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Compétitivité du secteur agroalimentaire européen

Un rapport de FoodDrinkEurope fait le point sur le secteur agroalimentaire dans l'Union européenne, premier secteur industriel en termes de chiffre d'affaires (956 milliards d'euros) et d'emploi (4,1 millions). Malgré la crise économique depuis 2008, le secteur reste solide et moins soumis à la conjoncture que les autres industries. Il a généré près de 14% de la valeur ajoutée industrielle européenne en 2009, soit 2% du PIB européen. Autre caractéristique, il dépend largement de la demande interne à l'UE.

Selon ce rapport, l'industrie agroalimentaire européenne perd du terrain face à ses concurrents, notamment l'Argentine, le Mexique et les États-Unis. Mais ses performances seraient meilleures que celles de la Nouvelle-Zélande, du Brésil et du Japon.

 Malgré des progrès, l'investissement dans la R&D en Europe reste moins important dans le secteur agroalimentaire que dans les autres industries ou que dans les secteurs agroalimentaires d'autres pays, en particulier le Japon, les États-Unis et la Norvège :

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FoodDrinkEurope fait des propositions pour améliorer la compétitivité des industries agroalimentaires, comme d'identifier les blocages à la recherche et à l'innovation, et plus généralement de développer une politique industrielle spécifique au secteur au niveau européen.

 

Céline Laisney, Centre d'études et de prospective

 

Source : FoodDrinkEurope 

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12/01/2013 | Lien permanent

La recherche en matière de santé et d'alimentation en Europe

Un article de Food Policy, à paraitre en avril 2013, fait le point sur la recherche en matière d'alimentation et de santé, suite aux conclusions de l'étude FAHRE (Food and Health Research in Europe), conduite ces deux dernières années. Cette recherche peut porter sur la production, le marketing, le choix, la réglementation alimentaire, jusqu'au contrôle des maladies liées à la nutrition. L'étude FAHRE a décrit les structures impliquées et identifié les lacunes et besoins en matière de recherche et d'alimentation en Europe.

Plusieurs initiatives importantes ont été identifiées en Europe, comme le Programme cadre de recherche et développement « Horizon 2020 » dont un volet s'intitule « un secteur agro alimentaire durable et compétitif pour une alimentation sure et saine ». D'autres projets sont en cours, comme l'initiative de programmation conjointe « une alimentation saine pour une vie saine ».

 En sus de ces programmes majeurs, FAHRE a recensé 470 organisations impliquées dans la recherche alimentation-santé et 363 programmes de recherche, et ce à partir d'études menées dans 32 pays. FAHRE craint que la coordination entre ces différentes études ne soit pas suffisamment assurée, et recommande la création d'un groupe centré sur l'alimentation-santé au sein de la Commission européenne, qui regrouperait les responsables des Directions générales en charge de l'agriculture, de la santé des consommateurs et de la recherche et innovation, les représentants des États-membres ainsi que d'autres intervenants, représentant notamment les professionnels et les consommateurs.

 La recherche en matière d'alimentation-santé gagnerait à évoluer du concept d'aliment sain, axé sur le produit, vers celui de mode de consommation sain, qui comprend la prise alimentaire.

 Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

 Source : Food Policy

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28/01/2013 | Lien permanent

Brève revue des acteurs clés des partenariats internationaux public/privé (PPP) pour la sécurité alimentaire

La Food & Business Knowledge Platform (initiative du ministère des Affaires étrangères allemand) publie ce mois-ci un rapport synthétique sur les grands partenariats public/privé (public private partnerships ou multistakeholders partnerships) internationaux comme outils de développement pour la sécurité alimentaire. De plus en plus de fonds sont en effet investis dans ce type de partenariats, y compris à une échelle nationale comme dans le cas de l’Allemagne. Le pari de ces programmes pour la sécurité alimentaire est, en facilitant les investissements privés dans le secteur agricole, en particulier en Afrique, d’améliorer le rôle des petits producteurs et entrepreneurs locaux dans les chaînes de valeur agricoles.

