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Food Web 2020, l'avenir du système alimentaire mondial

 L'Institute for the Future (IFTF), think tank californien, identifie dans le rapport Food Web 2020 les facteurs qui influencent le système alimentaire mondial : des goûts et des exigences de plus en plus variés, des peurs croissantes concernant la sécurité sanitaire des aliments, l'accent mis sur les effets de l'alimentation sur la santé, la volatilité des prix, les contraintes environnementales, la recherche de critères de durabilité et l'invention de nouveaux labels, la nécessité de passer à un système « neutre en carbone ».

Il passe ensuite en revue des exemples de réponses innovantes à ces changements, provenant d'individus, de communautés ou de pays, comme le site américain Find the Farmer, qui permet de renouer le lien entre le consommateur et le producteur à partir d'un code barre, des distributeurs automatiques de produits bio en Italie, ou encore l'agriculture urbaine à Detroit.

Enfin, cinq grands basculements sont évoqués, qui représentent à la fois des défis et des opportunités pour les producteurs et les distributeurs :

  • vers une plus grande transparence se traduisant par une labellisation et un étiquetage plus détaillé ;

  • vers une plus grande biodiversité par l'offre de produits locaux différenciés ;

  • vers une décentralisation de la production et de la distribution ;

  • vers une amélioration de l'impact environnemental de l'alimentation grâce à la prise en compte de l'ensemble du cycle de vie du produit ;

  • vers une collaboration pour améliorer la durabilité aux échelles locale et globale.

Le dernier chapitre, « comment utiliser ce rapport ? », propose des « exercices » à faire en groupe pour déterminer les impacts des tendances mises en évidence par le rapport sur une organisation donnée.

 

Enfin, une carte interactive présentant les principaux points du rapport peut être téléchargée sur le site.

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28/04/2011 | Lien permanent

Food Price Watch, une veille sur les prix des produits alimentaires

La Banque mondiale lance une publication trimestrielle sur l'évolution des prix des produits alimentaires domestiques dans les pays à bas et moyens revenus et sur leurs implications.

La première édition montre que, malgré une détente des prix agricoles sur les marchés internationaux depuis la forte hausse de 2008, les prix domestiques restent élevés.

L'impact sur la sécurité alimentaire est net : selon un document de travail, la crise économique en 2009 aurait ajouté 41 millions d'individus au nombre des personne sous-alimentées.

 

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05/03/2010 | Lien permanent

Food and Farming Futures, exercice de prospective du Foresight brittannique

Le Département for Innovation, Universities and Skills du gouvernement britannique a lancé, début février 2009, un nouveau projet intitulé 'Food and Farming Futures'. Il a pour but d'analyser le système alimentaire mondial, les évolutions de la demande et de l'offre à l'horizon 2050, et de voir comment les avancées scientifiques et les politiques peuvent répondre aux défis de demain.

Il s'appuiera sur l'expertise de scientifiques du monde entier et de diverses disciplines. Les conclusions sont attendues pour la fin 2010.


Site du projet

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24/03/2009 | Lien permanent

UK : le Council of Food Policy Advisors a rendu son premier rapport

Le Council of Food Policy Advisors, composé de personnalités de tous les échelons de la chaîne alimentaire, a été institué en octobre 2008 pour conseiller le DEFRA en matière de politique alimentaire. Dans son premier rapport, paru le le 14 septembre, il a identifié trois priorités :

- définir un régime alimentaire à la fois équilibré et soutenable (healthy low impact diet) ;

- donner l'exemple en introduisant des critères de durabilité dans les achats publics (3,25 millions de repas sont servis tous les jours dans les écoles, 1 million dans les hôpitaux et 90 000 dans les prisons) ;

- définir une véritable stratégie britannique pour les fruits et les légumes, l'autosuffisance du Royaume-Uni étant tombée de 75% à 55% et continuant à diminuer.

Les producteurs de fruits et légumes se sont réunis dès la sortie de ce rapport pour étudier les freins et obstacles à la consommation de leurs produits et envisager des actions de promotion.

Ce rapport s'inscrit dans l'élaboration de la stratégie alimentaire du Royaume-Uni à 2030 (cf la note de veille n°26).

 

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23/09/2009 | Lien permanent

La FSA publie la quatrième édition de son enquête Food and You

Fin mars, la Food Standard Agency a publié les résultats de la quatrième vague de son étude bi-annuelle Food and You. Plus de 3 100 entretiens ont permis de collecter des données sur les pratiques alimentaires en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord : achats, préparation et consommation ; sécurité sanitaire au domicile ; consommation hors foyer ; allergies ; futurs alimentaires ; etc.

Parmi les nombreux résultats, on peut retenir qu'un tiers des répondants indique être confiants dans le fait que les produits alimentaires correspondent aux éléments indiqués sur l'étiquetage ou le menu. 52 % sont souvent confiants. Par ailleurs, près d'un quart des ménages aux plus bas revenus rencontre des difficultés pour se nourrir régulièrement ou de façon saine.

