministère, environ 30% des fermes laitières irlandaises ne sont économiquement pas viables. En bovins viande, plus de la moitié se trouvent dans cette situation. Pour le gouvernement, la restructuration est indispensable à la recherche de rentabilité du secteur agricole. Le rapport propose de créer une marque ombrelle «Ireland» pour permettre aux produits agricoles et agroalimentaires de bénéficier de l’image accueillante et «verte» du pays.

L'association des fermiers irlandais a accueilli positivement ce rapport, et son président, John Bryan, a confirmé que les objectifs fixés pouvaient être atteints grâce à l'aide du gouvernement

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01/10/2010 | Lien permanent

L'élevage irlandais : bilan et perspectives de systèmes à l'herbe

Le dossier Économie de l'Elevage (publication régulière de l'Institut de l'élevage) du mois de juillet est consacré aux filières d'élevage en Irlande. Avant d'aborder les perspectives à l'horizon 2020, ce dossier traite des atouts et faiblesses caractérisant les filières bovin lait, bovin viande et ovine aujourd'hui. Leur point commun : des systèmes de production basés sur l'herbe, avec de ce fait des coûts de production relativement bas.

Si ces systèmes herbagers confèrent de la compétitivité aux productions animales irlandaises, majoritairement tournées vers l'export, les auteurs en soulignent également la fragilité : les élevages sont très sensibles aux aléas climatiques affectant les rendements fourragers et leur production est très saisonnalisée. Cela constitue une contrainte pour les industries d'aval, en particulier en production laitière, avec des flux de lait irréguliers à gérer. Néanmoins, selon des travaux du département irlandais à l'agriculture cités dans le dossier, « le surcoût induit par la saisonnalité de la production laitière est plus que compensé par l'adoption d'un modèle low cost en amont. »

Ce dossier revient par ailleurs sur les spécificités foncières irlandaises qui, selon les auteurs, ont contribué à limiter la restructuration du secteur agricole. Alors qu'en France, le nombre d'exploitations a été réduit d'un quart entre 2000 et 2010, ce nombre est resté stable en Irlande, avec une très légère progression de la surface moyenne des exploitations (+1,4 %). Le marché foncier y est très étroit, avec un fort attachement à la propriété de la part des exploitants, y compris après la cessation de leur activité, ce qui n'est pas spécifique à l'Irlande. Mais, à la différence de la France, qui dispose d'une politique foncière permettant de modérer les prix, à la faveur des jeunes installés, les prix à l'achat ainsi qu'à la location sont très élevés en Irlande. En outre, en l'absence de politique de remembrement, le parcellaire est très morcelé.

Dans un contexte de morosité économique, le gouvernement a annoncé un plan ambitieux d'accroissement de la production agricole, Food Harvest 2020, avec pour objectifs +50% pour la production laitière en 2020, + 40% d'accroissement en valeur de la production bovine et + 20% pour la production ovine. Ce dossier est toutefois plus prudent, en soulignant qu'aucun moyen financier n'a pour l'instant été alloué à ce plan, bien qu'il constitue un projet « fédérateur » pour les filières. Si les auteurs tablent sur des perspectives d'augmentation de 30% à 40% pour la production laitière d'ici à 2020 dans l'après-quotas laitiers, l'avenir s'annonce plus morose pour la production de viande bovine, qui serait stable sur la période, tout comme pour la production de viande ovine, largement dépendante des soutiens octroyés dans le cadre de la PAC.

Marie-Sophie Dedieu, Centre d'études et de prospective

Sources :

Le dossier de l'Institut de l'Elevage

 Voir également la note sur la stratégie agroalimentaire de l'Irlande à l'horizon 2020 

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02/07/2013 | Lien permanent

Doper la productivité agricole pour répondre à la demande mondiale

Selon un rapport de Global Harvest Initiative, association qui regroupe des firmes de l’agrofourniture et de la transformation agricole ainsi que des organisations de protection de l’environnement et de développement agricole, il faudrait augmenter le taux actuel de croissance de la productivité agricole de 25% pour répondre à l’augmentation des besoins alimentaires et non alimentaires mondiaux d’ici à 2050.

Le rythme de croissance annuelle de la productivité globale des facteurs en agriculture est très variable selon les pays. Sur la période 1970-2007, il est en moyenne de 2,5% en Chine et 2,4% au Brésil, mais seulement 0,6% dans les pays de l’ex-URSS et 0,5% en Afrique subsaharienne.