En s’appuyant plus particulièrement sur deux exemples, African Agricultural Growth Corridors partnerships et The New Alliance for Food Security and Nutrition, le document analyse brièvement les différentes parties prenantes de ces partenariats et leurs rôles respectifs : organisations internationales et gouvernements des pays de l’OCDE, gouvernements africains (ou asiatiques), grandes entreprises multinationales, ONG et fondations internationales, et représentants de la société civile et paysanne des pays destinataires. Reprenant les analyses faites par certaines ONG et fondations, il conclut à une asymétrie de pouvoir au détriment des populations locales, malgré les volontés affichées de les impliquer. Ce rapport montre également que peu d’études ont permis jusqu’à aujourd’hui de mesurer les impacts de ces programmes et que ce travail reste à faire. Il propose pour conclure différentes pistes de recherche dans l’objectif de comprendre et d’améliorer ce type de coopération : quelles sont les méthodologies adaptées à l’évaluation de ces actions ? Qui doit tenir le rôle d’évaluateur ? Comment les petits acteurs privés locaux et les grandes multinationales peuvent-ils effectivement travailler ensemble ?

Claire Deram, Centre d’études et de prospective

Source : Food & Business Knowledge Platform

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28/05/2015 | Lien permanent

La Chine dépasse désormais les États-Unis dans les dépenses en R&D agricole et alimentaire

Une étude publiée dans la revue Food Policy analyse les tendances en matière de recherche et de développement (R&D) agricoles et alimentaires aux États-Unis et en Chine. Fondée sur de nouvelles séries de données permettant de distinguer plus finement les dépenses proprement dédiées à la R&D (par rapport aux dépenses affectées aux sciences et à la technologie), les auteurs mettent en évidence le rattrapage rapide de la Chine, qui dépasse désormais les États-Unis, en parité de pouvoir d'achat (cf. figure). Ce rattrapage concerne aussi bien les dépenses privées que publiques, ces dernières stagnant aux États-Unis depuis plusieurs années. La part des dépenses privées augmente dans les deux pays, atteignant aujourd'hui les deux tiers des dépenses totales en R&D agricole et alimentaire. Les auteurs développent aussi une réflexion prospective en tendances, fondée sur les trajectoires passées d'autres pays, laquelle suggère selon eux que cette croissance rapide continuera voire s’accélérera dans les années à venir. Si cela se confirme, des implications profondes sont à attendre en termes de performance, de compétitivité et d'usage des ressources naturelles de l'agriculture chinoise.

Dépenses publiques et privées de R&D dans l'agriculture en Chine et aux États-Unis, 1950-2013 (a : total ; b : dépenses publiques ; c : dépenses privées)

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Source : Food Policy

Source : Food Policy

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10/09/2019 | Lien permanent

Les coûts cachés de l'alimentation au Royaume-Uni

Sustainable Food Trust a publié en novembre les résultats de ses travaux sur les coûts cachés de l'alimentation au Royaume-Uni. S'appuyant sur la littérature existante, les auteurs ont cherché à quantifier ces externalités négatives selon plusieurs entrées, elles-mêmes déclinées en diverses thématiques : dégradation des ressources naturelles (ex : pollution de l'air), pertes de biodiversité, coûts de santé liés à l'alimentation (ex : maladies cardiovasculaires) et à la production (ex : antibiorésistance), subventions au secteur agricole et régulation, importations et leurs propres coûts cachés.

Il apparaît ainsi que, pour chaque livre « alimentaire » dépensée par un consommateur, les coûts additionnels s'élèvent également à une livre. Ces coûts ne sont pas pris en compte dans le prix de vente des produits et sont couverts par d'autres mécanismes (impôts, traitement de l'eau, etc.). L'objectif de cette publication est d'attirer l'attention, de donner des éléments de discussion et d'action pour les pouvoirs publics et les acteurs des systèmes alimentaires, auxquels des recommandations sont destinées en fin de rapport.

