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Cuisson de précision au laser sur des aliments imprimés

Des chercheurs de l'université Columbia ont combiné les technologies d'impression alimentaire en 3 dimensions et de cuisson de précision par laser. Publiés dans la série Science of Food de la revue Nature, ces travaux utilisent de la viande de poulet mixée puis utilisée pour l'impression 3D. Différentes méthodes ont été expérimentées selon la forme donnée à la viande imprimée, le type de laser employé (lumière bleue, infrarouge), la longueur d'onde et le motif dessiné par le faisceau pour la cuisson. Les résultats obtenus sont ensuite évalués selon plusieurs paramètres : profondeur de cuisson, vitesse de refroidissement, diminution du volume, rétention d'humidité, brunissement de la surface, caractéristiques organoleptiques, etc. Ils sont comparés avec une cuisson traditionnelle au four. Il en ressort que la cuisson au laser étend les perspectives de personnalisation des repas imprimés jusqu'au mode de cuisson, pouvant être modulé finement en fonction des attentes des mangeurs. De plus, dans une optique de commercialisation d'aliments précuits, elle peut s'effectuer également sur des viandes imprimées hermétiquement emballées, augmentant ainsi la durée de conservation du produit tout en réduisant le risque de contamination microbienne.

Source : Science of Food

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11/01/2022 | Lien permanent

Nestlé ouvre un institut sur la sécurité sanitaire en Chine

Nestlé a inauguré le 25 mars dernier, à Pékin, un centre de recherche dédié à la sécurité sanitaire (Nestlé Food Safety Institute, NFSI). Cet institut travaillera sur la gestion des risques sanitaires en collaboration avec les universités locales, les organismes de recherche et les agences gouvernementales. Ces travaux ont pour objectif de contribuer à améliorer les règles et standards sanitaires chinois dans le domaine alimentaire. Le NFSI s'impliquera également dans la promotion de la communication scientifique et la mise en place de programmes de formation sur la sécurité sanitaire.

Source : Nestlé

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18/04/2014 | Lien permanent

Changing what we eat

Dans son rapport Changing what we eat, le Food Climate Research Network (FCRN) de l'université d'Oxford souligne la nécessité de transformer les modes de consommation alimentaire pour répondre à la fois aux enjeux de santé publique et aux enjeux environnementaux. Les efforts de recherche doivent pour cela se concentrer sur trois questions : quelles seraient les conditions d'une consommation à la fois bonne pour la santé et l'environnement ? Quelles sont les implications sur la santé et l'environnement des modes de consommation actuels ? Par quels moyens les modes de consommation peuvent-ils être transformés ?

Source : FCRN

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24/06/2014 | Lien permanent

Des plats cuisinés surgelés destinés aux seniors

En Grande-Bretagne, la société On the Menu vient de lancer une gamme de plats cuisinés et de desserts dédiés aux « grands seniors » (personnes âgées de plus de 75 ans), vendus en grandes surfaces. Ils sont conçus avec une forte densité nutritionnelle (les grands seniors manquent d’appétit et sont souvent mal nourris), avec plus de protéines et moins de matières grasses. Les packagings et le mode d’emploi sont également étudiés pour en faciliter l’usage.

Source : The Food & Drink Innovation Network , On the menu

(par Minutes Marketing, TNS Sofres)

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05/04/2012 | Lien permanent

Nanotechnologies en agriculture et alimentation

Un article de la revue Food Policy analyse l'impact de la croissance du recours aux nanotechnologies dans le domaine agro-alimentaire dans les pays de l'OCDE.

 Selon l'auteur, de l'IFPRI (International Food Policy Research Institute), l'usage des nano-particules est en constante augmentation dans les secteurs de l'agriculture et de l'alimentation depuis 2006. Elles peuvent être un élément soit de l’aliment (complexe vitaminés avec système d'encapsulation des substances actives), soit de l’emballage alimentaire (par exemple nano-traceur qui permet de détecter la présence de germes pathogènes). En agriculture, le recours aux nano-pesticides permet de réduire les intrants.

Les investissements en matière de recherche atteindraient, à l’échelon mondial, plusieurs milliards de dollars. Le nombre de firmes agroalimentaires impliquées est passé de 200 à 400 entre 2006 et 2010, et ce chiffre atteindrait 1000 en 2020.

Face à la montée de l'utilisation de ces produits, l'auteur identifie trois défis principaux : continuer l'investissement en recherche (principalement sur l'évaluation des risques), maîtriser la gestion du risque et prendre en compte l'acceptation du public.

 Il n'y a pas d'obligation d'étiquetage de ces produits et il n'y a donc pas de registre officiel des produits alimentaires contenant des nano-particules. Toutefois, deux registres officieux sont répertoriés :

  • le registre Project of Emerging Nanotechnologies (PEN) sur le territoire des États-Unis, qui répertoriait 89 produits en 2010,

  • Le registre établi par le BEUC (Organisation des consommateurs européens) sur le territoire communautaire, qui répertoriait 27 produits en 2010 (et 10 en 2009).

 

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : Guillaume P. Gruère, « Implication of nanotechnology growth in food and agriculture in OECD countries », Food Policy, avril 2012.


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05/04/2012 | Lien permanent

Un concours pour repenser l'étiquetage alimentaire

La multiplication des informations figurant sur les produits alimentaires (nutritionnelle, environnementale, etc) est parfois accusée de mener à la confusion des consommateurs.

Pour résoudre ce problème, l'école de journalisme de l'Université de Berkeley, en partenariat avec le Art Center College of Design’s Designmatters, a lancé un concours, intitulé Rethink the Food Label. L'objectif était de redessiner l'étiquettage des produits, afin de le rendre plus facilement lisible et compréhensible. Un panel de juges d'origines variées a élu le design proposé par Renee Walker (cliquer pour agrandir) :

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28/07/2011 | Lien permanent

Signature d’un accord de coopération entre les agences sanitaires française et japonaise

Un accord de coopération a été conclu en octobre 2015, pour une durée de 5 ans, entre l'Anses et son équivalent japonais, la Food Safety Commision of Japan (FSCJ). Cette collaboration aura pour objectif de partager des données dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, et notamment sur l’évaluation des risques, dans les domaines d’intérêt communs aux deux agences : microbiologie alimentaire, aquaculture, biotoxines marines et contaminants. La FSCJ a notamment fait des études ces dernières années sur la contamination radioactive des aliments, la contamination des produits de la pêche par la méthyl mercure et les aliments génétiquement modifiés.

Source : Anses

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09/11/2015 | Lien permanent

Changement de régimes alimentaires et utilisation des terres agricoles

Un article dans Global Food Security explore les conséquences, au niveau des surfaces de terres agricoles mobilisées, de l'introduction d'insectes, de viande in vitro ou encore de tofu dans les régimes alimentaires. Les auteurs insistent sur l'approche stylisée qu'ils ont retenue. En effet, leur publication propose plusieurs scénarios où ces alternatives remplacent 50 % des produits animaux actuellement consommés (viande, lait et œufs), sur la base d'une équivalence en énergie ou protéines. Le pourcentage est choisi arbitrairement, l'objectif étant de comparer les scénarios entre eux. D'autres scénarios sont également considérés : ils contiennent des remplacements d'une partie des produits animaux consommés par un type de viande donné, du lait, des œufs ou encore par des produits de l'aquaculture ; certains reposent sur des régimes alimentaires moyens tels que ceux en Inde ou aux États-Unis (respectivement pauvre et riche en produits animaux). Par ailleurs, les auteurs ont intégré un scénario avec une réduction des déchets produits par les consommateurs et des nutriments ingérés au-delà des recommandations.

Les auteurs utilisent l'index Human appropriation of land for food (HALF index) pour estimer la surface nécessaire pour approvisionner la population mondiale, avec un régime alimentaire donné, et ce à pratiques et technologies constantes. Le travail prend 2011 comme année de référence pour effectuer les différentes substitutions en produits alimentaires. Les auteurs concluent que tofu et insectes mobiliseraient le moins de terres (environ -35% par rapport au régime alimentaire de 2011), ce qui est assez comparable au scénario de remplacement par des œufs ou de la viande de volaille (entre -28 et -30%). En revanche, un scénario avec une alimentation plus riche en protéines animales conduirait à une augmentation virtuelle des terres agricoles de +178 %. Le tableau ci-dessous reprend l'ensemble des résultats.

Résumé des différents scénarios et résultats en termes de surface, de variation de l'index HALF

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Source : Global Food Security (figure partielle)

Pour finir, la dernière section de l'article énumère un certain nombre de limites : la non prise en compte du commerce international, de l'acceptabilité de certaines alternatives alimentaires, de la redistribution géographique et/ou temporelle des terres cultivées, etc.

Élise Delgoulet, Centre d'études et de prospective

Source : Global Food Security

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09/06/2017 | Lien permanent

Sécurité sanitaire et nutrition : enjeux politiques pour l'Union européenne à 2050

Le Joint Research Centre a publié, en décembre 2016, les résultats d'un exercice de prospective portant sur les enjeux sanitaires et nutritionnels pour l'Union européenne à 2050. Cet exercice a pour objectifs de nourrir un processus de réflexion autour de l'évolution des outils politiques européens, et de contribuer à l'identification des enjeux à venir dans ces deux domaines. En s'appuyant sur un ensemble varié de moteurs (cf. tableau ci-dessous), quatre scénarios sont proposés :

- « global food », projection de la situation actuelle de l'UE à 2050, avec notamment une chaîne alimentaire mondiale plus interconnectée ;

- « regional food », qui repose sur la recherche de l'auto-suffisance, d'un modèle d'économie circulaire, avec abandon des principaux accords commerciaux ;

- « partnership food », dans lequel l'UE est faible sur le plan économique, perd de l'influence au niveau mondial, en particulier en matières agricole et alimentaire, et entretient des relations privilégiées avec un acteur mondial majeur (ex : États-Unis, Canada) ;

- « pharma food », associant notamment commerce globalisé, économie européenne forte et une population se tournant vers des aliments fonctionnels.

Pour chaque scénario, des options politiques, des besoins de recherche et des indicateurs sont identifiés au regard des enjeux mis en exergue.

Moteurs retenus pour chaque scénario

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Source : JRC

En conclusion, les auteurs dégagent des éléments communs aux quatre scénarios. De manière générale, le cadre réglementaire européen apparaît robuste et adapté aux enjeux à venir. Des pistes d'évolution sont également identifiées : amélioration de l'effectivité des politiques nutritionnelles européennes ; harmonisation des approches d'évaluation des risques et inclusion d'autres « facteurs légitimes » (ex : bénéfices pour la santé, conséquences socio-économiques) ; développement d'indicateurs adaptés et harmonisés pour mesurer et surveiller la performance européenne en matière de sécurité sanitaire ; mise en place d'un système d'alerte sur les dangers émergents ; adaptation des services officiels de contrôle aux besoins futurs ; investissement dans l'éducation du public en matière de sécurité sanitaire et de nutrition.

Julia Gassie, Centre d'études et de prospective

Source : Joint Research Centre

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19/01/2017 | Lien permanent

Sécurité sanitaire et comportements alimentaires dans les pays à revenus faibles et intermédiaires

Un article paru dans Global Food Security, en mars 2022, s'intéresse à l'impact des préoccupations de sécurité sanitaire sur les comportements alimentaires, dans les pays à revenus faibles et intermédiaires (PRFI). Chaque composante du système alimentaire peut être concernée par le problème de la sûreté alimentaire, que cela soit au niveau de la production (ex. usage non réglementé des pesticides), de la transformation (ex. eau contaminée), de la commercialisation (ex. insalubrité des points de vente), du transport o u encore de la consommation elle-même (ex. pratiques inappropriées de conservation des aliments). Ces enjeux sont particulièrement prégnants dans les PRFI, où les normes réglementaires et les systèmes de contrôle sont souvent limités. Pour autant, peu d'études portent sur le sujet, la plupart ayant été conduites dans les pays à revenus élevés.

Les auteurs font l'hypothèse que les préoccupations liées à la sûreté alimentaire dans les PRFI ont, assez paradoxalement, des conséquences négatives sur le comportement des consommateurs et sur la qualité de leur alimentation. Elles les conduisent par exemple à privilégier des aliments emballés, jugés sanitairement plus sûrs, mais qui sont en réalité plus pauvres sur le plan nutritionnel. Pour le montrer, ils ont procédé à une large revue de la littérature, en mobilisant un cadre conceptuel « socio-écologique » (figure ci-dessous).

Cadre conceptuel utilisé pour la revue de littérature

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Source : Global Food Security

46 études pertinentes ont été identifiées, portant principalement sur des pays africains et asiatiques (figure ci-dessous). La plupart ont été publiées après 2016, ce qui témoignerait, selon les auteurs, d'un intérêt grandissant pour ce sujet.

Nombre d'études conduites sur la sécurité sanitaire, par pays à revenus faibles ou intermédiaires, entre 2003 et 2021

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Source : Global Food Security

Conformément à l'hypothèse de départ, l'analyse montre que les préoccupations liées à la sûreté alimentaire peuvent se traduire par une baisse des achats de fruits et légumes frais, perçus comme plus sensibles d'un point de vue sanitaire.

Certaines études plaident donc pour un renforcement de l'éducation à l'alimentation, du cadre réglementaire ou encore du soutien aux actions de certification ou d'étiquetage, même si ces dernières peuvent souffrir de moyens de contrôle limités. Les auteurs estiment que ces préoccupations devraient être prises en compte par les politiques publiques, pour prévenir l'aggravation de certaines problèmes de santé publique (surpoids, obésité).

Johann Grémont, Centre d’études et de prospective

Source : Global Food Security

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16/03/2022 | Lien permanent

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