Source : Food Standard Agency

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11/04/2017 | Lien permanent

L’International Food Policy Research Institute (IFPRI)

L’IFPRI est un centre de recherche du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR) fondé en 1975. Il emploie 500 personnes travaillant dans 50 pays (son siège est à Washington). Sa mission est d’explorer les enjeux et les solutions politiques pour réduire de manière durable la pauvreté, la faim et la malnutrition. Internationalement reconnu, il est régulièrement sollicité par les États ou encore le G20 pour éclairer les décideurs sur ces sujets.

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En 2013, l’IFPRI s’est doté d’une stratégie sur 5 ans autour des axes prioritaires suivants : assurer une production alimentaire durable, promouvoir des systèmes alimentaires sains, améliorer les marchés et le commerce, transformer l’agriculture, bâtir des systèmes résilients et renforcer les institutions et la gouvernance. L’institut produit un certain nombre d’indicateurs (comme le Global Hunger Index) et de bases de données de référence comme ASTI, sur l’investissement public dans la R&D agricole. Ses thèmes de travail sont très variés, touchant au gaspillage, aux questions climatiques, aux enjeux de biofortification, à la volatilité des prix, aux rôles des femmes, etc.

Tout récemment, l’IFPRI a publié son rapport Global Food Policy Report 2016 (le cinquième du genre), ce qui a été l’occasion de dresser le bilan de 2015, année charnière du point de vue de la sécurité alimentaire : arrivée à terme des objectif du Millénaire pour le développement (2000-2015) et adoption en septembre 2015 des objectifs de développement durable pour les quinze ans à venir (voir à ce sujet une brève sur ce blog). L’institution note des progrès dans les faits comme dans les intentions (accord de Paris sur le Climat, accord de Nairobi à l’OMC, etc.), mais souligne aussi les fragilités nouvelles : ralentissement de la croissance des émergents, faiblesse du prix du pétrole, conflits au Moyen-Orient, etc.). L’IFPRI rappelle que le défi alimentaire est toujours d’actualité.

Le chapitre 8 du rapport explore à ce titre plusieurs scénarios de transition nutritionnelle en jouant sur trois leviers : la consommation totale en calories, les apports en protéines animales, et en viande de bœuf en particulier. Plusieurs variantes sont explorées (dont une « diffusion » de la diète méditerranéenne). Le graphique ci-dessous illustre les effets de ce changement de régime, comparé à celui d’un citoyen américain, en termes de surface agricole nécessaire et d’émissions de GES.

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Source : IFPRI

Pierre Claquin, Centre d'études et de prospective

Lien : IFPRI

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06/04/2016 | Lien permanent

Rapport de l'IPES-Food sur les politiques alimentaires urbaines

Rendu public en juin dernier, ce rapport de l'International Panel of Experts on Sustainable Food Systems (IPES-Food) s'intéresse aux facteurs en jeu dans l'élaboration de politiques alimentaires urbaines, et tire des enseignements des démarches existantes à destination des villes. Il mobilise la littérature récente sur ce sujet et s'appuie en particulier sur cinq études de cas : Belo Horizonte, Nairobi, Amsterdam, Toronto (Golden Horseshoe), Detroit. Quinze facteurs facilitateurs sont identifiés, regroupés en plusieurs thèmes se rapportant aux questions de données, de surveillance et d'apprentissage, à la gouvernance (verticale et horizontale), aux processus participatifs, au financement et à l'engagement politique. Les auteurs relèvent également la nécessité d'améliorer la connexion entre les politiques alimentaires aux niveaux local, national et international. Enfin, plusieurs thématiques de recherche nécessitant d'être investies sont développées : procédures et modèles de gouvernance, évaluation des impacts de ces politiques, etc.

Source : IPES-Food

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05/09/2017 | Lien permanent

Etats-Unis : un outil pour localiser les ”food deserts”

 Le secrétaire d'Etat à l'agriculture Tom Vilsack a présenté un nouvel outil internet, Food Desert Locator, permettant de localiser les « food deserts » sur le territoire américain. Il s'agit des « census tracts » (plus petite unité territoriale aux Etats-Unis) où une proportion importante des habitants sont en dessous du seuil de pauvreté et ne disposent pas d'un accès aisé à une nourriture fraîche, équilibrée et bon marché (défini par la distance les séparant d'un supermarché ou d'une grande épicerie). Selon ces critères, 10% des census tracts aux États-Unis sont concernées, soit 13,5 millions de personnes, vivant en majorité en ville.

