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04/11/2013

Le premier inventaire à grande échelle de la forêt amazonienne

Un article de synthèse publié en octobre 2013 dans la revue Science présente les résultats du premier inventaire à grande échelle de la forêt amazonienne. Plus d'une centaine de chercheurs du monde entier (dont de l'Inra, du Cirad, du CNRS et de l'IRD pour la France) ont compilé et standardisé les données de plus d'un demi-million d'arbres dans 1 170 parcelles réparties dans différents types de forêts de basse altitude de l'Amazonie. Ces données ont permis d'analyser la densité, l'abondance et la diversité de ces arbres.

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Le JRC cartographie le potentiel de pollinisation des espaces cultivés en Europe

La pollinisation par les insectes est nécessaire pour plus de 75% de la production alimentaire mondiale, et pour 84% des espèces cultivées en Europe. Des chercheurs du Joint Research Centre (JRC) ont élaboré un indice de potentiel de pollinisation (RPP, relative pollination potential) afin de cartographier, au niveau européen, le potentiel de pollinisation pour les cultures alimentaires (fruits, légumes, oléagineux, etc.). Cet indice est basé sur des données spatiales européennes d'usages des terres et sur l'hypothèse selon laquelle certains habitats (lisière de forêt, prairies fleuries, zones humides) sont favorables aux pollinisateurs sauvages (en plus d'autres conditions, notamment climatiques). Les résultats, publiés dans la revue Land, montrent que le potentiel de pollinisation a tendance à s'accroître en allant vers le sud de l'Europe, en lien avec des températures plus chaudes.

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Les chercheurs ont également évalué le lien entre potentiel de pollinisation et production agricole. Il apparaît qu'au niveau européen, l'absence de pollinisation engendrerait une diminution de l'ordre de 25% à 32% de la production agricole. Les auteurs indiquent que davantage d'observations seraient nécessaires pour des résultats plus robustes et qu'il faudrait prendre en compte d'autres déterminants de l'abondance des pollinisateurs (notamment l'usage des pesticides). Malgré ces limites, ils concluent que les résultats de cette étude militent d'ores et déjà pour une meilleure protection de la biodiversité et des services écosystémiques au niveau européen.

 Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

 Source : Joint Research Centre

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03/11/2013

Un quart de l'agriculture mondiale est produite dans des zones où il existe des tensions sur la ressource en eau

Dans le cadre du projet Aqueduct, qui a pour objectif de répondre au souhait des entreprises et de leurs investisseurs de mieux comprendre et anticiper les risques de pénurie d'eau, le World Resources Institute (WRI) a mis en ligne une carte interactive superposant productions agricoles et zones géographiques sujettes à une tension sur la ressource en eau. Cette tension est calculée à partir d'un ratio de la totalité des prélèvements en eau (tous usages confondus) sur la disponibilité de la ressource renouvelable dans une région donnée. Cette méthode conduit à identifier et classer les zones où les risques de pénuries sur la ressource renouvelable sont élevés. Si ce ratio atteint 40%, alors la ressource est considérée comme menacée ; à partir de 80 %, elle l'est fortement. Selon cette carte, 28% de la surface agricole cultivée se situent dans une zone où la tension sur la ressource en eau est forte ; et 56% des surfaces irriguées sont concernées.

 

Surfaces agricoles irriguées et niveaux de tension sur la ressource en eau dans le monde

 

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Légende : en jaune, régions où la tension est considérée comme faible, en rouge où elle est menacée et en rouge foncé fortement menacée

Cette carte repose sur le croisement de travaux réalisés sur la répartition des surfaces agricoles en fonction des cultures au sein de l'université de McGill, sur les zones irriguées par la FAO (Aquastat), et sur l’empreinte eau par l’université de Twente aux Pays-Bas, ainsi que des travaux précédents du WRI.

