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04/10/2013

L'Inra met au point un nouveau complément alimentaire réduisant la production de méthane par les ruminants

Des chercheurs de l'Inra ont montré que l'utilisation d'un complément alimentaire issu de la fermentation d’un substrat par un champignon du genre Monascus pouvait réduire de 30% la production de méthane par les ruminants. Le substrat organique peut être obtenu à partir de céréales telles que le blé, le riz ou le maïs. Ajouté à la ration alimentaire des moutons, ce substrat fermenté réduit la production de méthane sans affecter la fermentation ruminale. Suite à cette découverte, Inra Transfert cherche des partenaires industriels pour développer la technologie, puis commercialiser le produit comme complément alimentaire pour les ruminants d'élevage.

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

Source : Inra

16:21 Publié dans Climat, Enseignement et recherche | Lien permanent | Tags : élevage |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/10/2013

Séquençage du génome du palmier à huile et perspectives d'accroissement des rendements

L'agence gouvernementale malaisienne du palmier à huile (Malaysian Palm Oil Board, MPOB) et la société Orion Genomics ont réalisé le séquençage du génome du palmier à huile. Ces travaux, qui ont fait l'objet de deux articles scientifiques dans la revue Nature, ont notamment permis d'identifier le gène SHELL, qui détermine la nature de la coque des fruits (épaisse, absente ou intermédiaire), et de façon liée le niveau de rendement des palmiers. Pour le MPOB, ces travaux devraient permettre d'améliorer les rendements par unité de surface des plantations de palmiers à huile, et donc de préserver des surfaces de forêt tropicale.

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

Sources : BBC , Articles dans Nature

16:19 Publié dans Agronomie, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

02/10/2013

Dans 5 ans, des vaches résistantes à la tuberculose ?

L'association britannique DairyCow a commandé à deux universités écossaises, le Scotland Rural College et l'université d'Edimbourgh, un programme de recherche sur la résistance génétique à la tuberculose bovine. Cette dernière reste en effet préoccupante au Royaume-Uni. Les cas bovins constatés sont souvent en lien avec la contamination d'animaux sauvages, les blaireaux en particulier.

Marco Winters, responsable de la section « génétique » de DairyCow, a conscience qu'il s'agit d'une initiative à relativement long terme. En effet, il faudra attendre avril 2015 avant de pouvoir sélectionner des taureaux porteurs du germe de résistance. Par conséquent, les filles de ces taureaux entreront en lactation au plus tôt en 2018. De plus, il faudra tenir compte du fait que ce gène est relativement peu transmissible verticalement. Ce n'est donc pas avant plusieurs années qu'il pourra être constaté un réel effet sur l'incidence de la maladie. Ce sera alors une importante avancée pour les professionnels de l'élevage bovin.

Selon Georgios Banos, qui pilote le programme, cette étude sera un atout important pour les éleveurs qui pourront ajouter ce trait génétique aux caractères, fréquemment sélectionnés, que sont la fertilité et la production laitière.

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : Dairyco

Les États-Unis interdisent les additifs à base d'arsenic dans l'alimentation des porcs et des poulets de chair

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a décidé de retirer l'autorisation de mise sur le marché de trois additifs alimentaires, à base d'arsenic, utilisés dans l'alimentation des porcins et poulets de chair. Il s'agit de la roxarsone, de la carbasone et de l'acide arsalinique. Cette décision, attendue depuis longtemps, fait suite à une demande formelle du Centre pour la sécurité alimentaire (CFS), de l'Institut de l'agriculture et de la politique commerciale (Institute for agriculture and trade policy, IATP) et d'associations de consommateurs, qui avaient lancé une pétition en ce sens en 2009.

L'IATP estime que cette interdiction est une grande victoire pour les consommateurs, mais souhaite cependant que l'on n'en reste pas là et que la réflexion sur l'évaluation des risques soit élargie à l'ensemble des additifs de l'alimentation animale.

Les additifs à base d'arsenic étaient utilisés à titre préventif contre les coccidioses intestinales, ce qui avait également un effet promoteur de croissance. De plus, ces additifs rendaient la viande de poulet plus rose et plus appétissante. Les additifs arsenicaux ont été interdits en Union européenne en 1999. Auparavant, la roxarsone était assez couramment utilisée dans les élevages porcins et aviaires.

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : IATP

16:17 Publié dans Mondialisation et international, Santé et risques sanitaires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Une mesure inédite pour lutter contre l'érosion des sols en Uruguay

Le gouvernement uruguayen a mis en place une mesure pour lutter contre les risques d'érosion des sols : les exploitations agricoles de plus de 100 hectares doivent dorénavant présenter un plan de culture établi par un agronome indépendant, après diagnostic des sols et du risque d'érosion hydrique. Ce plan de culture doit être élaboré de façon à assurer la conservation des sols, et une pénalité est prévue en cas de non-respect du plan annoncé. D'après les autorités uruguayennes, c'est la première fois en Amérique du Sud qu'un État impose des pratiques agro-environnementales à long terme.

Source : Ministère de l'agriculture et de la pêche d'Uruguay

16:16 Publié dans Environnement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

01/10/2013

Premier vol européen avec du biocarburant à base de sucre

Pour la première fois en Europe, un vol d'essai entre Toulouse et Le Bourget a été réalisé le 20 juin 2013 avec 10% de biocarburant issu de canne à sucre. Ce biocarburant, mis au point par Total et la start-up américaine Amyris, est élaboré à partir de la transformation du sucre en farnésène puis en farnésane. Total produit actuellement ce biocarburant à partir de canne à sucre brésilienne. Il espère une certification du farnésane en 2014, ce qui lui permettrait de développer ses capacités de production en Europe et plus particulièrement en France, à partir de betterave sucrière. Dans les années à venir, Total souhaite également élaborer des biokérosènes à partir des parties non comestibles des plantes.

Source : Total

16:14 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Biomasse/Biocarburants, Energie | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook