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Think tanks : classement international des organisations les plus influentes

Le classement Global Go-To Think Tanks de l’université de Pennsylvanie constitue le répertoire le plus complet sur les think tanks dans le monde. Publié pour la cinquième année consécutive, il compare plus de 6 000 organisations dans 182 pays, à partir de la contribution de près de 2 000 experts universitaires, décideurs politiques, représentants d’ONG, think tanks, etc.

Parmi les acteurs français, l'IFRI apparaît en 25e position du classement global. L'IRIS figure en assez bonne position dans la catégorie des affaires internationales, l'IDDRI dans celle du développement et le CEPII en matière de politique économique. La France apparaît comme le 6e pays en nombre de think tanks, un niveau proche de l'Allemagne et de l'Argentine, mais inférieur à l'Inde, au Royaume-Uni et à la Chine, et très en dessous des États-Unis.

En matière d'agriculture, deux think tanks ressortent comme étant les plus influents : le sud-africain Food, Agriculture and Natural Resources Policy Analysis Network (FANRPAN), et l'américain International Food Policy Research Institute (IFPRI).

Alexandre Martin, Centre d'études et de prospective

Source : Go-To Think Tank

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12/02/2014 | Lien permanent

Fruits et légumes sur ordonnance

Les médecins de New-York pourront prescrire des fruits et légumes à leurs patients obèses, ou risquant de le devenir, grâce au Fruit and Vegetable Prescription Program. Ce programme est financé par Wholesome Wave, une ONG qui soutient l'agriculture locale, en partenariat avec la Health and Hospitals Corporation (HHC) de la ville de New York.

Les patients inscrits dans ce programme recevront 1 dollar par jour et par membre de la famille (soit 120 dollars par mois pour une famille de quatre personnes) en bons d'achats utilisables sur les 140 marchés de producteurs locaux de la ville. Ils seront revus tous les mois par leur médecin pour évaluer les progrès, fixer de nouveaux objectifs et renouveler les prescriptions. L'expérience pilote a montré que le programme permettait d'augmenter de 55% la consommation de fruits et légumes des patients et que 37% des enfants avaient vu leur IMC diminuer.

L'obésité est en effet une préoccupation croissante à New-York, où plus d'un adulte sur deux est en surpoids et 22% des habitants sont obèses. Le programme, qui a bénéficié de dons de mécènes privés, devrait profiter également à l'économie locale au travers des revenus des producteurs agricoles.

L'État fédéral, par l'intermédiaire des food stamps, subventionne déjà l'achat de produits alimentaires, mais ce programme est accusé de favoriser la junk food car il permet aussi d'acheter des boissons sucrées, friandises, chips, etc.

 

Source : Wholesome Wave http://wholesomewave.org/fvrx/

 

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01/09/2013 | Lien permanent

OGM vs « super-mauvaises herbes » : la résistance s'organise

Food & Water Watch vient de publier une étude intitulée Superweeds. How biotech crops bolster the pesticide industry (Super-mauvaises herbes. Comment les cultures biotech renforcent l'industrie des pesticides). Exploitant des données de l'USDA et de l'EPA (Environmental Protection Agency), l'ONG entend démontrer, chiffres à l'appui, les effets pervers de l'introduction aux États-Unis de cultures OGM tolérantes aux herbicides.

Après un décollage rapide dans les années 1990, les OGM « round-up ready » rencontreraient de nouvelles résistances, ce qui engage les agriculteurs dans des spirales de traitements, et l'industrie phytosanitaire dans la mise au point de variétés résistantes à d'autres produits et molécules que le glyphosate (dicamba, isoxaflutole, acide 2,4dichlorophénoxyacétique, etc.).

L'étude évalue les différents « coûts » liés à cette évolution, et débouche sur des recommandations à l'USDA sur sa politique d'homologation des cultures OGM et des mesures d'accompagnement souhaitables (sensibilisation des agriculteurs, financement de la recherche sur des réponses alternatives, etc.).

 Florent Bidaud, Centre d'études et de prospective

 

Source : Food & Water Watch , Discussion en Français

 

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08/09/2013 | Lien permanent

Le réseau européen d'alertes alimentaires (RASFF)

En juin dernier, Tonio Borg, commissaire européen pour la santé et les consommateurs, a présenté le rapport annuel 2012 du RASFF (Rapid alert system for food and feed), réseau qui depuis 1979 joue un rôle actif dans la protection des consommateurs européens par l'information qu'il diffuse.

Le réseau s'est développé une première fois en 1992, avec la mise en place du marché unique, puis en 2002 avec l'instauration de la Food law, à laquelle le RASFF est depuis rattaché sur le plan juridique. Plus récemment, en 2012, le RASFF s'est massivement mobilisé en matière de gestion de crise d'origine alimentaire, suite à la découverte en 2011 de bactéries Escherichia Coli dans des graines germées. Le réseau compte maintenant 31 États membres.

Ce rapport donne une vision des différents enjeux à venir et montre comment le RASFF a évolué, en lien avec la globalisation croissante de la production et des échanges et de leurs impacts possibles sur la survenue d'incidents liés à l'alimentation. Parmi les futures adaptations possibles, figure la prise en compte des alertes alimentaires relatives à des fraudes. Cette modification a été envisagée suite à l'affaire de la viande de cheval. En 2012, 8797 notifications ont été effectuées, dont 520 portaient sur un risque majeur pour la santé publique.

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : RASFF

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20/06/2013 | Lien permanent

L'agro-industrie mondiale dans 20 ans

L'International Food and Agribusiness Management Association (IFAMA) a tenu sa 20ème conférence annuelle à Boston, États-Unis, du 19 au 22 juin 2010. Les personnalités invitées à s'exprimer lors du congrès avaient reçu comme mot d'ordre de se projeter dans les 20 ans à venir. Quelques éléments saillants de tendances prospectives pour l'industrie agro-alimentaire mondiale:


Côté demande : l'Asie, et en particulier la Chine, et sa classe moyenne tireraient la demande en produits agro-alimentaires – Ning Gaoning, Président, COFCO (entreprise d'état de négoce et de transformation alimentaire), Chine, et Berry Marttin, Chef Global Retail, Rabobank International, Pays-Bas.


Côté offre : Le Brésil et les pays de la Mer Noire (Russie, Ukraine et Kazakhstan) seraient les plus gros producteurs de céréales – Mark Palmquist, Vice-Président, CHS (plus grosse coopérative agricole), États-Unis.

Côté institutionnel : Les règlements stricts de sécurité sanitaire de type européen devraient se généraliser dans tout le monde – George Weston, Directeur Général, Associated British Foods, Royaume-Uni.


Côté services : Les entreprises de certification indépendante seraient les acteurs prédominants des agro-industries du futur – Ray Goldberg, Professeur émérite, Harvard Business School, États-Unis.

Côté durabilité : Les entreprises agro-industrielles embrasseraient le développement durable parce que cette stratégie serait la seule permettant d'atteindre leurs objectifs de croissance tout en restant économiquement viable – Nestlé, Coca Cola, et le Carbon Disclosure Project.


Côté insolite : Le code génétique remplacerait le code binaire électronique pour véhiculer l'information dans notre nouvelle société mondiale – Juan Enriquez, Directeur, Excel Venture Management, États-Unis.

 

Jo Cadilhon, CEP

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01/07/2010 | Lien permanent

Une échelle de bien-être animal mise en place par un distributeur américain

 Face aux interrogations croissantes de ses clients sur l'origine de la viande et les conditions d'élevage, la chaîne de distribution américaine Whole Foods Market a introduit une échelle du bien-être animal (5-Step™ Animal Welfare Rating Standards).

En collaboration avec l'association Global Animal Partnership, les produits sont situés sur cette échelle qui va de 1 à 5 : au stade 1, l'animal a de la place autour de lui et peut bouger, au stade 3 il bénéficie du plein air et au stade 5+, il vit toute sa vie dans la même ferme. Les conditions du « cahier des charges » (qui concernent aussi la durée de transport, l'alimentation et les soins) sont détaillées par type d'animal. Les audits sont réalisés par un organisme indépendant.

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La compagnie a enregistré une vidéo expliquant sa démarche, diffusée sur You Tube.

Whole Foods Market est aujourd'hui le 9e distributeur alimentaire aux États-Unis, avec près de 300 magasins. Plus de 1200 exploitations sont engagées dans cette démarche de certification.

L'impact de cette initiative sur les ventes de viande et les réactions des consommateurs seront intéressants à surveiller.

Céline Laisney, CEP (Centre détudes et de prospective)

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09/06/2011 | Lien permanent

Un stock virtuel pour lutter contre la spéculation

Dans une note récente, les auteurs de l'IFPRI proposent trois actions mondiales pour éviter de nouvelles flambées des prix agricoles et assurer la sécurité alimentaire mondiale :

  • la création d'un petit stock physique pour répondre aux cas d'urgence alimentaire,

  • la mise en place d'un stock coordonné au niveau mondial pour éviter que les pays, en installant leurs propres stocks publics, ne réduisent le marché mondial,

  • la création d'un stock virtuel, fonds pour jouer sur le prix des marchés à terme.

Pour rappel, l'IFPRI (International Food Policy Research Institut) avait déjà proposé en juin 2008 la constitution d'une réserve financière internationale pour agir directement sur les marchés à terme quand ils connaissent un épisode spéculatif. Estimé entre 12 et 20 milliards de dollars ce fonds serait utilisé pour prendre des positions à la vente en cas "d'attaque spéculative" contre une céréale. L'unité en charge de ce fonds aurait également à définir une fourchette de prix pour chaque production au-delà de laquelle elle aurait le rôle d'alerter et d'inciter à la constitution ou au déblocage de stocks physiques préventifs de taille modeste.

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Quelles perspectives pour l’utilisation des drones en agriculture aux États-Unis ?