 

Elise Delgoulet, Centre d'études et de prospective

 Source : World Resources Institute

13:21 Publié dans Environnement | Lien permanent | Tags : eau |  Imprimer | | | | |  Facebook

Utiliser Google street view pour évaluer la répartition de la chenille processionnaire du pin ?

La cartographie de la répartition des espèces invasives est importante pour suivre leur évolution, en particulier sous l'effet du changement climatique. Le problème est que les données spatiales sont souvent peu disponibles et très coûteuses à acquérir sur le terrain. Une équipe de chercheurs de l'Inra a testé l'utilisation des vues panoramiques de Google street view pour savoir si cet outil permettait de collecter des données de manière fiable sur la localisation de la chenille processionnaire du pin. Les larves de cette dernière construisent en effet des nids en soie de couleur blanche, qui sont facilement repérables dans les arbres.

Dans la région Centre, les chercheurs ont ainsi comparé des données observées sur le terrain aux données tirées de Google street view (photographies prises le long des routes), pour différentes échelles spatiales (maillages de 16 km x 16 km et de 2 km x 2 km respectivement). Pour l'échelle spatiale la plus grossière (16 km), Google street view est un bon indicateur des données observées sur le terrain, avec 96% de données concordantes. À l'inverse, pour l'échelle spatiale la plus fine (2 km), les mesures divergent notablement avec seulement 46% de données concordantes.

Les auteurs de l'étude concluent donc qu'un tel outil ouvre des perspectives importantes pour simplifier et diminuer les coûts d’acquisition de données spatiales utilisées pour cartographier la répartition d'espèces invasives telles que la processionnaire du pin. Toutefois, la fiabilité de ces données dépend fortement de l'échelle spatiale considérée, ainsi que d'autres facteurs tels que le taux de couverture de Google street view et la répartition spatiale des arbres par rapport au réseau routier.

 

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

 Source  : INRA

10:19 Publié dans Climat, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/11/2013

Communication sur les risques alimentaires et réseaux sociaux

Les chercheurs du FoodRisC project (http://www.foodrisc.org/), projet financé par la Commission européenne, ont publié un article sur les relations entre les médias sociaux (comme YouTube, Twitter and Facebook) et les instances publiques.

Ils ont choisi de prendre comme étude de cas la Food Standards Agency (FSA) britannique, responsable de la sécurité sanitaire, qui utilise les différents médias sociaux pour répondre aux interrogations de consommateurs, promouvoir l'éducation nutritionnelle et cibler les publics. Ainsi, tout citoyen peut interpeller l'agence sur Twitter et signaler un problème, trouver des informations sur les allergies sur un site Internet dédié, réagir aux billets du Chief scientist de la FSA sur les questions scientifiques sur un blog (Hungry for Science, http://blogs.food.gov.uk/), ou encore trouver des conseils concernant la cuisson des aliments sur Youtube.

Si la stratégie de la FSA est considérée comme un bon exemple de ce qui peut être fait avec ces nouveaux moyens de communication, les auteurs pointent également quelques limites. Notamment, ils soulignent que les personnes les plus connectées ne sont pas forcément celles que la politique de l'alimentation souhaiterait viser en priorité, par exemple en ce qui concerne la promotion de meilleures habitudes alimentaires.

 Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

 Source : EUFIC

15:18 Publié dans Alimentation et consommation, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Nouveaux virus : tentative d'extrapolation

On estime généralement que 70% des maladies virales émergentes sont d'origine animales. Toutefois, le nombre de virus nouveaux susceptibles d'être découverts dans les prochaines années n'est pas connu.

Simon Anthony, du centre « Infection et immunité » de l'école de santé publique de l'université de Colombia, estime à environ 320 000 le nombre de virus nouveaux qui pourraient être détectés chez les mammifères. Pour arriver à ce chiffre, les chercheurs ont pratiqué une étude sur des échantillons biologiques issus de chauve-souris, en l'occurrence des roussettes du Bangladesh, pour lesquels 58 nouveaux virus ont en effet été identifiés. En extrapolant ce résultat aux 5 486 espèces de mammifères connus, cette étude conclut à un nombre de 318 000 virus. Cette extrapolation comporte toutefois des limites : elle ne prend en compte que les virus des mammifères et pas ceux des oiseaux, et n'est basée que sur une seule espèce.

 Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

 Source : Science Daily

Inauguration de la chaire « Mutations agricoles »

Le Groupe ESA d'Angers et son équipe de recherche en sociologie ont inauguré début octobre, avec le soutien du Crédit Agricole du Maine et de l'Anjou et des Chambres d'Agriculture de l'Aube, de Bretagne et des Pays de la Loire, la chaire « Mutations agricoles ».

L'objectif est d'apporter un éclairage sociologique contemporain sur la profession d’agriculteur. Cette chaire, dont le titulaire est le sociologue Roger Le Guen, s’intéressera aux changements profonds qui affectent la communauté agricole. Elle a vocation à produire des connaissances et idées nouvelles et à susciter des débats sur le devenir des milieux agricoles et ruraux. Elle rassemblera des spécialistes des sciences économiques et sociales, mais aussi des professionnels de l’agriculture et de l’alimentation et des acteurs des zones rurales et leurs élus.

 Source : ESA

10:15 Publié dans Agriculteurs, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/11/2013

La première usine de biocarburants de deuxième génération de taille commerciale

La première usine de biocarburants de deuxième génération de taille commerciale a été inaugurée près de Turin, par Beta Renewables et Novozymes. Ces deux derniers avaient noué un partenariat stratégique fin 2012, faisant de Novozymes le premier fournisseur en enzymes de Beta Renewables, spécialiste des biocarburants. L'installation permet, à partir d'une conversion enzymatique, de produire de l'éthanol à partir de matières premières ligno-cellulosiques non comestibles (résidus de cultures et cultures énergétiques). L'usine utilise des pailles et des cannes de Provence (culture énergétique poussant sur des terres pauvres) et devrait produire entre 40 000 et 60 000 tonnes d'éthanol cellulosique par an.

 Source : Novozymes

10:30 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Biomasse/Biocarburants | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Bioéconomie à l’INRA

 

Dans la continuité du colloque sur la bioéconomie qui s'est tenu les 8 et 9 octobre derniers, l'INRA a ouvert un site dédié à ce sujet émergent. Ce colloque, organisé dans le cadre de l’accord de collaboration scientifique et technique entre l’INRA et l’IFPEN, a réuni un grand nombre d'acteurs (recherche, enseignement, administration et industrie) en accord avec la vision systémique portée par ces établissements, acteurs venant des différents États membres de l’Union européenne. La bioéconomie fait partie des objectifs majeurs du VIIIe programme de recherche européen Horizon 2020.

 Source : INRA

 

10:20 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Les forêts à l'épreuve des pénuries d'eau

Les travaux de l'Australia’s National Centre for Groundwater Research and Training portent sur les forêts tropicales humides, complémentaires de ceux réalisés dans les zones arides ou semi-arides. Leurs résultats montrent la sensibilité de ces massifs forestiers aux pénuries d'eau, ainsi que leur dépendance à l’eau souterraine en cas de pénurie d’eau, alors qu’ils bénéficient d'un environnement favorable en termes de disponibilité en eau.

Ces travaux reposent sur l'observation de la productivité de l'eucalyptus en forêt tropicale humide (New South Wales, Australie) à différentes échelles : depuis la cellule jusqu'à l’ensemble d’individus. Ils mettent ainsi en lumière un possible conflit d'usage entre environnement et activités anthropiques (prélèvement dans la nappe phréatique), dans une zone géographique où la ressource en eau semble pourtant abondante.

Source : Australia’s National Centre for Groundwater Research and Training

10:11 Publié dans Environnement, Forêts Bois | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook