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Rapport de l'USDA sur le transfert technologique pour l'année 2013

Fin avril, l'USDA (United states departement of agriculture) a publié son rapport annuel dressant le bilan des découvertes scientifiques ayant conduit à de nouveaux brevets et inventions, avec un potentiel d'application commerciale et de croissance économique. Ainsi, en 2013, l'USDA compte l'obtention de 51 brevets, le dépôt de 147 demandes de brevets et la diffusion de 180 nouvelles inventions.

À titre d'exemples, peuvent être mentionnés : un nouveau type de farine élaboré à partir de pépins de raisins qui pourrait prévenir l'augmentation du cholestérol et la prise de poids ; de nouveaux procédés de transformation des tontes et feuilles mortes urbaines en bioénergie ; un modèle informatique du process de lait liquide permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre ; ou encore un dispositif qui, une fois inséré dans de petits conditionnements de fruits, libère une vapeur anti-microbienne permettant de maintenir les fruits frais et d'éviter qu'ils moisissent sur l'étalage.

L'une des perspectives intéressantes pour les travaux de l'USDA est la création, par le Farm Bill 2014, de la Foundation for Food and Agriculture. Cette structure a pour objectif de promouvoir la recherche et le transfert de technologies au travers de collaborations public-privé, et est dotée d'un budget de 400 millions de dollars, provenant à parts égales de fonds publics et privés.

Julia Gassie, Centre d'études et de prospective

Source : USDA

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21/05/2014 | Lien permanent

Les États-Unis interdisent les additifs à base d'arsenic dans l'alimentation des porcs et des poulets de chair

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a décidé de retirer l'autorisation de mise sur le marché de trois additifs alimentaires, à base d'arsenic, utilisés dans l'alimentation des porcins et poulets de chair. Il s'agit de la roxarsone, de la carbasone et de l'acide arsalinique. Cette décision, attendue depuis longtemps, fait suite à une demande formelle du Centre pour la sécurité alimentaire (CFS), de l'Institut de l'agriculture et de la politique commerciale (Institute for agriculture and trade policy, IATP) et d'associations de consommateurs, qui avaient lancé une pétition en ce sens en 2009.

L'IATP estime que cette interdiction est une grande victoire pour les consommateurs, mais souhaite cependant que l'on n'en reste pas là et que la réflexion sur l'évaluation des risques soit élargie à l'ensemble des additifs de l'alimentation animale.

Les additifs à base d'arsenic étaient utilisés à titre préventif contre les coccidioses intestinales, ce qui avait également un effet promoteur de croissance. De plus, ces additifs rendaient la viande de poulet plus rose et plus appétissante. Les additifs arsenicaux ont été interdits en Union européenne en 1999. Auparavant, la roxarsone était assez couramment utilisée dans les élevages porcins et aviaires.

Madeleine Lesage, Centre d'études et de prospective

Source : IATP

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02/10/2013 | Lien permanent

Améliorer la productivité des ressources pour répondre à la demande future

Au cours des 20 prochaines années, 3 milliards de personnes devraient rejoindre les classes moyennes, créant une pression sans précédent sur les ressources en termes d'énergie, de denrées alimentaires, de matières premières et d'eau. Comment répondre à ce « choc de la demande » alors que les prix et la volatilité des matières premières augmentent ?

Selon l'étude de McKinsey, Meeting the World's Energy, Materials, Food, and Water Needs, il est possible d'améliorer la productivité des ressources en utilisant les technologies déjà existantes.

Sur les 15 mesures ayant le plus d'impact figurent l'amélioration des rendements des grandes exploitations agricoles, la réduction du gaspillage alimentaire, l'amélioration des rendements sur les terres des petites exploitations agricoles, la lutte contre la dégradation des terres et l'amélioration des techniques d'irrigation (voir shéma, cliquer pour agrandir).

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Le coût total des mesures est estimé à 900 milliards de dollars US par an, mais elles permettraient de créer entre 9 millions et 25 millions d’emplois dans le monde.

Les auteurs recommandent également de renforcer le « signal prix », en intégrant dans le prix des ressources l’impact de leur utilisation ou de leur production sur l’environnement.

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20/01/2012 | Lien permanent

Consommation de fruits et légumes des Européens insuffisante

Une analyse de l’EUFIC (European Food Information Council) basée sur des études alimentaires nationales montre qu'une majorité d’Européens est loin de consommer autant de fruits et de légumes que ce que recommande l’OMS (au moins 400 g par jour).

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De nombreux facteurs déterminent les habitudes en matière de consommation de fruits et de légumes:

- l’âge, le sexe et le statut socio-économique ;

- les facteurs personnels (valeurs, perception d'avoir déjà une alimentation saine) ;

- l'environnement social (soutien social, signaux sociaux et types de repas, ambiance au moment des repas, etc.).

L’augmentation de la consommation de fruits et de légumes est une priorité pour les organismes internationaux ainsi que pour les gouvernements nationaux qui ont lancé de nombreuses initiatives. Selon l'EUFIC, celles-ci sont efficaces lorsqu'elles impliquent :

- des stratégies multiples visant des facteurs personnels tels que les connaissances et les compétences, ou l'environnement physique et social (par exemple l'augmentation de la disponibilité des fruits et des légumes), ainsi que les attitudes et les pratiques, pas seulement au sein des groupes ciblés mais aussi dans leurs réseaux sociaux ;

- un soutien et l’implication de la part des décideurs et des représentants de la population ciblée, par le biais de conception et d'application de programmes visant à s'investir et à mettre en place des stratégies acceptées par la population en question ;

- des programmes d’une durée d’au moins 12 mois.

 

Source : EUFIC

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03/03/2012 | Lien permanent

L'assurance, bientôt première source de revenus agricoles aux US ?

Selon les prévisions du FAPRI (Food and Agricultural Policy Research), les programmes d'assurance récolte et d'assurance recettes pourraient devenir la première source de soutien du revenu des agriculteurs. En effet, les indemnités nettes touchées par les producteurs de grandes cultures et fruits et légumes devraient approcher les 6 milliards de dollars par an en 2013, soit un montant comparable à l'ensemble des paiements directs, et le coût total des programme d'assurance pour les finances publiques serait supérieur, en 2019, aux autres programmes de soutien des prix et des revenus.

Ces chiffres sont issus de projections basés sur des hypothèses sur les prix de marché des grandes cultures assez soutenus et une participation aux programmes d'assurance relativement stable, autour de 40% des surfaces cultivées.

Par ailleurs, la Risk Management Agency (RMA) de l'USDA a publié une étude sur les résultats financiers des assureurs participant au programme fédéral  d'assurance agricole. Pour l'année 2009, le taux de rendement des capitaux propres investis atteint 26,4%, ce qui place l'année 2009 parmi les années les plus rentables pour les assureurs. Dans le même temps, la RMA a cherché à évaluer le taux de rendement "raisonnable" compte tenu des risques effectivement encourus, il est estimé à 10,7%

Source : Agri Us Analyse, FAPRI.

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13/04/2010 | Lien permanent

Modélisation de l'impact des investissements dans la recherche agronomique pour le développement

Un document de travail de l'IFPRI (International Food Policy Research Institute) présente un modèle d'évaluation ex-ante de l'effet d'investissements dans les systèmes nationaux et internationaux de recherche agronomique sur les indicateurs du développement. Les différents modèles présentés cherchent à allouer les investissements pour la recherche agronomique entre les différentes régions du monde en développement afin de maximiser la production agricole dans ces régions ou bien d'y minimiser le nombre de personnes pauvres. Le modèle se base sur des estimations passées de l'effet de la recherche agronomique sur les indicateurs du développement et considère que la réduction de la pauvreté est liée à l'accroissement de la production agricole.

Les résultats de l'étude montrent qu'un investissement dans les instituts de recherche agronomique en Asie permettra le meilleur développement de la production agricole ; ceci provient du fait que les effets passés sur les rendements des efforts de la recherche agronomique ont été les plus forts dans la région Asie. En revanche, si l'objectif est de minimiser le nombre de personnes pauvres, les résultats de l'étude poussent à investir dans la recherche agronomique en Afrique Sub-saharienne et en Asie du Sud où l'on dénombre le plus de personnes pauvres.

Jo Cadilhon (CEP)

Le document de travail de l'IFPRI (36 p.)

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01/07/2010 | Lien permanent

Sécurité alimentaire mondiale et changement climatique : scénarios à 2050

L'IFPRI (International Food Policy Research Institute) publie de nouveaux scénarios sur la sécurité alimentaire mondiale à l'horizon 2050 face au défi du changement climatique.

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Dans la lignée de son rapport de 2009 Climate Change: Impact on Agriculture and Costs of Adaptation, cet exercice ne repose plus sur un scénario tendanciel mais sur trois combinaisons d'hypothèses concernant l'évolution des revenus et de la population par grandes régions du monde (un scénario « moyen », un scénario pessimiste et un scénario optimiste).

Chacun de ces trois scénarios peut être soumis à quatre scénarios climatiques plausibles, plus un scénario « d'atténuation » climatique (soit la continuation du climat actuel).

La combinaison des deux sets de scénarios débouche donc sur 15 scénarios d'ensemble, caractérisés par trois grands indicateurs : les prix des principales céréales, le nombre moyen de calories consommées par jour et par habitant, le nombre d'enfants souffrant de malnutrition.

Le rapport indique que d'ici à 2050, les prix du maïs pourraient augmenter de 42 à 131%, ceux du riz de 11 à 78%, ceux du blé de 17 à 67%, selon le scénario considéré.

 Des cartes interactives permettent de visualiser l'évolution de plusieurs indicateurs par pays

 La synthèse (8 p.)

 L'étude (140 p.)

