Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : food harvest

Foodpolis, le cluster coréen dédié à l’alimentation

À l’occasion du SIAL 2014, l’Agency for Korea National Food Cluster a présenté le projet Foodpolis, dans l’optique de recruter des entreprises, en particulier américaines et européennes. Initié en 2008 et bénéficiant d’un budget d’environ 500 millions d’euros, l’objectif de Foodpolis est de devenir la plate-forme privilégiée pour les exportations agroalimentaires à destination de l’Asie du nord-est (Corée, Japon, Chine). S’inspirant notamment de la Food Valley au Pays-Bas et du pôle de compétitivité Vitagora (Dijon), cette zone située à moins de deux heures de Séoul (train à grande vitesse en construction) proposera aux entreprises des terrains, des infrastructures commerciales (port, aéroport, etc.), trois centres de R&D, ainsi qu’un « coup de pouce » administratif. Le projet devrait être lancé début 2016.

Foodpolis.jpg

Sources : Korea National Food Cluster, AFP

 

Lire la suite

31/10/2014 | Lien permanent

Un écart grandissant entre les prix des produits sains et moins sains, au Royaume-Uni

Dans un article publié en octobre dans la revue PLOS One, des chercheurs du Centre for Diet and Activity Research de l’université de Cambridge montrent que l’écart entre les prix des produits « plus sains » et des produits « moins sains » s’est accru entre 2002 et 2012, au Royaume-Uni. De plus, si l’augmentation des prix des produits alimentaires a été plus rapide que celle des autres biens de consommation sur la période 2002-2012, celle des prix des produits plus sains a été encore plus importante : augmentation de 1,84 £ pour 1 000 kcal pour les produits sains, contre 0,73 £ pour les produits moins sains. Les produits plus sains étaient ainsi trois fois plus chers, par calorie, en 2012 par rapport aux produits moins sains.

Mean price of foods by Eatwell food group, 2002–2012

prix-UK2.jpg

Cette étude a porté sur 94 aliments et boissons. Leur choix a été fondé sur un croisement entre les données du Consumer Price Index et du National Diet and Nutrition Survey, sachant que la qualité nutritionnelle des produits a été évaluée sur la base du modèle de profil nutritionnel de la Food and Standard Agency (FSA-Ofcom).

Source : PLOS One

 

Lire la suite

06/11/2014 | Lien permanent

Rapport mondial sur les crises alimentaires en 2018

Le Food Security Information Network (FSIN) a publié récemment la troisième édition de son rapport sur les crises alimentaires. Fruit d'un travail collectif associant diverses organisations internationales et mobilisant des méthodes rigoureuses, ce document présente une synthèse des crises survenues en 2018, détaille les 27 principales et identifie les causes et risques potentiels pour 2019.

L'année passée, plus de 113 millions de personnes ont connu des situations de faim avancée nécessitant une aide d'urgence : 53 pays sont concernés, sachant que huit rassemblent les deux tiers de ces individus. Les principales causes identifiées sont les conflits et l'insécurité (pour 74 millions de personnes), les catastrophes naturelles et climatiques (29 millions) et les chocs économiques (10,2 millions). En dix ans, les besoins d'aide ont augmenté de 127 %, parmi lesquels 40 % destinés aux problématiques agricoles et alimentaires. Ce constat amène les auteurs à appeler à de nouveaux modes de coordination de l'ensemble des interventions humanitaires.

Cadre harmonisé de classification de la sécurité alimentaire

Crises alimentaires.jpg

Source : Food Security Information Network

Source : Food Security Information Network

Lire la suite

06/05/2019 | Lien permanent

Densité de population et canaux de distribution sur les marchés alimentaires locaux aux États-Unis

Publié début mars 2019, un article de la revue Applied Economic Perspectives and Policy analyse les effets de la densité de population sur trois canaux de distribution des marchés alimentaires locaux : vente directe, revendeurs (ex. : restaurants) et grossistes. La Local Food Marketing Practice Survey (5 700 répondants) fournit les données sur les pratiques de vente des agriculteurs, leur localisation (comté) et la distance parcourue. Un modèle statistique quantifie l'influence de la densité de population sur la probabilité de choisir un canal de distribution donné, et, pour les participants, l'impact sur les ventes. À faible distance (25 miles), une densité de population plus élevée favorise le choix de la vente directe au détriment des grossistes, mais cet effet s'atténue rapidement au-delà de 50 miles. Pour le recours aux revendeurs, l'effet de la densité de population est significativement positif jusqu'à 100 miles. Selon les auteurs, cette analyse spatiale des marchés alimentaires locaux fournit des éclairages pour mieux cibler les programmes de soutien public en faveur des marchés alimentaires locaux, comme par exemple le Local Food Promotion Program de 2014, qui appuie les intermédiaires tels que les food hubs.

Source : Applied Economic Perspectives and Policy

Lire la suite

08/04/2019 | Lien permanent

Préférences des Danois pour les aliments issus de l'agriculture biologique : diverses orientations portées par la santé

Dans un article publié récemment dans la revue Food Quality and Preference, des chercheurs du département Économie de l'alimentation et des ressources, de l'université de Copenhague, présentent une étude mettant en évidence la pluridimensionnalité des motivations dites de « santé » quant à la préférence des consommateurs danois pour les produits biologiques. La méthode qualitative des focus groups a été utilisée (39 adultes répartis dans 6 groupes) et les données ont été analysées en mobilisant la « théorie des conventions » de Boltanski et Thévenot. Quatre types de perspectives de santé (valeur nutritionnelle, pureté, plaisir, santé holistique) sont identifiés, mobilisés différemment dans les débats et les justifications des participants (tableau ci-dessous).

Perspectives sur la santé mobilisées par les participants lors des discussions sur les aliments biologiques et la santé

danemark.jpg

Source : Food Quality and Preference

La santé associée à la pureté (absence d'additifs, etc.) apparaît comme la conception la plus courante, en relation avec les produits biologiques chez les participants. Cependant, en déplaçant la discussion sur l'alimentation saine, cette perspective perd de sa légitimité au profit de la vision nutritionnelle. Celle-ci domine dans l'évaluation du caractère sain de l'aliment, objectivée par le recours à des preuves scientifiques et médicales.

Source : Food Quality and Preference

Lire la suite

02/07/2018 | Lien permanent

Publication du rapport mondial 2022 sur les crises alimentaires

Le sixième rapport mondial sur les crises alimentaires, publié en juin 2022 par le Global Network Against Food Crises, alerte sur l'augmentation de l'insécurité alimentaire en 2021. Il rend compte des grandes évolutions mesurées par les indicateurs liés à la sécurité alimentaire depuis 2016, ainsi que les facteurs responsables de leur accroissement dans 53 pays sélectionnés pour leur degré élevé d'insécurité. Les conflits constituent le moteur principal dans 24 pays (déplacement des populations). Ils sont suivis par les chocs économiques (y compris ceux liés à la pandémie de Covid-19) pour 21 pays, puis par les événements climatiques extrêmes (8 pays). Le rapport propose une projection de ces données en 2022 pour 41 pays (figure ci-dessous), avant de détailler la situation par grande région et par pays.

Projection du nombre de personnes en situation de crise alimentaire en 2022

carte crises alimentaires .jpg 
Source : Global Network Against Food Crises

Source : Global Network Against Food Crises

Lire la suite

11/07/2022 | Lien permanent

Nouvelles protéines et allergénicité

La revue Trends in Food Science & Technology a publié, en mars 2018, un bilan des connaissances et des enjeux en matière d'évaluation des allergies liées aux novel foods. Pour diverses raisons – augmentation de la population mondiale et de la consommation des pays émergents, recherche d'alternatives à la viande, etc. –, de nouvelles sources protéiques apparaissent sur le marché. Une partie relève du règlement novel food et peut présenter un risque allergène. Cela a été mis en évidence notamment pour des protéines fongiques et des insectes comestibles (sauterelles, criquets, larves de papillons ou de coléoptères), dont certains peuvent, de surcroît, induire des réactions croisées (ex. allergie au ténébrion entraînant une allergie aux crevettes). Les aliments novel foods étant soumis à autorisation de mise sur le marché, l'EFSA a publié en 2016 un guide, destiné aux professionnels, sur l'évaluation de l'allergénicité de ces produits.

L'article souligne que l'évaluation passe d'abord par une caractérisation du composé protéique allergisant, et dresse un panorama des approches disponibles : les méthodes classiques (Kjeldahl, Dumas, acide bicinchoninique ou CBQCA), puis des techniques plus récentes faisant appel à la spectrométrie de masse. Il peut s'agir de la méthode ciblée, qui donne une quantification absolue d'allergènes protéiques spécifiques, ou de la méthode non ciblée, qui permet d'obtenir un criblage de protéines complexes dans les aliments. Cette technologie est par exemple utilisée pour détecter les allergènes dans les arachides, les céréales et leurs composés dérivés tels que le gluten.