Dans un article publié récemment dans Food Policy, deux chercheurs de l’université du Tennessee reviennent sur le débat actuel entourant la question de l’utilisation des drones aux États-Unis. Si plusieurs observateurs prévoient notamment que 80 % des ventes domestiques de drones pourraient être à usage agricole, l’utilisation domestique fait face à une forte opposition, liée en particulier aux images diffusées sur les opérations des drones militaires, aux préoccupations de sécurité et aux craintes d’atteinte à la vie privée.

Cette publication montre que, suite au mandat donnée par le Congrès à la Federal Aviation Administration pour intégrer pleinement les drones à l’espace aérien américain, un nombre significatif de lois a été adopté par les États pour réguler cette utilisation. Certaines de ces dispositions peuvent avoir un impact potentiellement négatif pour l’agriculture, en créant une incertitude législative et/ou en interdisant ou réduisant fortement l’usage local de drones. Face à ce constat, plusieurs pistes sont évoquées : réduire l’incertitude légale, adopter un code industriel de conduite et de pratiques sûres, élaborer un consensus, via une discussion ouverte, pour équilibrer utilisation de drones et garanties sur la vie privée et les droits de propriété. Enfin, du fait du fort pouvoir de lobbying de cette industrie et du développement potentiel des drones en agriculture, les auteurs pensent qu’une réglementation pourrait prochainement autoriser cette utilisation en l’encadrant au niveau fédéral.

Julia Gassie, Centre d’études et de prospective

Source : Food Policy

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11/03/2015 | Lien permanent

Des Australiens peu au fait des risques sanitaires alimentaires

Selon diverses autorités australiennes, dont l'Australian Food Safety Council, la population a beaucoup de lacunes en matière de sécurité sanitaire alimentaire. Ainsi, moins de la moitié des Australiens connaitrait l'importance du couple temps-température pour la prévention du risque alimentaire, ce qui conduit ces personnes à consommer de la nourriture ayant séjourné à des températures à risques. C'est notamment le cas avec les repas de midi préparés à la maison et amenés sur le lieu de travail, avec pour certains un maintien hors réfrigération pouvant aller jusqu'à six heures. Or, on considère qu'il y a risque de dégradation sanitaire après maintien d'une denrée sensible pendant au moins deux heures à une température comprise entre 5 et 60 degrés Celsius.

L'autorité de sécurité sanitaire de Nouvelle-Galles du Sud (NSW) estime à 5,4 millions, soit environ un Australien sur quatre, le nombre de patients atteints chaque année d'une intoxication alimentaire. À titre de comparaison, en France, le nombre annuel d'intoxications alimentaires est estimé entre 250 000 et 750 000, pour une population presque trois fois plus élevée. Par ailleurs, les intoxications alimentaires en Australie représentent une charge économique importante : 1,2 million de visites médicales, dont 300 000 donnant lieu à prescription d'antibiotiques.

Enfin, l'information du public est un enjeu fort, notamment celle des parents de jeunes enfants, la pratique du lunch box emmené dans le cartable étant fréquente. Le Conseil d'information sur la sécurité sanitaire alimentaire organise depuis plusieurs années, en novembre, une semaine d'information dédiée à ce type de risques. Cette année, le thème retenu sera les recommandations et conseils en matière de sécurité sanitaire alimentaire.

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : Australian Food News

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03/09/2014 | Lien permanent

Ingrédients et peurs alimentaires

Dans un article publié dans Food quality and preference en juin 2014, une équipe de recherche de la Cornell University (État de New-York) présente les résultats d'une étude sur les peurs alimentaires liées à des ingrédients. Sur la base d'une enquête téléphonique menée auprès d'un échantillon de 1 008 mères américaines, ces travaux s'appuient sur le cas du sirop de maïs riche en fructose, objet récemment d'une forte attention des médias généralistes ainsi que des blogs et réseaux sociaux.

Parmi les points mis en évidence, les consommatrices ayant peur d'un ingrédient spécifique peuvent exagérer les risques perçus et être partiellement influencées par leur groupe de référence. Les ingrédients associés à des aliments moins sains (snacking, desserts) nuisent, par leur présence, à l'évaluation d'aliments perçus en général comme relativement sains. Les peurs alimentaires peuvent être contrebalancées lorsque des informations sur l'ingrédient (histoire, mode de production, utilisation) sont données.

Les auteurs identifient plusieurs pistes de recherche : mesurer l'impact que les normes et la désirabilité sociales peuvent avoir sur l'évitement d'ingrédients, étudier le comportement d'autres catégories de population, évaluer l'influence des peurs alimentaires sur les comportements réels et les schémas de consommation. Ainsi, par exemple, les personnes craignant le sirop de maïs riche en fructose ne sont pas prêtes à payer plus pour des produits contenant plutôt du sucre de table.

Julia Gassie, Centre d'études et de prospective

Source : Food Quality and Preference

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09/09/2014 | Lien permanent

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