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Global Food Security Index

L'Economist Intelligence Unit, en partenariat avec l'entreprise DuPont, a construit un Index de sécurité alimentaire (Global Food Security Index) entendue au sens large, recouvrant les notions d'accessibilité (en termes de prix) et de disponibilité des produits, ainsi que de qualité sanitaire et nutritionnelle.

L'accessibilité comprend ainsi, entre autres, la part de budget consacrée à l'alimentation et les prix des produits alimentaires importés. La disponibilité est mesurée par la dépense publique en recherche et développement dans l'agriculture, l'état des stocks ou encore des infrastructures. Quant à la qualité, elle est reflétée notamment par l'existence de normes nutritionnelles, la disponibilité en micronutriments et le degré de diversification des régimes alimentaires.

Au total, 25 indicateurs ont été documentés et 105 pays classés selon cet Index. La France se situe à la 4e place de l'index global et à la 2e place pour la qualité sanitaire et nutritionnelle.

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Le rapport met en évidence des corrélations telles celle entre l'accès au financement pour les agriculteurs et la sécurité alimentaire globale. Cet index sera actualisé tous les trois mois pour prendre en compte les fluctuations de prix.

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

 Source : Global Food Security Index

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08/10/2012 | Lien permanent

Food stamps et boissons sucrées

 Le nombre d'Américains qui bénéficient du programme de bons alimentaires (food stamps) SNAP (Supplemental Nutrition Assistance Program) a beaucoup augmenté avec la crise économique : la proportion est maintenant d'un américain sur 7, soit 44 millions de personnes. Or, l'USDA estime que 6% du montant des food stamps sont dépensés en "soft drinks" (boissons sucrées).

Ces bons ne permettent pas d'acheter certains produits comme l'alcool, les suppléments alimentaires et les plats préparés. Le maire de New York, Michael Bloomberg, et le gouverneur David Paterson, proposent d'ajouter en octobre prochain à la liste des articles interdits les boissons sucrées, afin d'enrayer l'augmentation de l'obésité et du diabète. Ils affirment que les boissons sucrées sont « le plus gros contributeur à l'épidémie d'obésité » et demandent une période d'essai de 2 ans pour tester cette mesure.

Cependant l'American Beverage Association, qui représente les intérêts de l'industrie des boissons, s'est élevée contre cette décision, estimant que les bénéficiaires du SNAP avaient le droit de choisir leurs aliments.

Source : New York Times

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24/05/2011 | Lien permanent

Global Food and Farming Futures

Le programme intergouvernemental de prospective britannique, Foresight, a lancé en novembre 2008 le projet Global Food and Farming Futures, avec pour but d'analyser l'avenir du système alimentaire mondial, les évolutions de la demande et de l'offre à l'horizon 2050, et de voir comment les avancées scientifiques et les politiques peuvent répondre aux défis de demain.

Sous le patronage de Jim Fitzpatrick, ministre de l'agriculture et de l'environnement au DEFRA et de Michael Foster, sous-secrétaire d'Etat au ministère du développement international, un groupe composé d'experts de haut niveau mené par Charles Godfray, président de la British Ecological Society, est actuellement dans la phase de conclusion de ses travaux.

Un article publié dans Science, « Food Security : the Challenge of Feeding 9 Billion People », en présente les premières conclusions.

Le compte-rendu (1 p)

L'article (7 p.)

 

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31/03/2010 | Lien permanent

Food 2030, la vision du DEFRA

Le DEFRA a sorti sa Vision Food 2030, annoncé par la note de veille publiée par le Centre d'études et de prospective en septembre 2009.

Cette vision, qui résulte d'un dialogue de plusieurs mois avec les acteurs ainsi que d'une consultation Internet, est résumée ainsi :

En 2030, les consommateurs sont informés, peuvent choisir et s'offrir une nourriture saine et durable. Cette demande est satisfaite par une agriculture et une pêche rentables, compétitives, hautement qualifiées et adaptables, soutenues par une recherche et développement de premier ordre.

Les aliments sont produits, transformés et distribués pour nourrir une population mondiale croissante de manière à:

- Utiliser les ressources naturelles au niveau mondial de façon durable,

- Continuer à fournir des services environnementaux,

- Promouvoir des normes élevées de santé et de bien-être animal,

- Protéger la sécurité alimentaire,

- Apporter une contribution significative aux communautés rurales,

- Donner au Royaume-Uni un leadership mondial en matière de durabilité alimentaire.

Pour compléter ce tableau, le Royaume-Uni a un système faible teneur en carbone et les déchets sont réutilisés, recyclés ou utilisés pour la production d'énergie.

