Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/05/2012

Perspectives de l'environnement à l'horizon 2050

 Perspectives de l'environnement de l'OCDE à l'horizon 2050 est une exercice de projection sur les questions d'environnement au niveau mondial, réalisé par l'OCDE et l'Agence néerlandaise de l'environnement. Il offre un panorama large des principales tendances en cours et des conséquences de leur prolongement pour 4 grands enjeux environnementaux : changement climatique, biodiversité, ressource en eau et liens santé/environnement.

 

v1_en_img_a21707_10_large.jpg

Lire la suite

15:00 Publié dans 1. Prospective, 4. Politiques publiques, Environnement | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Horizons stratégiques, l'avenir géopolitique à 30 ans

Le rapport de prospective Horizons stratégiques, élaboré par la Délégation aux affaires stratégiques du ministère de la Défense, a pour vocation d'éclairer la préparation des programmes d'armement. Cette réflexion s'adosse à une analyse prospective de l'environnement stratégique international réalisée à partir des tendances globales d'évolution du contexte stratégique, des équilibres géopolitiques mondiaux, de la nature et de l'intensité des risques et des menaces pour en identifier les conséquences sur le positionnement de la France dans le système international au cours des trois prochaines décennies.

Dans l'introduction générale, trois tendances sont mises en avant :

  • la fin de la domination occidentale, le risque de « déclassement » de l'Europe et l'émergence de nouvelles puissances à vocation mondiale (Chine, Inde, brésil) ou à dimension régionale (Afrique du Sud, Indonésie, Turquie) ;

  • l'accélération de la mondialisation et les interdépendances croissantes ;

  • une instabilité et une volatilité de plus en plus marquées.

 Avec des thèmes comme l'économie, la démographie, la santé et les évolutions technologiques, sociétales et culturelles, les ressources naturelles font ensuite l'objet d'un chapitre dédié. En effet, selon le rapport, sous l'effet combiné de l'accroissement de la demande et de la dégradation de l'environnement, l'accès aux ressources constituera l'un des principaux défis auxquels sera confrontée l'humanité.

Les problèmes alimentaires et hydriques, notamment, pourraient devenir des facteurs de conflictualité croissants en contribuant à exacerber des tensions déjà existantes, alimenter les crises économiques et sociales internes et devenir un facteur déterminant de déstabilisation, voire de conflits intra- ou interétatiques.

La deuxième partie du rapport est constituée d'approches régionales, avec des « focus » sur les Etats-Unis, l'Europe, l'Afrique, le Moyen-Orient, la Russie, l'Asie et l'Amérique latine.

Source : DAS

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

14:58 Publié dans 1. Prospective, Mondialisation et international, Sécurité alimentaire | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Territoire durable 2030

La mission prospective du MEDDTL (ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement) pilote le programme « Territoire durable 2030 » visant à « co-construire des scénarios de développement durable des territoires à l'horizon 2030 ». Initié en 2010, ce programme de prospective territoriale aborde « toutes les dimensions économiques, sociales, écologiques, climatiques, énergétiques et institutionnelles ».

La combinaison de deux types de facteurs, (1) déterminants territoriaux (caractéristiques en termes de gouvernance, foncier, formes économiques et sociales, etc.) et (2) niveaux de richesse produits ou existants sur les territoires (richesses économiques, naturelles et humaines) a conduit à construire quatre scénarios.

Pages de CGDD Territoires 2030.jpg


Lire la suite

14:56 Publié dans 1. Prospective, Environnement, Territoires | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

Le changement climatique pourrait accroître la volatilité des prix du maïs

Une étude américaine, parue dans la revue Nature Climate Change, tend à démontrer que la variabilité interannuelle des cours du maïs pourrait passer de 43% (pour la période récente 1980-2000) à 200% (dans le pire scenario simulé pour la période 2020-2040). Cette variabilité des prix est calculée en simulant la variation interannuelle des rendements en maïs, elle-même déterminée par les évolutions des conditions météorologiques annuelles (température, précipitations). Pour cela, les chercheurs se sont appuyés sur des données économiques, climatiques et agricoles, et sur des modèles numériques.

La principale originalité de ce travail est l'étude croisée de deux déterminants de la volatilité des prix (toutes choses égales par ailleurs) : (1) le changement climatique et (2) les interactions agro-énergétiques et les politiques énergétiques (en particulier les mandats d'incorportion des biocarburants). L'étude révèle que :

  • le changement climatique pourrait fortement accentuer la volatilité des cours du maïs aux États-Unis (en raison de vagues de chaleur plus nombreuses et plus intenses dans la Corn Belt, première zone de production de maïs dans ce pays);

  • le maintien d'une politique de promotion des biocarburants (mandats d'incorporation) amplifierait encore l'effet du changement climatique sur la volatilité des prix (effet cumulé). À l'inverse, en l'absence de mandats, l'intégration croissante des marchés agricoles et énergétiques pourrait davantage amortir les chocs induits par les aléas (production de biocarburants accrue en cas de rendements élevés, et inversement).

 Les chercheurs soulignent donc la nécessité de considérer les interactions entre politiques énergétiques et marchés agricoles pour s'adapter au changement climatique.

Source : Nature Climate Change

Noémie Schaller et Pierre Claquin, Centre d'études et de prospective

14:52 Publié dans 4. Politiques publiques, Agronomie, Climat, Production et marchés | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

09/05/2012

Une nouvelle base de données sur les investissements fonciers internationaux

Une nouvelle base de données rend désormais compte des transactions foncières internationales à des fins agricoles en Afrique. Le projet Land Matrix est l'œuvre de cinq partenaires internationaux dont le CIRAD en France, et 40 ONGs et groupes de recherche. Se basant sur une multitude de sources, les chercheurs du projet constatent qu'en 12 ans, près de 5% des terres agricoles des pays les plus pauvres d'Afrique ont été achetées ou louées par des investisseurs étrangers, totalisant ainsi 62% des échanges effectués au niveau mondial. Recensant un total de 1217 transactions, le rapport publié avec le lancement de la base de données évalue à plus de 83 millions d'hectares les terres négociées dans les pays en développement, soit 1,7% de la surface agricole mondiale.

Pages de LAND Matrix IFI.jpg

Si ce phénomène a atteint un sommet en 2009, il s'est ralenti, entre-autres, sous l'effet de la crise économique, observent les auteurs du rapport. Ils attribuent par ailleurs un rôle principal aux pays émergents dans la croissance des investissements, mais aussi aux pays du Golfe, aux États-Unis et aux pays Européens.

Source : Land Matrix

Hiba el Dahr, Centre d'études et de prospective

15:00 Publié dans 5. Fait porteur d'avenir, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

08/05/2012

Bilan énergétique des biocarburants

L'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) a publié en avril un avis sur les biocarburants de première génération.

L'Agence avait réalisé en 2009 une analyse de cycle de vie (ACV) des biocarburants, permettant d'évaluer les gains nets en émissions de gaz à effet de serre par rapport aux carburants fossiles. Cette étude avait montré que les biodiesels et bioéthanols avaient des bilans énergétiques largement positifs (jusqu'à 82% pour les biodiesels et jusqu'à 85% pour les bioéthanols) et permettaient de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre.

 Une nouvelle étude, réalisée en partenariat avec l'Inra (Institut National de la Recherche Agronomique) en 2010-2011, a toutefois montré que le développement des biocarburants de première génération peut conduire à des changements d'affectation des sols (CAS), ces changements pouvant être directs ou indirects. D'après l'Inra, "dans plus de deux tiers des évaluations, la prise en compte, dans le calcul des émissions de gaz à effet de serre de la filière, des émissions générées par le CAS aboutit à un bilan total d'émissions de gaz à effet de serre qui ne permet pas de respecter le critère de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 35% par rapport aux carburants fossiles de référence, compte tenu des valeurs de référence actuellement retenues par l'Union européenne". Ce bilan remettrait donc en cause la durabilité de la production de biocarburants de première génération.