D'après les auteurs, compte tenu de l'augmentation du nombre d'allergies alimentaires, la mise au point de méthodes de routine, d'un coût abordable pour caractériser les allergènes potentiels dans les nouveaux aliments, est essentielle pour l'analyse de risques. Des organismes internationaux de standardisation tels que l'AOAC (association des chimistes analytiques officiels, basée aux États-Unis), s'attachent à l'harmonisation et la validation de méthodes de routine pour la détection d'allergènes multiples. De son côté, le réseau européen ImpARAS (Improving Allergy Risk Assessment Strategy for new food proteins), qui dépend de l'action COST (European Cooperation in Science and Technology), prépare un inventaire de ces méthodes.

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : Trends in Food Science & Technology

Lire la suite

07/06/2018 | Lien permanent

Planification urbaine et dernier kilomètre alimentaire

De plus en plus de villes se préoccupent de l'impact environnemental de leur approvisionnement alimentaire. Une note du CIHEAM évoque l'Urban Food Planning comme un champ de recherche émergent et cite les villes comme San Francisco, New York, Londres ou encore Pise, où les décideurs publics ont pris diverses mesures pour mieux intégrer les questions alimentaires dans la planification urbaine.

Selon les travaux de l'auteur, le « dernier kilomètre alimentaire », à la fin de la chaîne qui va du producteur au consommateur, est celui sur lequel il y a les plus grands progrès à faire (inefficacités logistiques, véhicules très polluants, etc.). Les Food Hubs (plateformes qui mettent en relation les producteurs et les consommateurs en prenant en charge stockage et logistique) peuvent pallier ces inconvénients.

 Source : CIHEAM

Lire la suite

24/04/2013 | Lien permanent

Résultats de la surveillance de la consommation alimentaire et de l’état nutritionnel des Écossais

L'autorité alimentaire du Royaume-Uni (Food Standard Agency) a publié le 24 septembre les données 2008-2012 du programme de surveillance de la consommation alimentaire et de l'état nutritionnel pour la population écossaise, basé sur un suivi de cohorte.

Si les résultats ne traduisent pas de différences spécifiques par rapport au reste de la population britannique, il a cependant été noté des écarts plus importants avec les valeurs recommandées. Cela concerne notamment des apports excédentaires en graisses saturées, sucre ajouté et sel, liés à une consommation insuffisante en fruits et fibres. Un dosage sanguin de la vitamine D chez les personnes de la cohorte a également révélé un taux plus bas que la norme.

Source : Food Standards Agency

Lire la suite

01/10/2014 | Lien permanent

Concevoir une politique agri-environnementale et climatique efficace pour la prochaine PAC

Le Conseil scientifique consultatif du ministère de l'Alimentation et de l'Agriculture allemand a publié, en décembre, un rapport sur l'architecture environnementale de la future PAC. En effet, la Commission européenne a proposé en 2018 un nouveau modèle de mise en œuvre de la politique agricole, basé sur l'élaboration de plans stratégiques nationaux. Ceux-ci peuvent combiner trois outils pour atteindre les objectifs agro-environnementaux : la conditionnalité, les éco-programmes, les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC).

Les auteurs évaluent cette proposition et formulent 42 recommandations pour les plans stratégiques nationaux. Il s'agit notamment d'augmenter progressivement les budgets alloués aux objectifs agro-environnementaux et, sur le long terme, de supprimer les paiements de base. Ils proposent également de définir le niveau de co-financement national des mesures en fonction de leur valeur ajoutée aux niveaux européen et international : ainsi, celles pour le climat ou la biodiversité seraient financées à 100 % par les fonds européens. Il s'agirait aussi de prendre en compte le bien-être animal dans les éco-programmes, et de tester et développer des instruments incitatifs innovants (ex. : utilisation d'enchères, de paiements à obligation de résultats, etc.). Enfin, différentes structures d'éco-programmes sont discutées en détail.

Différents types d'éco-programmes possibles

PAC.jpg

Source : Scientific Advisory Board on Agricultural Policy, Food and Consumer Health Protection at the Federal Ministry of Food and Agriculture

Source : Scientific Advisory Board on Agricultural Policy, Food and Consumer Health Protection at the Federal Ministry of Food and Agriculture

Lire la suite

06/02/2020 | Lien permanent

Page : 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12