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Cet outil, qui se veut un levier pour les chercheurs, les aménageurs et décideurs politiques, fait partie du Food Environment Atlas qui présente une large série d'indicateurs (dépenses en fast foods,  taux d'obésité, niveaux d'activité physique, insécurité alimentaire, etc) à l'échelle du county.

Un rapport du service de recherches économiques de l'USDA évaluait en 2009 les conséquences des food deserts sur les régimes alimentaires et la santé des citoyens américains. Améliorer la disponibilité des aliments sains est une des priorités de l'initiative de Michèle Obama Let's Move ! pour lutter contre l'obésité des enfants.

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05/05/2011 | Lien permanent

Rapport sur la FoodTech en Europe : bilan des investissements 2020 et tendances

Le rapport annuel de la société de conseil DigitalFoodLab, publié en mai 2021, dresse un panorama de la FoodTech en Europe, sur la base des investissements consacrés en 2020. Selon la définition retenue, la FoodTech regroupe « l'ensemble des entrepreneurs et des startups du domaine alimentaire qui innovent sur les produits, la distribution, le marché ou le modèle économique ».

Premier grand enseignement, la FoodTech a largement résisté à la crise du Covid-19, qui s'est même révélée être une opportunité pour certaines de ces startups. C'est le cas notamment des nouveaux acteurs du foodservice, les cloud kitchens : spécialisés dans l'achat de locaux, ils les aménagent en cuisines professionnelles, les louent à des restaurateurs en accompagnant leur prestation immobilière de conseils, de services et de logiciels dédiés. Plusieurs vagues de startups se sont succédées depuis 2014 (figure ci-dessous) : une première génération centrée sur la livraison de plats depuis des restaurants, une seconde l'élargissant aux courses à domicile, et une troisième en 2020, plus diversifiée (cloud kitchen, robotique, protéines alternatives, etc.) et caractérisée par des levées de fonds importantes dès les tout premiers mois d'activité.

Progression des investissements dans différents segments de la FoodTech en Europe

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Source : DigitalFoodLab

Globalement, les investissements mondiaux dans le secteur de la FoodTech (figure ci-dessous) ont augmenté de 28 % en 2020, la moitié d'entre eux revenant à des startups américaines. L'Europe ne représente elle que 12 % de ces investissements, mais elle maintient le montant record de ses levées de fonds de 2019 (2,7 milliards d'euros), concentrés sur quelques pays.

Évolution des investissements mondiaux dans la FoodTech et part européenne

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Source : DigitalFoodLab

Malgré une légère baisse des investissements, la Grande-Bretagne reste leader sur la zone regroupant l'Europe continentale, les îles britanniques et l'Islande. Elle est désormais suivie de près par la France, avec un total passant de 400 millions d'euros en 2019 à 600 millions en 2020, dont 60 % consacrés à l'alimentation animale à base d'insectes.

D'après DigitalFoodLab, les premiers mois de 2021 sont annonciateurs d'une année d'investissements records durant laquelle les cloud kitchens, les dark stores (centres de distribution et de préparation des commandes e-commerce installés au cœur des villes) et autres services de livraison devraient pérenniser leur développement. De même, les startups spécialisées dans les nouveaux aliments (insectes, fermentation de précision, agriculture cellulaire, etc.) sont à suivre particulièrement.

Jérôme Lerbourg, Centre d'études et de prospective

Source : DigitalFoodLab

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10/06/2021 | Lien permanent

Niveau record des investissements dans la FoodTech européenne en 2021

La société de conseil DigitalFoodLab a publié, au mois de mars 2022, la 5e édition de son rapport annuel sur les investissements réalisés en 2021 dans le domaine de la FoodTech européenne. Après avoir résisté à la crise sanitaire, les levées de fonds des startups ont atteint des niveaux record : 9 milliards d'euros investis, soit 3 fois plus qu'en 2020. Si les investissements dans les différents segments progressent, ce sont les startups de livraison de repas et de courses à domicile qui ont recueilli les montants les plus élevés, captant les 2/3 des investissements (figure ci-dessous).

Répartition des investissements selon six segments de la FoodTech européenne

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Source : DigitalFoodLab

Lecture : AgTech : production agricole ; Delivery : services de commande et livraison de repas ou courses ; Food Science : nouveaux ingrédients ou produits alimentaires ; Foodservice : gestion des entreprises de restauration hors foyer ; Supply Chain : solutions pour la chaîne logistique et la grande distribution, de la numérisation à l'automatisation ; Consumer Tech : services et outils pour aider le consommateur à mieux cuisiner, à personnaliser sa nutrition.

Ces investissements sont également concentrés géographiquement, les 3/4 étant destinés à des startups localisées dans seulement 10 villes européennes. Avec 860 millions d'euros, la France arrive à la 3e place derrière le Royaume-Uni et l'Allemagne, leader de la FoodTech européenne en matière d'investissements.

Source : DigitalFoodLab

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13/04/2022 | Lien permanent

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