 Notons toutefois qu'il existe des incertitudes sur les évaluations du changement d'affectation des terres et l'ampleur de son impact, et qu'il existe une grande variabilité de résultats en fonction des filières et des régions de production. Ceci rend donc nécessaire la poursuite de travaux d'évaluation des bilans des biocarburants de première génération, notamment en vue d'atteindre l'objectif européen de 10% d'énergies renouvelables dans les transports en 2020.

Sources :

Avis de l'Ademe sur les biocarburants de première génération

Inra Sciences Sociales, "Les agrocarburants de première génération : un bilan mitigé"

Noémie Schaller, Centre d'études et de prospective

15:01 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Enseignement et recherche | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

07/05/2012

Perspectives de l'éthanol brésilien

Selon une étude publiée par Rabobank, l'industrie brésilienne ne tirera pas des bénéfices immédiats des nouvelles orientations politiques (abolition des mesures de soutien) sur le marché de l'éthanol aux États-Unis. En raison d'un fort ralentissement dans la production de canne et des perspectives incertaines pour la croissance de cette production, le Brésil devrait en effet connaître des difficultés à satisfaire sa propre demande intérieure.

Mis à part les facteurs climatiques ayant affecté la production dans le passé, les problèmes structurels qui handicaperont le marché en 2012/2013 sont liés au manque de rénovation des champs de canne, avec des conséquences négatives sur la productivité des cultures dans les prochaines années.

Pour les industriels brésiliens, l'arbitrage entre production de sucre et celle d'éthanol dépendra des niveaux des prix du sucre sur les marchés internationaux, du taux de change real/dollar et du prix de l'éthanol sur le marché domestique.

 Défis et opportunités pour le marché de l'éthanol aux États-Unis au-delà de 2012

Selon l'étude de Rabobank, la croissance de l'offre en éthanol à base de maïs va ralentir au cours des prochaines années, étant donné que les taux d'incorporation obligatoires dans l'essence diminuent. Remplir le mandat d'incorporation actuel devrait s'avérer de plus en plus difficile pour deux raisons : une plus faible consommation d'essence, et une pression accrue sur les marchés des céréales notamment du maïs, contribuant à la volatilité des prix. Malgré le ralentissement de la croissance sur le marché de l'éthanol à base de maïs, les États-Unis n'ont pas été en mesure d'accroître leur production d'éthanol cellulosique ou de carburants alternatifs tels que le biodiesel ou l'éthanol à base de sucre.

 Défis et opportunités pour le marché de l'éthanol Brésilien au-delà de 2012

Selon les estimations actuelles, un minimum de 3 ans serait nécessaire pour que le secteur puisse se rapprocher de sa capacité maximale de production. Environ 130 millions de tonnes de canne supplémentaires par rapport à la production de 2011/12 seraient requis pour fournir en 2015/16 suffisamment d'éthanol au marché du flex-fuel pour maximiser l'utilisation de sa capacité actuelle. Par ailleurs, l'investissement dans des installations existantes pourrait (par rapport à la création de nouvelles unités de production) fournir entre 62 à 125 millions de tonnes supplémentaires. L'étude prévoit en 2015/16 des opportunités pour le Brésil d'exporter de l'éthanol aux États-Unis.

En même temps, selon Rabobank, l'incertitude concernant le prix de l'essence (dont les prix restent administrés) impactera largement l'avenir des investissements dans l'industrie de la canne. Ceci représente un problème crucial pour le marché de l'éthanol hydraté qui est un substitut à l'essence et dont les ventes restent très sensibles à l'évolution de son prix.

D'après Rabobank, les années à venir verront les investissements s'orienter vers le secteur de l'éthanol plutôt que celui du sucre. La volonté du gouvernement brésilien de développer ce secteur pourrait se traduire, au-delà de 2012, par des interventions (taxation des exportations d'éthanol ou même de sucre) ou par la mise en place à moyen ou long terme de mesures d'incitation (comme la construction de nouvelles unités de production).