Au total, le rapport reconnaît l'importance de l'agriculture et parle d'augmenter la production, mais il ne présente pas vraiment de moyens (ni législatifs ni financiers) nouveaux. Il est surtout intéressant pour la forme : chaque chapitre présente les objectifs, des études de cas sur ce qui est déjà entrepris, les actions à entreprendre avec un tableau récapitulant les responsabilités de chaque acteur (Ministère, IAA, associations, consommateurs, etc), et les résultats attendus, ainsi que des indicateurs pour évaluer les progrès dans la direction donnée par cette vision.

Le rapport (84 pages)

La synthèse (24 pages)

 

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15/01/2010 | Lien permanent

Débat sur les food miles

Dans cet article synthétisant plusieurs travaux, Samah Elsayed, chercheuse au World Resources Institute, montre que le débat sur les foodmiles met en évidence des contradictions dans les objectifs du développement durable. En effet, si d'un point de vue environnemental, encourager les consommateurs à changer leurs comportements d'achat et à limiter ainsi les émissions liées au transport est une bonne chose, d'un point de vue économique, la mise en œuvre d'indications sur les food miles pénaliserait les producteurs des pays du Sud. Or ces pays sont les plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre et ne devraient pas « payer » pour les pays les plus développés, qui en sont les principaux responsables.

D'autres critiques portent sur le caractère pas forcément « écologique » des productions locales, c'est pourquoi l'analyse doit porter sur l'ensemble du cycle de vie.

Source : WRI, Can Counting Food Miles do More Harm Than Good?

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PNUE : The Environmental Food Crisis

Dans ce rapport, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) montre que plusieurs facteurs déjà à l'origine de la crise alimentaire actuelle (sécheresses, biocarburants, prix du pétrole élevés, faibles réserves céréalières et surtout spéculation sur les marchés alimentaires) pourraient s'aggraver au cours des prochaines décennies.

Si aucune mesure n'est prise, d'ici 2050 un quart de la production alimentaire mondiale pourrait disparaître en raison de « ruptures environnementales ». Déjà les rendements céréaliers stagnent et la pêche décline.

Un plan en sept points prévoit plusieurs actions :

- Une réorganisation des infrastructures du marché alimentaire pour une règlementation des prix et la mise en place de filets de protection pour les personnes les plus exposées, garantis par des fonds mondiaux ou des microcrédits pour dynamiser la productivité des petits fermiers dans les pays en développement.

- La suppression des subventions agricoles et la promotion de biocarburants de nouvelle génération, à partir des déchets plutôt que des récoltes primaires, pour que diminue la pression sur les terres fertiles et les écosystèmes critiques comme les forêts.

L'amélioration des techniques de gestion et de récupération des eaux de pluie notamment en Afrique, ainsi qu'une aide destinée aux fermiers qui adoptent des méthodes plus diversifiées et respectueuses de l'environnement (qui favorisent les apports « naturels » de pollinisateurs comme les abeilles ainsi que les réserves d'eau et la diversité génétique) peuvent constituer des mesures à moyen et long termes.

Le PDF téléchargeable à cette adresse (très lourd, beaucoup de photos)

 

 

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Vers un « Internet of food » ?

Un billet mis en ligne en décembre dernier sur le blog de l’University of the Highlands and Islands présente les résultats d’un article publié dans la revue Future Internet, sous le titre « Towards an “Internet of Food”: Food Ontologies for the Internet of Things ». Actuellement se multiplient les méthodes de reconnaissance automatisée des aliments (ex : lecture des codes barres, reconnaissance d’images), permettant d’identifier le produit et de donner des informations à son sujet au consommateur. Ces dispositifs s’appuient sur des bases de données en ligne et des ontologies sur l’alimentation.

Les auteurs ont étudié cinq ontologies (FoodWiki, AGROVOC, Open Food Facts, Food Product Ontology, FOODS: A Food-Oriented Ontology-Driven System-Diabetes Edition). Dans leur publication, ils identifient les modifications à y apporter et les liens à faire avec d’autres ontologies non-alimentaires afin d’améliorer l’identification automatique des aliments et les informations recueillies. L’objectif est de mieux accompagner les individus pour qu’ils fassent des choix alimentaires sains par rapport à leurs état de santé, âge, poids, mode de vie, préférences, etc.

Sources : University of the Highlands and Islands, Future Internet

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05/01/2016 | Lien permanent

Le Good Food Institute

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Le Good Food Institute (GFI) est une organisation à but non lucratif chargée de promouvoir le développement des « protéines alternatives » à travers le monde. L'institut se concentre sur trois technologies : les substituts à la viande à base de végétaux (plant-based), les cultures de cellules musculaires dans des bioréacteurs (cultured meat), les produits imitant le lait ou les ovo-produits, issus de levures génétiquement modifiées (fermentation-based). Ces voies d'innovation sont présentées comme des « solutions » à différents défis rencontrés par l'élevage : bien-être animal, changement climatique, transitions démographiques et alimentaires, etc.