Répartition des coûts des externalités négatives du système alimentaire britannique en 2015

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Source : Sustainable Food Trust

Source : Sustainable Food Trust

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07/12/2017 | Lien permanent

L'accès à une alimentation saine pour tous en Europe requiert une approche transversale

L'insécurité alimentaire dans les pays riches est liée à un accès limité à un régime alimentaire sain, particulièrement dans les foyers les plus pauvres. Des chercheurs des universités d'Anvers et d'Oxford ont comparé le coût minimal d'un régime équilibré (recommandations nationales de santé publique) au revenu disponible des foyers dans les zones urbaines de 24 pays européens. Leurs résultats, publiés en octobre dans la revue Food Policy, montrent que dans 10 des pays étudiés, au moins 10 % de la population auraient des revenus trop faibles pour accéder à un tel régime. Les auteurs comparent également ces coûts alimentaires aux montants des aides sociales perçues par ceux qui n'ont pas d'autres revenus (figure ci-dessous). Ils observent que, dans au moins 13 pays, celles-ci ne sont pas suffisantes pour garantir l'accès des familles les plus pauvres à un régime alimentaire sain. Selon les auteurs, ces résultats soulignent la nécessité d'intégrer les politiques publiques alimentaires à l’ensemble des politiques sociales ciblant les inégalités structurelles (revenu, coût du logement et des autres biens et services essentiels).

Comparaison des coûts alimentaires et de logement, et des revenus minimum pour un foyer de deux adultes et deux enfants âgés de 10 et 14 ans

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Source : Food policy

Lecture : la ligne représente le revenu issu des aides sociales pour un foyer au sein duquel aucun adulte ne travaille. Les losanges représentent le salaire minimum pour un foyer au sein duquel un des deux adultes travaille.

Source : Food Policy

 

 

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11/11/2020 | Lien permanent

Les consommateurs se disent prêts à payer plus pour des produits portant des labels superflus ou trompeurs

Dans un article publié en janvier dans la revue Food Policy, des chercheurs de l'université de Purdue, aux États-Unis, ont étudié le phénomène selon lequel les consommateurs sont prêts à acheter plus cher des produits portant des labels superflus ou trompeurs. Ils ont interrogé 1 122 individus américains sur leur consentement à payer pour trois types de labels superflus : un sel sans OGM, un jus d'orange sans gluten et du poulet élevé sans hormones (les hormones sont interdites pour cet élevage aux États-Unis). Selon les résultats (voir tableau ci-dessous), 40 à 58 % des individus se disent prêts à payer davantage pour des produits portant ces labels que pour d’autres non labellisés. De manière générale, les personnes ayant le plus de connaissances (scientifiques et/ou sur l'agriculture) ont un consentement à payer moindre pour ces labels. Par ailleurs, lorsque des informations leur sont données expliquant en quoi le label est trompeur, 39 à 43 % des répondants diminuent leur consentement à payer, mais 30 % l'augmentent.

Différence moyenne et médiane de consentement à payer pour un produit portant un label superflu et pour un produit non labellisé, selon les labels, avant et après information

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Source : Food Policy

Source : Food Policy

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04/02/2021 | Lien permanent

Les écolabels incitent-ils les consommateurs à manger moins de viande ?

Dans un article publié en mai dans la revue Food Policy, des chercheurs suédois étudient l'effet des labels carbone sur la consommation de viande hachée ou de substitut. Ils réalisent une expérience de choix auprès de 1 052 individus pour lesquels ils disposent également des données de consommation réelle. Les participants peuvent choisir entre 6 types de produits : de la viande rouge (100 % bœuf, ou mélanges 70-30 % bœuf-porc, 50-50 % bœuf-porc), un produit hybride (viande rouge et légumes), du poulet ou un substitut végétal de viande. Pour tester l'effet du label carbone, deux groupes de personnes sont créés : un groupe traité (exposé au label) et un groupe de contrôle (figure ci-dessous). Les résultats montrent que les consommateurs exposés au label sont plus enclins à choisir des substituts de viande que ceux du groupe de contrôle. Cependant, le consentement à payer est plus élevé chez les personnes consommant déjà ces substituts, suggérant que les écolabels ne permettent pas de cibler efficacement les gros consommateurs de viande.