Source : Rabobank

 Hiba el Dahr, Centre d'études et de prospective

15:02 Publié dans Biomasse/Biocarburants, Mondialisation et international | Lien permanent | Tags : brésil |  Imprimer | | | | |  Facebook

06/05/2012

Les causes des différentiels de rendement en maïs en Afrique

Le département de recherche socio-économique LEI de l'université de Wageningen aux Pays-Bas a publié un rapport qui cartographie le différentiel entre rendement réel et rendement potentiel de maïs pouvant exister dans différentes zones géographiques d'Afrique. Une analyse statistique identifie des facteurs comme l'utilisation d'engrais de synthèse, les infrastructures de transport et les institutions socio-politiques qui ont une relation avec ce différentiel de rendement. La cartographie résultant de l'analyse permet de repérer les zones où des efforts sont particulièrement nécessaires pour améliorer les rendements réels de production du maïs. Elle peut également servir d'outil pour identifier les zones où un système d'assurance récolte pourrait fonctionner de façon efficace.

 La méthode utilisée par le LEI s'appuie sur de l'imagerie satellite et des systèmes d'information géographique pour calculer le différentiel entre rendement actuel et rendement potentiel. La cartographie représente ensuite ce différentiel de rendement. Le croisement avec les indicateurs socio-économiques des différentes régions montre que l'accès aux marchés et l'utilisation d'engrais de synthèse sont corrélés avec un faible différentiel de rendement. Cependant, à une échelle plus fine, ces corrélations sont moins marquées, indiquant que d'autres facteurs entrent en jeu. Des différences marquées apparaissent entre régions administratives, ce qui suggère que des facteurs institutionnels et socio-politiques contribuent à expliquer les différentiels de rendement observés.

Source : LEI, Wageningen 

Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

 

15:01 Publié dans Agronomie, Développement, Mondialisation et international | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook

03/05/2012

La réponse des pays d'Amérique latine et des Caraïbes à la volatilité des prix alimentaires

La FAO, l'Institut inter-amériques pour la coopération agricole (IICA) et la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) viennent de publier un rapport sur la réponse de l'Amérique latine et des Caraïbes à la plus grande volatilité des prix alimentaires et sur les opportunités de coopération régionale. Le rapport propose des recommandations de politiques publiques aux pays des trois grandes régions (Cône Sud, Amérique centrale et Caraïbes).

Constituant les actes de quatre séminaires régionaux organisés pour améliorer le dialogue entre institutions de la société civile, du secteur privé et des pouvoirs publics des différents pays de la zone, ce rapport décrit les réponses en matière de politiques publiques pour faire face à la plus grande volatilité des prix alimentaires. La conclusion recommande plus de coopérer plus afin d'améliorer la transparence et la compétition sur les marchés alimentaires, de permettre aux pays de mieux tirer partie des zones de libre échange régionales, et de mettre en place des politiques de limitation des risques pour les consommateurs les plus vulnérables à travers des actions de protection sociale. Le rapport recommande de porter une attention toute particulière au développement de l'agriculture familiale dans les pays de la région au sein de stratégies nationales plus larges de développement agro-alimentaire.

Source : CEPAL

 Jo Cadilhon, Centre d'études et de prospective

02/05/2012

Un distributeur s'inspire des AMAP pour promouvoir les produits locaux

Le distributeur américain Dorothy Lane propose depuis le mois de juin à ses clients d’adhérer à un club d’achat très proche du fonctionnement des AMAP en France, destiné à soutenir l’agriculture locale. Il est baptisé « Honesty Local ». Ses membres s’abonnent pour 8 ou 16 semaines et, tous les huit jours, peuvent récupérer dans leur magasin un panier de légumes produits localement. Le prix du panier, selon sa taille, est de 15 ou 25 dollars, vendu à un prix inférieur que si les produits étaient vendus individuellement. Ils peuvent être complétés par la livraison de produits supplémentaires : pain, pâtisseries, vins, bières, viande, œufs, produits laitiers ou encore fleurs, produits localement. Cette offre a été proposée, dans un premier temps, pendant les trois mois de l’été.

Source : Minute Marketing, TNS Sofres

15:01 Publié dans Alimentation et consommation | Lien permanent |  Imprimer | | | | |  Facebook