Les liens du GFI avec la mouvance végane et la philosophie de l'effective altruism étaient évidents lors de sa création (2016), quand l'Institut a mené campagne pour populariser le terme de clean meat. Pour ce faire, il avait notamment financé des études sur le degré d'acceptabilité des produits par les consommateurs. Depuis, il participe régulièrement à des actions en justice contre les réglementations limitant l'utilisation de termes associés aux productions animales (lait, viande, etc.). Grâce aux dons, qui lui procurent des revenus annuels d'au moins 20 millions de dollars, il emploie aujourd'hui une centaine de personnes, avec un site principal aux États-Unis et des antennes en Europe, au Brésil, sur le front Pacifique de l'Asie, mais aussi en Inde et en Israël. Ces liens avec l'univers militant deviennent cependant moins visibles à mesure que le secteur industriel des protéines alternatives se développe. Le GFI centralise des informations techniques et financières peu accessibles en raison du secret des affaires, puis les diffuse dans des rapports riches en infographies, régulièrement relayés par la presse généraliste. Il organise chaque année des conférences internationales et des webinaires. Il a ainsi acquis une expertise et une place centrale d'animateur de réseau pour les startups et les investisseurs en capital-risque. Il contribue également à l'effervescence du secteur via des financements et une activité de conseil.

Parmi ses productions récentes, on peut retenir, par exemple, une étude sur le coût des milieux de culture pour la « viande in vitro ». Plus récemment, le GFI a publié ses rapports annuels sur l'état de l'industrie des substituts. Comme par le passé, ils abordent les productions basées sur les protéines végétales, la fermentation et la culture de cellules in vitro. En outre, cette année, un bilan spécial est consacré aux substituts aux produits de la mer (figure ci-dessous).

Investissements annuels mondiaux dans les entreprises de substituts aux produits de la mer

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Source : GFI

Florent Bidaud, Centre d'études et de prospective

Source : Good Food Institute

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12/05/2022 | Lien permanent

La « street food » se développe en France

Très populaire aux États-Unis, notamment à New York et Los Angeles, la street food ou cuisine de rue a longtemps été associée en France à la « malbouffe ». Mais depuis quelques mois les quartiers d'affaires voient s'installer, à l'heure du déjeuner, des food trucks (camions-cantines) aux pieds des bureaux, qui proposent des produits de qualité et variés. Les files d'attente s'allongent, comme devant le Camion qui fume, qui propose des hamburgers et frites maison en changeant de quartier tous les jours. Les amateurs le localisent grâce à twitter, comme à New York où plusieurs blogs (tweat.it, thebrooklynnomad.com ou encore midtownlunch.com) centralisent tous les messages twitter envoyés par les camions ambulants pour faire savoir en temps réel où ils sont.

Les grands chefs eux-mêmes explorent le snacking : Guy Martin a créé une sandwicherie de luxe, Jean-François Piège a imaginé trois recettes pour Sushi Shop, Marc Veyrat a crée un concept européen de fast-food bio et Thierry Marx a même créé une école de street food.

Les distributeurs s'en inspirent également : Monoprix envisage de lancer Monop' Street, des camionnettes de rue vendant ses meilleurs produits de restauration rapide.

En France, le marché de la street food est estimé à 32,7 milliards d’euros en 2011, en croissance de 66,5% depuis 2004, selon le cabinet spécialisé Gira Conseil.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

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21/03/2012 | Lien permanent

The Food and Drink Sector - What Future?

Dans le cadre du programme Sector Futures, qui a pour objectif de faire le point sur les perspectives de secteurs tels les services financiers, les technologies de l'information et de la communication, les services sociaux et la santé, etc., l'EMCC (European Monitoring Centre on Change) explore les évolutions et l'avenir possible du secteur de l'agro-alimentaire en Europe. Le premier rapport présente un panorama du secteur et des tendances à l'œuvre, comme la tendance à la mondialisation économique, les progrès technologiques, tendances sociodémographiques.

Un deuxième rapport développe des scénarios et leurs implications, tandis qu'un troisième rapport aborde la question de l'avenir des politiques alimentaires, en faisant le point sur les initiatives nationales (Royaume-Uni) et européennes en matière de recommandations nutritionnelles, sécurité sanitaire, environnement...

Le compte-rendu

Site des rapports

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14/04/2009 | Lien permanent

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