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10/09/2013

Production ovine laitière en 2020

L'Institut de l'élevage a conduit une étude prospective sur l'avenir de la production ovine laitière à l'horizon 2020, en lien avec le comité national brebis laitière (CNLB) et le comité lait de brebis de FranceAgriMer.

La filière ovine laitière française repose sur trois bassins traditionnels de production fromagère : la zone de Roquefort, les Pyrénées-Atlantiques et la Corse. Pour ces trois régions de montagne, la filière lait de brebis constitue une activité majeure, néanmoins confrontée depuis quelques années à plusieurs difficultés : accroissement des coûts de production, diminution des revenus, conditions de travail difficiles des éleveurs, départ anticipé des éleveurs et insuffisance du nombre d'installations, etc.

L'étude Bergers demain en brebis laitières visait ainsi à élaborer un diagnostic prospectif des exploitations ovines laitières françaises et des filières et des marchés, afin d'identifier des actions stratégiques permettant de conforter la compétitivité territoriale de la filière.

Les objectifs stratégiques définis au cours de l'étude sont au nombre de quatre : accroître la valeur ajoutée produite par les exploitations ; préserver les emplois directs et les emplois induits générés par la filière ; développer une production de qualité valorisant les territoires ; dynamiser les ventes des produits de la filière (fromages et agneaux de lait).


Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

Source : Institut de l'élevage

14:56 Publié dans 1. Prospective, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : viande |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/07/2012

La culture de viande in vitro à partir de cellules souche : défis et perspectives

Un article du Meat Science journal fait la synthèse de différentes alternatives à la viande, en mettant l'accent sur la viande in vitro, également nommée « steak artificiel ». La production de muscle artificiel à partir de cellules souches de bovins est possible depuis environ 15 ans, mais n'a encore jamais été utilisée aux fins de production de viande.

Le recours à de la viande in vitro est considéré par certains comme une alternative susceptible de pallier les inconvénients liés à l'impact environnemental, de prendre en compte le bien-être animal ou certains risques de santé publique pouvant être associés à la consommation de viande. L'équipe du Dr Post (université de Maastricht) effectue des travaux visant à synthétiser, pour le mois d'octobre 2012, un steak artificiel. Un investisseur privé a financé ces recherches à hauteur de 250 000 euros.

Toutefois, l’INRA estime aujourd’hui qu’il est possible, tout au plus, de produire en faible quantité un agglomérat de cellules musculaires qui ne ressemble ni tout à fait à du muscle ni à un steak. En plus des handicaps financiers et techniques de cette synthèse, il faudra également, pour envisager un jour la commercialisation de ce produit, pallier son absence de qualité gustative et améliorer son image auprès des consommateurs. Il conviendra aussi d'évaluer les aspects environnementaux et le bilan énergétique de la production in vitro par rapport à la production naturelle.

 Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

 Source : Post, M.J., « Cultured meat from stem cells: Challenges and prospects », Meat Science (2012) « Viande in vitro : entre faux espoirs et vraies solutions, comment gérer les pénuries
alimentaires ? »,  Atlantico, 8 mars 2012

16:45 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : viande |  Imprimer | | | | |  Facebook

21/03/2012

Vers un ralentissement des importations de viande en Chine ?

La banque néerlandaise Rabobank prévoit que les importations chinoises de viandes de porc devraient ralentir en 2012, mais rester à un niveau élevé. La Chine a augmenté ses importations de viandes et abats de porc de respectivement plus de 80% et plus de 20% (pour un total respectif de 380 000 tonnes et 850 000 tonnes) en 2011, d’où une hausse globale des prix. Les importations chinoises sont susceptibles de diminuer de 18% à 35% en 2012 par rapport à 2011, la production domestique retrouvant ses bases. Cependant, la situation sanitaire dans les élevages (fièvre aphteuse) continuera de jouer un rôle très important sur l’état du marché. De plus, la levée récente des barrières sanitaires pour le porc brésilien devrait accentuer la compétition entre exportateurs.

14:56 Publié dans 3. Prévision, Filières agricoles | Lien permanent | Tags : viande, chine |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/02/2012

Inde : flambée des exportations de viande

Alors qu'on attendait l'explosion des grands producteurs du Mercosur (Brésil, Argentine), c'est l'Inde qui réalise une percée dans le commerce mondial de viande, selon une étude de l'Institut de l'élevage.

Ce pays est devenu en quelques années le quatrième exportateur mondial de viande bovine, grâce à une compétitivité prix imbattable (le prix de vente moyen se situe à 2,57 dollars US/kg).

L'Inde a un clair potentiel pour faire progresser ses exportations : son cheptel bovin, de loin le plus nombreux du monde, est aujourd'hui très peu utilisé pour produire de la viande, interdit hindouiste oblige. Mais face à la forte demande mondiale, une véritable industrie exportatrice se structure, exclusivement à partir de bufflons. Aujourd'hui interdite dans beaucoup de pays pour des raisons sanitaires (à cause de la fièvre aphteuse en particulier), la viande indienne gagne des parts de marché dans de nombreux pays émergents, notamment les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. L'USDA estime même que l'Inde pourrait ravir aux États-Unis la place de troisième exportateur mondial dès 2012.

11:28 Publié dans Filières agricoles, Mondialisation et international, Production et marchés | Lien permanent | Tags : viande, inde |  Imprimer | | | | |  Facebook

17/09/2010

Tendances du secteur avicole mondial

Entre 2000 et 2008, la croissance annuelle de production de viande de poulet a été de 3,8% par an, mais avec des différences régionales importantes : de 2,7% en Afrique à 4,1% en Asie.

Dans l'UE27, la production a augmenté de moins de 1% par an, passant de 8,2 millions de tonnes en 2000 à 8,9 millions en 2008. En revanche, la production russe est passée de 750 000 tonnes en 2000 à 2,5 millions de tonnes en 2010. Entre 2000 et 2008, la Russie a représenté à elle seule la moitié de l’augmentation de production d’Europe continentale.

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Les soutiens publics de ce pays ont encouragé à la fois l’innovation et les créations de nouvelles structures de production. En 2008, 86 % de la production avicole russe était réalisée par des poulaillers modernes et de grande taille.

Le président russe s’était engagé au début de l'année 2010 à assurer l’autosuffisance de la Russie pour 85% de la consommation de viandes d’ici 2020. D’après les dernières estimations du ministère russe de l’Agriculture, l’objectif pourrait être réalisé avant 2015.

Source : Global Poultry Trends, The Poultry site

10:27 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent | Tags : viande, russie |  Imprimer | | | | |  Facebook

12/03/2010

Perspectives du marché européen de la viande

Selon une étude de la banque néerlandaise Rabobank, la forte progression de la demande globale en viande qui se profile pour les 20 prochaines années représente un magnifique challenge pour les entreprises européennes. Elle évalue à 90 milliards de tonnes la demande mondiale en viande bovine en 2025, contre 70 milliards en 2005.

Pour les quatre viandes - boeuf, porc, volaille et agneau - la demande passerait de 260 milliards en 2005 à 400 milliards en 2025, soit près de +50 % en vingt ans. Mais cette croissance ne portera que très peu sur le marché européen. Elle se fera à près de 70% en Asie, et 28% en Amérique du Sud et en Afrique.

 

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L'étude montre aussi que sur les 50 dernières années, les événements comme les chocs pétroliers, les crises financières, ont un faible impact à long terme sur la demande en viande. L'impact se fait à court terme seulement. La volaille est la moins vulnérable aux crises économiques.

Pour relever ce défi, l'auteur de l'étude estime que les entreprises européennes ont beaucoup de chemin à faire vers la concentration par rapport aux grandes entreprises américaines et brésiliennes, et que trop de sociétés travaillent sur une seule viande, et sur un seul marché national.

Elles pourraient déjà tirer mieux parti du grand marché européen avec des produits de base à larges volumes à l'international. Les marchés de niche présentent eux aussi, selon cette étude, de belles perspectives. Le prix de l'alimentation animale et les taux de change joueront un rôle clé dans le positionnement des entreprises.

Le PPT de l'étude

 

A lire aussi : Le marché mondial de la viande bovine en 2009 de l'Institut de l'élevage qui confirme la "ruée vers l'Asie" (43 p.)

 

10:43 Publié dans Filières agricoles | Lien permanent | Tags : viande |  Imprimer | | | | |  Facebook