Les pays où la productivité agricole augmente le plus vite, note Global Harvest Initiative, sont ceux qui ont investi le plus dans la recherche, la vulgarisation et la formation en milieu rural.

Source : Agri US Analyse

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12/11/2010 | Lien permanent

Publication d’un guide pratique sur les systèmes alimentaires urbains durables

Au terme du projet européen de réseau thématique URBACT II Sustainable Food in Urban Communities - Developing low-carbon and ressource efficient urban food systems, ayant associédix villes de 2012 à 2015, un guide pratique vient d’être publié. Avec pour objectif d’inciter d’autres collectivités à s’intéresser à cette thématique, ce document s’adresse aux acteurs locaux et présente en particulier des exemples issus des 130 pratiques locales intéressantes recueillies au cours des échanges. Le schéma suivant présente les thématiques clés identifiées par les partenaires du projet :

urbact.jpg

Source : Sustainable Food in Urban Communities

 

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07/04/2015 | Lien permanent

Pour une nouvelle science des systèmes alimentaires durables

L’International Panel of Experts on Sustainable Food Systems (IPES-Food), groupe d’experts internationaux soutenu par la Fondation Daniel et Nina Carasso, créé en mai 2014 et présidé par Olivier De Schutter et Olivia Yambi, a rendu public en mai son premier rapport The new science of sustainable food systems – Overcoming barriers to food systems reform. Pour ces experts, faire évoluer les systèmes alimentaires vers davantage de durabilité nécessite de développer de nouveaux paradigmes scientifiques et de produire une image cohérente de ces systèmes et de leur économie politique.

Le rapport trace tout d’abord les contours d’un nouveau cadre d’analyse des systèmes alimentaires : réseaux d’interactions, synergies et boucles de rétroactions entre acteurs ; diversité des politiques ayant un impact potentiel (cf. schéma ci-dessous) ; relations de pouvoir et économie politique des systèmes. La nécessité de comprendre la durabilité des systèmes alimentaires à différentes échelles et de façon holistique est également mise en avant.

Some of the potential policy influences on food systems

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Source : IPES-Food

La seconde partie du rapport pose les principes d’une nouvelle science transdisciplinaire sur les systèmes alimentaires durables, à même de produire les savoirs pour accompagner la transition. La troisième partie considère quant à elle les initiatives passées et présentes, à l’interface entre science, politique et pratique.

En conclusion, pour l’IPES-Food, la fragmentation (politique, thématique) des initiatives est un risque majeur. L’enjeu est ici de faire en sorte que celles-ci travaillent ensemble afin d’unifier les espaces de gouvernance alimentaire, notamment en internalisant un mode systémique d’analyse et en élargissant le cadre thématique de questionnement. Par exemple, le changement climatique doit être pleinement pris en compte dans des études centrées sur l’amélioration des trajectoires nutritionnelles. Établissant un parallèle avec les travaux de l’IPCC sur le climat, le groupe d’experts pose qu’une masse critique de preuves doit être atteinte et transposée en recommandations politiques afin de créer une dynamique de transformation des systèmes alimentaires. Enfin, le rapport insiste sur l’interconnection entre science et praticiens.

Julia Gassie, Centre d’études et de prospective

Source : IPES-Food

 

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26/05/2015 | Lien permanent

Manque de formation des médecins aux États-Unis sur les questions alimentaires

Dans un rapport publié en septembre par Harvard Food Law and Policy Clinic, les auteurs se demandent pourquoi, étant donné le rôle important de la nourriture pour la santé humaine, la nutrition est si peu enseignée aux États-Unis dans les cursus médicaux. En moyenne, moins d'1 % du volume horaire des cours magistraux est dédié à l'alimentation et seuls 14 % des médecins se sentent qualifiés pour conseiller les patients dans ce domaine. Après avoir présenté les causes potentielles de cette situation, des propositions sont faites pour parvenir à une meilleure formation des praticiens.

Source : Food Law and Policy Clinic, Harvard Law School

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06/11/2019 | Lien permanent

De plus en plus d’Australiens consomment des plats préparés

Roy Morgan Research, organisme australien de recherche sur les marchés, a montré récemment que le nombre d’Australiens consommant des plats préparés (frais ou surgelés) a fortement augmenté en cinq ans : en 2010, 8,1 % de la population âgée de plus de quatorze ans avaient consommé l’un de ces plats au cours de la semaine écoulée ; 9,4 % sont concernés en 2014, soit une augmentation d’environ 370 000 personnes. Cette hausse est particulièrement marquée chez les Australiens estimant ne pas avoir suffisamment de temps pour cuisiner, et chez ceux surveillant en permanence leur poids. Les supermarchés accompagnent cette évolution en proposant un choix croissant de plats plus sains que les fast food, notamment des plats équilibrés et pauvres en calories.

australiens.jpg

 Source : Australian Food News

En parallèle, on pourra noter ici les données publiées récemment par Food For Though, chiffrant le marché européen des plats préparés à 30,5 milliards d’euros en 2013 (26,7 milliards en 2008), la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni représentant 60 % de ce marché.

Julia Gassie, Centre d’études et de prospective

Sources : Australian Food News, Food For Though

 

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10/10/2014 | Lien permanent

Communication sur les risques alimentaires et réseaux sociaux

Les chercheurs du FoodRisC project (http://www.foodrisc.org/), projet financé par la Commission européenne, ont publié un article sur les relations entre les médias sociaux (comme YouTube, Twitter and Facebook) et les instances publiques.

Ils ont choisi de prendre comme étude de cas la Food Standards Agency (FSA) britannique, responsable de la sécurité sanitaire, qui utilise les différents médias sociaux pour répondre aux interrogations de consommateurs, promouvoir l'éducation nutritionnelle et cibler les publics. Ainsi, tout citoyen peut interpeller l'agence sur Twitter et signaler un problème, trouver des informations sur les allergies sur un site Internet dédié, réagir aux billets du Chief scientist de la FSA sur les questions scientifiques sur un blog (Hungry for Science, http://blogs.food.gov.uk/), ou encore trouver des conseils concernant la cuisson des aliments sur Youtube.

Si la stratégie de la FSA est considérée comme un bon exemple de ce qui peut être fait avec ces nouveaux moyens de communication, les auteurs pointent également quelques limites. Notamment, ils soulignent que les personnes les plus connectées ne sont pas forcément celles que la politique de l'alimentation souhaiterait viser en priorité, par exemple en ce qui concerne la promotion de meilleures habitudes alimentaires.

 Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

 Source : EUFIC

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02/11/2013 | Lien permanent

Améliorer les légumineuses pour réduire l'empreinte carbone

Un nouveau projet d'un montant de 1,5 million de livres couvrant une période de 3 ans et demi, sous la coordination du John Innes Centre, un institut du Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC) du Royaume-Uni, s'efforcera de trouver de nouveaux moyens pour mettre au point des variétés de pois améliorées et accroître l'absorption d'engrais azotés dans la culture de légumineuses.

Claire Domoney, de cet institut, déclare que « des pois de haute qualité atteindront un prix élevé sur le marché des produits alimentaires ». « Si nous pouvons encourager un plus grand nombre d'agriculteurs à les planter comme cultures de rotation, cela permettra de réduire l'empreinte carbone de l'agriculture britannique en réduisant les quantités d'engrais azotée requises ».

Le projet est cofinancé par le BBRSC et le DEFRA. Il a notamment pour partenaires la Food and Environment Research Agency, la Processors and Growers Research Organisation (PGRO) et Campden BRI, avec des contributions commerciales de Bird's Eye, The Co-operative, Limagrain, Thermo Fisher Scientific, Premier Foods, Pinguin Foods et Horticultural Development Company (HDC).

 

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26/03/2010 | Lien permanent

L'Irlande veut devenir tête de file en recherche agroalimentaire

 

L'un des objectifs affichés de l'Irlande est de devenir une tête de file européenne en matière de recherche agro-alimentaire et de santé. Cette priorité est liée, en effet, à l'importance du secteur agricole pour l'économie irlandaise et à la volonté de développer et de soutenir les industries de l'agroalimentaire.

Deux instituts universitaires sur ces sujets viennent d'y être inaugurés :
- Le National Functionnal Foods Research Centre (NFFRC) est basé à Cork et se spécialise en recherche sur la nourriture fonctionnelle, des aliments consommés non seulement pour apporter les nutriments à l'organisme mais pour soigner ou prévenir des maladies.
- L'University College Dublin Institute of Food and Health (UCD Food and Health), institut pluridisciplinaire inauguré en Décembre à Dublin, traitera, quant à lui, des problématiques de santé liées à l'alimentation.

Source : ADIT

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17/03/2009 | Lien permanent

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