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17/12/2010 | Lien permanent

Une stratégie pour le secteur agroalimentaire canadien

Le secteur agroalimentaire canadien est en train de perdre est de perdre en rentabilité et en qualité, selon une étude du think tank CAPI (Canadian Agri-Food Policy Institute). En effet, le Canada est passé de la troisième place mondiale pour les exportations agroalimentaires à la 7e, et ses importations ont augmenté de 50% par rapport à 2000.

Pour reprendre le leadership, le CAPI définit trois objectifs que le pays devrait atteindre d'ici 2025 :

- l'objectif "75 pour 25", qui vise à accroître la valeur des exportations agroalimentaires du Canada, de 38,8 milliards de dollars US à 75 milliards de dollars US en 2025;

- le. deuxième objectif est que les biomatériaux et les biocarburants représentent 75% du secteur agroalimentaire en 2025;

- enfin, le groupe de réflexion fixe au Canada l'objectif de produire 75% de son alimentation d'ici 2050, contre 68% actuellement. Il recommande les produits locaux.

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 Pour réaliser ces trois objectifs, le Canada doit modifier la façon dont il pense à l'industrie alimentaire, oubliant les secteurs, les chaînes de valeur et les lignes de produits, et se concentrer plutôt sur "les systèmes alimentaires » en faisant collaborer tous les acteurs concernés, a déclaré le CAPI. Il suggère également de passer de la stratégie à 5 ans actuelle à une vision à plus long terme (15 ans).

 L'Institut attend désormais le retour et les propositions de l'industrie, du gouvernement et des autres parties prenantes sur les moyens de mettre en place les stratégies pour atteindre ces objectifs, qui permettra une mise à jour du rapport en mai 2011.

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04/03/2011 | Lien permanent

Crise de 2008, les facteurs d'explication

Entre 2003 et 2008, les prix nominaux du maïs et du blé ont doublé, tandis que ceux du riz ont été multipliés par trois en l'espace de quelques mois. De nombreux facteurs ont été avancés pour expliquer cette envolée, dont la spéculation, la dépréciation du dollar, la réduction des stocks...

En reprenant l'évolution des prix produit par produit, l'IFPRI montre l'influence des décisions de restrictions d'exportations ou d'importations massives, en particulier pour le marché du riz ; et souligne l'insuffisance de nombreuses études dans l'explication de la crise alimentaire (ne prenant généralement pas en compte les réponses psychologiques des traders et les stratégies politiques).

Le prix du pétrole, la demande en biocarburants, la faiblesse du dollar ont créé des premières tensions sur les hausses de prix mais qui ont causé ensuite des stratégies commerciales engendrant les forts mouvements de prix (succession de restrictions massives d'exportations, importations dans des mouvements de panique, et l'IFPRI évoque le "Dilemne du prisonnier" pour expliquer ces comportements).

Suite à son analyse, l'IFPRI recommande dans sa conclusion d'établir des accords commerciaux multilatéraux prohibant les interdictions d'exportations, mais suffisamment flexibles pour laisser des marges de manœuvres, notamment pour des politiques commerciales (barrières tarifaires...) garantissant une certaine stabilité des prix sur les marchés intérieurs. L'IFPRI critique les accords OMC qui accordent une place centrale à l'ouverture aux importations mais qui considèrent peu le maintien des marchés exports ouverts.

Marie-Sophie Dedieu

L'étude de l'IFPRI Rethinking the global food crisis. The role of trade shocks (36 p.)

 

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05/05/2010 | Lien permanent

Campagne américaine pour l'agriculture de proximité

L'USDA vient de lancer, le 15 septembre, une campagne fédérale "Know Your Farmer, Know Your Food" pour resserrer le lien entre les Américains et leur agriculture.

Le Secrétaire d'Etat Tom Vilsack invite dans une vidéo sur You tube les citoyens américains à un dialogue national pour aider l'agriculture locale et régionale à se développer, ce qui permettrait, selon lui, de stimuler l'économie, créer des emplois, tout en améliorant l'accès à une nourriture saine et en réduisant l'énergie nécessaire au transport de nourriture.

L'USDA annonce en parallèle un financement de 65 millions de dollars pour des programmes en rapport avec cette initiative : soutien aux petits agriculteurs et aux coopératives locales, promotion des marchés fermiers et de la vente directe...

50 millions de dollars serviront à aider les cantines scolaires à se fournir en produits locaux - soit l'équivalent des sommes dépensées chaque année par l'USDA pour soutenir l'agriculture biologique.

Enfin, 230 000 dollars seront consacrés à une recherche sur la capacité du nord-est du pays à produire assez de nourriture pour répondre à la demande locale en forte croissance, de manière à éviter le transport de longue distance. Des scientifiques devront se pencher sur la disponibilité en terres cultivables sur la côte Est pour une production de fruits et légumes dans des conditions durables.

Un marché fermier a été inauguré dans une rue proche de la Maison-Blanche, et Michelle Obama en a été la première cliente.

"Removing barriers" est le sous-titre de l'initiative qui se veut en "rupture" par rapport à la politique agricole américaine traditionnelle.

 

 

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21/09/2009 | Lien permanent

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