Information sur le label carbone et exemple de choix dans le groupe traité et le groupe de contrôle

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Source : Food Policy

Lecture : les colonnes « control » et « treatment » montrent la manière dont les produits sont présentés aux participants dans le groupe traité et dans le groupe de contrôle.

Source : Food Policy

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08/06/2021 | Lien permanent

Une nouvelle base de données sur les émissions de gaz à effet de serre des systèmes alimentaires

Des équipes du Centre commun de recherche de l'Union européenne (JRC) et de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont construit une base de données internationale des émissions de gaz à effet de serre (GES), issues des systèmes alimentaires entre 1990 et 2015. Elle est présentée dans un article publié en mars dans la revue Nature Food et prend en compte toutes les étapes de la chaîne alimentaire, de la production à la consommation. En 2015, le système alimentaire mondial générait 18 GteqCO2 de GES, soit 34 % des émissions mondiales (-10 % par rapport à 1990). 39 % d'entre elles étaient liés à la production agricole, 32 % au changement d'usage des terres associé et 29 % à la transformation, à la distribution, à la consommation et à la fin de vie des produits. De fortes disparités existent entre pays industrialisés et « en développement » (voir la figure). Les auteurs observent également une baisse des émissions de GES par personne depuis 1990, de 3 à 2,4 teqCO2/an.

Émissions de GES du système alimentaire en 2015

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Source : Nature Food

Lecture : les diagrammes circulaires montrent la contribution des différents secteurs du système alimentaire aux émissions de GES en 2015, par région ; land-based : émissions liées à la production ou au changement d'usage des terres ; energy : liées à l'utilisation d'énergie ; industry : liées à la transformation, au transport et à l'emballage ; waste : liées au traitement des déchets. Les couleurs sur la carte correspondent à la part des émissions de GES provenant des systèmes alimentaires par rapport au total des émissions de chaque pays.

Source : Nature Food

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12/04/2021 | Lien permanent

Stock de capital dans l'agriculture : nouvelle base de données et analyse de tendances au niveau mondial

Un article de la revue Food Policy présente les travaux menés par une équipe de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de la Banque d'Italie sur la constitution d'une base de données sur le stock de capital dans l'agriculture, la forêt et la pêche au niveau mondial. Comme le soulignent les auteurs, en dépit de l'intérêt majeur de telles données pour analyser la croissance et la productivité, il n'existait pas jusqu'à ce jour d’outil de ce type regroupant des informations comparables pour un large périmètre géographique. La base de données couvre 189 pays sur la période 1995-2017. Elle est construite selon la méthode de l'inventaire perpétuel, qui consiste à estimer le stock de capital comme la somme des investissements des années antérieures, en incluant un facteur de dépréciation. Elle contraste avec les données antérieurement produites par la FAO fondées sur l'estimation des stocks physiques. Une première analyse de tendances fournit des résultats intéressants : le stock de capital a augmenté de 97 % au niveau mondial entre 1995 et 2017, passant de 3 100 à 6 200 milliards de dollars - un taux similaire à celui de la croissance du PIB agricole mondial sur la même période. Cette augmentation a été particulièrement rapide en Asie ; le taux des investissements rapportés au PIB agricole reste cependant plus élevé en Europe et en Amérique du Nord.

Stock net de capital agricole selon les régions du monde, en dollars américains constants 2010, 1995-2017

capitalisme agricole,tendances

Source : Food Policy

Source : Food Policy

 

 

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12/10/2020 | Lien permanent

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